Séminaire

séminaire bimensuel des Sources aux Systèmes d’Information Géographique – 16/02/2021

séminaire bimensuel des Sources aux Systèmes d’Information Géographique,

un partenariat entre le DYPAC Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines Paris Saclay, la Plateforme Géomatique de l’EHESS et la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay.

La deuxième séance aura lieu en version webinaire le mardi 16 février 2021, de 14h à 17h.

Après une introduction du séminaire, cette première séance sera dédiée en particulier à l’utilisation des SIG pour l’ Analyses des phénomènes socio-spatiaux

Voici le programme de cette deuxième séance :

14h Introduction à la séance

14h10 Késia Anastacio Alves Da Silva, Vanessa Moura De Lacerda Teixeira (Université de l’Etat de São Paulo UNESP) : « Le géocodage du Cadastre National d’Adresses pour des Fins Statistiques (CNEFE) du Brésil dans les SIG’s : une méthodologie pour l’analyse des centralités urbaines de villes moyennes brésiliennes »

14h40 Tiago Gil (Univerité de Brasilia) : « Migrations, déplacement et déménagement : cartographie narrative du mouvement. »

15h40 Miquel Figueras Moreu (LAS – EHESS, Paris): « Critères ethno-cartographiques pour le repère des nexus endogames. Le cas des Enyepa (Panare) du Moyen Orénoque (Venezuela) »


15h10 Jean-Luc Pinol (ENS Lyon-LARHRA/ Paris Time Machine): « La déportation des Juifs de France, au croisement des temporalités et du spatial »

16h10 – Discussion

Compte tenu de la situation sanitaire, ce séminaire aura lieu en ligne.

Pour y avoir accès, vous devez envoyer un mail à colloquesourcesig2020@uvsq.fr  (si vous avez déjà envoyé une mail pour le séance précédent vous êtes déjà sur notre liste  )

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Petits déjeuners Durkheim – 5/03/2021

La prochaine séance des Petits déjeuners Durkheim aura lieu le 5 mars 2021, de 10h30 à 12h30, par visioconférence, avec la présentation de l’ouvrage Le piège de l’employabilité de Dominique Glaymann, Guillaume Tiffon, Frédéric Moatti et Jean-Pierre Durand [Evry] (PUR, 2017). Il sera discuté par Claude Didry.

Lien vers la visioconférence :

https://primetime.bluejeans.com/a2m/live-event/vcjdrddj

Cet ouvrage interroge les usages sociaux de l’employabilité en montrant comment elle affecte les politiques publiques, le recrutement, la formation et l’insertion dans l’emploi. Les auteurs interrogent également la portée symbolique et la pertinence scientifique de cette notion qui risque d’enfermer dans un double piège : stigmatiser les chômeurs et persister dans les politiques d’emploi sans résultat face au chômage.

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Séminaire ECOPOLIEN « Ecoféminisme et écologie scientifique, des convergences sont-elles possibles ? » – 10/02/2021

L’atelier d’écologie politique francilien, Ecopolien, soutenu par la MSH Paris Saclay est heureux de vous inviter à la 1ere conférence/débat de 2021 qui se tiendra mercredi 10/02/2021 en visioconférnece :

Ecoféminisme et écologie scientifique, des convergences sont elles possibles ?
Avec: Jane Leconte Professeur d’Ecologie, Directrice du Laboratoire d’Écologie, Systématique et Évolution et Vice-Présidente Développement Soutenable de l’Université Paris-Saclay et Laure (Game of Hearth), vulgarisatrice et médiatrice scientifique, spécialisée dans les domaines de l’écologie politique, des féminismes et de l’anthropologie de la nature. Elle anime la chaine youtube « Game of Hearth » , et intervient dans divers contextes de médiation, documentation, ateliers.
Résumé: Ce séminaire se demandera d’abord ce qu’est l’écoféminisme et quel est le positionnement des écoféministes dans l’histoire des luttes, des idées. Nous pourrons alors nous interroger sur ce qu’est l’écologie scientifique, et la place qu’y occupent les femmes, en examinant par exemple l’influence du patriarcat. Nous pourrons ensuite tenter de définir les points de convergence et de divergence entre écoféminisme et méthode scientifique. Nous questionnerons enfin la place que peut prendre l’écoféminisme dans les pratiques scientifiques, en relation directe avec les champs de recherche de l’écologie.
Le lien vers le séminaire en ligne sera disponible très prochainement sur le site :

 https://ecopolien.hypotheses.org/conference-debat-ecofeminisme

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Petits Déjeuners Durkheim – Hubert Kempf – 05/02/2021

La prochaine séance des Petits déjeuners Durkheim aura lieu le 5 février 2021, de 10h30 à 12h30, par visioconférence, avec la présentation de l’ouvrage Économie des unions monétaires. Institutions et politiques de Hubert Kempf (Economica, 2019). Il sera discuté par Patrice Duran (ISP).

