Edition

Numéro 216 de L’Homme & la Société : Actualités de la moralisation du capitalisme

Numéro 216 de L'Homme & la Société : Actualités de la moralisation du capitalisme

Le numéro 216 (2022/1) de L’Homme & la Société, revue hébergée par la MSH Paris-Saclay, est paru !

Actualités de la moralisation du capitalisme

Coordonné par Jean-Pierre Durand, Bernard Hours et Monique Selim

Se voulant désormais inclusif et participatif, le capitalisme entend intégrer les « parties prenantes », c’est-à-dire autant les actionnaires, les sous-traitants que tous les acteurs gérés comme des clients, dans l’illusion du gagnant-gagnant, formule clé de l’enrôlement volontaire. Alors que le capitalisme passait pour immoral durant la guerre froide, il ambitionne désormais de produire les règles sociales et morales qui optimisent son fonctionnement. Moralisation de la finance et de l’entreprise, verdissement de l’économie, respect de l’environnement et de la nature, bienveillance vis-à-vis des femmes, purification des sexualités et équité de genre, proclamations anti-discriminatoires, décontractualisation du travail au nom de la liberté et du bien-être individuels, sont autant d’éléments parmi de multiples autres qui marquent l’emprise du marché comme modèle de société. Masquant des inégalités et des injustices croissantes dans des vapeurs de vertu, un vaste processus de moralisation du capitalisme est à l’œuvre. Dans ce dossier, anthropologues, philosophes, sociologues et économistes appréhendent sous différents angles ce programme global de mystification collective qui s’imprime dans les subjectivités et se bâtit au nom de la morale.


Sommaire

ÉDITORIAL

  • Sortir de la peur et de l’obsession médiatique, par Judith Hayem

DOSSIER

  • La bonne gouvernance morale du capitalisme, Introduction par Jean-Pierre Durand, Bernard Hours et Monique Selim
  • La naturalisation morale du capitalisme, par Bernard Hours
  • Responsabilité, crises et globalisation : la sanction du marché, par Laurent Bazin
  • Quelle est la nature de l’environnement aux yeux du capitalisme ?, par Antoine Heemeryck
  • Les objets encombrants de la croissance verte et inclusive, par Assen Slim
  • Confucianisme et éthique entrepreneuriale : quelques aspects managériaux de l’entreprise « confucéenne » en Chine contemporaine, par Lan Jiang Fu
  • Un renouvellement moral constant du capitalisme par la médiation sexuelle, par Monique Selim
  • Alerte éthique générale : de la grande entreprise au secteur social et médico-social, par Anne Salmon

DÉBATS ET PERSPECTIVES

  • Écrire sur la Shoah : H. G. Adler, une mémoire oubliée, par Margaret Manale

NOTE CRITIQUE

  • Anticapitalisme et auto-émancipation : le marxisme ésotérique de John Holloway, par Richard Sobel

COMPTES RENDUS

  • Rose-Marie LAGRAVE, Se ressaisir. Enquête anthropologique d’une transfuge de classe féministe, Paris, La Découverte, 2021, 438 p., par Bernard Hours
  • François CARDI, Photographie et sciences sociales. Essai de sociologie visuelle, Paris, L’Harmattan, 2021, 244 p., par Salvador Juan

REVUE DES REVUES 2021

  • Écume événementielle des jours ou enjeux sédimentables de l’actualité ? Le convivialisme comme alternative aux impasses politiques du temps présent?, par Salvador Juan

Diffusion

Ce numéro est disponible via le portail Cairn.

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Appel à contributions – terrains & travaux : La manufacture de l’événement

Appel à contributions - "terrains & travaux" : La manufacture de l'événement

INFORMATIONS générales

La revue terrains & travaux, hébergée par la MSH Paris-Saclay, lance un appel à contributions pour son dossier thématique : « La manufacture de l’événement ».

Date de clôture de l’appel : 15 septembre 2023

Télécharger ici l’appel au format PDF 

 

Présentation de l'appel

Le secteur de l’événementiel a connu un développement sans précédent au cours des dernières décennies. Grands événements sportifs et culturels, festivals, salons internationaux, foires, congrès professionnels se sont multipliés et, avec eux, tout un écosystème d’acteurs soutenant cette dynamique. En France, avant la crise du Covid, le secteur de l’événementiel comprenait une dizaine de milliers d’entreprises. Selon un récent rapport de la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, les métiers de l’événementiel emploieraient environ 120 000 personnes (exploitants de sites de réception, organisateurs, agences d’événementiel, prestataires, etc.) et le total des emplois directs et indirects s’élèverait à 455 000 emplois. Les retombées économiques du secteur représenteraient 37 milliards d’euros répartis à parts égales entre les revenus du secteur et les retombées pour le tourisme et le commerce local (Rapport d’information de la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, 2022). Sur le « marché des destinations » pour les congrès et conventions, la France et Paris occupaient en 2019 une place de leader, malgré une intensification de la concurrence en provenance de pays d’Amérique du Sud, du Moyen-Orient et d’Asie du Sud Est (Rapport de l’International Congress and Convention Association, 2019).

