Séminaire

Journées du Gerpisa – 7/12/2018

Soutenu par la MSH Paris-Saclay, le cycle de séminaires des journées du GERPISA 2018-2019, en association avec la Chaire Armand Peugeot (Centrale Supelec) vient clore le programme international de recherche sur les « nouvelles frontières » de l’industrie automobile et des mobilités : véhicules électriques et autonomes, voitures digitales et big data, usines du futur, autopartage et covoiturage… qui sont les pionniers qui sont en train de façonner ces nouveaux territoires de production, consommation et innovation ? Quelles transformations sont-ils en train de déclencher et promouvoir ? Quelles sont leurs implications pour les tendances et les équilibres actuels dans les systèmes et les industries automobiles? Et comment ces transformations affectent le travail et l’emploi ?

 

La prochaine séance aura lieu le 7/12 à l’ENS Paris-Saclay – salle Pollak (2ème étage), bâtiment Laplace

L’impact des chaînes mondiales d’approvisionnement sur l’emploi et les systèmes productifs : une comparaison France – Brésil dans les industries aéronautiques et automobiles.

Intervenant(s) :
Catherine SAUVIAT, économiste à l’IRES et Claude SERFATI, économiste et chercheur associé à l’IRES et au CEMOTEV – Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines.

Catherine SAUVIAT et Claude SERFATI nous présenteront les résultats de leur rapport réalisé avec des chercheurs de l’université de Campinas au Brésil, pour le Bureau International du Travail. Ils y analysent les transformations des chaînes mondiales d’approvisionnement (ou global value chains) dans les industries aéronautique et automobile, en proposant une comparaison des cas français et brésilien.

 

Inscription : http://gerpisa.org/journees

 

Pour consulter le calendrier des prochaines séances : http://gerpisa.org/journees

 

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Séminaire Patrimoine & Patrimonialisation – nouvelle saison 2018/2019

Seconde saison pour le séminaire « PATRIMOINES ET PATRIMONIALISATION : Les inventions du capital historique XIXe-XXIe siècles »

La séance de rentrée aura lieu le vendredi 23 novembre 2018 sur le thème « La patrimonialisation aux marges de l’art », avec :

 

Sophie Maisonneuve,

Patrimonialisation : une histoire de la musique comme marchandise

Arnaud Baubérot,

Le rock au musée. Une culture jeune et rebelle peut-elle devenir objet de patrimoine ?

Giuseppina Sapio,

Patrimonialiser la « trivialité » : la collection de films d’amateurs du Forum des images

Stéphanie Louis,

Le cinéma, par ailleurs… Les différents prismes de patrimonialisation du cinéma au XXe siècle

Geraldine Leroux,

Regards d’artistes sur la patrimonialisation de l’art océanien

Alain Bouillet,

Des dangers encourus par l’Art Brut le temps venu de sa reconnaissance ?

 

inscription préalable obligatoire 72 h avant, à l’adresse suivante : stephane.olivesi @ uvsq.fr

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Nouveau séminaire Science & Société

Un nouveau séminaire labellisé par la MSH Paris-Saclay !

 

Co-organisé par l’Institut Pasteur, l’Université Paris-Saclay et le CEA, avec le soutien du programme INCEPTION et de la MSH Paris-Saclay, le séminaire Science & Société débutera le 26 octobre à 14h00 avec Hervé Chneiweiss sur le thème « Questions éthiques des neurotechnologies ».

A u cours des dix dernières années, le développement et l’utilisation des neurotechnologies dans la recherche et la médecine clinique, ainsi que la mise sur le marché de neurotechnologies à des fins récréatives ou de confort personnel, ont rapidement progressé.
Cette tendance s’accompagne de problèmes éthiques critiques. Le potentiel d’intervention à la fois invasive et non invasive sur la cognition, l’émotion, la perception et le comportement distingue les défis éthiques concernant le cerveau des autres biotechnologies.
Trois points majeurs seront abordés : l’impact sur le cerveau, l’impact sur les personnes et le rythme de leur activité, l’impact sur la société. Nous discuterons du besoin d’un engagement et d’un contrôle démocratiques éclairés pour instaurer la confiance. Nous présenterons des principes éthiques organisationnels et opérationnels pour guider un usage éclairé et éviter la surveillance intrusive. Nous examinerons les actions à mener pour y parvenir.

Hervé Chneiweiss est neurobiologiste et neurologue, directeur de recherche au CNRS. Il est directeur du laboratoire Neurosciences Paris Seine-IBPS (Inserm/CNRS/Sorbonne Université). Il est par ailleurs président du Comité d’éthique de l’INSERM, membre du Comité international de bioéthique de l’Unesco.
Il a été membre du Conseil scientifique de l’OPESCT (2013-2016) et du CCNE (2013-2017). Il a publié l’ H o m m e réparé (Plon 2012).

 

Pour des raisons logistiques, une inscription est souhaitée (francois.bontems@pasteur.fr)

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Séminaire Valeur, prix et politique 2018-2019

DATES

19 septembre 2018 – 20 juin 2019

Un jeudi par mois (sauf la séance du 19 septembre), 14 h 30 – 16 h 30.
Voir le programme ci-dessous.

