BANSARD Elsa & BONNAIRE Anne-Coralie, 2023. « Préambule – Présentation de la méthode », in Maryse Bresson & Pierre Guibentif (dir.), Les sciences humaines et sociales face au choc Covid-19. Perspectives pour les sciences et la société, Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, p. 43-49. Mis en ligne le 26/05/2023. DOI : https://doi.org/10.52983/FFYI5905
DANON-SZMYDT Myriam & HODROJ Yara (coord.), 2023. « Fabrique d’un projet en temps de crise », in Maryse Bresson & Pierre Guibentif (dir.), Les sciences humaines et sociales face au choc Covid-19. Perspectives pour les sciences et la société, Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, p. 27-40. Mis en ligne le 26/05/2023. DOI : https://doi.org/10.52983/XKHM1301
BRESSON Maryse & GUIBENTIF Pierre, 2023. « Présentation générale – D’un colloque sur le choc Covid-19 à un débat programmatique sur la place des SHS dans la science et dans la société », in Maryse Bresson & Pierre Guibentif (dir.), Les sciences humaines et sociales face au choc Covid-19. Perspectives pour les sciences et la société, Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, p. 15-23. Mis en ligne le 26/05/2023. DOI : https://doi.org/10.52983/ZMEY3171
Séminaire de présentation du numéro 217 de L'Homme & la Société le 16 juin 2023 à 10h
Dans le cadre de son séminaire annuel, l’Association Française des Anthropologues présentera vendredi 16 juin 2023 à 10h le numéro 217 de L’Homme & la Société : « Après les confinements : quels comptes pour les laissés-pour-compte ? », coordonné par Judith Hayem, Wenjing Guo et Louis Moreau de Bellaing.
BULÉON Pascal, 2023. « Préface », in Maryse Bresson & Pierre Guibentif (dir.), Les sciences humaines et sociales face au choc Covid-19. Perspectives pour les sciences et la société, Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, p. 9-13. Mis en ligne le 26/05/2023. DOI : https://doi.org/10.52983/ZJTT9976
Pour télécharger le résumé à destination du grand public/non-spécialiste.
Le présent ouvrage trouve son origine dans la période qui sépare en France le premier confinement, de mars 2020, du second, d’octobre de la même année. Il revient sur une question qui interroge alors la société entière, confrontée, avec le choc de la pandémie Covid-19, au sentiment que tout s’arrête ou peut s’arrêter : dans quelle mesure s’agit-il d’une rupture avec la société « d’avant » ?
Pour répondre, l’ouvrage prend un angle jusqu’ici peu exploré, interrogeant le vécu et les arguments de chercheurs et chercheuses en sciences humaines et sociales (SHS), qui étudient le monde qui les entoure, prennent la parole dans l’espace public et développent une posture réflexive sur le monde académique, aux prises avec sa propre vulnérabilité.
Afin de faire face au défi de connaissance, les scientifiques doivent affronter un défi pratique : comment s’organiser pour bien remplir leur mission dans ce contexte ? Adoptant une démarche méthodologique originale, ce livre retrace les étapes d’un travail d’analyse mené en deux temps : d’abord, à l’occasion d’un colloque académique réunissant des chercheurs et chercheuses invité•es à débattre de leurs articles parus dans divers médias « grand public » en temps de pandémie ; ensuite, à travers la production de synthèses et de commentaires par d’autres scientifiques et des représentant•es d’institutions. Montrant la science telle qu’elle se fait, dans ses ateliers, le livre met en évidence des formes de continuités et des questions – sur le lien social, les inégalités sociales, les limites de la mondialisation, l’empreinte environnementale des activités humaines, mais aussi la place de la science dans une société démocratique, ou encore celle, étroitement liée, du contenu et des conditions de réalisation du projet démocratique – ; autant de questions qui, si elles étaient moins nettement perçues avant la pandémie, étaient déjà présentes, et exigent maintenant un débat renouvelé.
L’expérience de la prise de parole publique en SHS Retour réflexif de chercheurs et chercheuses : s’affirmer entre les autres mondes sociaux et proposer du sens
BRESSON Maryse & GUIBENTIF Pierre (dir.), 2023. Les sciences humaines et sociales face au choc Covid-19. Perspectives pour les sciences et la société, Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions. Mis en ligne le 26/05/2023. DOI : https://doi.org/10.52983/GYQV1249
Numéro 217 de L'Homme & la Société : Après les confinements : quels comptes pour les laissés-pour-compte ?
Le numéro 217 (2022/2) de L’Homme & la Société, revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, est paru !
Après les confinements : Quels comptes pour les laissés-pour-compte ?
Coordonné par Judith Hayem, Wenjing Guo et Louis Moreau de Bellaing
On a beaucoup compté et décompté pendant la crise du Covid-19 : les malades, les morts, le nombre de vaccinés, le nombre de rétifs à la vaccination, …, les heures. Mais quels comptes pour les laissés-pour-compte ? Quels sont les effets des mesures de confinement décidées par le gouvernement français sur les plus démunis, les invisibles et ceux qui le sont devenus ?