Néanmoins, le secteur reste à l’heure actuelle encore relativement peu structuré et peu documenté, tant à l’échelle nationale qu’internationale, à l’exception du champ de recherche en sciences de gestion sur les événements configurateurs de champ (field-configuring events). Les travaux sociologiques existants portent principalement sur l’étude des publics des événements culturels et sportifs, sur le rôle des événements comme places de marchés et sur leurs effets sur les carrières des participants. La production de ces événements et les acteurs impliqués dans celle-ci restent en revanche peu étudiés. Dans cette perspective, ce dossier portera sur le travail de production de l’événementiel. Qui sont les travailleurs de l’événementiel ? Dans quelle mesure les spécificités du secteur et ses temporalités modèlent-elles l’organisation du travail, le statut des travailleurs et les manières de travailler ? Comment rendre compte de la pérennité – ou non – d’événements ? Comment s’organise le marché de l’événementiel ? Comment ce marché s’articule-t-il à d’autres marchés et aux politiques publiques ?

Les propositions attendues pour ce dossier devront ainsi permettre de mieux comprendre la fabrique de l’événementiel aussi bien au niveau microsociologique des travailleurs qu’au niveau mésosociologique des organisations et à celui macrosociologique de la régulation politique et économique. Ce dossier visera notamment à saisir comment l’organisation du secteur contribue à routiniser l’événement. Pour ce faire, il réunira des articles empiriques originaux de sciences sociales (sociologie, science politique, sciences de gestion, etc.) s’appuyant sur des méthodes tant quantitatives que qualitatives. Les études de cas internationaux seront les bienvenues.

Les articles pourront s’inscrire dans l’un des trois axes suivants ou à leur croisement :

1. Les travailleurs de l’événementiel

Dans une perspective de sociologie du travail et de sociologie des professions, les contributions relevant de cet axe porteront sur les différents travailleurs prenant part à la production et au déroulement des événements : salariés, fondateurs et dirigeants des entreprises d’organisation d’événements, prestataires (standistes, traiteurs, décorateurs, éclairagistes, imprimeurs, fleuristes, etc.) et professionnels enrôlés de facto dans l’organisation d’événements (policiers, pompiers, secouristes, hôteliers, transporteurs, etc.). Il s’agira d’étudier le travail et les carrières des professionnels du secteur, en s’intéressant notamment à la formation aux métiers de l’événementiel, aux compétences que ces derniers nécessitent ainsi qu’aux modes de représentation collective (unions professionnelles, syndicats, etc.). Les contributions pourront également porter sur l’organisation du « monde social » de l’événementiel et les luttes juridictionnelles entre les différents groupes professionnels impliqués. Enfin, la structure globale du secteur, avec le recours massif au bénévolat et à la sous-traitance qui implique un important travail de coordination, pourra être l’objet d’investigations. Les contributions de cet axe pourront enfin se demander ce qu’Internet et le numérique font au travail événementiel, tant au niveau des procédés de production (construction et gestion de bases de données informatiques, numérisation des outils de gestion des flux et quantification des foules, coordination des professionnels impliqués, logique de projet, etc.) qu’au niveau d’enjeux propres à la numérisation des événements (hybridation d’événements en ligne et hors ligne, prolongation des événements sur les médias sociaux, report intégral au sein d’espaces en ligne, etc.).