LIEU

IDHE.S ENS Paris-Saclay 
Bat. Laplace, salle Pollak, 2e étage
61 Avenue du Président Wilson
94230 Cachan
– Comment venir ?

 

ORGANISATION

Christian Bessy | ENS Paris-Saclay, IDHE.S

 

PRÉSENTATION

Après une longue série de travaux sur la qualité des produits, l’économie des conventions a entamé depuis quelques années une réflexion sur les formes de mise en valeur des choses ou encore le pouvoir de valorisation de certains acteurs à partir du développement d’un discours sur les choses. Il ne s’agit pas d’un simple raffinement théorique mais correspond aussi à une réflexion sur les changements politiques favorisant la marchandisation de certaines choses restées en dehors des échanges ou la montée des inégalités. On peut penser aux rémunérations versées aux superstars du football, aux grands patrons, aux traders ou, encore, aux cotes atteintes par des œuvres d’art dans les enchères publiques, témoignant pour le moins d’une forme de disproportion sinon de sentiments de forte injustice ou d’évaluation arbitraire (Steiner 2011).

La théorie économique a proposé des modèles pour expliquer ces « super prix » ou plus précisément le fait que les rémunérations et les probabilités de réussite augmentent plus que proportionnellement avec le talent et la compétence, en faisant référence à une ultra sensibilité de la demande sur un nombre limité d’individus (Rosen 1981) ou suivant une logique de « winner-take-all » ou d’avantages cumulatifs. Si ces modèles économiques ont profondément remis en cause le cœur traditionnel de la théorie économique des prix, la notion de « valeur » est le plus souvent réduite à celle de « prix ». Plus généralement, la théorie de la valeur sous-jacente à ces modèles considère la valeur des biens suivant leur utilité intrinsèque pour chacun et donc de façon préalable à l’échange (Orléan 2011). Seuls les travaux dans la lignée d’Akerlof et de Stiglitz ont montré le rôle des prix comme des « signaux de qualité », se substituant à leur fonction d’équilibrage de l’offre et de la demande

De son côté l’approche sociologique, à la suite en particulier des travaux de Simmel, met non seulement l’accent sur le fait que c’est de l’échange que les objets tirent leur valeur et non l’inverse, mais aussi, ne dissocie pas « valeur » et « prix ». Si la mesure monétaire a tendance à aplanir les différences de valeur, un prix très élevé provoquent l’effet contraire et rendent l’entité convoitée moins interchangeable et donc plus singulière. C’est dans ce sens que Lucien Karpik (2007), dans son ouvrage sur l’économie des singularités, explique la disproportion des prix au sommet de la hiérarchie des valeurs. Cette disproportion rappelle que toute volonté de classement et de hiérarchie ordonne en fait des entités incommensurables.

L’objet du séminaire n’est pas seulement de s’intéresser à l’économie de la disproportion des prix mais, plus généralement, de renouer avec les « théories de la valeur » en s’intéressant à la pluralité des modes d’évaluation des biens, aux mécanismes de la formation des prix sur divers marchés et aux différentes significations qu’ils ont pour leurs participants (Vatin 2009, Beckert et Aspers 2011). Comme l’avance O. Velthuis (2007), dans son ouvrage sur le marché de l’art contemporain, les prix ont suffisamment de consistance pour être considérés comme des symboles, et assez flexibles pour donner prise à différentes significations. Il met l’accent sur les processus de construction sociale de la valeur des objets d’art en référence aux conventions en œuvre dans les mondes de l’art. La méthodologie utilisée rejoint de ce point de vue l’approche de l’Economie des conventions sur la pluralité des modes de valorisation (Eymard-Duvernay 1989) ou des mondes de production (Salais et Storper 1993).

Mais, la particularité de cette approche est de travailler très explicitement ces « ordres de grandeur » suivant différentes philosophies politiques et façons de fonder le « bien commun » (Boltanski et Thévenot, 1991). Cette insistance sur la construction politique de la valeur est à relier avec les travaux anthropologiques d’A. Appadurai (1986) qui explore les conditions par lesquelles les objets économiques circulent dans différents « régimes de valeur » suivant l’espace et le temps. C’est ce qu’il désigne aussi comme des « politiques de la valeur » à la base de la création du lien entre échange et valeur. Ce type d’approche conduit à l’examen des carrières des personnes et des objets, suivant la variété des espaces de circulation et de valorisation qu’ils traversent, et à faire l’histoire des catégories de personnes et de choses, avec en particulier les enjeux autour de la définition des frontières. Un accent particulier sera mis sur le rôle des « intermédiaires de marché » dans la définition de ces catégories et plus généralement dans leur contribution à la définition des « conventions de valeur » sur différents types de marché (Bessy et Chauvin 2013). Il s’agit également de contribuer plus généralement à une anthropologie des façons essentielles dont les choses peuvent être structuralement différenciées et hiérarchisées en vue de l’obtention d’un échange profitable (Boltanski et Esquerre, 2017).

Le séminaire comporte des séances de lecture consacrées aux textes d’auteurs importants et donne lieu à des présentations des chercheurs du laboratoire IDHES ou d’invités extérieurs. Il est ouvert aux doctorants et aux étudiants de master.

