Activités scientifiques

colloque Interdisciplinarité(s) du RnMSH – 9 et 10 septembre 2021

Le RnMSH organise un colloque sur l’interdisciplinarité(s) qui se déroulera en deux temps :

  • Six ateliers les 9 et 10 septembre 2021 : les équipes des MSH confronteront leurs expériences, dialogueront et échangerons.
  • Une séance plénière constituée de plusieurs tables rondes les 13 et/ou 14 janvier 2022 : à partir des conclusions des ateliers, mise en perspective des expériences de l’interdisciplinarité vécues par les MSH. L’objectif est de traiter des réalités actuelles des interdisciplinarité(s), du pouvoir de définir les interdisciplinarité(s) face « aux défis de société », du choix des dispositifs susceptibles de favoriser l’interdisciplinarité.

Programme

Inscription aux journées des 9 & 10 septembre : stella.volpe@univ-amu.fr
Inscription libre mais obligatoire dans la limite des places disponibles.

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Parution du numéro 42 de la revue Sociologies Pratiques

Présentation du numéro 42 de la revue Sociologies Pratiques : « Manager en proximité, quel travail ? »

Coordination scientifique :

Pascal Ughetto, professeur de sociologie à l’Université Gustave Eiffel, chercheur au Laboratoire techniques, territoires et sociétés (LATTS)

Coordination éditoriale :

Marie Benedetto-Meyer, maitresse de conférence à l’Université de technologie de Troyes, chercheure associée au laboratoire Printemps

Nathalie Hugot, consultante à l’Association pour l’emploi des cadres (APEC), chercheure associée au Centre Maurice Halbwachs (CMH)

Alors que l’effectif de l’encadrement intermédiaire ne cesse d’augmenter depuis quarante ans, que savons-nous réellement de celles et ceux que l’on dénomme les « managers de proximité » ? Comment leur fonction évolue-t-elle dans un contexte de mutation du monde du travail et des organisations et de promesses récurrentes de raccourcissement des lignes hiérarchiques ? Comment recomposer une activité dont la contribution est régulièrement remise en question ? Par quels moyens et avec quelle légitimité exercent-ils aujourd’hui leur activité ? Telles sont les interrogations à l’origine de ce numéro. Pour ne pas s’en tenir à constater le rôle difficile que ces managers exercent (au contact régulier et direct avec les exécutants, et sommés de mettre en place la stratégie de l’entreprise), et pour aller au-delà de l’hétérogénéité des statuts, d’intitulés de postes, et de trajectoires de ces managers, le numéro privilégie une entrée par l’activité de ces managers. Les neuf contributions à ce numéro (sept articles et deux entretiens) permettent de mieux comprendre leur travail en train de se faire et saisir ce que recouvre aujourd’hui cette activité en pratique, à partir d’enquêtes empiriques réalisées auprès d’acteurs de terrain, afin de mettre en relief la capacité des managers, même sous contraintes, à réguler, articuler, construire et donner du sens à l’activité et à réaliser, en somme, un « travail d’organisation ».

Deux dimensions sont particulièrement mises en lumière à travers ce numéro :  

La première concerne la manière dont le management est saisi et se saisit des outils de gestion et des modes managériales. Les dispositifs (tableaux de bords, process,..)  sont étudiés dans leur double dimension, c’est-à-dire comme étant à la fois des outils de cadrage et de rationalisation des activités (au risque d’éloigner les managers des réalités du terrain), mais également comme autant de « prises » au service de l’action et la réalisation du travail d’articulation et de régulation, permettant l’objectivation, la mise en débat ou l’accompagnement cette fois au plus près des activités des équipes.

La deuxième est relative à la définition des compétences managériales et à la position professionnelle et sociale de ces managers. Sur ce point, les articles apportent un éclairage sur la tension entre, d’une part, une volonté de maintenir une image valorisante du manager et de ses compétences en les objectivant, de conserver le prestige social de la fonction et de continuer à faire de l’encadrement un « passage obligé » dans les carrières, et d’autre part la représentation écornée de cette activité, son caractère ingrat, « impossible », entre proximité avec les exécutants et relais des injonctions hiérarchiques.

