Séminaire

Annulé / SÉMINAIRE DU CENTRE D’ALEMBERT – 25/03/2020

Séminaire itinérant du Centre d’Alembert
« Qu’est-ce qu’un fait établi ? Comment se trompe-t-on ? »

Séance 4 : Qu’est-ce qui fait preuve en mathématiques ? Pratiques de recherche et de publications au XIXe siècle.

Lundi 23 mars 2020 de 16h à 18h30
Centre Scientifique d’Orsay
Institut de Mathématique – Bât. 307 – rue Michel Magat
Amphi J-C. Yoccoz (RdC)
Entrée Libre
Plan d’accès
Contact et informations


Intervenantes :

Emmylou Haffner
Docteure en histoire des mathématiques de l’Université Paris Diderot, et actuellement post-doctorante au Laboratoire de Mathématiques d’Orsay

Des calculs aux résultats : éléments de genèse des treillis chez Dedekind

Résumé : Lorsque Richard Dedekind introduit les notions de module en théorie des nombres algébriques en 1871, il définit également une notion de divisibilité (un module a est divisible par un module b si a est inclus dans b) et des notions arithmétiques liées, comme le PGCD et le PPCM de modules. Quelques années plus tard, il introduit des notations pour ces notions, ce qui lui permet d’établir de nouveaux théorèmes de l’arithmétique des modules. Plus important encore, ces notations lui permettent d’observer un « dualisme particulier » entre les opérations de PGCD et de PPCM, qu’il décide d’étudier plus en détail. Vingt années de recherches sur ces opérations, largement conservées dans ses archives, ont débouché sur le concept de Dualgruppe, équivalent à notre treillis moderne, dans deux publications de 1897 et 1900. Alors que Dedekind est souvent présenté comme l’un des pères des mathématiques conceptuelles, insistant sur l’importance d’éliminer les calculs en mathématiques, ses archives témoignent que son processus de recherche repose largement sur des calculs. En utilisant les archives de Dedekind, je proposerai de contraster les méthodes et outils utilisés au cours du processus de recherche, qui permettent donc d’obtenir les résultats, et ceux utilisés dans ses publications pour exposer ces résultats.

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Caroline Ehrhardt
Maitre de conférences en histoire des sciences à l’Université Paris 8, membre de l’IDHE-S (UMR 8533)

Des calculs impraticables : la résolution des équations dans les travaux d’Evariste Galois

Résumé : Les travaux d’Evariste Galois (1811-1832) fournissent un cas historique célèbre où se pose la question de la validation et de l’accréditation d’un résultat mathématique. En effet, alors qu’ils n’ont pas été approuvés par l’Académie des sciences du vivant de leur auteur, ils ont ensuite bénéficié d’une très importante postérité et sont à l’origine d’une théorie mathématique aujourd’hui bien établie, la théorie de Galois. En mettant en regard les pratiques de recherche et de démonstration de Galois, et notamment le rôle dévolu aux calculs, et les pratiques et attentes du milieu mathématique de son temps, nous nous proposons à travers cet exemple de réfléchir au caractère historiquement et socialement situé de ce qui « fait » preuve en mathématiques.


Organisateur :
Joël Merker, Professeur, Institut de Mathématique, Université Paris-Saclay

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Reporté / Petits Déjeuners Durkheim – Le piège de l’employabilité – 20/03/2020

Nouvelle séance avec Dominique Glaymann, Guillaume Tiffon, Frédéric Moatti et Jean-Pierre Durand qui viennent nous présenter leur ouvrage :
Le piège de l’employabilité. Critique d’une notion au regard de ses usages sociaux
(Presses Universitaires de Rennes, 2017 : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=4451)

Cet ouvrage interroge les usages sociaux de l’employabilité en montrant comment elle affecte les politiques publiques, le recrutement, la formation et l’insertion dans l’emploi. Les auteurs interrogent également la portée symbolique et la pertinence scientifique de cette notion qui risque d’enfermer dans un double piège : stigmatiser les chômeurs et persister dans les politiques d’emploi sans résultat face au chômage.

La séance aurai lieu à la Bibiliothèque Durkheim de l’ENS Paris-Saclay et sera animée par Florent Le Bot (IDHES / UEVE).

nscription conseillée : bib.durkheim@ens-paris-saclay.fr

Pour rappel : les Petits déjeuners sont inscrits au programme de l’École doctorale SHS de l’Université Paris-Saclay.

