Appel à communications pour Science&You – 30/03/2021

L’appel à communications pour Science&You 2021 est prolongé jusqu’au 19 février !

Science&You vise à faire se rencontrer chercheurs et praticiens de la médiation, communication et vulgarisation scientifiques, pour partager ensemble pratiques et recherches innovantes, échanger des expériences, et pourquoi pas créer de nouveaux projets et collaborations !

C’est pourquoi, pour tous les formats listés ci-dessous, des communications de toutes perspectives sont attendues. Que vous soyez un chercheur en communication scientifique, un chercheur ou professionnel de toute discipline souhaitant partager votre expérience en vulgarisation, un médiateur en musée ou en centre de science, un animateur en association organisant des ateliers scientifiques pour enfants, un journaliste traitant de sujets scientifiques, un chargé de communication dans une université ou un organisme de recherche… Vous êtes le.la bienvenu.e à participer à la conversation !

Les deux langues officielles du colloque sont le français et l’anglais : vous pouvez déposer votre communication, et intervenir lors du colloque, indifféremment dans l’une ou l’autre de ces deux langues. 

L’appel à communication est ouvert jusqu’au 19 février 2021, minuit (GMT +1). Les communications reçues seront ensuite étudiées par le comité scientifique de Science&You, composé d’experts internationaux de la culture et de la communication scientifiques.

Note : en prévision de l’évolution de la situation sanitaire, l’équipe travaille à une solution alternative pour la tenue de Science&You en novembre. En présentiel ou en distanciel, l’Université de Lorraine maintiendra l’événement : plus d’informations à venir au printemps. 

LA COMMUNICATION SCIENTIFIQUE : UN TEMPS DE RÉFLEXION POUR AVANCER :

Les communications devront répondre à l’un des thèmes suivants :

1. Problématiques continues et émergentes associées aux développements scientifiques et technologiques

Problématiques liées à des enjeux science/société historiques et actuels. Exemples : l’approvisionnement énergétique, l’intelligence artificielle, le réchauffement climatique, les questions de santé dans les situations de crise… ou tout autre sujet science/technologie posant débat dans la société.

2. Concepts d’« effondrement » et vision globale

La communication scientifique dans le contexte informationnel et sociétal actuel et ses transformations rapides. Exemples : fake news, conspirationnisme, développement des pseudosciences, etc.

3. Nécessité d’une pratique réflexive de la communication scientifique

Dialogue transdisciplinaire pour faire émerger des pistes de solutions. Comment transmettre les savoirs aujourd’hui ? Quelles pratiques mettre en oeuvre ? Comment réinstaurer un dialogue serein sciences/société ?

Les thèmes ci-dessus sont développés ici : www.science-and-you.com/fr/thematique.

LES FORMATS :

  • Communication simple : une communication liée à l’un des thèmes définis dans l’appel à communications, pour une intervention en solo ou avec un.e collègue/partenaire. Le comité scientifique combinera 3 à 4 communications simples de thématiques similaires pour former un symposium et remplir une session. Le comité scientifique désignera aussi un.e animateur.trice*. (durée : 15 minutes),
     
  • Symposium : une session groupant 3 à 4 communications liées à l’un des thèmes définis dans l’appel à communications, comprenant plusieurs intervenant.e.s, chacun.e devant créer son compte personnel. Les propositions de symposium doivent inclure un.e animateur.trice* (durée : 75 minutes),
     
  • Présentation de poster : un espace sera dédié à la présentation de posters. Une session sera réservée dans le programme, durant laquelle les chercheurs seront invités à répondre aux questions de l’audience (durée : 75 minutes),
     
  • Panel de discussion : les panels de discussion réunissent jusqu’à 4 intervenants sur un sujet spécifique. Un seul résumé décrit le sujet qui sera discuté pendant le panel. Contrairement au symposium, le panel de discussion n’est pas une collection de résumés : les intervenants ne déposent pas chacun un résumé. La discussion a pour objectif d’être interactive avec l’audience, et chacun est invité à prendre part à la conversation et à apporter ses idées, bonnes pratiques, et opinions. Les propositions de panels de discussions doivent inclure un.e animateur.trice*. (durée : 75 minutes).

