Reporté / Petits Déjeuners Durkheim – Le piège de l’employabilité – 20/03/2020

Nouvelle séance avec Dominique Glaymann, Guillaume Tiffon, Frédéric Moatti et Jean-Pierre Durand qui viennent nous présenter leur ouvrage :
Le piège de l’employabilité. Critique d’une notion au regard de ses usages sociaux
(Presses Universitaires de Rennes, 2017 : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=4451)

Cet ouvrage interroge les usages sociaux de l’employabilité en montrant comment elle affecte les politiques publiques, le recrutement, la formation et l’insertion dans l’emploi. Les auteurs interrogent également la portée symbolique et la pertinence scientifique de cette notion qui risque d’enfermer dans un double piège : stigmatiser les chômeurs et persister dans les politiques d’emploi sans résultat face au chômage.

La séance aurai lieu à la Bibiliothèque Durkheim de l’ENS Paris-Saclay et sera animée par Florent Le Bot (IDHES / UEVE).

nscription conseillée : bib.durkheim@ens-paris-saclay.fr

Pour rappel : les Petits déjeuners sont inscrits au programme de l’École doctorale SHS de l’Université Paris-Saclay.

Les doctorants venus assister aux présentations peuvent ainsi créditer 22,5 heures de crédit parmi les 100 heures de formation qui doivent être validées dans le cadre de l’École doctorale.

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Annulé / Colloque international « Atlantique Argentique Circulations photographiques, XIXe-XXe siècles » – 19-20/03/2020

Colloque international organisé par la Maison des Sciences de l’Homme Paris Saclay, l’UMR Théorie et histoire des arts et des littératures de la modernité (THALIM), l’école doctorale Translitterae, le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines (CHCSC), le laboratoire Synergies Langues Arts Musique (SLAM) et le Jeu de Paume dans le cadre du programme ANR Transatlantic Cultures

On le sait, la question des origines de la photographie a donné lieu à des hypothèses concurrentes, ancrées dans les particularismes et les revendications nationales. La photographie a été imaginée, esquissée, voire inventée avant Daguerre, par des Anglais (au premier rang desquels Henry Talbot), par un Espagnol de Saragosse (Ramos Zapetti) et peut-être même par un autre Français exilé au Brésil (Hercules Florence). Ce que François Brunet appelait « l’idée de photographie » semble avoir surgi presque en même temps sur toutes les rives de l’Atlantique. Depuis, les photographies et les photographes ont contribué de façon décisive aux cultures transatlantiques et aux échanges entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques.

Le colloque « Atlantique argentique » ambitionne précisément d’esquisser une cartographie de ces « zigzags » dans l’ensemble de la région, avant que la culture visuelle de la fin du XXe siècle ne soit profondément transformée et mondialisée par la technologie numérique et l’apparente dématérialisation des images. La construction de cultures atlantiques s’est jouée en partie dans la manière dont ce « désir de photographier » a traversé l’océan. La circulation matérielle des images et des publications, des praticiens professionnels et amateurs, le marché des matériels et l’organisation d’expositions ont été des vecteurs importants d’échanges commerciaux et culturels.

Ces traversées ont d’abord touché les grandes capitales de l’Atlantique et les ports. Elles ont relié les patries d’origine des migrants et les frontières de l’exil, les champs de missions et les champs de bataille, les hauts-lieux du tourisme et les horizons inconnus. Pour ce faire, les photographies ont voyagé par bateau, par câble, par avion, et même dans une célèbre valise mexicaine. Ce sont les voyages et les correspondances, les échanges institutionnels, les circuits de l’art et de la culture qui ont ainsi contribué à fabriquer ou à maintenir des liens familiaux, amicaux, politiques ou religieux dans l’ensemble de la région, nourrissant les histoires communes d’un rivage à l’autre.

Cet Atlantique des images matérialise à la fois le lien et l’éloignement, la communauté et la séparation. Il a façonné des empires, nourri la propagande et le commerce, élaboré l’utopie d’une « famille humaine » commune au lendemain de la Seconde guerre mondiale.

Les interventions s’attacheront donc à dessiner la contribution des images photographiques au paysage visuel atlantique, ce « monde image » (image world) évoqué par Deborah Poole pour décrire l’économie visuelle liant les Andes, l’Afrique, l’Europe et les Etats-Unis.