Les doctorants venus assister aux présentations peuvent ainsi créditer 22,5 heures de crédit parmi les 100 heures de formation qui doivent être validées dans le cadre de l’École doctorale.

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Séminaire Les libertés numériques – 5/03/2020

Jeudi 5 mars 2020 – Les atteintes aux libertés numériques – Amphi Guizot

A l’exception de certains droits cardinaux, comme le droit à la dignité, les droits fondamentaux tolèrent des restrictions. Quels sont les motifs d’atteintes aux droits fondamentaux du numérique ? De la protection de l’ordre public et de la sécurité publique, jusqu’à la surveillance des salariés par leur employeur, il est nécessaire d’interroger ces limites.

  • Félix Tréguer, chercheur associé au Centre Internet et Société du CNRS et post-doctorant au CERI-Sciences Po : Généalogie de la censure : le contrôle d’Internet au prisme de la raison d’Etat.

Inscription ici.

A propos du séminaire :

Open data, transparence des algorithmes, éthique by design, droit à l’oubli numérique, autodétermination informationnelle, reconnaissance faciale, neutralité du net, souveraineté numérique, justice prédictive, etc. autant de sujets qui animent ces dernières années le débat public concernant l’environnement juridique du numérique.

Ces sujets soulèvent une question commune : quels seront demain les droits et libertés fondamentales reconnus à chacun dans l’univers numérique? La réponse à cette question impose un examen transversal de ces différents sujets : notre intuition est qu’une approche globale des libertés numériques est aujourd’hui impérative.

A l’heure où se multiplient les projets de reconnaissance constitutionnelle et européenne des droits fondamentaux du numérique, et où le Conseil de l’Europe élabore des instruments juridiques relatifs à la gouvernance de l’Internet, ce cycle de conférences propose un échange interdisciplinaire autour de l’étude de leurs fondements, leurs enjeux, leur nature et leur mise en oeuvre.

En savoir plus : https://libertes-numeriques.com/

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Petits Déjeuners Durkheim – Delphine Berdah- 28/02/2020

Nouvelle séance le 28 février avec Delphine Berdah qui viendra présenter son ouvage : 
Abattre ou vacciner • La France et le Royaume-Uni en lutte contre la tuberculose et la fièvre aphteuse (1900-1960) – EHESS, 2018

Discutante : Cynthia Colmellere

Inscription conseillée : bib.durkheim@ens-paris-saclay.fr

Pourquoi le Royaume-Uni, fervent défenseur de la police sanitaire d’abattage depuis le XIXe siècle, a-t-il lancé des recherches sur des vaccins vétérinaires dès l’entre-deux-guerres ? Pourquoi la France a-t-elle fait le choix paradoxal, au début des années 1960, de rendre obligatoire la vaccination antiaphteuse alors qu’elle renonçait à son vaccin contre la tuberculose bovine ? Ce livre répond avec originalité à ces questions qui concernent tant l’histoire que l’actualité. Il traite, de manière comparée, de la construction des normes de contrôle des maladies animales dans ces deux pays depuis la fin du XIXe siècle, et des trajectoires d’innovation et d’utilisation des sérums et vaccins contre la fièvre aphteuse et la tuberculose bovine. Ce faisant, il montre de façon inattendue que ces trajectoires, de même que les choix prophylactiques qui en dépendent, relèvent avant tout des circulations entre médecine humaine, médecine vétérinaire et sciences de l’agriculture.

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Séminaire du Centre d’Alembert – 19/01/2021

Nouvelle séance du séminaire du Centre d’Alembert « Qu’est-ce qu’un fait établi ? Comment se trompe-t-on ? » soutenu par le MSH Paris-Saclay !

Mardi 19 janvier de 14h à 16h

Séance 5 : Comment établit-on un fait en physique ?

Intervenants :

Florent Robinet
Chercheur au CNRS, IJCLab (Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie),
Université Paris-Saclay

Première détection des ondes gravitationnelles : validation expérimentale d’une découverte historique.