 Au final, le numéro montre à quel point manager en proximité est un travail, et met en relief la matérialité de ce travail dont l’art consiste à articuler logiques de gestion et situations concrètes. Il s’inscrit dans la volonté de rendre plus clair l’enjeu d’un progrès de la réflexion sur cette catégorie, sans céder à toute simplification.

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Vient de paraître aux EMSHA : Violence et Société

Violence et Société

Composition sonore et film expérimental

Javier Elipe Gimeno (dir.)

Violence et Société

Miroir de notre société, le film expérimental en reflète aussi les problématiques. Cette mise en lumière du réel s’accompagne d’un travail de composition sonore dont il s’agit d’examiner la place dans la construction du sens et dans l’expression de la violence. Quel rôle joue le son dans la composition audiovisuelle ? Quelles sont les fonctions de la composition musicale ? Quels sont les moyens du traitement sonore ? Comment la composition sonore articule-t-elle la temporalité du film ? Cette publication questionne la relation entre image et son, mêlant les origines, les disciplines et les approches de cinéastes et des œuvres de tous horizons : Aldo Tambellini, Bakary Diallo, Clio Simon, Christoph Girardet, Matthias Müller, Guli Silberstein, Randa Maroufi, Philippe Rouy et Nam June Paik.

EAN électronique : 9791036577604

Pour consulter cet ouvrage et obtenir plus d’informations : cliquez ici.

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APPEL À MANIFESTATION D’INTÉRÊT RnMSH – HS3PE-CriSE

Appel à manifestation d’intérêt (AMI) proposé par le Réseau national des MSH dans le cadre du dispositif HS3PE-CriSE- Crises sanitaires et environnementales – Humanités, sciences sociales, santé publique.

Le Réseau national des Maisons des Sciences de l’Homme (RnMSH) lance un appel à manifestation d’intérêt (AMI) dans le cadre de l’accompagnement de la coordination nationale sur les crises sanitaires et environnementales initiée par le CNRS et l’Inserm HS3PE-CriSE.

Voir l’information sur le site internet du RnMSH

La coordination nationale HS3PE-CriSE (Crises sanitaires  et  environnementales – Humanités, sciences sociales, santé publique) vise à faire émerger des initiatives structurantes dans le domaine en SHS et en santé publique autour de la recherche sur la Covid-19 mais aussi sur les thématiques plus larges des crises sanitaires et environnementales, avec pour objectif de favoriser les collaborations intra SHS mais également entre le domaine SHS et les autres sciences.

Périmètre de l’appel à manifestation d’intérêt

Le RnMSH lance un appel à manifestation d’intérêt dont l’objectif est d’apporter un soutien à des projets émergents ou structurants en relation avec les thématiques « crises  sanitaires  et  environnementales« , englobant des recherches allant donc potentiellement au-delà de la crise liée au Covid-19 et incluant éventuellement des disciplines hors SHS.
Le financement apporté par le RnMSH doit permettre d’impulser une dynamique aboutissant, dans la mesure du possible, à une réponse à un AAP de plus grande envergure.

Candidature à l’appel à manifestation d’intérêt : critères d’éligibilité, modalités, calendrier

Porteur

Le projet, porté par un personnel scientifique permanent du domaine des SHS rattaché à une institution publique française, doit être validé par la direction de la MSH du site à laquelle le porteur ou la porteuse du projet est rattaché.e.

Critères privilégiés par le Comité d’évaluation

Seront privilégiés les projets pluri et interdisciplinaires, impliquant des chercheurs rattachés à plusieurs MSH, innovants et/ou structurants d’un point de vue thématique et/ou méthodologique, avec une ouverture internationale. Seront privilégiés également les projets « incubés » au sein des MSH, s’appuyant sur les plateformes et ressources des MSH (dispositifs d’appui et d’accompagnement, plateformes technologiques, d’expertise de données…).

Le projet ne doit pas forcément répondre à l’ensemble des critères mais au minimum à un ou deux de ces éléments.

Enfin, les projets souhaitant postuler doivent s’engager à respecter les principes de la science ouverte (plan de données de la recherche CNRS 2020).