 

 

PROGRAMME

Mercredi 19 septembre 2018 (et non jeudi)
Le tournant serviciel de l’industrie du jeu vidéo
Mathieu Cocq | ENS Paris-Saclay, IDHE.S

Jeudi 18 octobre 2018
La valeur de la science
Clémentine Gozlan | ENS Paris-Saclay, IDHE.S

Jeudi 22 novembre 2018
La valeur des brevets devant les tribunaux
Isaac Lambert | Sciences Po, CSO

Jeudi 13 décembre 2018
Les conventions d’évaluation des salariés à l’embauche
Guillemette de Larquier | université de Lille, Clersé

Jeudi 24 janvier 2019
La matérialité des valeurs : une approche axiologique des labs dans le sud de la France
Emmanuel Kessous | AgroParisTech

Jeudi 21 février 2019
L’appréciation et l’appropriation des activités créatives des salariés
Christian Bessy | CNRS – ENS Paris-Saclay, IDHE.S

Jeudi 14 mars 2019
La question du juste-prix en droit, perspective historique
Michela Barbot | CNRS – ENS Paris-Saclay, IDHE.S

Jeudi 18 avril 2019
La fabrique de la grandeur dans la haute fonction publique
Sarah Kolopp |  ENS Paris-Saclay, IDHE.S

 Jeudi 16 mai 2019
Le travail d’évaluation des agents artistiques
Delphine Naudier | CNRS, CRESPPA-CSU

Jeudi 20 juin 2019
Hacker les déchets, valoriser les gens
Delphine Corteel | Université de Reims, REGARDS
Volny Fages | ENS Paris-Saclay, IDHE.S

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Nouvelle saison du séminaire Genre et monde carcéral – 8/10/2018

Nouvelle saison du séminaire  Genre et monde carcéral sur le thème  « Disciplinarisation de la peine et expériences des violences »

 

La séance de rentrée aura lieu le 8 octobre avec la conférence de Marion Lachaise, plasticienne et vidéaste qui présentera son film :    Antiportraits, Réau. Cette séance sera suivie des interventions de Delphine Boesel, Avocate et Présidente de l’Observatoire International des Prisons, Zoë Royaux, avocate à la Fondation des Femmes et Hélèna Christidis, avocate et membre de l’association Femmes et Droit .

 

Lundi 8 Octobre 2018 de 14h à 16h30

ENS- Paris Saclay / IDHES Salle Pollack – ENS Paris-Saclay,

Bat Laplace, 2ème étage, à l’interphone du RDC sonnez à IDHES

61 Avenue du Président Wilson,

94230 Cachan

Entrée libre.

 

Programme du séminaire pour l’année 2018-2019.

 

Responsables : Natacha Chetcuti-Osorovitz & Patricia Paperman

Après un premier cycle de séminaire (2017-2018) centré sur l’émergence, dans le champ des sciences sociales, de travaux portant sur les femmes en prison, ce second cycle de séminaire  a pour objectif d’approfondir le questionnement sur le rapport entre genre et expériences carcérales, autour de nouvelles questions : la disciplinarisation carcérale au sens de l’apprentissage des normes carcérales et de leur concrétisation quotidienne dans le parcours d’exécution de la peine, la criminalisation de la peine et les violences ressaisies au prisme du genre. Les huit interventions s’attacheront à développer, de manière non exhaustive, les thématiques suivantes : logiques de répression et d’enfermement analysées du point de vue du genre, criminalisation de l’exercice de la violence, normes de genre et figures de femmes criminelles, conception de la violence politique exercée par des femmes, organisation pédagogique en prison et hiérarchisation des délits, travail en prison et formes de résistances genrées. Ces nouveaux questionnements permettront la mise en perspective de l’univers carcéral et de ses modes de fonctionnement, par la mise en lumière de leurs rapports aux mondes de la justice, du droit, de l’éducation nationale, et du politique.

 

Séance 1 : 8 Octobre 2018

Marion Lachaise – Plasticienne et vidéaste

Antiportraits, Réau

En présence de Delphine Boesel, Avocate et Présidente de l’Observatoire International des Prisons, Zoë Royaux, avocate à la Fondation des Femmes et Hélèna Christidis, avocate et membre de l’association Femmes et Droit .

 

Séance 2 : 12 Novembre 2018

Lélia Veron  – Linguiste – IHRIM (ENS Lyon), Ater en linguistique (Université du Mans)

Aborder les questions de genre dans l’enseignement en prison de femmes.

 

Séance 3 : 10 Décembre 2018

Dominique Duprez – Sociologue – CESDIP (CNRS, UVSQ, Univ. Cergy-Pontoise, ministère de la Justice)

L’expérience de la privation de liberté de jeunes filles au Brésil et en France.

 

Séance 4 : 14 Janvier 2019

Anna Le Pennec – Historienne, TESC (UT2J)

De la prison-couvent à la prison laïque : évolution des expériences de violences dans les centrales de femmes du sud de la France au XIXème début XXème siècles.

 

Séance 5 : 11 Février 2019

Isabelle Lacroix – Sociologue – PRINTEMPS (CNRS, UVSQ)

Femmes actrices de la violence politique au Pays Basque : un ”ordre sexué” bouleversé ?