* L’animateur.trice prépare le sujet du symposium ou du panel de discussion avec les intervenant.e.s, et s’assure que leurs présentations soient cohérentes et complémentaires. Il.elle est en charge de renseigner le résumé du symposium ou du panel de discussion, de renseigner les informations des intervenant.e.s, afin que ceux.celles-ci créent leur profil personnel sur la plateforme et déposent leurs résumés (dans le cadre d’un symposium). L’animateur.trice anime également la discussion lors du symposium ou du panel de discussion, et s’assure de l’interaction avec l’audience.

RECOMMANDATIONS POUR UN DEPOT DE COMMUNICATION :

1. Créez votre compte personnel sur la plateforme. Chaque intervenant.e et animateur.trice doit avoir son propre compte.

2. Dépôt de communication :

Sélectionnez :

  • Un thème principal (obligatoire, 1 choix maximum),
  • Une problématique (obligatoire, 3 choix maximum),
  • Un champ de pratique (obligatoire, 3 choix maximum),
  • Une dynamique (optionnel, 3 choix maximum),
  • Et un pays concerné par le sujet développé dans votre communication (optionnel, 3 choix maximum).

3. Choisissez un format entre « communication simple », « symposium », « présentation de poster » et « panel de discussion ».

4. Renseignez les champs animateur et intervenant.s de votre communication.

5. Renseignez le titre, le.s résumé.s et les mots-clés de votre communication.

6. Attachez des pièces jointes si nécessaire (jpg, pdf, word).

Et voilà !

CRITERES DE SELECTION :

Les communications devront :

  • être en lien avec les thématiques de Science&You
  • traiter de problématiques d’actualité
  • présenter des arguments pertinents et rigoureux
  • inclure un.e animateur.trice (pour les symposiums et les panels de discussion)
  • inclure une liste complète d’intervenants ayant créé leur compte personnel sur la plateforme (pour les symposiums et les panels de discussion)
  • inclure 4 intervenants maximum (pour les symposiums et les panels de discussion)
     

Les propositions de symposiums et de panels de discussions auront plus de chances d’être acceptées si elles :

  • Incluent des intervenants de pays différents,
  • Privilégient la parité hommes/femmes parmi les intervenants,
  • Mêlent recherche et pratiques professionnelles.

CALENDRIER :

Clôture de l’appel à communications : 19 février 2021
Notification d’acceptation, de refus ou d’acceptation sous réserve de modification des communications : 16 mars 2021
Date limite de dépôt des communications révisées : 30 mars 2021
Notification d’acceptation ou de refus des communications révisées : 12 avril 2021
Conférence : 16-19 Novembre 2021

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Appel ANR à projets franco-allemand en sciences humaines et sociales – FRAL 2021 – 11/03/2021

L’Agence nationale de la recherche et la Deutsche Forschungsgemeinschaft lancent la 15e édition de l’appel à projets (AAP) franco-allemand en sciences humaines et sociales.

Cet appel à projets est ouvert à toutes les disciplines des sciences humaines et sociales. Il est destiné à soutenir des projets proposés conjointement par des équipes françaises et allemandes. D’un point de vue thématique, les projets de recherche communs ne sont pas tenus de concerner des objets et/ou des terrains franco-allemands. Un bilan des éditions passées et des conseils aux déposants sont accessibles ci-dessous.

L’ANR et la DFG financeront respectivement les dépenses relatives aux équipes françaises d’un côté, allemandes de l’autre.

En savoir plus

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Séminaire du Centre d’Alembert – 09/02/2021

Séance 6 :
Entre amplification et disqualification de la parole scientifique. Les médias font-ils écran ou sont-ils un écran pour la science ?