Les porteurs des projets doivent prendre contact dès que possible avec les directions des MSH concernées pour les informer de leur projet et obtenir leur validation pour le dépôt de celui-ci.

Les projets sélectionnés recevront un financement de 18 mois (10/2021 – 03/2023) d’un maximum de 20 000€.
Les dépenses financées ne peuvent concerner que des missions, du fonctionnement, de l’équipement et des prestations de services/CDD courts en lien avec le projet. Aucune indemnisation de stagiaire de Master ne pourra être financée. Aucun frais de gestion ne pourra être prélevé.

Calendrier

Lundi 7 juin : lancement de l’AMI.
Lundi 9 juillet à minuit : date limite de dépôt des projets avec validation de la MSH, via la signature du formulaire de dépôt de soumission (cf le texte de l’appel disponible au télechargement).
13 juillet : retour aux porteuses et porteurs.
Octobre 2021 : transfert des moyens financiers.

Appel complet & formulaire de soumission

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Appel à contributions – terrains & travaux

Les sciences sociales de la sexualité :
classement, socialisation, politisation

Appel à contributions pour dossier thématique
Date de clôture : 1er octobre 2021

Depuis la fin des années 1990, le développement des travaux en sciences sociales sur la sexualité dans l’espace francophone s’est accéléré, comme en témoigne la parution régulière de numéros de revue sur le sujet(1) — sans commune mesure néanmoins avec ce qu’il se passe outre-Atlantique, où l’institutionnalisation des « sexualities studies » demeure bien plus importante. En 2001, terrains & travaux consacrait ainsi son deuxième numéro aux « Sexualités déviantes / sexualités militantes ». Les coordinateurs du numéro notaient que la thématique du numéro s’était « naturellement imposée », et que la légitimité de l’enquête en sciences sociales sur la sexualité n’était plus à discuter. Ces dernières années, les travaux en sciences sociales portant sur la sexualité se sont multipliés et le milieu académique leur est de plus en plus favorable, notamment à travers la place croissante faite à cet objet par les laboratoires de sciences sociales, l’augmentation du nombre d’articles, de numéros spéciaux de revues et de livres, mais aussi les nombreuses conférences qui y sont consacrées.

En s’intéressant aux « perversions », à l’homosexualité ou à la prostitution, les recherches sur la sexualité ont très tôt placé les normes et les déviances au cœur de leurs questionnements. Peu à peu – notamment en raison d’impératifs de santé publique nécessitant de mieux connaître les comportements sexuels – ces études se sont institutionnalisées, et ont progressivement intégré une perspective de genre. Ce contexte d’émergence des travaux sur la sexualité façonne la manière dont elle est appréhendée. C’est en effet bien plus récemment que des pratiques « ordinaires » (par exemple l’hétérosexualité) ont été reconnues comme des objets scientifiques légitimes et saisis par des méthodes qualitatives et ethnographiques. De nouvelles perspectives de recherche sont apparues, portant par exemple sur le désir et le plaisir, en particulier des femmes, ou encore sur les modalités de la sexualité « en ligne ». Pour le dire autrement, la recherche ne s’intéresse plus uniquement aux « risques » de la sexualité.

Étudier la sexualité en sciences sociales passe aujourd’hui par le terrain, bien loin d’un ensemble de recherches – par exemple certains travaux sur la prostitution ou la pornographie – qui s’en abstenaient sous des prétextes de scientificité et veillaient bien plus à moraliser qu’à observer.

L’objectif de ce dossier thématique de terrains & travaux est de réunir des articles permettant de rendre compte des développements actuels du champ. Il s’agit de montrer comment les sciences sociales se saisissent de la sexualité et de quelles manières elles contribuent au développement du savoir sur les sexualités, mais aussi ce que les travaux sur la sexualité font aux sciences sociales – en d’autres termes : de quelles manières les travaux sur la sexualité réinterrogent-ils des concepts, des raisonnements et des sujets phares de ces disciplines ?