 

Séance 6 : 11 Mars 2019

Julie Debroux – Anthropologue, ULB

« Se raconter violente » : la mise en récit de soi en tant que femme incarcérée pour faits de violence.

 

Séance 7 : 15 Avril 2019

 

Valérie Icard– Sociologue – CESDIP (CNRS, UVSQ, Univ. Cergy-Pontoise, ministère de la Justice)

Vers un nouveau modèle discilplinaire en prison ? Une comparaison entre les modules de respect pour femmes et hommes en Espagne.

 

Séance 8 : 13 Mai 2019

Fabrice Guilbaud – Sociologue en sciences politiques – CURAPP (CNRS, UPJV)

Résister à l’ordre carcéral à partir de l’atelier : pratiques d’hommes et de femmes détenues.

 

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Les Petits Déjeuners Durkheim 2018

Autour d’un petit déjeuner, chercheurs, enseignants, étudiants et tout public intéressé sont invités à débattre suite à la présentation d’ouvrages issus des travaux de recherche menés dans les laboratoires en sciences humaines et sociales de la MSH Paris-Saclay.

Les séances se déroulent à la bibliothèque Durkheim de l’ENS Paris-Saclay (bâtiment Laplace, 3e étage).

 

Programme 2018 :

24 JANVIER (10H-13H) : Olivier Wieviorka
Histoire de la Résistance en Europe de l’Ouest (Perrin, 2017)
Discutant : Niels Wium Olesen

La résistance en Europe de l’Ouest a longtemps été considérée comme un phénomène national. Et elle a, de longues années durant, été analysée comme telle, les historiens privilégiant, pour l’étudier, le cadre de leur pays. Pourtant, si les facteurs internes jouèrent un rôle central dans sa naissance, la part des Anglo-Américains dans sa croissance fut éminente : en Norvège comme au Danemark, aux Pays-Bas comme en Belgique, en France et en Italie, l’armée des ombres n’aurait pu croître sans le soutien de Londres d’abord, de Washington ensuite. Il convenait dès lors de décloisonner les frontières et d’élargir les horizons pour offrir la première histoire transnationale de la résistance en Europe occidentale.

Membre de l’Institut universitaire de France et professeur des universités au département des sciences sociales de l’École normale supérieure Paris-Saclay et de l’ISP, Olivier Wieviorka est un spécialiste reconnu de la Seconde Guerre mondiale.

http://www.editions-perrin.fr/livre/une-histoire-de-la-ra-sistance-en-europe-occidentale/9782262069933

Revoir en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Sh_Mme5flkc

 

2 FEVRIER (09H30-12H30) : Isabelle Lacroix et Fanny Bugnon
Territoires de la violence politique en France de la fin de la guerre d’Algérie à nos jours (Riveneuve, 2017)

La violence politique n’a jamais disparu en France. Pourtant, la mise sous silence ou le dénigrement du phénomène et de ses motivations idéologiques demeurent toujours prégnants. La période qui s’ouvre après la fin de la guerre d’Algérie est généralement considérée comme une période de pacification de l’espace national sur le plan militaire, malgré la contestation des « années 68 » et l’essor des mouvements nationalistes. Les récents attentats, le plan vigipirate et l’état d’urgence viennent toutefois bouleverser la tendance.  Dès lors, comment penser la violence politique en régime démocratique ? Quelles sont ses formes, ses causes, ses espaces ? Quelles identités produisent ce phénomène dans le rapport à l’État-nation ?  À travers un panorama de la violence politique en France durant les 50 dernières années, de l’Action française aux militants de gauche radicale et indépendantistes, cet ouvrage entend sortir le phénomène de son exceptionnalité. Il invite à analyser le continuum historique et les mutations de l’action politique violente du point de vue des frontières géographiques et de celui des politiques françaises.

 

Fanny Bugnon est maîtresse de conférences en histoire à l’université Rennes 2. Isabelle Lacroix est sociologue post-doctorante à l’université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Leurs travaux portent notamment sur les formes d’engagement politique en marge de la légalité dans la France contemporaine.

Plus d’infos sur le site de l’éditeur : https://www.riveneuve.com/catalogue/territoires-de-la-violence-politique-en-france-de-la-fin-de-la-guerre-dalgerie-a-nos-jours/

Revoir en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=IQSsq76rN8c&feature=share

 

9 MARS (09H30-12H30) : Florent Le Bot, Fabrice Grenard et Cédric Perrin

Histoire économique de Vichy (Perrin, 2017)

Au regard des très nombreux livres portant sur la France pendant la Seconde Guerre mondiale, l’histoire économique et sociale de la période de Vichy fait indéniablement figure de « parent pauvre » : les ouvrages généraux récents sur le sujet sont inexistants. Pourtant, ce domaine est sans doute celui où les connaissances ont le plus progressé, grâce à de nombreux travaux de toute nature, lesquels permettent d’approfondir les relations entre l’État, les entreprises et les organisations patronales, ou de comprendre les conséquences des contraintes allemandes sur les échanges dans une France alors compartimentée en zones. Cette synthèse accessible au plus grand nombre s’interroge également sur les procédés et les résultats de l’épuration économique, ainsi que sur les éventuels héritages de la période sur le moyen ou long terme. Il apparaît au final que la France fut certainement — par choix et/ou par force — le pays d’Europe le plus mobilisé en faveur de l’effort de guerre allemand.