Hubert Kempf, professeur d’économie à l’ENS Paris-Saclay a reçu, en 2020, par l’Association française de science économique (AFSE) le prix du meilleur manuel d’économie à destination des étudiants pour son ouvrage

Qu’est-ce qu’une union monétaire ? Peut-on définir de « bonnes » institutions et de « bonnes » politiques pour une telle union ? Comment s’articulent les politiques économiques et quels problèmes se posent à une union monétaire, susceptibles de mettre en cause sa viabilité ?

Cet ouvrage cherche à répondre à ces questions en recourant aux développements récents de la recherche et en développant une conception originale de l’union monétaire.

Pour suivre la séance en direct :https://primetime.bluejeans.com/a2m/live-event/swvruyjd



Pour rappel : les Petits déjeuners sont inscrits au programme de l’École doctorale SHS de l’Université Paris-Saclay. Les doctorants venus assister aux présentations peuvent ainsi créditer des heures de formation dans le cadre de l’École doctorale.
 

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Journées du GERPISA – 05/02/2021

UBER et la crise COVID : modèle économique, régulation et impact social

Intervenants:

  • Hannah Johnston, Queen’s University & Fairwork
  • Jamie Woodcock, Senior Lecturer at the Open University

Au cours des dernières années, UBER et les services VTC ont gagné du terrain, ce qui a considérablement remodelé la mobilité et le paysages des transports urbains partout dans le monde. Ils ont été largement remis en question en tant que modèle d’entreprise – du point de vue des mécanismes d’exploitation de l’économie de plate-forme tout en étant pas totalement rentable financièrement ; ils ont été marqués par plusieurs tentatives de définition de frontières juridiques, impliquant parfois des interventions réglementaires de l’État (voir les litiges autour du statut des conducteurs et les tentatives de réglementer la distribution des licences, comme aux États-Unis) ; ils ont été étudiés en tant que modèle d’emploi, mettant en évidence à la fois les opportunités et les risques générés et les conditions de travail difficiles dans le secteur. Ce séminaire examine comment la crise du COVID a affecté UBER en tant qu’entreprise ainsi que le secteur VTC, en se concentrant sur la durabilité et les perspectives d’avenir d’UBER en tant que modèle d’entreprise, sur des exemples de réglementation possible et sur l’impact social de la crise, avec un accent particulier sur les conducteurs.

La session sera introduite par les présentations du Dr Hannah Johnston (PhD Queen’s University Ontario, CA et ancienne OIT) et du Dr Jamie Woodcock (maître de conférences à l’Open University, Royaume-Uni).

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Séminaire du Centre d’Alembert – 09/02/2021

Séance 6 :
Entre amplification et disqualification de la parole scientifique. Les médias font-ils écran ou sont-ils un écran pour la science ?

Mardi 9 février 2021
14h-16h

En visioconférence : http://www.centre-dalembert.universite-paris-saclay.fr/2021/01/seminaire-du-9-fevrier-2021/

Présentation de la séance :
Comment se construisent la légitimation ou la disqualification médiatique des prises de position du personnel académique scientifique ? Quelle est la valeur de la parole scientifique lorsqu’elle entre en scène par le biais des médias ?  Le mélange des voix influe directement sur la réception d’une vérité, d’un fait, alors soumis à plusieurs couches d’explicitations qui brouillent les pistes. Les médias dès lors font-ils écran ou sont-ils un écran pour la Science ? Les récentes controverses nous invitent à interroger les formes d’une dramatisation de la Science, mise en scène ou alimentée par les médias, amenant à interroger le rapport journalistes/scientifiques, les représentations et jeux d’autorité à l’œuvre.

Intervenants :

Jean-François Ternay
Enseignant-Chercheur. Université de Paris. Master Sciences et Médias

QUI parle dans le documentaire scientifique ?