2. Vie et mort des événements

Dans ce deuxième axe, les contributions porteront davantage sur l’économie propre du secteur de l’événementiel et sa pérennisation. De nombreux événements sont adossés à des marchés, que ces marchés soient sectoriels (festivals de cinéma et marché du film par exemple), plus globaux (grands événements sportifs ou culturels et marché des droits télévisés) ou locaux (événements et marchés des prestataires du territoire). Les événements constituent ainsi des points de rencontre, des vitrines et/ou des supports à ces marchés. Peu de travaux pourtant interrogent les conditions socioéconomiques de vie et de mort des événements au regard de l’évolution des différents marchés auxquels ils sont reliés, et en particulier le marché de l’événementiel lui-même (concurrence entre événements s’adressant à un même secteur, entre destinations, entre prestataires, entre organisateurs, émergence de nouveaux acteurs issus de l’économie numérique, etc.) Les contributions pourront analyser, dans une perspective longitudinale, selon quelles modalités l’articulation entre les événements et leur environnement marchand permet d’expliquer la pérennité ou l’arrêt des événements. À un niveau plus micro, il importera également d’étudier dans quelle mesure la manière dont sont organisés et configurés les événements (types d’activités proposées, identité de l’organisateur, profil des participants, etc.) affecte la destinée de ces derniers. Les contributions pourront également traiter des risques, des enjeux et des effets de la crise sanitaire sur les événements.

3. Les politiques de l’événementiel

L’événementiel comme secteur économique est devenu un objet de politiques publiques et de politiques économiques, tant à l’échelle internationale, nationale, régionale que municipale. Les contributions à cet axe exploreront comment les enjeux de concurrence, d’attractivité économique et de notoriété des territoires viennent informer l’organisation du secteur de l’événementiel. Les contributions pourront porter une attention particulière à l’articulation entre ces différentes échelles, notamment pour cerner les effets de la concurrence internationale dans la conception d’événements à l’échelle de régions ou de villes françaises. Elles pourront également questionner les effets de l’action publique sur l’organisation des événements et les logiques d’action collective des professionnels vis-à-vis des pouvoirs publics. Enfin, ces contributions pourront opter pour une approche internationale, comparative ou non, des politiques publiques concernant le secteur événementiel.

Consignes de soumission

Les articles, de 50 000 signes maximum (espaces, notes et bibliographie compris), doivent être accompagnés de 5 mots-clés et d’un résumé de 150 mots (en français et en anglais). Ils devront parvenir aux coordinateur·rices du numéro avant le 15 septembre 2023 aux adresses suivantes :

Les consignes relatives à la mise en forme des manuscrits sont consultables sur le site de la revue : http://tt.hypotheses.org/consignes-aux-contributeurs/mise-en-forme

terrains & travaux accueille par ailleurs des articles hors dossier thématique (50 000 signes maximum), qui doivent être envoyés à :

Pour plus de détails, merci de consulter le site de la revue : http://tt.hypotheses.org

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Appel à contributions – L’Homme & la Société dossier « L’Union Européenne : de l’intérêt général aux conflits d’intérêts »

Appel à contributions - L'Homme & la Société : "L'Union européenne : de l'intérêt général aux conflits d'intérêts"

INFORMATIONS

La revue L’Homme & la Société, hébergée par la MSH Paris-Saclay, lance un appel à contributions pour son dossier : « L’Union européenne : de l’intérêt général aux conflits d’intérêts ».

Les conditions de soumission, les axes thématiques envisagés, ainsi que les contacts pour répondre à cet appel sont à retrouver sur Calenda.

Date de clôture de l’appel : 30 avril 2023

Résumé

Par le passé, aucune union monétaire n’a pu survivre sans union politique. Comme l’Union européenne se définit elle-même pour ses membres comme « cadre de gouvernance économique », il paraît légitime de réfléchir sur la question suivante : peut-on concevoir, et sous quelles conditions, de la faire évoluer vers autre chose qu’une vaste zone de libre-échange ? Cet appel à contribution a pour objet l’écart persistant entre la notion d’intérêt général incarné par les traités d’Union dans trois institutions – la Commission, le Parlement et le Conseil – et cette gouvernance économique dont la légitimité repose exclusivement sur une doctrine de stabilité monétaire et budgétaire.

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Numéro 214-215 de L’Homme & la Société : Petites et grandes résistances dans les domesticités

Numéro 214-215 de L'Homme & la Société : Petites et grandes résistances dans les domesticités

Le numéro 214-215 (2021/1-2) de L’Homme & la Société, revue hébergée par la MSH Paris-Saclay, est paru !