Résumé : En Septembre 2015, le signal d’une onde gravitationnelle est observé pour la première fois par les détecteurs interférométriques LIGO. Ce signal est associé à un système binaire de trous noirs qui spiralent l’un autour de l’autre et qui finissent par fusionner. Les retombées scientifiques accompagnant cet événement ont été exceptionnelles et un nouveau canal d’observation sur l’Univers est désormais à disposition des scientifiques.
Il a fallu cinq mois aux collaborations LIGO et Virgo pour annoncer cette découverte publiquement. Ce délai a été nécessaire pour s’assurer de l’origine astrophysique du signal. En effet, les détecteurs d’ondes gravitationnelles sont des instruments extrêmement sensibles et sont limités par de nombreux bruits dus à l’environnement ou à l’instrument lui-même. De très nombreux tests ont été réalisés en interne tant au niveau des détecteurs que de l’analyse des données afin d’exclure un événement de bruit.
Après être revenu sur les éléments scientifiques liés à cette découverte fondamentale, je présenterai l’ensemble des études qui ont permis de valider l’authenticité du signal. Je décrirai également comment une collaboration internationale rassemblant plus de 1500 chercheurs et ingénieurs s’organise en interne pour convaincre la communauté scientifique et le grand public de la fiabilité d’une telle découverte.

 

Emanuel Bertrand
Maître de conférences à l’ESPCI Paris-PSL (Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles), Chercheur en histoire des sciences au Centre Alexandre-Koyré (CNRS-EHESS-MNHN)

Existe-t-il des faits «bruts» en physique ? Quelques éclairages par l’histoire des sciences.Résumé : Qu’est-ce qu’un « fait scientifique » ? Existe-t-il des faits « bruts » dans les sciences de la nature, et en particulier en physique ? Ou bien un « fait » scientifique ne peut-il être établi comme tel qu’après l’intervention d’une médiation humaine – sociale, interprétative ou instrumentale ? On peut tenter de répondre à cette question par le recours à la philosophie, en mobilisant des réflexions sur la théorie de la connaissance, par exemple celles du philosophe allemand Ernst Cassirer. Mais je privilégierai plutôt ici une approche empirique par l’étude de cas en histoire des sciences. Je m’appuierai donc sur deux épisodes de l’histoire de la physique : la mise en évidence de la propagation des ondes électromagnétiques par Heinrich Hertz en 1888, et la détection d’ondes gravitationnelles par Joseph Weber dans les années 1960. Dans le premier cas, le phénomène étudié est fabriqué par le physicien, dans le second, il s’agit de détecter un phénomène a priori présent dans l’univers indépendamment de toute activité humaine. Pourtant, nous verrons que, dans les deux cas, on ne peut parler d’un « fait scientifique » que si un certain type de consensus est atteint dans la communauté scientifique concernée.


Organisateurs :
Julien Gargani, directeur du Centre d’Alembert, Université Paris-Saclay
Yves Langevin et Jean-Claude Vial, Institut d’Astrophysique Spatiale (IAS), Université Paris-Saclay

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Petits Déjeuners Durkheim 2020

C’est avec grand plaisir que nous vous annonçons que cette année encore, chercheurs, doctorants, enseignants-chercheurs, étudiants et tout public intéressé sont invités à débattre et échanger, à la bibliothèque Durkheim de l’ENS Paris-Saclay.

Les séances se dérouleront de 10h à 12h30, un vendredi par mois, avec un accueil avec viennoiseries et boissons chaudes suivi par la présentation d’un ouvrage par son auteur(e) et d’une discussion avec le public.

Les séances seront animées par Florent Le Bot (IDHES / UEVE).

À noter que cette édition sera marquée par le déménagement de l’École normale supérieure Paris-Saclay (et donc de la bibliothèque Durkheim) de la ville de Cachan vers le plateau de Saclay…

Pour rappel : les Petits déjeuners sont inscrits au programme de l’École doctorale SHS de l’Université Paris-Saclay.

Les doctorants venus assister aux présentations peuvent ainsi créditer 22,5 heures de crédit parmi les 100 heures de formation qui doivent être validées dans le cadre de l’École doctorale.

PROGRAMME 2020

Inscription conseillée : bib.durkheim@ens-paris-saclay.fr

Campus de Cachan :

13 DÉCEMBRE 2019
Jacques Commaille et Bruno Jobert (dir.)
Les métamorphoses de la régulation politique
LGDJ-Lextenso éditions, 2019
Préface de Jean-Pierre Gaudin
Discutant : Patrice Duran

10 JANVIER 2020
Eric Geerkens, Nicolas Hatzfeld, Isabelle Lespinet-Moret, Xavier Vigna
Les enquêtes ouvrières en Europe occidentale aux XIXe et XXe siècles

La Découverte, 2019

28 FÉVRIER 2020
Delphine Berdah
Abattre ou vacciner • La France et le Royaume-Uni en lutte contre la tuberculose et la fièvre aphteuse (1900-1960)
EHESS, 2018
Discutante : Cynthia Colmellere