C’est ce que ce numéro interroge au travers d’une série d’articles, attentifs à la fois aux effets concrets et subjectifs des mesures appliquées, mais aussi aux pratiques et aux inventions individuelles et collectives mises en place pour pallier la distanciation physique et sociale imposée. En effet, associations, individus, collectifs, bénévoles et citoyens n’ont pas attendu l’aval des autorités pour s’organiser et remédier aux manquements de l’État, qui, dans ses tâtonnements pour gérer le Covid-19, tentait de faire oublier les politiques qu’il avait mises en œuvre et qui ont détruit peu à peu le système public de soins, gravement mis à l’épreuve par la pandémie.
Analysant finement des expériences personnelles, militantes ou professionnelles, les auteurs nous permettent de garder une trace vive de la spécificité d’une séquence historique dont les conséquences perdurent jusqu’à aujourd’hui. Ils documentent, souvent de manière réflexive, ce qui s’est passé et ce qu’ils ont pensé dans les salles de cours virtuelles où collégiens, lycéens et étudiants ont été priés d’étudier ; dans les quartiers de Paris avec les habitants qui n’avaient pas le loisir de s’éloigner de chez eux ; lors des séances devenues téléphoniques entre psychiatres et patients ; ou dans une association forcée de réviser son intervention auprès des personnes exilées.
Avec ce numéro, L’Homme & la Société souhaite contribuer à une réflexion critique sur ce que nous avons traversé, ainsi que sur les possibles communs, afin de ne pas installer durablement les divisions et les inégalités que le Covid-19 et sa gestion ont continué à creuser et à justifier.
Sommaire
ÉDITORIAL
La « diffusion sans entrave » de la recherche : de la mutualisation du travail des chercheurs à la privatisation du savoir, par Judith Hayem et Mariana Saad
DOSSIER
Quand l’État confine : retour sur un passé pandémique qui s’étire, Introduction par Judith Hayem, Wenjing Guo et Louis Moreau de Bellaing
Carnet de bord d’une étudiante confinée, maman solo, en résistance, au bord de la crise de nerfs !, par Linette Safran
Privés de jeunesses. Des effets matériels aux effets durables des mesures sanitaires sur les jeunes des quartiers populaires, par Florian Asséré et Samuel Fély
Le linge, le livre et le Covid : My (not so) beautiful laundrette. Loupe sur les cohabitations sociales aux « deux Épinettes », par Catherine Deschamps
Actualités et devenirs psychiques de la pandémie de Covid-19, par Olivier Douville
Accueillir en temps de pandémie, par Sophie Djigo
HORS DOSSIER
La transgression de Pierre Bourdieu, par Ferdinando Fava
DÉBATS ET PERSPECTIVES
Féminisme ou progressisme, par Michel Kail
NOTES CRITIQUES
Les sciences sociales face à l’a-venir ?, par Bernard Hours
Du marxisme augmenté, ou comment recycler un avatar, par Margaret Manale
COMPTES RENDUS
J.-F. LAÉ, Parole donnée. Entraide et solidarités…, 2021, par Monique Selim
M. SELIM (dir.), Anthropologie d’une pandémie…, 2020, par Louis Moreau de Bellaing
G. CORMANN, Sartre. Une anthropologie politique…, 2021, par Michel Kail
J. BOURGAULT & J.-L. JEANNELLE (dir.), « Sartre Beauvoir… », 2021, par Michel Kail
Diffusion
Ce numéro est disponible en version électronique ou en version papier à la demande sur le portail Cairn.
Appel à contributions Biens symboliques / Symbolic Goods « “Cuisiner”. Fabriquer, préparer et servir des biens symboliques alimentaires »
INFORMATIONS
La revue Biens symboliques / Symbolic Goods, bilingue et diffusée en accès ouvert sur OpenEdition Journals, lance un appel à contributions pour le dossier « “Cuisiner”. Fabriquer, préparer et servir des biens symboliques alimentaires », coordonné par Marc Perrenoud (Unil) et Adrien Pégourdie (Unilim). Les axes thématiques envisagés et les modalités de soumission des propositions sont précisés sur le site de la revue.
Date de clôture de l’appel : 1er septembre 2023.
Résumé
Venant de différentes disciplines des sciences sociales comme l’histoire, la sociologie, l’anthropologie, la science politique, l’économie ou la géographie humaine, les propositions pourront s’intéresser 1/ à la dimension professionnelle de la cuisine (métiers, travail, emploi) ; 2/ à sa dimension privée (styles de vie, travail domestique) ; 3/ à sa dimension politique et culturelle (influence internationale, récit national, politique de l’alimentation, etc.). Les propositions (synopsis des articles), de 5 000 à 8 000 signes, doivent être transmises avant le 1er septembre 2023 à symbolicgoods[at]gmail.com.
Numéro 41 de terrains & travaux : concurrencer l'école publique ?
Le numéro 41 (2022/2) de terrains & travaux, revue hébergée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !
Concurrencer l'école publique ?