Petites et grandes résistances dans les domesticités

Coordonné par Alizée Delpierre et Ranime Alsheltawy

Comment les travailleuses et travailleurs domestiques résistent-elles et ils à la domination ? Quelles sont leurs luttes individuelles et leurs mobilisations collectives ? Les rapports de travail domestiques reposent sur un ensemble de mécanismes de subordination et d’oppression, bien étayés par la littérature, qui invitent à tourner notre regard vers les manières dont ils sont contestés. Ce dossier a pour ambition d’interroger les formes de résistance déployées par celles et ceux qui prennent en charge les tâches domestiques et familiales au domicile des autres, contre rémunération et avantages en nature. La diversité des cas empiriques et des contextes ici mobilisés en parcourt trois formes : des contestations individuelles dans les interactions quotidiennes aux initiatives collectives portées par des institutions, en passant par l’étude de la mise en récit des résistances dans la production littéraire et artistique. Le dossier dans son ensemble invite à une réflexion sur l’émancipation des travailleuses et travailleurs à l’heure où les emplois domestiques se massifient à travers le monde, malgré des conditions de travail très dégradées. Si leurs résistances résultent de l’impulsion ou du soutien d’institutions privées comme publiques, il est faux de croire que les travailleuses et travailleurs ne peuvent rien sans elles : leurs résistances émanent aussi d’une auto-émancipation dont il s’agit de comprendre les conditions.

Sommaire

ÉDITORIAL

  • De la légitimation politique d’une trappe identitariste, par Monique Selim
DOSSIER
 
  • Petites et grandes résistances dans les domesticités, Introduction par Ranime Alsheltawy et Alizée Delpierre
  • Genèse de la convention collective des employés de maison (1930-1951). La mobilisation des employeuses pour la reconnaissance du travail domestique en France, par Isabelle Puech
  • Le droit est le masque de la lutte. Lorsque des travailleuses domestiques saisissent la justice, par Caroline Ibos
  • Entre angoisses et calculs : l’épreuve de la « domination rapprochée », par Dominique Memmi
  • « Employers don’t know what I feel behind that smile ». Penser les résistances dans l’économie mondialisée du travail domestique, par Julien Debonneville
  • La « mauvaise humeur » des domestiques : s’exprimer pour affirmer son individualité ? Approche historique, pat Margot Beal
  • Performance et exclusion. La place du corps au sein du mouvement intersectionnel des travailleuses domestiques migrantes au Liban, par Dalia Zein
  • Résister dans un environnement contraint. Le cas des travailleuses domestiques immigrées au Liban, par Marion Tertre

HORS-DOSSIER

  • La Honte, l’histoire d’une revanche sociale?, par Danial Basanj et Fereshteh Fakour Manavi

NOTES CRITIQUES

  • L’acte de transgression s’assure-t-il un futur ?, par Michel Kail
  • Tolstoï « revenu parmi nous », par Margaret Manale

COMPTES RENDUS

  • Hélène CLAUDOT-HAWAD, Habiter le désert. Les Touareg de l’Ahaggar photographiés par Marceau Gast, 1951-1965, Paris, Non Lieu, 2021, 240 p., par Christophe Daum
  • Stéphanie BOULARD & Catherine WITT (dir.), Ententes – À partir d’Hélène Cixous, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2019, 238 p., par Catherine Nesci

REVUE DES REVUES 2019-2020

  • Écologie et effondrisme, classes sociales et inégalités, passé et devenir de la sociologie, par Salvador Juan

Diffusion

Ce numéro est disponible en version papier et en version électronique via le portail Cairn

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Numéro 40 de terrains & travaux : Dire la sexualité

Numéro 40 de terrains & travaux : Dire la sexualité

Le numéro 40 (2022/1) de terrains & travaux, revue hébergée par la MSH Paris-Saclay, est paru !

DIRE LA SEXUALITÉ

Numéro coordonné par Pierre Brasseur, Milena Jakšić et Cécile Thomé

Le n° 40 (2022/1) de terrains & travaux est constitué d’un dossier thématique intitulé « Dire la sexualité », ainsi que de deux articles hors dossier.

Sommaire

DIRE LA SÉXUALITÉ

  • Comment peut-on dire la sexualité ?, Introduction par Pierre Brasseur, Cécile Thomé et Milena Jakšić
  • La consultation gynécologique, une instance paradoxale dans la socialisation des jeunes femmes à la sexualité, par Aurore Koechlin
  • Ne pas dire la sexualité. Évitements infirmiers et socialisations hors travail, par Kevin Toffel et Marion Braizaz  
  • Qui suis-je pour juger ? La production sociale du silence autour des violences sexuelles intrafamiliales en Polynésie française, par Lucile Hervouet
  • La sexualité en colloque, une « parenthèse enchantée » ? Violences et rituels professionnels à l’épreuve de l’égalité des carrières scientifiques, par Farah Deruelle
  • Qu’est-ce qu’une homosexualité respectable ? Classer pour contrôler, par Sylvie Tissot
  • Les intimités déviantes du capitalisme. John D’Emilio et l’émergence des identités sexuelles modernes. Introduction à la traduction de « Capitalisme et identité gaie », par Mathieu Trachman
  • Capitalisme et identité gaie [1983], par John D’Emilio, Traduction par Anne-Gaëlle Argy
HORS DOSSIER
 