Ce colloque s’inscrit dans le cadre du programme de recherche international “Transatlantic Cultures” mené par le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines (Paris-Saclay), l’Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3 et l’Université de São Paulo avec le soutien de l’ANR et de l’agence brésilienne FAPESP. Pour en savoir plus: https://tracs.hypotheses.org/

Comité scientifique :

Alexander Alberro, Columbia University, Etats-Unis

Jennifer Bajorek, Hampshire College, Etats-Unis

Alberto del Castillo Troncoso, Instituto Mora, Mexique

Paul-Henri Giraud, Université de Lille, France

Patricia Hayes, Université du Cap-Occidental, Afrique du Sud

Jean Kempf, Université Lyon 2 Louis Lumière, France

Boris Kossoy, Université de São Paulo, Brésil

Olivier Lugon, Université de Lausanne, Suisse

Rebeca Monroy Nasr, Instituto Nacional de Antropología e Historia, Mexique

Maureen Murphy, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Membre de l’Institut Universitaire de France

Michel Poivert, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, France

Shelley Rice, New York University, Etats-Unis

Pia Viewing, Jeu de Paume, France

Laura Wexler, Yale University, Etats-Unis

Kelley Wilder, De Montfort University, Royaume-Uni

Comité d’organisation :

Ada Ackerman, THALIM, Centre National de la Recherche Scientifique

Didier Aubert, THALIM, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle

Clara Bouveresse, SLAM, Université d’Evry-Val d’Essonne

Anaïs Fléchet, CHCSC, Université de Versailles Saint-Quentin

Eduardo Morettin, Université de São Paulo

Priscilla Pilatowsky, Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine, Colegio de México

INSCRIPTION : http://www.jeudepaume.org/index.php?page=article&idArt=3559

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Séminaire Les libertés numériques – 5/03/2020

Jeudi 5 mars 2020 – Les atteintes aux libertés numériques – Amphi Guizot

A l’exception de certains droits cardinaux, comme le droit à la dignité, les droits fondamentaux tolèrent des restrictions. Quels sont les motifs d’atteintes aux droits fondamentaux du numérique ? De la protection de l’ordre public et de la sécurité publique, jusqu’à la surveillance des salariés par leur employeur, il est nécessaire d’interroger ces limites.

  • Félix Tréguer, chercheur associé au Centre Internet et Société du CNRS et post-doctorant au CERI-Sciences Po : Généalogie de la censure : le contrôle d’Internet au prisme de la raison d’Etat.

Inscription ici.

A propos du séminaire :

Open data, transparence des algorithmes, éthique by design, droit à l’oubli numérique, autodétermination informationnelle, reconnaissance faciale, neutralité du net, souveraineté numérique, justice prédictive, etc. autant de sujets qui animent ces dernières années le débat public concernant l’environnement juridique du numérique.

Ces sujets soulèvent une question commune : quels seront demain les droits et libertés fondamentales reconnus à chacun dans l’univers numérique? La réponse à cette question impose un examen transversal de ces différents sujets : notre intuition est qu’une approche globale des libertés numériques est aujourd’hui impérative.

A l’heure où se multiplient les projets de reconnaissance constitutionnelle et européenne des droits fondamentaux du numérique, et où le Conseil de l’Europe élabore des instruments juridiques relatifs à la gouvernance de l’Internet, ce cycle de conférences propose un échange interdisciplinaire autour de l’étude de leurs fondements, leurs enjeux, leur nature et leur mise en oeuvre.

En savoir plus : https://libertes-numeriques.com/

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Séminaire du Centre d’Alembert – 3/03/2020

Séminaire itinérant du Centre d’Alembert
Qu’est-ce qu’un fait établi ? Comment se trompe-t-on ?

Séance n°3 : L’observation permet-elle des découvertes fiables ?
l’exemple de l’astrophysique
.

Mardi 3 mars 2020 de 13h30 à 15h30
Centre Scientifique d’Orsay
Institut de Physique Nucléaire (IPN) – Bâtiment 100A
Auditorium Joliot Curie – RdC (voir plan)
Entrée libre
Intervenants :
Marc Ollivier
Astronome, directeur de l’Institut d’Astrophysique Spatiale d’Orsay, Université Paris-Saclay
La découverte de 51 Pegase B.Florent Robinet
Chercheur au CNRS, IJCLab (Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie),
Université Paris-Saclay
Première détection des ondes gravitationnelles : validation expérimentale d’une découverte historique.
Organisateurs :
Jean-Claude Vial, Chercheur CNRS émérite en astrophysique, Institut d’Astrophysique Spatiale d’Orsay, Université Paris-Saclay et Julien Gargani, Directeur du Centre d’Alembert

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Invisibles – Les travailleurs du clic

Dans la continuité du projet maturation DipLab mené avec la MSH Paris-Saclay  (https://msh-paris-saclay.fr/le-micro-travail-en-france-rapport-final-du-projet-diplab/), Antonio Casilli (sociologue à l’UMR i3) a participé à la réalisation d’une série documentaire qui vient d’être diffusée sur France Télévisions :  « Invisibles – Les travailleurs du clic ».