Florent Le Bot est enseignant chercheur à l’université d’Evry-Val-d’Essonne, membre du laboratoire IDHES.

http://www.editions-perrin.fr/livre/histoire-a-conomique-de-vichy/9782262035655

 

Revoir en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=4c40vYtFDIg&t=2s

 

6 AVRIL (09H30-12H30) : Marième N’Diaye
La réforme du droit de la famille : une comparaison Sénégal – Maroc (Presses universitaires de l’université de Montréal, 2016)

Dans plusieurs pays musulmans, le statut juridique des femmes dans le droit de la famille fait débat. Ainsi, les États, premiers responsables de l’élaboration des lois, se retrouvent devant un défi de taille en tentant à la fois d’intégrer les normes internationales d’égalité entre les sexes et de respecter les prescriptions islamiques. De plus, ils voient leur autorité contestée par les acteurs religieux qui considèrent que le droit de la famille, traditionnellement régi par les normes coutumières et religieuses, est sacré, et qu’il n’a donc pas à être réformé.
La comparaison entre les deux pays où la religion musulmane est majoritaire – le Sénégal, une république laïque, et le Maroc, une monarchie où elle est religion d’État – montre la diversité des islams et de la charia, mais ne s’y attarde pas uniquement. Elle met également en lumière la progression des luttes féministes, menées sur plusieurs fronts, et l’importance des capacités et des sources de légitimité de l’État pour mener à bien la réforme.

Marième N’Diaye est chargée de recherche CNRS à l’ISP, docteure en science politique de l’Institut d’études politiques de Bordeaux et chercheure associée au laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM).

https://pum.umontreal.ca/catalogue/la-reforme-du-droit-de-la-famille

Revoir en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=EVsyLobtF1w&t=353s

 

25 MAI (09H30-12H30) : Jean-Pierre Durand
La fabrique de l’homme nouveau. Travailler, consommer et se taire ? (Au Bord de l’Eau, 2017)

La conjonction du lean management et de la financiarisation de l’économie ont rapidement transformé le travail et la consommation jusqu’à faire apparaître un « homme nouveau  » qui doit s’adapter aux conditions du capitalisme contemporain en abaissant le niveau de ses défenses psychiques pour survivre, c’est-à-dire en acceptant ce qui était hier inacceptable.

Professeur de Sociologie au Centre Pierre Naville (Université d’Evry-Val-d’Essonne), Jean-Pierre Durand est directeur de la Nouvelle Revue du Travail.

http://www.editionsbdl.com/fr/books/la-fabrique-de-lhomme-nouveau.-travailler-consommer-et-se-taire-/623/

 

 

22 JUIN (09H30-12H30) : Marie Cornu, Fabienne Orsi, Judith Rochfeld
Dictionnaire des biens communs (PUF, 2017)

Que sont les « communs », les « biens communs », les « patrimoines communs », les « choses communes » ? Ces notions sont fortement mobilisées aujourd’hui dans nombre de disciplines des sciences sociales et actions de citoyens. Leur poussée traduit une évolution des pratiques sociales : sous la pression de la crise écologique et de la transformation numérique notamment, les biens seraient davantage mis en partage. Logiciel libre, encyclopédie et habitat participatif, vélos ou voitures en usage successif, entreprise qui serait le « bien commun » de toutes les parties prenantes : les notions des communs intéressent les domaines de la culture, de la protection de l’environnement, de l’urbanisme, de la santé, de l’innovation, du travail, etc. La mobilisation est intense car elles autorisent à penser le changement social sur la base d’un réinvestissement du collectif, des communautés, de l’usage et du partage. Elles permettent de proposer des réinterprétations des valeurs fondatrices des sociétés contemporaines tels le rôle de l’État, de la propriété et des formes d’expression de la démocratie. Elles appellent à la fois une réflexion théorique, un débat politique et se concrétisent dans des expériences citoyennes. Ce dictionnaire, à mi-chemin entre le vocabulaire et l’encyclopédie, se veut un outil de compréhension de l’ensemble de ces phénomènes.

Marie Cornu est directrice de recherches au CNRS à l’Institut des Sciences sociales du Politique (ISP, ENS Paris Saclay, université Paris-Nanterre, CNRS).

https://www.puf.com/content/Dictionnaire_des_biens_communs

 

Revoir en vidéo : https://youtu.be/fzk3x5iog64

 

Télécharger l’affiche/programme 2018 : Affiche_Programme_Durkheim 2018

 

Inscription conseillée : bib.durkheim@ens-cachan.fr

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Séminaire de recherche de l’ANR Transatlantic Cultures – 23/03/2018

4ème session du séminaire sur le thème Voyages / Travel

Vendredi 23 mars 2018, de 16h à 19h
Institut National d’Histoire de l’Art, 2 rue Vivienne 75002 Paris, salle Mariette

(Entrée libre dans la limite des places disponibles)

Responsables : Anaïs Fléchet (UVSQ, CHCSC), Didier Aubert (Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3, Thalim)

 

Programme :

Georges Lomné (Université Paris Est Marne-la-Vallée)

Un moment politique du voyage : l’invention de la Colombie (1820-1830)

La Colombie était à l’honneur aux États-Unis et en Europe dans les années 1820. Quelle part faut-il attribuer aux récits de voyage dans l’invention de cette jeune république ? Une histoire culturelle du Politique, envisagée « à parts égales », contribuera à élucider un processus fondamentalement transatlantique.
À partir d’un corpus limité au « moment axial » (1820-30), on dégagera une géopolitique des voyages en Colombie avant de se pencher sur l’élaboration et l’instrumentalisation de l’image qu’ils donnèrent de ce pays en train de naître. Entre exploration et colonisation, nous sommes bien en présence d’un moment politique du Voyage.