Le numéro réunira des articles empiriques de sciences sociales s’appuyant sur des méthodes tant quantitatives que qualitatives, sans limitation d’aires géographiques ou de périodes historiques. Les articles proposés devront s’inscrire dans au moins l’un des trois axes suivants :

  • Classement

Ce premier axe vise à interroger les classements scientifiques, professionnels, militants ou profanes dont la sexualité fait l’objet. Si au XIXe siècle les « perversions » sexuelles, par exemple, ont fait l’objet de classements médicaux qui, pour certains, perdurent, à l’époque contemporaine prolifèrent sur la sexualité des discours et des catégories parfois contradictoires. Les articles pourront s’intéresser, sans restriction, aux orientations, identités, émotions, représentations ou pratiques sexuelles, tant celles considérées comme ordinaires, voire « banales » que celles qui sont minoritaires et parfois qualifiées de « déviantes ». Il s’agit d’examiner comment les catégories portant sur la sexualité circulent entre les différents espaces sociaux et nationaux, ainsi que les rapports de pouvoir – en particulier, mais pas uniquement, de genre – qui président à ces circulations. Quelles sont les logiques et les limites de ces classements ? Comment expliquer leur succès plus ou moins important ? Comment rendre compte de l’émergence de nouvelles catégories sexuelles (asexualité, polyamour, etc.) ? Comment se fait le passage de la description d’une pratique sexuelle à sa catégorisation scientifique (construction des notions de « première fois », de « violence sexuelle », etc.) ?

  • Socialisation 

L’apport des sciences sociales aux études sur la sexualité inclut la compréhension de la manière dont sont transmises les normes, les valeurs, les représentations et les pratiques qui l’entourent. Cela s’accompagne d’une mise en évidence des instances de socialisation avec lesquelles les individus interagissent et qui sont donc susceptibles de transmettre des dispositions et des capitaux (l’école, la famille, les pairs, les médias, les partenaires, etc.). Qui sont les personnes, les groupes et les sources qui permettent de comprendre ce qui est autorisé, ce qui est interdit ou ce qui procure du plaisir ? Quelle est la place du corps dans ces processus, et quelles modalités concrètes d’incorporation donnent-ils à voir ? Comment se sont-ils modifiés dans le temps ? Et quelles variations peut-on mettre en évidence d’une aire géographique à l’autre ? Il serait intéressant alors de se focaliser sur les temps et les occasions de socialisation et, plus généralement, sur les conditions de socialisation et sur la manière dont est contrôlée l’acquisition de dispositions, en examinant notamment les différentes instances de socialisation (primaire ou secondaire) et les moments de socialisation à la sexualité, qu’ils soient formels ou informels, en face à-face ou en ligne. Une attention toute particulière pourra être portée au genre de la socialisation à la sexualité, mais également aux socialisations secondaires, notamment à l’âge adulte (par exemple après une rupture), ainsi qu’à leurs agents (partenaires, pairs ou encore produits culturels, comme la pornographie).

  • Politisation

Depuis les années 1970, la contestation, notamment politique, des normes en matière de sexualité (par certaines militantes féministes, les gays, les lesbiennes, les personnes trans, les personnes handicapées, etc.) est un fait marquant de l’histoire de la sexualité. Elle s’est traduite par des changements juridiques, mais aussi des évolutions dans les attitudes et les valeurs en matière de sexualité, qui coïncident avec le développement des travaux en sciences sociales sur la sexualité. Comment les luttes liées à la sexualité s’articulent-elles avec – ou accompagnent-elles – le développement des recherches menées en sciences sociales sur la sexualité ? De quelles manières la recherche, en dénaturalisant la sexualité et le genre et en dévoilant les normes qui l’entourent, a-t-elle contribué et contribue-t-elle encore aux mobilisations politiques autour de la sexualité ? Quelle est la portée des luttes pour les droits sexuels et pour les droits des « minorités sexuelles » ? Qui sont les acteurs/actrices de ces luttes ? Comment en décrire les dynamiques et stratégies politiques ? Peuvent-elles être conçues dans le strict cadre de la sexualité ou ont-elles forcément des portées politiques plus générales ?