Mardi 9 février 2021
14h-16h

En visioconférence : http://www.centre-dalembert.universite-paris-saclay.fr/2021/01/seminaire-du-9-fevrier-2021/

Présentation de la séance :
Comment se construisent la légitimation ou la disqualification médiatique des prises de position du personnel académique scientifique ? Quelle est la valeur de la parole scientifique lorsqu’elle entre en scène par le biais des médias ?  Le mélange des voix influe directement sur la réception d’une vérité, d’un fait, alors soumis à plusieurs couches d’explicitations qui brouillent les pistes. Les médias dès lors font-ils écran ou sont-ils un écran pour la Science ? Les récentes controverses nous invitent à interroger les formes d’une dramatisation de la Science, mise en scène ou alimentée par les médias, amenant à interroger le rapport journalistes/scientifiques, les représentations et jeux d’autorité à l’œuvre.

Intervenants :

Jean-François Ternay
Enseignant-Chercheur. Université de Paris. Master Sciences et Médias

QUI parle dans le documentaire scientifique ?

Résumé : Les films qui traitent de science, diffusés par la télévision, se proposent pour la plupart d’être les intercesseurs entre une production de savoirs scientifiques et un public plus ou moins profane. Il ne s’agit pas toujours de savoirs établis ; ceux-ci peuvent être en cours de construction, parfois controversés dans la communauté scientifique ou encore être des savoirs dont certaines applications peuvent être remises en cause par la société.
Le champ est vaste et les manières de traiter ces films relèvent de différentes factures : documentaires de création et films d’investigation, reportages, films militants, spectacles divertissants, films pédagogiques…
Ce faisant, afin de mieux comprendre les volontés effectives de transmission d’un savoir dans ces films, il est intéressant de se poser la question des locuteurs : qui parle ? Les auteurs scientifiques ? Les réalisateurs ? Les journalistes ? Et parlent-ils en leurs noms ? Au nom de leurs institutions ? De leurs entreprises ? Voire de leurs producteurs ? Et quand ils parlent « en leurs noms », leur regard est-il « scientifique » ou à celui-ci se mêle-t-il d’autres éclairages : leurs combats pour une cause, leurs croyances, leurs idéologies, et leurs intérêts : scientifiques, mais aussi politiques, économiques ?
D’autant plus que ces locuteurs fonctionnent souvent en cascades plus ou moins repérables  : « ON », qui caractérise une voix off qui prend le point de vue de « Dieu », peut-être repris par la voix d’un journaliste, qui invite un scientifique, qui lui-même cite d’autres scientifiques, d’autres experts… produisant parfois un enchevêtrement de locuteurs qui fait que le spectateur se trouve dans l’incapacité de situer la parole qui lui est proposée et par là même d’appréhender le « quoi » et le « pourquoi » de ce qu’on lui dit.
De là à brouiller les citoyens dans leur relation au savoir et à la science, et à brouiller les élèves avec leurs enseignants en science, il n’y a qu’un pas, comme je voudrais le montrer dans quelques exemples de films de sciences diffusés en télévision.

Sylvestre Huet
Journaliste scientifique, Blog http://huet.blog.lemonde.fr/

Delfraissy 39 000 résultats Google, Raoult 4 000 000

Actualité oblige, les aventures des médecins et microbiologistes en temps de Covid-19 (et les responsabilités des directions d’institutions scientifiques comme des chefs de rédactions). La déjà longue et instructive histoire des sciences du climat et de leurs négationnistes sortis de quelques laboratoires avec le soutien de responsables politiques et de directeurs de rédactions. Dans un domaine très différent : comment oser écrire que la philosophie (du moins celle utilisée comme appât commercial éditorial) de la star mondiale Stephen Hawking ne vaut pas tripette. L’irruption brutale des réseaux des plateformes numériques dans les rapports entre science et citoyens. Ma conclusion portera sur l’enjeu médiatique du défi démocratique majeur du 21ème siècle relatif à l’usage des technologies.

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Première séance du séminaire « des sources aux systèmes d’information géographiques »

Première session du séminaire bimensuel des Sources aux Systèmes d’Information Géographique, un partenariat entre le DYPAC Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines Paris Saclay, la Plateforme Géomatique de l’EHESS et la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay. Cette première séance sera dédiée en particulier à l’utilisation des SIG dans l’histoire médiévale.