 

Gabriela Pellegrino Soares (Universidade de Sao Paulo)

La Revue des Deux Mondes et le regard de la France sur l´Atlantique au
XIXe siècle

Cette présentation étudie les représentations de l´Amérique Latine diffusées par la Revue des Deux Mondes au XIXe siècle et la manière dont cette publication a cherché à se projeter sur les débats qui traversaient alors les sociétés latino-américaines – où la revue circulait en éditions originales et au moyen de contrefaçons belges. On s’intéressera notamment aux rapports établis avec la génération de 1837 et au rôle joué en Argentine par l’ingénieur français et collaborateur de la revue, Alfred Ébelot.

 

Plus d’infos ICI.

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Séminaire Recherche et innovation responsables : enjeux interdisciplinaires ? – 8/03/2018

Toutes les informations sur https://litem.hypotheses.org/rir

Le séminaire vise à favoriser une réflexion originale sur la recherche et de l’innovation responsables dans différentes disciplines scientifiques et de renforcer la collaboration entre laboratoires de l’Université Paris-Saclay.
Nos sociétés ont besoin de chercheurs en quête d’excellence académique mais qui se préoccupent également des défis écologiques et sociaux de notre temps, notamment ceux identifiés par les objectifs de développement durable (ODD) et les limites planétaires. Des institutions de l’enseignement supérieur et de la recherche abondent dans ce sens, comme l’Université Paris-Saclay qui estime que la responsabilité du chercheur doit s’exercer à l’égard des personnes, de la science, et de la société.

 

Laboratoire porteur : LITEM, Univ Evry, Télécom École de Management, Université Paris-Saclay.

Avec le soutien financier de la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay.

Comité d’organisation : Franck Aggeri (Sciences de gestion, laboratoire i3, Mines ParisTech), Hélène Courvoisier (Neurosciences, Centre de Neurosciences Paris-Sud, Université Paris-Sud/Paris-Saclay), Karine Demuth-Labouze (Bioéthique, EA 1610-composante « Éthique, science, santé et société », Université Paris-Sud/Paris-Saclay), Jean-Philippe Denis (Sciences de gestion, laboratoire RITM , Université Paris-Sud/Paris-Saclay), Laura Draetta (Sociologie, laboratoire i3, Télécom ParisTech), Christine Froidevaux (Bioinformatique, Laboratoire de Recherche en Informatique, Université Paris-Sud/Paris-Saclay), Cédric Gossart (Sciences de gestion, laboratoire LITEM, Télécom école de Management), Liliana Mitkova (Sciences de gestion, laboratoire LITEM, Université d’évry-Val-d’Essonne/Paris-Saclay), Jean-Luc Moriceau (Sciences de gestion, laboratoire LITEM, Télécom école de Management).

Le Génopole d’Evry participe à l’organisation du séminaire, grâce à la participation de Roxane BRACHET.

Planning des séances 2018 (chaque séance a lieu de 14h00 à 16h00)

Dates Intitulés Intervenant.e.s Lieux
Séance n°1 Jeudi
8
mars
Recherche et innovation responsables : Quels enjeux en sciences sociales ?(présentations en anglais) Jim Dratwa
(Commission Européenne)
Barbara Ribeiro
(Université de Manchester)
« The theory and practice of RRI »
Federico Neresini
(Université de Padoue)
« Between desire of transformation and standardization needs: A STS view on RRI »
Télécom ParisTech

(Paris 13ème,
Amphi Jade)

Séance n°2 Mardi
10
avril
Utilisation responsable de données massives en neurobiologie et en bioinformatique : comment contrôler ? Sarah Cohen-Boulakia
(Université Paris-Sud)
Université Paris-Sud(Orsay,
Bibliothèque Universitaire,
salle B407)
Séance n°3 Jeudi
24
mai
Sens, réflexivité, et enjeux sociétaux Jean-Luc Moriceau
(Télécom Ecole de Management)
Jean-Philippe Denis
(Université Paris-Sud)
Annick Jacq
(Université Paris-Sud)
Télécom École de Management(Évry,
Amphi G09)
Séance n°4 Jeudi
21
juin
L’innovation peut-elle être responsable ?(présentations en anglais) Cees van Beers
(TU Delft)
Laura Draetta
(Télécom ParisTech)
Cédric Gossart
(Télécom Ecole de Management)
MSH Paris-Saclay(ENS Cachan,
Bâtiment Laplace,
salle Renaudau)
Séance n°5 Lundi
2
juillet
Sciences dans ou avec la société ? Sébastien Stenger
(ISG, tbc)
Karine Demuth-Labouze
(Université Paris-Sud)
Mines ParisTech(Paris 6ème
salle Chevallier)

Entrée libre sur inscription à seminaire.rir.2018@gmail.com (dans la limite des places disponibles, préciser la-les séances demandée-s).