Les contributions s’appuieront sur des enquêtes empiriques soigneusement documentées, précisant les terrains investigués et les méthodes adoptées (archives, documents, entretiens, observations ethnographiques, questionnaires…). Les articles, de 50 000 signes maximum (espaces, notes et bibliographie compris), accompagnés d’un résumé de 150 mots et de 5 mots-clés en français et en anglais, devront parvenir sous forme électronique (format Word, cf. indications ci-dessous pour la mise en forme des textes) aux coordinateur·trice·s du numéro avant le 1er octobre 2021 aux adresses suivantes :

  • Pierre Brasseur : brasseurph [at] gmail.com
  • Milena Jakšić : milenajaksi [at] gmail.com
  • Cécile Thomé : thome.cecile [at] gmail.com

Les consignes relatives à la mise en forme des manuscrits sont consultables sur le site de la revue : http://tt.hypotheses.org/consignes-aux-contributeurs/mise-en-forme

terrains & travaux accueille par ailleurs des articles hors dossier thématique (50 000 signes maximum), qui doivent être envoyés à :

  • Vincent-Arnaud Chappe : vincent-arnaud.chappe [at] ehess.fr
  • Élise Palomares : elise.palomares [at] univ-rouen.fr
  • Milena Jakšić : milenajaksic [at]gmail.com

Pour plus de détails, merci de consulter le site de la revue : http://tt.hypotheses.org


(1) Outre un numéro de terrains & travaux (« Sexualités déviantes / sexualités militantes », n° 2, 2001/1), on peut citer, de façon non exhaustive et au cours des vingt dernières années, différents numéros de revues consacrés à des aspects variés de la thématique : Actes de la recherche en sciences sociales (« Sur la sexualité », vol. 128, 1999) ; Ethnologie française (« Sexualités négociées », vol. 43, 2013/3) ; Clio. Femmes, Genre, Histoire (« ProstituéEs », n° 17, 2003 ; « Utopies sexuelles », n° 22, 2005 ; « Érotiques », n° 31, 2010 ; « Âge et sexualité », n° 42, 2015) ; Nouvelles questions féministes (« La sexualité des femmes : le plaisir contraint », vol. 29, n° 3, 2010 ; « Morales sexuelles », vol. 35, n° 1, 2016), Politix (« Politiques sexuelles », n° 107, 2014/3) ou encore, plus récemment, la Revue française de socio-économie (« Les économies de la sexualité », n° 25, 2020). La création en 2009 de la revue interdisciplinaire Genre, sexualité & société témoigne également de la vivacité de ce champ.

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Conférence Théorie et Evaluation des Politiques Publiques (TEPP) – 21 et 22 octobre 2021

Le Centre d’Étude des Politiques Économiques de l’Université d’Évry (EPEE), en collaboration avec la chaire en économie « Traitement et ANalyse Économique des Données » (TANED) de l’Université Paris-Saclay, organise la XVIIème conférence annuelle « Théorie et Évaluation des Politiques Publiques » (TEPP) de la fédération de recherche TEPP du CNRS.

La conférence se tiendra jeudi 21 et vendredi 22 octobre 2021 à l’Université d’Évry Paris-Saclay.

Plus d’informations sur: https://tepp2021.sciencesconf.org/

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Séminaire PéLiAS – 18/06/2021

La troisième séance du séminaire PéLiAS, soutenu par la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay, se tiendra le 18 juin de 16h à 18h en visioconférence sur le thème : Périodiques et typographie.

L’accès au séminaire se fera sur inscription, avec l’envoi d’un mail à l’adresse suivante :
alexiakalantzis@gmail.com
Le lien zoom sera envoyé aux participants quelques jours avant.

  • Sébastien Plutniak (Centre Émile Durkheim, Bordeaux) : La publication des données scientifiques : questions d’impression, de standardisation, et de numérisation.