Invisibles – Les travailleurs du clic est un documentaire qui part à la rencontre de ceux qu’on ne voit plus ou dont on ignore même souvent l’existence. Auto-entrepreneurs, précarisés, mal payés, producteurs et productrices permanents de données – cet or numérique – accaparées par les plateformes, réduits au silence par des contrats absurdes, leurs histoires et leurs quotidiens parlent de notre réalité, de sa face cachée. Ils vivent et travaillent à Lyon, Barcelone, Dublin, Antananarivo… Ils s’appellent Bilel, Zlat, Nathalie, Nomena, Ny Kanto, Amélie, Chris,Édouard…

Pour voir les 4 épisodes en replay : https://www.france.tv/slash/invisibles/

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Design : Prix spécial de la MSH PARIS-SACLAY

La finale du Prix Design & Science 2020 organisé par le Design Spot de l’université Paris-Saclay a eu lieu le 27 février au Palais de la Découverte.

Consacré cette année au thème Agriculture et mégapoles, le Prix Design et Science a permis à 36 étudiants designers et scientifiques de travailler pendant quatre mois en équipe sur cette problématique et de proposer via leurs projets des solutions concrètes aux enjeux de l’agriculture urbaine.

A cette occasion, la MSH a décerné son prix spécial au projet « L’atelier sur demande ». Marion Atzemis (Strate), Gaëlle Desmergers (ENSTA Paris), Eléonore Dutartre (AgroParisTech) et Anaïs Ougier (Strate) ont reçu ce prix des mains d’André Torre, ancien directeur de la MSH, et de Maryse Bresson, nouvelle directrice.

Ce projet vise à créer une agriculture urbaine cohérente pour des citadins toujours plus pressés, en offrant un service d’agriculture mobile disponible via une application.

 » L’atelier sur demande est un service qui propose aux parisiens des ateliers mobiles d’agriculture urbaine. Amenés par un triporteur, des cours collectifs s’invitent sur les places publiques, sur commande des utilisateurs par notre application. En s’adaptant aux modes de vie rapides des urbains, notre objectif est d’en questionner les conséquences. Par le contenu de nos ateliers, nous souhaitons sensibiliser les citadins aux rythmes lents de la nature, et les reconnecter à la production agricole dont ils consomment les fruits quotidiennement. Notre service s’inscrit dans un écosystème d’associations d’agriculture urbaine, d’écoles d’agriculture et de pôles de réinsertion sociale. « 

Découvrez le site du projet : https://gaelledesmergers.wixsite.com/lateliersurdemande

Retrouvez prochainement nos quatre lauréates en interview sur notre site.

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Vient de paraître ! N°35 de la Revue Terrains & Travaux

Terrains & travaux 2019/2 (N° 35) , disponible sur Cairn.

Enquêter sur les rémunérations

  • Introduction
  • Tout salaire mérite enquête
  • Sophie Bernard, Élodie Béthoux et Élise Penalva Icher
  • Agentes artistiques : des faiseuses de noms et de rémunérations
  • Delphine Naudier
  • Les disparités de traitement entre nouveaux et anciens salariés
  • L’institutionnalisation des inégalités de rémunération au Québec
  • Mélanie Laroche, Patrice Jalette et Frédéric Lauzon Duguay
  • Quantifier les inégalités salariales
  • La sophistication de la mesure, au risque de la justification des inégalités ?
  • Clotilde Coron
  • La rémunération des élus
  • L’inégal accès à la professionnalisation politique
  • Didier Demazière et Rémy Le Saout
  • « Pour des développeurs, c’est pas énorme ! »
  • Fabriquer et justifier de moindres remunerations
  • Camille Dupuy et François Sarfati
  • La fabrique de l’intérêt collectif
  • Politiques de rémunérations et formes de solidarité sociale dans des coopératives de production
  • Anne Catherine Wagner
  • Quand les hommes cuisinent au quotidien
  • Vers la « masculinisation » d’une pratique domestique
  • Angèle Fouquet