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Compte tenu de la situation sanitaire, ce séminaire aura lieu en ligne via le plateforme Bluejeans de la MSH Paris Saclay le 2 février de 14h à 17h.
Pour y avoir accès, vous devez envoyer un mail à colloquesourcesig2020@uvsq.fr

Depuis plusieurs années, différentes disciplines des sciences humaines et sociales comme l’histoire, la littérature, l’anthropologie sociale, la sociologie, l’archéologie ont renouvelé l’usage de la cartographie, utilisant des nouvelles approches tant théoriques, que méthodologiques et techniques.
Sources anciennes et moderne, archives, cartes et plans, iconographie, photos de terrains et satellites,  etc. sont le matériel de base utilisés pour appréhender une compréhension de phénomènes et de systèmes complexes que sont des comportements humains variés : interactions entre acteur sur le territoire, migrations et regroupements, choix d’implantation et évolution de villes, influences entre l’homme et son milieu, etc.). 
Aujourd’hui, la masse de données devient telle qu’il devient difficile de filtrer ce qui est utile pour une recherche de ce qui ne l’est pas. Outre qu’elles soient souvent spatiales et/ou temporelles, leur particularité repose sur leur non-homogénéité, leurs lacunes, leurs sources multiples et mutlilangues, à la fois qualitatives et quantitatives, non structurées. On parle de big data dans le champ particulier que sont les humanités numériques.
Lors de ce séminaire, nous souhaitons interroger les différentes manières d’utiliser la cartographie, les SIG, l’analyse spatiale, le web sémantique dans les sciences humaines et sociales, en partant de l’exploitation et l’extraction des sources, l’intégration en bases, l’analyse de ces données et enfin leur valorisation.Après une introduction du séminaire, cette première séance sera dédiée en particulier à l’utilisation des SIG dans l’histoire médiévale.

14h00 – Présentation du Séminaire (Citlalli DominguezDavide Gherdevich, Eric Mermet, Giovanni Pietro Vitali)

14h15 – David WRISLEY : «Mind the (Data) Gap: Heterogeneity, Uncertainty and Serendipity in the Spatial Humanities » New York University/Abu Dhabi
Les deux interventions ont pour objet l’utilisation des SIG pour l’histoire médiévale.

15h00 – Rémi CROUZEVIALLE, Fabien CERBELAUD, Noëlle DEFLOU-LECA, Anne MASSONI, Juliette MOREL : « Le projet ANR Col&Mon  : une base de données des établissements religieux communautaires français pour explorer, visualiser et cartographier les évolutions institutionnelles et les réseaux » Université de Limoges

15h30 – Alexandre VERGOS : « De l’usage des SIG en histoire médiévale : Ancrage territorial et réseaux de l’aristocratie du comté de Melgueil (XIe-XIIe siècles) » FRAMESPA Université de Toulouse – Jean Jaurès

16h00 – Discussion

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Appels du Réseau franco-néerlandais de l’enseignement supérieur et de la recherche

Le Réseau franco-néerlandais de l’enseignement supérieur et de la recherche, basé à l’université de Lille signalent deux appels en cours :

Le Prix d’Amsterdam.

Attribué par l’Ambassade des Pays-Bas en France et le RFN, ce prix d’excellence de 15.000 € a pour objectif de récompenser un.e étudiant.e ou chercheur.e français.e afin de poursuivre des recherches scientifiques sur la culture, l’histoire, la politique et/ou la langue néerlandaise aux Pays-Bas. La date limite de réception des dossiers est le 18 avril

Les Bourses Éole : la session de printemps est ouverte jusqu’au 9 mai

Ces bourses d’un montant unique variant de 500 à 1000 € sont destinées à des étudiants en master et à des doctorants, toutes disciplines confondues, pour un séjour d’études, de recherche ou un stage aux Pays-Bas.

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Séminaire Genre et monde carcéral – 8/02/2021

La prochaine séance du séminaire « Genre et monde carcéral », soutenu par la MSH Paris-Saclay, aura lieu le lundi 8 février 2021, de 14h à 18h.