L’expérience d’un format universel de description et d’échange en archéologie préhistorique. D’importantes transformations ont affecté les modalités de publication scientifique au cours des dernières décennies. Elles comprennent l’apparition de formes éditoriales nouvelles, telles que la publication en ligne, le recours à des formats de description bibliographique, l’usage de dépôts de données, de « matériaux supplémentaires » et de formats de fichiers spécifiques visant à faciliter leur réutilisation. Cette présentation portera plus particulièrement sur la publication des données. Elle proposera un examen historique de l’évolution de certaines formes et pratiques à partir d’un cas d’étude en archéologie. La publication abondante de « données », au sens d’« observations », est constitutive de l’établissement de ce domaine du savoir (par ex. les tomes de la Description de l’Égypte, suite à la campagne napoléonienne). De ce fait, et en raison de la quantité de données concernées, certains archéologues furent, en sciences de l’homme, parmi les premiers à rechercher des modes nouveaux de représentation et de manipulation des données sous l’influence conjointe du renouveau formel en linguistique et des débuts de l’automatique dans les années 1950. Ainsi, la « typologie analytique et structurale » fut une tentative collective et internationale pour standardiser l’analyse typologique des objets lithiques préhistoriques, initiée par l’archéologue Georges Laplace et développée par un groupe de chercheurs Français, Italiens, et Espagnols. Cette standardisation s’accompagnait d’un système de notation synthétique permettant de représenter les industries lithiques par des combinaisons de propriétés dont les relations étaient également caractérisées. L’usage partagé de cette notation fit espérer aux archéologues de pouvoir constituer un répertoire commun de données, compatibles entre elle et réutilisables. Cette ambition s’est notamment matérialisé à travers la publication de la revue « Archiviodi tipologia analitica », publiée de 1973 à 1998 à Sienne et à Florence. À partir de publications, d’archives et d’entretiens, cette présentation : 1) rendra compte de la typologie analytique et de sa notation, 2) restituera l’histoire de l’« Archivio » et 3) montrera comment cette expérience a constitué une étape singulière dans l’histoire de la publication scientifique, adaptée – du fait de sa standardisation – à une diffusion informatisée, mais ayant pourtant été matérialisée en format imprimé, sans pouvoir en outre bénéficier de la diffusion permise peu après par le développement d’internet.

  • Roxane Jubert (EnsAD) : La typographie entre expressivité et impact : la revue dans le tourbillon des avant-gardes

Dans la foulée de l’éclectisme typographique caractérisant le dix-neuvième siècle, les avant-gardes historiques fraient maintes voies qui reflètent une créativité affirmée prenant appui sur la lettre.
Ce phénomène touche la plupart des supports graphiques, tout en s’inscrivant en profondeur dans bien des courants artistiques et littéraires qui se propagent lors du premier tiers du vingtième siècle à travers de nombreux pays. L’édition – qui aurait pu être épargnée au nom de la lisibilité – se trouve aspirée par ce mouvement, et fait alors l’objet de toutes sortes d’expérimentations (comme l’attestent aussi bien la poésie visuelle que certains livres du Bauhaus). Revues et magazines comptent en effet au nombre des supports réinterrogés et revisités en profondeur par une création graphique et typographique en effervescence. Les périodiques (parfois plurilingues) traversent aisément les frontières. Véhiculant les idées ou les formes de l’époque, ils contribuent largement à leur diffusion et à leur partage. De fait, leurs couvertures peuvent se trouver particulièrement sollicitées (ce qui illustre bien les comparaisons parfois
établies entre affiche et couverture) : lettrages et caractères typographiques y occupent, en certains cas, une place de choix, jusqu’à muer les signes d’écriture en éléments centraux, tant pour la composition que pour l’image. Inédit, le recours des avant-gardes à la lettre et à la typographie constitue une exceptionnelle source d’inspiration – inépuisée à ce jour.

Organisateurs :

  • Hélène Védrine (Sorbonne Université, CELLF 19-21)
  • Norbert Verdier (Paris Saclay, EST-GHDSO)
  • Alexia Kalantzis (UVSQ, CHCSC)
  • Comité scientifique :
  • Evanghelia Stead (UVSQ, CHCSC & IUF)
  • Hélène Gispert (Paris Saclay, EST-GHDSO)
  • Viera Rebolledo-Dhuin (UPEC, CRHEC)
  • Hélène Védrine (Sorbonne Université, CELLF 19-21)
  • Norbert Verdier (Paris Saclay, EST-GHDSO)
  • Alexia Kalantzis (UVSQ, CHCSC)