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Petits Déjeuners Durkheim – Delphine Berdah- 28/02/2020

Nouvelle séance le 28 février avec Delphine Berdah qui viendra présenter son ouvage : 
Abattre ou vacciner • La France et le Royaume-Uni en lutte contre la tuberculose et la fièvre aphteuse (1900-1960) – EHESS, 2018

Discutante : Cynthia Colmellere

Inscription conseillée : bib.durkheim@ens-paris-saclay.fr

Pourquoi le Royaume-Uni, fervent défenseur de la police sanitaire d’abattage depuis le XIXe siècle, a-t-il lancé des recherches sur des vaccins vétérinaires dès l’entre-deux-guerres ? Pourquoi la France a-t-elle fait le choix paradoxal, au début des années 1960, de rendre obligatoire la vaccination antiaphteuse alors qu’elle renonçait à son vaccin contre la tuberculose bovine ? Ce livre répond avec originalité à ces questions qui concernent tant l’histoire que l’actualité. Il traite, de manière comparée, de la construction des normes de contrôle des maladies animales dans ces deux pays depuis la fin du XIXe siècle, et des trajectoires d’innovation et d’utilisation des sérums et vaccins contre la fièvre aphteuse et la tuberculose bovine. Ce faisant, il montre de façon inattendue que ces trajectoires, de même que les choix prophylactiques qui en dépendent, relèvent avant tout des circulations entre médecine humaine, médecine vétérinaire et sciences de l’agriculture.

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Colloque « Peut-on se passer de la voiture hors des centres urbains ? » – 27/02/2020

S’inscrivant dans le cadre du projet CONDUIRE, financé par l’Ademe, ce colloque soutenu par la MSH Paris-Saclay cherche à interroger les pratiques de déplacements des ménages en zones peu denses, en associant travaux académiques, retours d’expériences des professionnel-le-s du secteur des transports, des collectivités, des associations et des entreprises. Il a pour ambition de comprendre les ressorts de la transition vers des mobilités plus durables, inclusives et responsables, au sein des espaces où l’automobile reste prégnante dans les déplacements quotidiens.

Notre interrogation est motivée par le paradoxe, mis en lumière par de nombreux travaux, selon lequel les solutions de substitution à la voiture sont proposées et mises en place quasi exclusivement dans les espaces denses. S’il est plus ou moins aisé de se passer de l’utilisation régulière d’une voiture dans les espaces urbains en raison de l’abondance des alternatives disponibles (transports en communication, vélo, autopartage), les espaces périphériques, pourtant caractérisés par un usage intensif et croissant de la voiture, connaissent peu de solutions écologiques, inclusives et économiques à l’automobile. Or, le développement de la transition économique, écologique et sociale ne peut faire l’économie d’une étude approfondie des usages et pratiques de la voiture dans les espaces périphériques pour au moins deux raisons : d’une part, ces espaces contribuent d’une façon importante à la pollution atmosphérique ; d’autre part, ces espaces concentrent les populations pour lesquelles la voiture est à la fois indispensable, extrêmement contraignante et coûteuse.

Comment faire en sorte de développer des alternatives économiques et écologiques à la voiture dans ces espaces ? Quels sont les leviers à actionner pour changer les comportements ? Comment réduire le poids et l’impact de la voiture dans les espaces où cette dernière est perçue comme “indispensable” et “irremplaçable” ? C’est pour répondre à ces questions que le présent colloque entend faire dialoguer acteurs académiques, experts de la mobilité et élus de terrain sur ces problématiques.

Informations pratiques :

http://www.printemps.uvsq.fr/laboratoire-professions-institutions-temporalites-/langue-fr/colloques-et-journees-d-etudes/colloque-peut-on-se-passer-de-la-voiture-hors-des-centres-urbains–430491.kjsp?RH=1369385788775

Date Jeudi 27 février 2020
Lieu Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Bâtiment Vauban – Amphithéâtre 7
47, boulevard Vauban
78 280 Guyancourt

Entrée libre sur inscription avant le 20 février 2020 :


Accéder au formulaire d’inscription

Organisation du colloque :

Comité scientifique : Dominique Barth, Yoann Demoli, Albane Durand, Sarah Ghaffari, Bernard Jullien, Ivaylo Petev, Magali Pierre, Axel Villareal
Comité d’organisation : Carine Bourlard, Yoann Demoli, Nathalie de Guizelin-Marault, Axel Villareal

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LA Direction de la MSH Paris-Saclay

La direction de la MSH Paris-Saclay est menée depuis 2020 conjointement par Maryse Bresson, sociologue, Professeure à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et chercheuse au laboratoire Printemps, et Pierre Guibentif, sociologue du droit et juriste, Professeur titulaire à l’Institut universitaire de Lisbonne (ISCTE-IUL), actuellement membre de la direction du Dinâmia’CET-IUL, Centre for Socioeconomic and Territorial Studies.

