Ce projet est la poursuite du projet Chaire de design d’expérience soignants, présenté en janvier 2021 sous la forme AAP Maturation 2021. Suite à l’arrivée de deux ingénieures de recherche en janvier 2022 et dans la perspective d’une année complète de recherche, ce projet expose les avancées déjà effectuées, les sujets en cours, et les besoins pour la poursuite de la mise en oeuvre de la méthodologie jusqu’en janvier 2023.
Les phases actuelles et futures font ressortir les livrables méthodologiques suivants : protocole d’expérimentation, protocole d’évaluation, menu des prototypes expérientiels, communication empathique et illustrée de la recherche.
Pour rappel : nous utilisons le design d’expérience afin de mener des expérimentations et conduire à une refonte éco-systémique et multidisciplinaire des institutions de soins. Notre chaire vise le décloisonnement entre différentes disciplines pour améliorer les conditions de vie des soignants. Le projet a permis de générer un espace d’écoute et de créativité pour les soignants ayant participé au projet. Le but est l’amélioration de leur expérience de vie, en lien avec les soignés et avec les autres soignants via l’expérimentation de 30 solutions expérientielles et le suivi des hypothèses de recherche.

Voici l’enquête visant les professionnels de santé à partager à leur intention autant que possible :

Questionnaire de la Chaire de design d’expérience soignants

Le projet « Cartographie numérique du patrimoine architectural de Tianjin » est un projet interdisciplinaire en sociologie de la Chine contemporaine et humanités numériques. Il se donne pour but de réaliser une cartographie numérique, au moyen d’un système d’information géographique, ainsi qu’une base de données relationnelles, d’environ 200 lieux et édifices de Tianjin concernés par différents processus de protection architecturale, afin de rendre compte de la temporalité, de l’étendue et de la répartition de cette protection architecturale dans le paysage urbain de la ville de Tianjin en Chine.

(Mise à jour le 21 juin 2024)

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Le projet CLEMI vise à étudier via une approche pluridisciplinaire le phénomène de contrefaçon de logiciels, pour en comprendre ses évolutions dans le temps et dans l’espace et contribuer à la formulation d’hypothèses explicatives du cybercrime. La contrefaçon peut être
étudiée sous l’angle de la science politique et de la sociologie et du droit.

Pour étudier ce phénomène, les données disponibles sont cependant encore peu nombreuses. Quelques rares sources statistiques permettant d’apprécier l’ampleur du phénomène ont été analysées afin d’en comprendre les méthodes de production et les limites. Des
bases de données concernant les décisions de justice comme Judilibre s’ouvrent progressivement et ont été exploitées afin d’y puiser les informations relatives à la contrefaçon.

Les dimensions sociologiques, politiques, géopolitiques ont été abordées au cours de cette étude, en s’appuyant notamment sur l’exploitation de données chiffrées sur le piratage de logiciel publiées par l’association BSA, autorisant une lecture de l’évolution mondiale du phénomène sur une période de 20 années. Plusieurs aspects de l’évolution du piratage dans le monde ont été abordés: évolution des pratiques,
des techniques de piratage et de protection contre le piratage, évolution des discours sur le piratage. Des cartographies présentant la géographie du piratage sont proposées dans le rapport final.

Les décisions de justice issues de Judilibre en rapport avec la contrefaçon de logiciels ont été collectées et analysées. Les résultats ont ensuite été discutés avec notre collègue juriste pour enfin être regroupés au sein d’une application en ligne permettant de les visualiser simplement.

(Mise à jour le 20 juin 2024)

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L’étiquetage des produits agroalimentaires porte un enjeu majeur pour la préservation de l’environnement et de la santé publique pour transformer les comportements alimentaires des individus en les informant sur l’impact environnemental et la qualité nutritionnelle des produits qui leur sont offerts sur le marché, en particulier pour les populations en situation de vulnérabilité sociale, économique ou culturelle. Dans le cadre de la Loi de Santé 2016, les pouvoirs publics préconisent l’apposition d’un étiquetage simplifié et synthétique en face-avant des produits agroalimentaires afin de faciliter l’accès à l’information nutritionnelle et d’orienter les choix alimentaires des consommateurs vers des produits plus sains. Néanmoins, les recherches sur la complémentarité des informations aux consommateurs restent insuffisantes pour comprendre les arbitrages qu’ils génèrent chez les consommateurs en situation d’achat et leur efficacité pour transformer les comportements alimentaires (Marette, 2021).

Au regard des enjeux de société et des limites des recherches existantes, notre projet de recherche « maturation » s’inscrit dans la continuité du projet « émergence » conduit en 2017 et financé par la MSH sur les effets de l’étiquetage nutritionnel sur le comportement des consommateurs économiquement vulnérables, cible prioritaire afin de réduire la fracture sociale en matière de qualité de l’alimentation et de préservation de l’environnement.

Il se focalise sur l’analyse de 2 problèmes :

1) la compréhension des effets de l’affichage environnemental sur le comportement de choix alimentaire des consommateurs en rayon, selon les caractéristiques de l’environnement marketing et commercial (nature de la marque, prix, circuit de distribution, informations commerciales),

2) l’analyse de ses effets croisés avec l’étiquetage nutritionnel, selon les vulnérabilités économiques et sociologiques des consommateurs.

Le projet CodProf relève de l’axe « Numériques et humanités » de la MSH, et fait écho à certains de ses enjeux, autour des opportunités offertes par la révolution numérique. Il s’inscrit dans une tradition de recherche qui envisage le rôle des outils cognitifs – statistiques principalement – comme participant à la production des groupes sociaux dans des contextes nationaux (Boltanski, 1982 ; Desrosières et Thévenot, 1988 ; Pfeuffer et Schulteis, 2002) ou de manière comparative (Duriez et ali, 1991). Ce faisant, il part du postulat que les instruments statistiques ne peuvent pas être conçus comme des reflets politiquement et socialement neutres, mais impliquent des hypothèses explicites ou implicites sur l’ordre social, inscrites dans les institutions et les perceptions par des « investissements de forme » (Thévenot, 1986).

Le principal objectif de notre projet consiste à analyser les changements qui interviennent entre les deux versions de la nomenclature des Professions et Catégories Socioprofessionnelles (2003 et 2020) en examinant comment s’articulent des effets d’évolution de la structure socioprofessionnelle, des effets de collecte, et des effets propres au changement même de nomenclature, dont les rubriques ont été redéfinies dans le cadre de la mission du Cnis. S’intéresser à la place accordée aux nomenclatures socioprofessionnelles pose d’emblée la question des enjeux de la description des marchés du travail et de l’emploi, et des instruments de quantification pour mener à bien ces descriptions. Le projet accorde ainsi une place importante à l’évolution des outils mobilisés pour mener à bien les opérations de codage de la PCS.

L’équipe est constituée de sociologues de la quantification et de chercheur.es en sciences de l’informatique.

 (Mise à jour le 21 juin 2024)

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