Résumé : Les films qui traitent de science, diffusés par la télévision, se proposent pour la plupart d’être les intercesseurs entre une production de savoirs scientifiques et un public plus ou moins profane. Il ne s’agit pas toujours de savoirs établis ; ceux-ci peuvent être en cours de construction, parfois controversés dans la communauté scientifique ou encore être des savoirs dont certaines applications peuvent être remises en cause par la société.
Le champ est vaste et les manières de traiter ces films relèvent de différentes factures : documentaires de création et films d’investigation, reportages, films militants, spectacles divertissants, films pédagogiques…
Ce faisant, afin de mieux comprendre les volontés effectives de transmission d’un savoir dans ces films, il est intéressant de se poser la question des locuteurs : qui parle ? Les auteurs scientifiques ? Les réalisateurs ? Les journalistes ? Et parlent-ils en leurs noms ? Au nom de leurs institutions ? De leurs entreprises ? Voire de leurs producteurs ? Et quand ils parlent « en leurs noms », leur regard est-il « scientifique » ou à celui-ci se mêle-t-il d’autres éclairages : leurs combats pour une cause, leurs croyances, leurs idéologies, et leurs intérêts : scientifiques, mais aussi politiques, économiques ?
D’autant plus que ces locuteurs fonctionnent souvent en cascades plus ou moins repérables  : « ON », qui caractérise une voix off qui prend le point de vue de « Dieu », peut-être repris par la voix d’un journaliste, qui invite un scientifique, qui lui-même cite d’autres scientifiques, d’autres experts… produisant parfois un enchevêtrement de locuteurs qui fait que le spectateur se trouve dans l’incapacité de situer la parole qui lui est proposée et par là même d’appréhender le « quoi » et le « pourquoi » de ce qu’on lui dit.
De là à brouiller les citoyens dans leur relation au savoir et à la science, et à brouiller les élèves avec leurs enseignants en science, il n’y a qu’un pas, comme je voudrais le montrer dans quelques exemples de films de sciences diffusés en télévision.

Sylvestre Huet
Journaliste scientifique, Blog http://huet.blog.lemonde.fr/

Delfraissy 39 000 résultats Google, Raoult 4 000 000

Actualité oblige, les aventures des médecins et microbiologistes en temps de Covid-19 (et les responsabilités des directions d’institutions scientifiques comme des chefs de rédactions). La déjà longue et instructive histoire des sciences du climat et de leurs négationnistes sortis de quelques laboratoires avec le soutien de responsables politiques et de directeurs de rédactions. Dans un domaine très différent : comment oser écrire que la philosophie (du moins celle utilisée comme appât commercial éditorial) de la star mondiale Stephen Hawking ne vaut pas tripette. L’irruption brutale des réseaux des plateformes numériques dans les rapports entre science et citoyens. Ma conclusion portera sur l’enjeu médiatique du défi démocratique majeur du 21ème siècle relatif à l’usage des technologies.

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Première séance du séminaire « des sources aux systèmes d’information géographiques »

Première session du séminaire bimensuel des Sources aux Systèmes d’Information Géographique, un partenariat entre le DYPAC Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines Paris Saclay, la Plateforme Géomatique de l’EHESS et la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay. Cette première séance sera dédiée en particulier à l’utilisation des SIG dans l’histoire médiévale.

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Compte tenu de la situation sanitaire, ce séminaire aura lieu en ligne via le plateforme Bluejeans de la MSH Paris Saclay le 2 février de 14h à 17h.
Pour y avoir accès, vous devez envoyer un mail à colloquesourcesig2020@uvsq.fr

Depuis plusieurs années, différentes disciplines des sciences humaines et sociales comme l’histoire, la littérature, l’anthropologie sociale, la sociologie, l’archéologie ont renouvelé l’usage de la cartographie, utilisant des nouvelles approches tant théoriques, que méthodologiques et techniques.
Sources anciennes et moderne, archives, cartes et plans, iconographie, photos de terrains et satellites,  etc. sont le matériel de base utilisés pour appréhender une compréhension de phénomènes et de systèmes complexes que sont des comportements humains variés : interactions entre acteur sur le territoire, migrations et regroupements, choix d’implantation et évolution de villes, influences entre l’homme et son milieu, etc.). 
Aujourd’hui, la masse de données devient telle qu’il devient difficile de filtrer ce qui est utile pour une recherche de ce qui ne l’est pas. Outre qu’elles soient souvent spatiales et/ou temporelles, leur particularité repose sur leur non-homogénéité, leurs lacunes, leurs sources multiples et mutlilangues, à la fois qualitatives et quantitatives, non structurées. On parle de big data dans le champ particulier que sont les humanités numériques.
Lors de ce séminaire, nous souhaitons interroger les différentes manières d’utiliser la cartographie, les SIG, l’analyse spatiale, le web sémantique dans les sciences humaines et sociales, en partant de l’exploitation et l’extraction des sources, l’intégration en bases, l’analyse de ces données et enfin leur valorisation.Après une introduction du séminaire, cette première séance sera dédiée en particulier à l’utilisation des SIG dans l’histoire médiévale.