  • Soigner et (se) protéger malgré la pénurie de masques, par Cédric Calvignac et Gérald Gaglio
  • Patient·e·s régulier·e·s de médecines complémentaires et alternatives (MCA). Cartographie des alternatives de santé et analyse de carrières thérapeutiques, par Adrien Kurek
 

Diffusion

Ce numéro est disponible en version papier et en version électronique via le portail Cairn.

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Appel à contributions : Terrains & Travaux dossier « Produire et réguler les fêtes »

Appel à contributions : Terrains & Travaux dossier « Produire et réguler les fêtes »

INFORMATIONS

La revue terrains & travaux, hébergée par la MSH Paris-Saclay, lance un appel à articles pour le numéro 2023/2 du dossier thématique intitulé « Produire et réguler les fêtes ».
Les conditions, axes envisagés et contacts pour répondre à cet appel sont à retrouver sur Hypotheses actualités : produire et réguler les fêtes
Date de clôture de l’appel : 10 février 2023

Résumé

La fête est une notion polysémique et aux frontières floues. Champ d’étude historiquement investigué par l’anthropologie, avec un intérêt pour l’excès et la transgression, elle est largement définie comme productrice de ruptures : avec les normes, les temporalités, le quotidien, le travail. La fête, ou plutôt les fêtes, recouvrent aujourd’hui un ensemble vaste allant des pratiques nocturnes urbaines aux grands rassemblements estivaux, en passant par les festivités les plus intimes (dans l’espace familial), voire dans des espaces comme les clubs sportifs ou les entreprises. Relativement peu travaillées par les sciences sociales, les fêtes sont généralement appréhendées au prisme des publics et de leurs pratiques, et en particulier des sociabilités juvéniles et des conduites à risques. À rebours de paniques morales alimentant le mythe d’une jeunesse en perdition, ces travaux dévoilent des processus d’autorégulation chez les fêtard·es et discutent des tensions entre transgressions et autocontrôle. L’omniprésence de ces publics de la fête dans la littérature, quand bien même ils participent à leur production, laisse dans l’ombre le rôle des acteurs et actrices et celui des organisations dans le façonnement et la régulation de ces festivités, sur lequel se focalise cet appel à contributions.

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Numéro 39 de terrains & travaux

Numéro 39 de terrains & travaux :
questions raciales / questions urbaines

Le numéro 39 (2021/2) de terrains & travaux, revue hébergée par la MSH Paris-Saclay, est paru en avril 2022.

questions raciales / questions urbaines

Numéro coordonné par Élise Palomares et Guillaume Roux

Le n° 39 (2021/2) de terrains & travaux est constitué d’un dossier thématique consacré aux questions raciales / questions urbaines, ainsi que de deux articles hors dossier.

Sommaire

QUESTIONS RACIALES / QUESTIONS URBAINES

  • Quand les politiques urbaines font exister la race, Introduction, par Élise Palomares et Guillaume Roux
  • Georges Martin, un fonctionnaire ordinaire de l’administration coloniale française à Lyon (1940-1960), par Fatiha Belmessous
  • Les couleurs du logement social. Racialisations croisées et marquages de l’habiter en Guyane française, par Clémence Léobal
  • Insécurité et (re)négociation des frontières ethno-raciales. Les mobilisations d’habitants chinois contre les agressions en Seine-Saint-Denis, par Ya-Han Chuang et Aurore Merle
  • Entre développement international et sécurité locale. Genèse de la rencontre de deux politiques municipales envers des populations ethnicisées, par Maxime Royoux
  • « J’ai pour ma part tendance à éviter cela». Une politique alimentaire « aveugle à la couleur » dans La Nouvelle-Orléans post-Katrina, par Nicolas Larchet
  • Les nouvelles frontières de la ségrégation ethnique à Détroit. Politique de peuplement et marché immobilier en contexte « colorblind », par Henri Briche
  • Racialiser les locataires. Naissance de politiques de peuplement et entreprises de catégorisation dans deux cités HLM, par Violette Arnoulet et Mariana Tournon
  • Sous la mixité sociale, la race. Les impasses renouvelées d’une politique publique, par Collectif API

HORS DOSSIER

  • Naître déjà fille ou garçon. Processus d’humanisation et de sexuation du fœtus pendant la grossesse, par Gaëlle Larrieu
  • Écrire l’absence. Les liens secrets de l’accouchement sous X, par Éva Maginot et Sébastien Roux

Diffusion

Ce numéro est disponible en version papier et en version électronique via le portail Cairn.