Le séminaire PéLiAS (Périodiques, Littérature, Arts et Sciences) se propose d’étudier les périodiques artistiques, littéraires et scientifiques du XVIIIe siècle à la première moitié du XXe siècle en tant que médiateurs culturels. Il s’agit d’analyser les périodiques en tant que constructions sociales, matérielles et entrepreneuriales, faisant intervenir de multiples acteurs : écrivains, artistes, typographes, graveurs, imprimeurs, éditeurs, ou lecteurs… et touchant des milieux socioprofessionnels variés (milieux artistiques et littéraires, scientifiques, universitaires, théâtres, galeries, maisons d’édition…).
L’approche adoptée est double : les périodiques sont interrogés en tant que support de communication appartenant à la culture de l’imprimé et en tant qu’objet culturel pluridisciplinaire.
La notion de médiateur permet également d’insister sur la circulation des idées, des textes, des images et des rédacteurs. Les périodiques sont pensés en terme de « réseau » : un dialogue s’établit entre les différents périodiques, au-delà des catégories traditionnelles qui opposent grande et petite presse, revues et livres, revues artistiques et littéraires et revues scientifiques. Enfin, les périodiques sont étudiés dans leur dimension de vulgarisation, tant au niveau littéraire que scientifique, et dans leur rapport au livre et aux différents publics.

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Workshop Covid 19 : l'espace public en discussion_21 06 2021

Workshop Covid 19 : l’espace public en discussion – 21 juin 2021

Le workshop Covid 19 : l’espace public en discussion organisé par la MSH Paris-Saclay se tiendra lundi 21 juin 2021 de 14h à 18h.

Il s’inscrit dans le projet « Les SHS face à la crise covid 19 » mené par la MSH Paris-Saclay. Il s’agit d’analyser la parole des chercheur·e·s en SHS dans les médias français à l’occasion de la pandémie. Un premier état des travaux a été présenté lors d’un colloque à l’ENS Paris-Saclay les 12 et 13 octobre 2020, portant à l’époque essentiellement sur les publications durant le premier confinement.

Le présent workshop fera état des nouvelles analyses qualitatives et quantitatives du corpus médiatique collecté depuis mars 2020 portant sur plus de 1700 textes. L’ambition est ici d’examiner et discuter les multiples effets de la pandémie sur l’espace public, et ce en mêlant deux approches : une restitution des travaux menés par les deux ingénieures de recherche de la MSH sur les rapports entre les mesures sanitaires et l’espace public en première partie de workshop et accessible à toutes et à tous, puis trois ateliers de discussion autour de thèmes récurrents dans le corpus tels que : le bonheur en temps de pandémie, les imaginaires de la peur, la représentation de l’« ailleurs », modérés par des chercheur·e·s SHS qui ont travaillé ou travaillent sur le thème des relations sciences et société pendant la pandémie de covid 19.

Lien d’inscription au worshop et aux ateliers proposés : https://lc.cx/PtNRqY

Programme du workshop

  • 14h : Introduction par la direction de la MSH Paris-Saclay : « les SHS face à la crise covid 19 »
    Maryse Bresson et Pierre Guibentif
  • 14h10-14h20 : Introduction du workshop : Retour sur un an de veille médiatique et de débats de chercheur·e·s
    Elsa Bansard et Anne-Coralie Bonnaire
  • 14h20-14h50 : Présentation : « Ce que les mesures sanitaires bouleversent dans l’espace public » – étude quantitative et qualitative de la parole des chercheur·e·s dans les médias français
    Elsa Bansard et Anne-Coralie Bonnaire
  • 14h50-15h00 : échanges/questions
  • 15h00-15h10 : Pause
  • 15h10 – 15h20 : Introduction des ateliers en plénière
  • 15h20 – 16h30 : Ateliers en groupe

Les ateliers s’appuieront sur un ensemble de textes (issus du corpus médiatique et de références générales) sur les thèmes proposés. Ils seront fournis en amont aux modérateurs·trices et soumis à la lecture des participants le jour même. Ces documents ont pour vocation à être des supports à des échanges de réflexions transversales ; l’atelier ne doit pas être une restitution de leur contenu.