Téléchargez l’affiche du séminaire : RIR-2018.

 

Présentation des séances

Séance n°1. Recherche et innovation responsables : Quels enjeux en sciences sociales ?

Le terme de recherche et innovation responsable (RIR) a été employé pour la première fois dans le 7ème PCRDT. Les réflexions avaient auparavant porté sur la bioéthique, l’évaluation technologique, et en Europe sur les aspects « ELSA » (Ethical, Legal and Social Aspects of emerging sciences and technologies). Quant à l’innovation responsable, Stilgoe et al. (2013) lui attribuent quatre dimensions (anticipation, réflexivité, inclusion, et réactivité). La RIR porte donc aussi bien sur la manière de faire de la recherche, notamment en respectant certains grands principes, que sur ses finalités, et elle concerne toutes les disciplines. Qu’en est-il en sciences sociales ? On pourra notamment s’interroger sur les pratiques et les représentations des chercheurs et chercheuses en sciences sociales en matière de RIR. Les pratiques sociales sont des représentations de nos façons de faire (« ways of doing things », voir Shove et al., 2012). Quelles pourraient être les pratiques d’une recherche responsable ? Comment peut-on les encourager et favoriser le renouvellement des pratiques de recherche ? Pour tenter de répondre à ces questions, la séance se déroulera de la façon suivante :

  1. Allocution d’ouverture du séminaire et éléments de cadrage, Jim Dratwa (30’).
  2. Discussion avec la salle (10’).
  3. « The theory and practice of RRI », Barbara Ribeiro (30’):
    • Presentation of the paper « A Mobilising Concept? Unpacking Academic Representations of Responsible Research and Innovation ».
    • The process of ‘institutionalisation’ of RRI in the UK: the role of RRI-embedded groups in the sciences/engineering departments (e.g. in synthetic biology).
    • Key weaknesses and strengths of RRI (e.g. gender issues as a neglected part of the RRI agenda).
  4. Discussion avec la salle (10’).
  5. « Between desire of transformation and standardization needs: A STS view on RRI », Federico Neresini (30’).
  6. Discussion avec la salle (10’).

 

Séance n°2. Utilisation responsable de données massives en neurobiologie et en bioinformatique : comment contrôler ?

Nous proposons dans cette séance de réfléchir aux méthodes permettant d’assurer que l’utilisation des données massives en recherche et innovation est responsable, à travers les deux domaines de l’informatique et de la biologie (données de génomique et de neuroscience). Un premier exposé portera sur les méthodes informatiques que l’on peut mettre en œuvre pour tester la reproductibilité des expériences de bioinformatique (Sarah Cohen-Boulakia). Après cette discussion sur les aspects plus techniques du débat, un second exposé abordera les enjeux du contrôle en amont des expériences ainsi que ceux des usages non responsables en aval (Jean-François Deleuze, tbc). Nous pourrons ensuite partager des bonnes pratiques permettant d’anticiper et de traiter les cas de manquement à ces pratiques (voir à ce sujet le Comité d’évaluation éthique d’établissement de l’Université Paris-Saclay, POLETHIS).

 

Séance n°3. Sens, réflexivité, et enjeux sociétaux

Alors que les guides de bonnes pratiques et codes de déontologie de la recherche ont tendance à fixer des règles et procédures a priori, la Recherche et Innovation Responsable avance avant tout une série de principes, par exemple : un processus ouvert et transparent, réflexif, réactif aux besoins et attentes de la société, incluant différentes vues, expertises et opinions. Dans certains cas, ces requêtes peuvent être problématiques, s’il faut par exemple le consentement de l’entreprise sur les buts et attentes de la recherche, peu de recherches critiques ou approches inductives/abductives seront possibles. D’autres, à l’image de l’inclusion des différentes voix ou de la réflexivité, gagnent à s’enrichir des réflexions par exemples des études féministes ou postcoloniales. Au total, il nous semble que la recherche non pas d’un code de déontologie mais le développement d’une éthique en recherche (où les questions éthiques sont aussi à rechercher) demande deux mouvements qui ne semblent qu’en apparence contradictoires : le repos avant tout sur la réflexivité (et donc la responsabilité) du chercheur, la participation au design et au sens de la recherche des organisations étudiées et des destinataires de la recherche.

La recherche se déroulera de la façon suivante :

  1. Une présentation de la problématique dans les sciences humaines et sociales, Jean-Luc Moriceau (15’).
  2. Présentation d’un exemple concret (Société Générale) qui sera ouvert à la discussion, Jean-Philippe Denis (30’).
  3. Discussion collective du cas (15’).
  4. Présentation d’un exemple concret dans un autre domaine que les SHS (30’, tbc).
  5. Discussion avec la salle (15’).
  6. Tentative de synthèse et réflexion collective (15’).

 

Séance n°4. L’innovation responsable est-elle une innovation sociale ?