20 MARS 2020
Dominique Glaymann, Guillaume Tiffon, Frédéric Moatti et Jean-Pierre Durand
Le piège de l’employabilité
Presses Universitaires de Rennes, 2017

Campus de Saclay :
Plateau du Moulon – Rue de la Science
91190 – GIF-SUR-YVETTE

15 MAI 2020
Virginie Albe, Jacques Commaille et Florent Le Bot (dir.)
L’échelle des régulations politiques. L’histoire et les sciences sociales aux prises avec les normes, les acteurs et les institutions
Presses du Septentrion, 2019

29 MAI 2020
Antonio Casilli
En attendant les robots. Enquête sur le travail du clic
Éditions du Seuil, 2019
Discutant : Alexandre Moatti

19 JUIN 2020
Fabien Tarissan
Au cœur des réseaux. Des sciences aux citoyens
Le Pommier, 2019
Discutante : Paola Tubaro

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Séminaire mensuel Conflits et Territoires – 22/10/2019

Des gilets jaunes sur des ronds-points

Localisation et mutation d ‘un mouvement

Par Luc Gwiadzdzinki

Géographe

UMR 5194 CNRS, Université Grenoble Alpes

Mardi 22 Octobre 2019 de 13h30 à 15h30

Agro Paris Tech, 16 Rue Claude Bernard, Paris Vème (Métro Censier Daubenton)

Salle Delage

En novembre 2018, le mouvement des « Gilets jaunes », né d’un ras-le-bol des taxes et d’une demande de pouvoir d’achat, a surgi dans l’espace public. Au-delà des manifestations et des affrontements rituels avec les forces de l’ordre, qui ont jalonné leur calendrier, les hommes et les femmes en jaune se sont approprié les ronds-points péri-urbains. En quelques mois, à travers toute la France, ils ont fait de ces objets techniques inhospitaliers des laboratoires in vivo, à la fois cafés métropolitains, places publiques, ateliers d’éducation populaire, forums et agoras. Lieu de vie et base arrière du mouvement, symbolique de la construction du politique, le moderne giratoire s’est mué en « communauté d’expérience » et « lieu » d’émancipation. Une première analyse (rythmes, modes de vie, gouvernance…) de cette nouvelle « géographie en actes », qui dialogue avec d’autres formes de mobilisations (ZAD, Nuit debout…), sera présentée, à partir de l’expérience d’une immersion de plusieurs mois sur ces territoires éphémères.

Retrouvez les enregistrements vidéo du séminaire Conflits et Territoires : Vidéos Conflits

Vous pouvez nous confirmer votre présence par retour de mail (torre@agroparistech.fr)

André Torre, Marianne Ehrlich et Thierry Kirat

L’objectif du séminaire mensuel Conflits et Territoires est de permettre d’engager la discussion sur la question des conflits liés à l’espace, et tout particulièrement sur la place des conflits dans la construction et la gouvernance des territoires.

Le séminaire a lieu tous les derniers mardi du mois. L’accès est gratuit.

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Nouveau séminaire « Les Libertés numériques »

Un nouveau séminaire labellisé par la MSH Paris-Saclay!

Porté par Arnaud Latil (CERDI UPSud) et Gilles Dowek (LSV ENS Paris-Saclay), ce séminaire débutera le 10 octobre prochain.

Open data, transparence des algorithmes, éthique by design, droit à l’oubli numérique, autodétermination informationnelle, reconnaissance faciale, neutralité du net, souveraineté numérique, justice prédictive, etc. autant de sujets qui animent ces dernières années le débat public concernant l’environnement juridique du numérique.

Ces sujets soulèvent une question commune : quels seront demain les droits et libertés fondamentales reconnus à chacun dans l’univers numérique? La réponse à cette question impose un examen transversal de ces différents sujets : notre intuition est qu’une approche globale des libertés numériques est aujourd’hui impérative.

A l’heure où se multiplient les projets de reconnaissance constitutionnelle et européenne des droits fondamentaux du numérique, et où le Conseil de l’Europeélabore des instruments juridiques relatifs à la gouvernance de l’Internet, ce cycle de conférences propose un échange interdisciplinaire autour de l’étude de leurs fondements, leurs enjeux, leur nature et leur mise en oeuvre.