Trois thèmes sont proposés :

  1. Le bonheur pendant la pandémie. Modération : Céline Cholez, sociologue au laboratoire PACTE ;
  2. La représentation de l’Ailleurs pendant la pandémie. Modération : Eugénie Mérieau, juriste, anthropologue et politiste à l’Institut de droit global à l’Université d’Harvard ;
  3. Les discours de peur et la covid 19. Modération : Willy Dunbar, post-doctorant en santé public à l’Université Libre de Bruxelles.

Déroulé des ateliers :

  • 15h20-15h30 : mise en place des ateliers : lecture des documents, lancement par le·la discutant·e
  • 15h30-15h45 : prise de connaissance individuelle des enjeux et réflexion
  • 15h45-16h30 : discussion et préparation de la restitution
  • 16h30-17h25 : Restitution des ateliers en plénière (par atelier : autour des 10 min de restitution et autour des 5 min d’échanges)
  • 17h25 : Conclusion/synthèse
    Elsa Bansard

Au plaisir d’échanger avec vous lors de ce workshop !

L’équipe de la MSH Paris-Saclay

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Webinaire Les Sciences à l’épreuve des crises sanitaires et environnementales – 24 juin 2021

L’épidémie : enjeux scientifiques et politiques d’un « objet-frontière » en sciences biologiques et SHS

La prochaine séance du cycle de webinaires Les sciences à l’épreuve des crises sanitaires et environnementales, organisé par la MSH SUD, aura lieu jeudi 24 juin 2021 de 13h à 14h en visioconférence.
Lien de connexion (aucune inscription préalable n’est requise)

Ce cycle de webinaires est organisé par le Réseau national des Maisons des Sciences de l’Homme, en partenariat avec le réseau des Umifre (unités mixtes des instituts français de recherche à l’étranger) du CNRS et du MEAE et dans le cadre du dispositif de coordination nationale Inserm/CNRS HS3PE-Crises (Crises sanitaires et environnementales – Humanités, sciences sociales, santé publique)

  • Avec Roger Frutos (DR CIRAD en microbiologie moléculaire / Interactions hôtes – vecteurs – parasites – environnement) et Oliviez Pliez (DR CNRS en géographie / Art-DEV)
  • Animé par Aurélie Binot (anthropologie et agronome, Cirad, dir. adjointe MSH SUD,  et Julien Mary (référent scientifique / MSH SUD / UPVM)
  • Avec Roger Frutos (DR CIRAD en microbiologie moléculaire / Interactions hôtes – vecteurs – parasites – environnement) et Oliviez Pliez (DR CNRS en géographie / Art-DEV)
  • Animé par Aurélie Binot (anthropologie et agronome, Cirad, dir. adjointe MSH SUD,  et Julien Mary (référent scientifique / MSH SUD / UPVM)

Résumé :

En décembre 2019, le monde a été surpris par l’épidémie de COVID-19 qui est rapidement devenue une pandémie. Le principal problème n’est pas vraiment l’émergence d’une nouvelle maladie, cela s’est produit à de nombreuses reprises dans le passé et cela se reproduira à l’avenir. Le problème principal est que le monde a été surpris et pris au dépourvu. Cela n’aurait pas dû être le cas, car nous avions en main toutes les informations nécessaires pour nous préparer. La question est de savoir pourquoi ces informations n’ont pas été traduites en préparation. La réponse est que nous utilisons le mauvais logiciel. La réponse médicale arrive trop tard et la recherche de virus dans l’environnement est en fait inutile.
Et si l’épidémie de COVID-19, comme les maladies infectieuses émergentes passées ou à venir, était un problème de société avant même de devenir un problème médical ? Comment alors les traiter comme tel ? Un virus s’humanise au plan microbiologique en franchissant différents stades. Ce faisant, il acquiert progressivement une « vie sociale », car sa circulation croissante devient de plus en plus clairement reliée aux logiques d’organisation de nos sociétés et de leurs territoires, avec leurs régularités, leurs singularités, leurs inégalités.

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