Nous sommes contraintes de l’organiser entièrement à distance, compte tenu de la situation sanitaire. L’inscription préalable sur est nécessaire, afin de préparer au mieux la séance. Pensez à vous inscrire avant le vendredi 5 février, 14h : merci beaucoup ! Nous vous enverrons ensuite le lien pour assister au séminaire à distance. https://msh-paris-saclay.fr/event/seminaire-genre-et-monde-carceral-8-02-2021/

Résumé de la séance :

Cette séance est consacrée à la construction des regards sociaux posés sur la déviance féminine juvénile et aux réponses apportées à celle-ci. Véronique Blanchard interrogera, dans une perspective socio-historique (période 1945-1975), les processus d’étiquetage des adolescentes qualifiées de « mauvaises filles », en analysant les critères mobilisés, le type de normes enfreintes et les réactions sociales suscitées. Ensuite, l’intervention de Yaëlle Amsellem-Mainguy portera sur les processus de classement et de déclassement des mineures incarcérées, à partir d’une analyse sociologique des normes sexuelles et genrées assignées aux jeunes filles incarcérées dans les prisons pour mineur.es contemporaines. Cette séance vise donc à comprendre comment les représentations genre interviennent dans le contrôle et l’enfermement de jeunes femmes.

Changements de programme :

  • Nous débuterons cette séance avec l’intervention de Véronique Le Goaziou, initialement prévue lors de précédente séance mais reportée du fait d’obstacles techniques. Pour rappel, elle proposera de réfléchir à la façon dont les violences sexuelles, et plus spécifiquement le viol, sont saisies par les instances pénales contemporaines. Elle permettra d’éclairer sociologiquement le faible taux de condamnation des faits de viol.
  • Mayette Viltard ne pourra malheureusement pas se joindre à nous pour cette séance, du fait des contraintes qu’impose le format de visioconférence. Nous reprogrammerons dès que possible son intervention.

Programme de la séance :

  • Véronique Le Goaziou, Sociologue – Chercheure associée au LAMES : Les viols en justice. Pourquoi si peu d’auteurs jugés ?
  • Véronique Blanchard, Historienne – Responsable du centre d’exposition « Enfants en justice », École Nationale de Protection Judiciaire de la Jeunesse : « Mauvaises filles » – Un contrôle genré de la déviance féminine juvénile (France, années 1945-1965)
  • Yaëlle Amsellem-Mainguy, Sociologue – Institut National pour la Jeunesse et l’Éducation Populaire :  Le corps en prison : processus et déclassement des filles mineures incarcérées

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JOURNÉES D’ÉTUDE « LES MULTIPLES DIMENSIONS DE L’HOMME ET DE LA CONNAISSANCE » – 21 & 22/01/2021

Journées d’étude organisées avec le soutien de la MSH Paris-Saclay (en visioconférence)

21 & 22/01/2021

Les multiples dimensions de l’Homme et de la connaissance :
questions épistémologiques, éducatives et culturelles

Laurence Maurines, Université Paris-Saclay
José-Luis Wolfs, Université Libre de Bruxelles

Résumé

Nombre des défis que le monde contemporain doit relever nécessite la compréhension par tout citoyen de ce qui caractérise le savoir scientifique et son mode d’élaboration ainsi que celle de leurs spécificités comparativement à d’autres domaines de connaissances. Ce workshop vise à soutenir le développement de travaux sur les représentations des sciences dans l’enseignement et la formation, notamment dans le champ de recherche de la « Nature of Science ». Il se propose non seulement d’interroger les sciences mais aussi de les mettre en perspective avec deux autres domaines/pratiques. Sont explorées des questions portant sur ce qui caractérise les sciences, les distingue et les rapproche des religions et des arts en mettant au centre du questionnement la personne saisie dans toutes ses dimensions. Il présente des regards croisés d’épistémologues et philosophes, chercheurs en psychologie sociale et différentielle, en
sciences de l’éducation et en didactique des sciences.