Numéro coordonné par Caroline Bertron, Samuel Bouron, Marie Carcassonne, Sabine Rozier, Élise Tenret et Marie Trespeuch
Le numéro 41 (2022/2) de terrains & travaux est constitué d’un dossier thématique intitulé « Concurrencer l’école publique ? », ainsi que de deux articles hors dossier.
Sommaire
CONCURRENCER L’ÉCOLE PUBLIQUE ?
Les alternatives scolaires face à l’école publique : concurrence ou complémentarité ?, Introduction par Caroline Bertron, Samuel Bouron, Marie Carcassonne, Sabine Rozier, Élise Tenret et Marie Trespeuch
Délimiter l’espace des alternatives dans l’enseignement public. Concurrences institutionnelles autour de politiques d’innovation pédagogique (2000-2002), par Marie-Charlotte Allam
Une scolarité « alternative » pour retrouver sa classe ? Les logiques sociales du choix d’un lycée expérimental en France, par Yannick Martell
Diagnostics critiques et remèdes pédagogiques des « prestataires de l’égalité des chances » vis-à-vis de l’École, par Alice Pavie
Devenir « fondateur d’école » : un processus de valorisation de l’alternative scolaire privée, par Amélia Legavre
Dans les interstices. Les écoles alternatives dans les espaces ruraux français, nouvel horizon des entrepreneurs éducatifs, par Aurélie Delage, Nora Nafaa et Manon Riffard
Stratégies de distinction au sein de l’école publique. Contester le rythme et les contenus scolaires par l’usage des pédagogies Montessori en famille, par Frédérique Giraud
HORS DOSSIER
Les fils partent, les dettes restent. Les économies morales de la dette dans une favela de Vitória (Espírito Santo, Brésil), par Timothée Narring
Tenir le rôle de Gilet jaune en Belgique : conditions d’un militantisme démocratique transnational, par Guillaume Petit
Diffusion
Ce numéro est disponible en version papier et en version électronique via le portail Cairn.
Numéro 216 de L'Homme & la Société : Actualités de la moralisation du capitalisme
Le numéro 216 (2022/1) de L’Homme & la Société, revue hébergée par la MSH Paris-Saclay, est paru !
Actualités de la moralisation du capitalisme
Coordonné par Jean-Pierre Durand, Bernard Hours et Monique Selim
Se voulant désormais inclusif et participatif, le capitalisme entend intégrer les « parties prenantes », c’est-à-dire autant les actionnaires, les sous-traitants que tous les acteurs gérés comme des clients, dans l’illusion du gagnant-gagnant, formule clé de l’enrôlement volontaire. Alors que le capitalisme passait pour immoral durant la guerre froide, il ambitionne désormais de produire les règles sociales et morales qui optimisent son fonctionnement. Moralisation de la finance et de l’entreprise, verdissement de l’économie, respect de l’environnement et de la nature, bienveillance vis-à-vis des femmes, purification des sexualités et équité de genre, proclamations anti-discriminatoires, décontractualisation du travail au nom de la liberté et du bien-être individuels, sont autant d’éléments parmi de multiples autres qui marquent l’emprise du marché comme modèle de société. Masquant des inégalités et des injustices croissantes dans des vapeurs de vertu, un vaste processus de moralisation du capitalisme est à l’œuvre. Dans ce dossier, anthropologues, philosophes, sociologues et économistes appréhendent sous différents angles ce programme global de mystification collective qui s’imprime dans les subjectivités et se bâtit au nom de la morale.
Sommaire
ÉDITORIAL
Sortir de la peur et de l’obsession médiatique, par Judith Hayem
DOSSIER
La bonne gouvernance morale du capitalisme, Introduction par Jean-Pierre Durand, Bernard Hours et Monique Selim
La naturalisation morale du capitalisme, par Bernard Hours
Responsabilité, crises et globalisation : la sanction du marché, par Laurent Bazin
Quelle est la nature de l’environnement aux yeux du capitalisme ?, par Antoine Heemeryck
Les objets encombrants de la croissance verte et inclusive, par Assen Slim
Confucianisme et éthique entrepreneuriale : quelques aspects managériaux de l’entreprise « confucéenne » en Chine contemporaine, par Lan Jiang Fu
Un renouvellement moral constant du capitalisme par la médiation sexuelle, par Monique Selim
Alerte éthique générale : de la grande entreprise au secteur social et médico-social, par Anne Salmon
DÉBATS ET PERSPECTIVES
Écrire sur la Shoah : H. G. Adler, une mémoire oubliée, par Margaret Manale
NOTE CRITIQUE
Anticapitalisme et auto-émancipation : le marxisme ésotérique de John Holloway, par Richard Sobel
COMPTES RENDUS
Rose-Marie LAGRAVE, Se ressaisir. Enquête anthropologique d’une transfuge de classe féministe, Paris, La Découverte, 2021, 438 p., par Bernard Hours
François CARDI, Photographie et sciences sociales. Essai de sociologie visuelle, Paris, L’Harmattan, 2021, 244 p., par Salvador Juan
REVUE DES REVUES 2021
Écume événementielle des jours ou enjeux sédimentables de l’actualité ? Le convivialisme comme alternative aux impasses politiques du temps présent?, par Salvador Juan