14h00 – Présentation du Séminaire (Citlalli DominguezDavide Gherdevich, Eric Mermet, Giovanni Pietro Vitali)

14h15 – David WRISLEY : «Mind the (Data) Gap: Heterogeneity, Uncertainty and Serendipity in the Spatial Humanities » New York University/Abu Dhabi
Les deux interventions ont pour objet l’utilisation des SIG pour l’histoire médiévale.

15h00 – Rémi CROUZEVIALLE, Fabien CERBELAUD, Noëlle DEFLOU-LECA, Anne MASSONI, Juliette MOREL : « Le projet ANR Col&Mon  : une base de données des établissements religieux communautaires français pour explorer, visualiser et cartographier les évolutions institutionnelles et les réseaux » Université de Limoges

15h30 – Alexandre VERGOS : « De l’usage des SIG en histoire médiévale : Ancrage territorial et réseaux de l’aristocratie du comté de Melgueil (XIe-XIIe siècles) » FRAMESPA Université de Toulouse – Jean Jaurès

16h00 – Discussion

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Séminaire Genre et monde carcéral – 8/02/2021

La prochaine séance du séminaire « Genre et monde carcéral », soutenu par la MSH Paris-Saclay, aura lieu le lundi 8 février 2021, de 14h à 18h.

Nous sommes contraintes de l’organiser entièrement à distance, compte tenu de la situation sanitaire. L’inscription préalable sur est nécessaire, afin de préparer au mieux la séance. Pensez à vous inscrire avant le vendredi 5 février, 14h : merci beaucoup ! Nous vous enverrons ensuite le lien pour assister au séminaire à distance. https://msh-paris-saclay.fr/event/seminaire-genre-et-monde-carceral-8-02-2021/

Résumé de la séance :

Cette séance est consacrée à la construction des regards sociaux posés sur la déviance féminine juvénile et aux réponses apportées à celle-ci. Véronique Blanchard interrogera, dans une perspective socio-historique (période 1945-1975), les processus d’étiquetage des adolescentes qualifiées de « mauvaises filles », en analysant les critères mobilisés, le type de normes enfreintes et les réactions sociales suscitées. Ensuite, l’intervention de Yaëlle Amsellem-Mainguy portera sur les processus de classement et de déclassement des mineures incarcérées, à partir d’une analyse sociologique des normes sexuelles et genrées assignées aux jeunes filles incarcérées dans les prisons pour mineur.es contemporaines. Cette séance vise donc à comprendre comment les représentations genre interviennent dans le contrôle et l’enfermement de jeunes femmes.

Changements de programme :

  • Nous débuterons cette séance avec l’intervention de Véronique Le Goaziou, initialement prévue lors de précédente séance mais reportée du fait d’obstacles techniques. Pour rappel, elle proposera de réfléchir à la façon dont les violences sexuelles, et plus spécifiquement le viol, sont saisies par les instances pénales contemporaines. Elle permettra d’éclairer sociologiquement le faible taux de condamnation des faits de viol.
  • Mayette Viltard ne pourra malheureusement pas se joindre à nous pour cette séance, du fait des contraintes qu’impose le format de visioconférence. Nous reprogrammerons dès que possible son intervention.

Programme de la séance :

  • Véronique Le Goaziou, Sociologue – Chercheure associée au LAMES : Les viols en justice. Pourquoi si peu d’auteurs jugés ?
  • Véronique Blanchard, Historienne – Responsable du centre d’exposition « Enfants en justice », École Nationale de Protection Judiciaire de la Jeunesse : « Mauvaises filles » – Un contrôle genré de la déviance féminine juvénile (France, années 1945-1965)
  • Yaëlle Amsellem-Mainguy, Sociologue – Institut National pour la Jeunesse et l’Éducation Populaire :  Le corps en prison : processus et déclassement des filles mineures incarcérées

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Séminaire du Centre d’Alembert – Comment établit-on un fait en physique ? – 19/01/2021

La cinquième séance du séminaire du Centre d’Alembert aura lieu le :

Mardi 19 janvier 2021
14h-16h

En visioconférence

Lien de connexion :
https://primetime.bluejeans.com/a2m/live-event/dwdevkzf
Contact et informations :
centre.dalembert@universite-paris-saclay.fr

Florent Robinet
Chercheur au CNRS, IJCLab (Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie), Université Paris-Saclay

Première détection des ondes gravitationnelles : validation expérimentale d’une découverte historique.