Pendant ce mandat de cinq années, la gouvernance de la MSH Paris-Saclay reposera sur une direction collégiale, avec une alternance à mi-mandat de la fonction de directeur / directrice, une formule par laquelle la direction souhaite affirmer son attachement aux principes de collégialité et de parité qui sont au fondement de toute activité scientifique.

Yara Hodroj, Secrétaire générale de la MSH Paris-Saclay, complète l’équipe de direction.

Maryse BRESSON :

Maryse Bresson est professeure de sociologie à l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, au laboratoire Printemps depuis 2008. Ancienne élève à l’École Normale Supérieure de Cachan (1988-1992), devenue ENS Paris Saclay ; agrégée de sciences économiques et sociales (1991) ; elle a été maîtresse de conférences à l’Université de Rouen (1996-99) et à l’Université de Lille 3-IUT B en 1999-2008. Elle a exercé diverses responsabilités, comme directrice d’IUT à Lille ; directrice de l’UFR des sciences sociales ; vice-présidente déléguée, chargée des relations sociales et professionnelles à l’UVSQ. Spécialiste des questions de précarité, de politique sociale et d’intervention sociale, elle a publié de nombreux ouvrages et articles. Dernier ouvrage collectif co-dirigé : Sociologues et économistes face à la demande de savoirs, participation et contournements paru fin 2019 aux éditions de la MSH Paris Saclay. Dernier ouvrage individuel : Sociologie de la précarité, 3e édition actualisée et augmentée, sous presse aux éditions Armand Colin en mars 2020. Elle coordonne actuellement un projet franco-québécois ANR/FQRSC sur l’aide à domicile auprès des aînés (2016-2020, prolongé jusqu’à mars 2021).

Pierre GUIBENTIF :

Pierre Guibentif est professeur titulaire à l’Institut universitaire de Lisbonne (ISCTE-IUL) et chercheur au Dinâmia’CET-IUL, qu’il co-dirige. Études (droit et sociologie) et doctorat en droit à l’Université de Genève. Ses recherches et publications portent sur la sociologie du droit et les théories de la société. Il est co-éditeur de la Zeitschrift für Rechtssoziologie, membre du Comité éditorial de la revue Droit et Société et du Board du Research Committee on Sociology of Law de l’Association internationale de sociologie et participe à la coordination du Comité de recherche « Études socio-juridiques – Sociologie du droit » de l’Association internationale des sociologues de langue française ainsi que de la Section « Sociologie du droit et de la justice » de l’Association portugaise de sociologie. Directeur scientifique de l’Institut international de sociologie du droit (Oñati) de 1998 à 2000 ; président du Conseil scientifique du Réseau national des Maisons des Sciences de l’Homme de 2006 à 2010 ; membre du Jury du Prix Jean Carbonnier de 2014 à 2016 ; actuellement membre du Conseil scientifique de la Mission de Recherche Droit et Justice.

Yara HODROJ :

Yara Hodroj est docteur en physique optique de l’université Claude Bernard-Lyon1. Après sa thèse elle a travaillé au CEA à Saclay en tant que chercheuse post doctorale. Elle a poursuivi ses activités à l’Université du Maine en tant qu’ATER. Auteur de 10 articles publiés dans des revues internationales. Ensuite elle a rejoint l’université Paris Sud (devenue l’université Paris-Saclay) en tant que chargée des projets Investissements d’Avenir ou elle a assuré l’interface entre les différents interlocuteurs scientifiques, financiers, administratifs et juridiques de grands projets collaboratifs stratégiques. Ensuite elle a occupé un poste de chef de projet d’un projet centré sur les technologies quantiques labellisé Domaine d’intérêt majeur par la Région Île-de-France. Elle a travaillé en tant qu’ingénieur de recherche au CNRS à l’Institut d’Optique, Palaiseau pour assurer les liens entre les instances de direction du projet, les 32 laboratoires des 21 partenaires, le conseil scientifique, et les instances de la Région IDF. Elle a assuré la gestion administrative et financière du projet pour un budget de 10 M€ et coordonné les actions de communications, de valorisation, de formation et de vulgarisation du projet.

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