Qu’est-ce qui caractérise une innovation responsable ? Après un bref état de l’art sur le sujet, nous tenterons de comprendre l’émergence du champ de l’innovation sociale et de son rapport à la recherche responsable. En effet, alors que les politiques publiques de soutien à l’innovation ont essentiellement porté sur l’innovation technologique porteuse de croissance économique, comme le souligne Jürgen Howaldt, avec l’innovation sociale nous assistons à l’émergence d’un nouveau champ disciplinaire, comme ce fut le cas avec les études sur l’innovation à partir des années 1960. Pour autant, l’innovation sociale constitue-t-elle est-elle un paradigme responsable alternatif permettant de répondre aux enjeux sociétaux majeurs de notre temps, comme ce fut le cas jadis avec les innovation studies ? Comme pour les innovations technologiques, dans quelle mesure les innovations responsables sont-elles le privilège exclusif des pays les plus riches ? Les innovations frugales n’ont-elles pas montré que des innovations adaptées aux besoins et au contexte des pays en développement peuvent aussi se révéler pertinentes pour des pays de l’OCDE ? Enfin, il faudra aussi débattre des impacts écologiques d’innovations qualifiées de “responsables”, tout comme de leur contribution prétendue aux objectifs de développement durable.

  1. Responsible innovation vs. frugal innovation? (Cees van Beers, 40’).
  2. Discussion (15’).
  3. The case of the Linky controversy (Laura Draetta, 30’).
  4. Discussion (10’).
  5. The case of digital social innovations (Cédric Gossart, 30’).
  6. Discussion (10’).

 

Séance n°5. Sciences dans ou avec la société ?

La notion de RIR, inhérente au contexte socio-politique et culturel dans lequel se construisent les savoirs et les innovations, sera envisagée dans cette séance sous le prisme des relations entre science et société. Une présentation de l’évolution et des caractéristiques actuelles de ces relations introduira la notion de coresponsabilité des citoyens, chercheurs, technologues, décideurs politiques et économiques en matière de production des savoirs et de régulation des développements scientifiques et technologiques. Elle permettra également d’envisager les conditions d’une intégration de la réflexion éthique et sociétale en amont des programmes de recherche et d’innovation. Un panorama des offres de formation à l’éthique dans l’enseignement supérieur ouvrira une discussion sur la manière d’insuffler au plus jeunes une culture de la responsabilité partagée (valeur et finalité des travaux, manière dont se construisent et se partagent les savoirs).

Séminaire Recherche et innovation responsables : enjeux interdisciplinaires ? – 8/03/2018 Lire la suite »

Journée du Gerpisa – L’autopartage au Japon – 9/03/2018

Les journées du GERPISA (Groupe d’Etudes et de Recherche Permanent sur l’Industrie et les Salariés de l’Automobile) proposent d’aborder les
grandes problématiques actuelles de l’industrie automobile et des  mobilités avec le regard des sciences sociales. Elles ont lieu une fois
par mois.  Merci de vous inscrire auprès de gery.deffontaines@ens-cachan.fr ou sur gerpisa.org/node/3888 avant le 7/3

Le prochain séminaire du GERPISA, aura lieu le vendredi 9 mars 2018 de 09h00 à 10h30 au siège du Comité des Constructeurs Français de
l’Automobile, 2 rue de Presbourg, 75008 Paris. (Métro et RER Charles de Gaulle Etoile.

Yveline LECLER (IEP de Lyon et Institut d’Asie Orientale) & Bruno FAIVRE D’ARCIER (Université de Lyon 2, Laboratoire Aménagement, Économie, Transports) présenteront leur récente recherche sur l’autopartage au Japon.

Journée du Gerpisa – L’autopartage au Japon – 9/03/2018 Lire la suite »

séminaire du GERPISA – The Automobile Revolution – 9/02/2018

Le prochain séminaire du GERPISA, aura lieu le vendredi 9 février 2018 de 09h00 à 11h30 au siège du Comité des Constructeurs Français de l’Automobile, 2 rue de Presbourg, 75008 Paris.
(Métro et RER Charles de Gaulle Etoile.

Danièle ATTIAS, Professeur en Sciences de Gestion à CentraleSupélec, Université Paris-Saclay et titulaire de la chaire Armand Peugeot, présentera son dernier ouvrage The automobile revolution – towards a new electromobility paradigm,  et plus particulièrement les réflexions sur le véhicule autonome.

La séance comprendra une présentation d’une heure environ, suivie d’une discussion scientifique et d’un débat avec l’assistance.

* * *

Programme
08h45 – accueil
9h00 – 10h00 – présentation par Danièle ATTIAS, de l’ouvrage The Automobile Revolution – Towards a New Electro-Mobility Paradigm, Attias, Danielle (Ed.), 2017, Springer, 148p. et plus précisément de son analyse sur les enjeux industriels et d’usage de la diffusion du véhicule autonome
10h00 – 11h30 – Q&A avec la salle, pause, puis débat scientifique et approfondissement

Merci de vous inscrire auprès de gery.deffontaines@ens-cachan.fr ou sur gerpisa.org/node/3887 avant le 7/2

séminaire du GERPISA – The Automobile Revolution – 9/02/2018 Lire la suite »

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