Résumé : En Septembre 2015, le signal d’une onde gravitationnelle est observé pour la première fois par les détecteurs interférométriques LIGO. Ce signal est associé à un système binaire de trous noirs qui spiralent l’un autour de l’autre et qui finissent par fusionner. Les retombées scientifiques accompagnant cet événement ont été exceptionnelles et un nouveau canal d’observation sur l’Univers est désormais à disposition des scientifiques.

Il a fallu cinq mois aux collaborations LIGO et Virgo pour annoncer cette découverte publiquement. Ce délai a été nécessaire pour s’assurer de l’origine astrophysique du signal. En effet, les détecteurs d’ondes gravitationnelles sont des instruments extrêmement sensibles et sont limités par de nombreux bruits dus à l’environnement ou à l’instrument lui-même. De très nombreux tests ont été réalisés en interne tant au niveau des détecteurs que de l’analyse des données afin d’exclure un événement de bruit.

Après être revenu sur les éléments scientifiques liés à cette découverte fondamentale, je présenterai l’ensemble des études qui ont permis de valider l’authenticité du signal. Je décrirai également comment une collaboration internationale rassemblant plus de 1500 chercheurs et ingénieurs s’organise en interne pour convaincre la communauté scientifique et le grand public de la fiabilité d’une telle découverte.


Emanuel Bertrand
Maître de conférences à l’ESPCI Paris-PSL (Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles), Chercheur en histoire des sciences au Centre Alexandre-Koyré (CNRS-EHESS-MNHN)

Existe-t-il des faits bruts en physique ? Quelques éclairages par l’histoire des sciences.

Résumé : Qu’est-ce qu’un « fait scientifique » ? Existe-t-il des faits « bruts » dans les sciences de la nature, et en particulier en physique ? Ou bien un « fait » scientifique ne peut-il être établi comme tel qu’après l’intervention d’une médiation humaine – sociale, interprétative ou instrumentale ? On peut tenter de répondre à cette question par le recours à la philosophie, en mobilisant des réflexions sur la théorie de la connaissance, par exemple celles du philosophe allemand Ernst Cassirer. Mais je privilégierai plutôt ici une approche empirique par l’étude de cas en histoire des sciences. Je m’appuierai donc sur deux épisodes de l’histoire de la physique : la mise en évidence de la propagation des ondes électromagnétiques par Heinrich Hertz en 1888, et la détection d’ondes gravitationnelles par Joseph Weber dans les années 1960. Dans le premier cas, le phénomène étudié est fabriqué par le physicien, dans le second, il s’agit de détecter un phénomène a priori présent dans l’univers indépendamment de toute activité humaine. Pourtant, nous verrons que, dans les deux cas, on ne peut parler d’un « fait scientifique » que si un certain type de consensus est atteint dans la communauté scientifique concernée.

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Journée du GERPISA – 22/01/2021

« Lavorare in fabbrica oggi » – An inquiry on working conditions at FCA-CNH

Journée du Gerpisa n°:  259

Date:  22 January, 2021 – 14:00 – 17:00

Online/En ligne/Zoom
International seminar in English

The event will launch the book Lavorare in fabbrica oggi. Inchiesta sulle condizioni di lavoro in Fca/Cnh, result of a collective research conducted by the Fondazioni Di Vittorio and Sabattini, together with FIOM/CGIL (published by Fondazione Feltrinelli, 2020).The book revives the practices of a workers’ inquiry to describe the lived experience of assembly work at FCA/CNH today. Based on an extensive survey, it illustrates the main results of a field research conducted on working conditions at FCA-CNH Group plants in Italy.In particular, it analyses the consequences of the change in work organisation following the transformation in the collective bargaining system and the introduction of organisational (Ergo-UAS and WCM) and technological innovations. Ultimately, the book aims to highlight the critical aspects of these changes from the workers’ point of view.  

Lavorare in fabbrica oggi – Fondazione Giangiacomo Feltrinelli (fondazionefeltrinelli.it)

More: http://gerpisa.org/en/node/6233

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