Programme :

Jeudi 21  janvier 2021Vendredi 22 janvier  2021
9h Introduction 
Laurence Maurines : « les sciences et leurs frontières dans l’enseignement et la formation : enjeux et questions »
Les sciences : caractéristiques et frontières
9h15-10h15
Laurence Maurines et  Magali Fuchs-Gallezot (didactique des sciences, DidaScO-EST, université Paris-Saclay) : «  les sciences et leurs spécificités : représentations d’étudiants entrant dans différentes licences scientifiques »
10h15-11h15
Gabriella Crocco (philosophieépistémologie, CGGG, université Aix-Marseille) : « Science, philosophie et idéologie »
11h15-12h15 Discussion
Sciences-réalité-imaginaire
9h-10h
Léna Soler (épistémologie, Archives Henri Poincaré, PREST, université de Lorraine, Nancy) « Le débat sur la contingence/inévitabilité des résultats scientifiques : structure et biais »
10h-11h
Sabine Rabourdin (socio-épistémologie,  S2HEP, université de Lyon) : « L’imaginaire scientifique selon la culture : les styles thématiques locaux en physique »
11h-12h 
Discussion  
12h15-13h15    déjeuner12h- 13h      déjeuner
Raison/créativité/émotion
13h15-14h15
Anouk Barberousse (épistémologie, SND, Sorbonne Université) : « Qu’est-ce qui rend une croyance rationnelle ? »
14h15-15h15
Todd Lubart  (psychologie différentielle, LAPEA, université de Paris) : « la créativité en art et science : comparaison des processus créatifs et implications éducatives »
15h30-16h30
Alain Kerlan (philosophie de l’éducation, ECP, université de Lyon) : « Activité artistique – Activité scientifique : des frontières réinterrogées sous le signe de l’esthétique »
16h30-18h
Discussion
Sciences -religions
13h-14h
José Wolfs et Xavier Haine (sciences de l’éducation, Université Libre de Bruxelles) : « les postures entre science et croyance religieuse : facteurs culturels et enjeux éducatifs »
14h-15h
Magdalini Dargentas (psychologie sociale, LP3C, Université de Bretagne Occidentale) : « Résistances et débats autour de la pertinence de l’étude de la religion en psychologie »
15h-16h 
Discussion collective et perspectives
Grand témoin
Cora Cohen-Azria (didactique et muséologie des sciences,  Théodile-CIREL, université de Lille)

INSCRIPTION : 

Journées d’étude « Les multiples dimensions de l’Homme et de la connaissance » – 21 & 22/01/2021

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Séminaire du Centre d’Alembert – Comment établit-on un fait en physique ? – 19/01/2021

La cinquième séance du séminaire du Centre d’Alembert aura lieu le :

Mardi 19 janvier 2021
14h-16h

En visioconférence

Lien de connexion :
https://primetime.bluejeans.com/a2m/live-event/dwdevkzf
Contact et informations :
centre.dalembert@universite-paris-saclay.fr

Florent Robinet
Chercheur au CNRS, IJCLab (Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie), Université Paris-Saclay

Première détection des ondes gravitationnelles : validation expérimentale d’une découverte historique.

Résumé : En Septembre 2015, le signal d’une onde gravitationnelle est observé pour la première fois par les détecteurs interférométriques LIGO. Ce signal est associé à un système binaire de trous noirs qui spiralent l’un autour de l’autre et qui finissent par fusionner. Les retombées scientifiques accompagnant cet événement ont été exceptionnelles et un nouveau canal d’observation sur l’Univers est désormais à disposition des scientifiques.

Il a fallu cinq mois aux collaborations LIGO et Virgo pour annoncer cette découverte publiquement. Ce délai a été nécessaire pour s’assurer de l’origine astrophysique du signal. En effet, les détecteurs d’ondes gravitationnelles sont des instruments extrêmement sensibles et sont limités par de nombreux bruits dus à l’environnement ou à l’instrument lui-même. De très nombreux tests ont été réalisés en interne tant au niveau des détecteurs que de l’analyse des données afin d’exclure un événement de bruit.