Jeudi 10 octobre 2019 / 18h – 20h – Aux origines des libertés numériques

De l’utopie libertaire des débuts aux dystopies sécuritaires mises en scène dans la série Black Mirror, les droits et libertés se sont profondément transformés à l’épreuve du numérique. Quelles en sont cependant les sources politiques et juridiques ? Et comment l’histoire intellectuelle des réseaux informatiques, autant que leurs spécificités techniques et les pratiques sociales qui s’y sont déployées, ont-elles conduit à repenser certaines catégories clés telles que la propriété ou encore la vie privée ? 

Une grande variété de techniques juridiques se trouvent mobilisées pour bâtir le droit des libertés numériques. L’éthique, la soft law et l’expérimentation sont privilégiées par le législateur. Mais la jurisprudence doit déjà trancher des litiges bien concrets, quitte à reconnaitre de nouveaux droits fondamentaux, à l’instar du droit à l’oubli numérique.

  • Xavier Dupré de Boulois, Université Paris 1-Panthéon Sorbonne : La fabrique des libertés numériques
  • Benjamin Loveluck, Telecom Paris : Les libertés numériques, de l’autonomie au contrôle

Inscription gratuite mais obligatoire sur Evenium.

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Séminaire Histoire du Design – 24/5/2019

Le prochain séminaire de recherche MSH Paris-Saclay – LéaV – axe Études critiques CRD – EnsadLab se tiendra le 24 mai prochain.

Le cas Olivetti – Les débuts d’un langage : la computation.

Interfaces, art, technique et bureautique.

Avec: Anna Maria Meister, Elisabetta Mori, Imma Forino

La naissance et l’adoption de la computation se fait par différents biais entre USA et Europe. L’Italie y joue un rôle important et outre-Rhin, l’école d’Ulm est un des lieux où la computation sera adoptée assez tôt. Ulm et l’Italie vont par le biais du design collaborer, chez Olivetti en particulier. Lors de cette période se jouent au sein de l’entreprise italienne des questions qui vont inclure les artistes de l’Arte Programmata, les interfaces langagières, le langage des symboles, les questions d’intégration du computer dans le paysage bureautique, ainsi que des considérations sur les révolutions à venir de la conception (architecturale et design) mais aussi de toutes les tâches bureautiques.

Direction de séance: Catherine Geel et Annalisa Viati

Auditoire limité / inscription obligatoire : c.geel@orange.fr ou annalisa.viati@usi.ch

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Big data, IA, sélection des données – 18/4/2019

5e séance du Séminaire du Centre d’Alembert !

Big data, IA, sélection des données :
causalités, corrélations, conséquences

Jeudi 18 avril 2019
14h-16h
Laboratoire de Recherche en Informatique (LRI) – Université Paris-Sud
Bâtiment 650, plateau du Moulon, rue Noetzlin, Gif-sur-Yvette
Salle des Thèses (435), RdC
Informations pratiques : accès au LRI
Entrée libre

Intervenants :
Diviyan Kalainathan
doctorant, Laboratoire de Recherche en Informatique (LRI)

Causalité observationnelle, découverte de liens de cause à effet sans expériences randomisées

Le résumé sera disponible ultérieurement…

Paola Tubaro
sociologue, chargée de recherche au CNRS, Laboratoire de Recherche en Informatique (LRI)

Sélectionné.e par une IA ?
Algorithmes, inégalités, et les « humains dans la boucle »

Les développements récents de l’intelligence artificielle, nourrie par de grandes bases de données numériques et des capacités de calcul sans précédent, font entrevoir des possibilités inouïes d’automatisation des processus de sélection : à qui octroyer un prêt, qui paiera quelle prime d’assurance, qui va être suspecté d’un crime. L’enthousiasme des industriels, capables enfin de segmenter le marché de manière très fine, contraste les craintes des activistes, inquiets des violations de la vie privée et des risques accrus de fichage.

La présentation proposée va parcourir ces débats, scientifiques et politiques, en soulignant l’existence d’inégalités sociales qui sous-tendent l’essor actuel de l’IA, et que celui-ci à son tour renforce – ou du moins affecte. Il faut repenser ce phénomène en tenant compte plus explicitement de la place des humains dans le processus, autant en aval (en termes des effets sociaux du déploiement de l’IA à l’échelle industrielle) qu’en amont (en termes des choix et des activités humaines qui participent au développement de l’IA). La conclusion passera en revue de diverses propositions d’accorder des droits spécifiques aux personnes touchées, à différents stades, par l’IA, sa production et sa commercialisation.

Organisateurs
Christine Eisenbeis, LRI, Université Paris-Sud et
Julien Gargani, directeur du Centre d’Alembert


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