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Numéro 38 de terrains & travaux : « La raison modélisatrice »

Numéro 38 de terrains & travaux : "La raison modélisatrice"

Le numéro 38 (2021/1) de terrains & travaux, revue hébergée par la MSH Paris-Saclay, est paru en novembre 2021.

La raison modélisatrice

Numéro coordonné par Henri Boullier, Lise Cornilleau, Jean-Noël Jouzel et Pierre-André Juven

Le n° 38 (2021/1) de terrains & travaux est constitué d’un dossier thématique consacré à la raison modélisatrice, ainsi que de trois articles hors dossier.

 

Sommaire :

  • La raison modélisatrice
    • «  »En attendant d’autres données« . Raison modélisatrice, incertitudes et pièges de l’abstraction », Introduction par Henri Boullier, Lise Cornilleau, Jean-Noël Jouzel et Pierre-André Juven
    • « Un marché très exclusif. Les acteurs de la modélisation des réformes de protection maladie aux États-Unis (1993-2010) » par Ulrike Lepont
    • « Mesurer le risque d’inondation en ville. Une modélisation sous contraintes » par Sofia Guevara Viquez
    • « Le modèle qui cache la forêt. Les communautés de la recherche forestière à l’épreuve de l’impératif modélisateur » par Antoine Dolez
    • « Circulez, il n’y a rien à voir. Modèles, incertitudes et santé au travail dans l’industrie nucléaire » par Laura Barbier et Soraya Boudia
  • Hors dossier
    • « Les étudiants des catégories populaires face à la décohabitation familiale. Recherche de logement et perception de sa place dans la société » par Pascale Dietrich-Ragon
    • « S’accorder, vouloir dire et être reconnu·e au cours d’un entretien. Le cas des entretiens de recherche avec des personnes catégorisées « trisomiques » » par Yann Beldame et Laura Silvestri
    • « Manager des villes vs manager des champs. L’influence de la localisation du magasin sur le travail et l’emploi  » par Florent Racine

Diffusion :

Ce numéro est disponible en version papier et en version électronique via le portail Cairn.

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Numéro 36-37 de terrains & travaux : « vingt ans après »

Le numéro 36-37 (2020/1-2) de terrains & travaux, revue hébergée par la MSH Paris-Saclay, est paru en novembre 2021.

vingt ans après

Numéro anniversaire

Le n° 36-37 (2020/1-2) de terrains & travaux est un numéro anniversaire publié pour les 20 ans de la revue. Il est constitué d’un dossier thématique consacré aux 20 ans de la revue, ainsi que de cinq articles hors dossier.

Sommaire :

  • Vingt ans après
    • « Avoir 20 ans en 2020 », Éditorial par le Comité éditorial
    • « Une protohistoire de terrains & travaux (1995-2005) » par Gilles Bastin, Laure Bonnaud, Olivier Le Noé, Ashveen Peerbaye et Pierre-Paul Zalio
    • « terrains & travaux, 2000-2019. Une analyse de vingt années de production » par Éric Dagiral, Ashveen Peerbaye et Caroline Vincensini
    • « Que voir ? Que faire ? Enquêter en sciences sociales avec Élisabeth Claverie et Nicolas Dodier », Entretien réalisé par Vincent-Arnaud Chappe et Milena Jakšić
  • Hors dossier
    • « Observer les odeurs, agirs sur les affects. Enquête sur la gestion des nuisances olfactives » par François-Joseph Daniel
    • « À l’ombre du Panthéon : ethnographier les sans-abri à Rome » par Pierre-Olivier Weiss
    • « L’interprétariat à la Cour nationale du droit d’asile. Lorsque le récit est transporté par la parole d’un tiers » par Anaïk Pian
    • « Les jeunes exilés face au ralentissement institutionnel. Contribution à une sociologie des temporalités » par Adeline Perrot
    • « Enquêtes statistiques et approches intersectionnelles. Considérations pour l’élaboration d’une enquête sur les violences de genre dans les Outre-mer » par Meoïn Hagège et Stéphanie Condon

Diffusion :

Ce numéro est disponible en version papier et en version électronique via le portail Cairn.

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