Après être revenu sur les éléments scientifiques liés à cette découverte fondamentale, je présenterai l’ensemble des études qui ont permis de valider l’authenticité du signal. Je décrirai également comment une collaboration internationale rassemblant plus de 1500 chercheurs et ingénieurs s’organise en interne pour convaincre la communauté scientifique et le grand public de la fiabilité d’une telle découverte.


Emanuel Bertrand
Maître de conférences à l’ESPCI Paris-PSL (Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles), Chercheur en histoire des sciences au Centre Alexandre-Koyré (CNRS-EHESS-MNHN)

Existe-t-il des faits bruts en physique ? Quelques éclairages par l’histoire des sciences.

Résumé : Qu’est-ce qu’un « fait scientifique » ? Existe-t-il des faits « bruts » dans les sciences de la nature, et en particulier en physique ? Ou bien un « fait » scientifique ne peut-il être établi comme tel qu’après l’intervention d’une médiation humaine – sociale, interprétative ou instrumentale ? On peut tenter de répondre à cette question par le recours à la philosophie, en mobilisant des réflexions sur la théorie de la connaissance, par exemple celles du philosophe allemand Ernst Cassirer. Mais je privilégierai plutôt ici une approche empirique par l’étude de cas en histoire des sciences. Je m’appuierai donc sur deux épisodes de l’histoire de la physique : la mise en évidence de la propagation des ondes électromagnétiques par Heinrich Hertz en 1888, et la détection d’ondes gravitationnelles par Joseph Weber dans les années 1960. Dans le premier cas, le phénomène étudié est fabriqué par le physicien, dans le second, il s’agit de détecter un phénomène a priori présent dans l’univers indépendamment de toute activité humaine. Pourtant, nous verrons que, dans les deux cas, on ne peut parler d’un « fait scientifique » que si un certain type de consensus est atteint dans la communauté scientifique concernée.

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Journée du GERPISA – 22/01/2021

« Lavorare in fabbrica oggi » – An inquiry on working conditions at FCA-CNH

Journée du Gerpisa n°:  259

Date:  22 January, 2021 – 14:00 – 17:00

Online/En ligne/Zoom
International seminar in English

The event will launch the book Lavorare in fabbrica oggi. Inchiesta sulle condizioni di lavoro in Fca/Cnh, result of a collective research conducted by the Fondazioni Di Vittorio and Sabattini, together with FIOM/CGIL (published by Fondazione Feltrinelli, 2020).The book revives the practices of a workers’ inquiry to describe the lived experience of assembly work at FCA/CNH today. Based on an extensive survey, it illustrates the main results of a field research conducted on working conditions at FCA-CNH Group plants in Italy.In particular, it analyses the consequences of the change in work organisation following the transformation in the collective bargaining system and the introduction of organisational (Ergo-UAS and WCM) and technological innovations. Ultimately, the book aims to highlight the critical aspects of these changes from the workers’ point of view.  

Lavorare in fabbrica oggi – Fondazione Giangiacomo Feltrinelli (fondazionefeltrinelli.it)

More: http://gerpisa.org/en/node/6233

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Séminaire Médias et médiations de la gastronomie – 19/01/2021

La quatrième séance du séminaire « Médias et Médiations de la gastronomie » se déroulera en visioconférence :

Mardi 19 janvier 2021, de 16h30 à 19h00  

« LA VIANDE : MEDIATIONS » 

Avec :

Emilie JEANNIN( Eleveuse de charolaises à Beurizot ) : L’élevage et l’abattage aujourd’hui

Jocelyne PORCHER ( INRAE ) : Entre « chair animale » et « viande de culture » : peut-on encore parler de viande ? 

Webinaire via Team

Cliquer ici pour participer à la réunion  
Il sera possible de s’y connecter (accès libre) en cliquant sur le lien TEAMS ci-dessous, à partir de 16h15.

Cette plateforme peut s’ouvrir directement dans votre navigateur. Vous pouvez aussi télécharger l’application, si vous le souhaitez. 

Il faudra simplement veiller à couper votre microphone pendant les communications, dont la première débutera à 16h30.

SEMINAIRE CHCSC-UVSQ/ALISS-INRAE/ MSH PARIS SACLAY

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