Colloque Recherche partenariale : restaurer la confiance entre les acteurs Rôle, enjeux et conditions du dialogue
8 mars 2022

Colloque Recherche partenariale : restaurer la confiance entre les acteurs Rôle, enjeux et conditions du dialogue (8 mars 2022)

La pandémie de COVID-19 a altéré la confiance des citoyens dans la parole scientifique et dans les innovations technologiques. Cette crise de confiance s’est transformée en un mouvement de défiance à l’égard des organisations et du pouvoir politique. Il semble que, pour beaucoup, l’incompréhension du monde de la recherche ait laissé place aux doutes et aux soupçons de conflits d’intérêts, d’influences politiques, médiatiques et surtout économiques. Dans cet environnement complexe et incertain, garantir la confiance dans la recherche partenariale est un enjeu essentiel. Car, aujourd’hui plus que jamais, le partenariat entre recherche publique et privée est une nécessité pour concevoir des produits et des services capables de répondre aux grands défis sociétaux présents et futurs. 
L’objectif de ce colloque est de préciser, ou de rappeler, le rôle et les enjeux de la confiance dans la science et les solutions technologiques ou sociétales, fruit d’un partenariat entre la recherche publique et privée. Il cherchera à identifier à quels moments elle apparaît et « se cristallise », comment elle circule au sein des réseaux interpersonnels, des dispositifs et des institutions. Il permettra enfin de s’interroger sur les conditions à créer pour restaurer, développer et pérenniser la confiance entre l’Homme, la science, les technologies et le politique.

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Colloque Recherche partenariale : restaurer la confiance entre les acteurs Rôle, enjeux et conditions du dialogue
8 mars 2022
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IDEST – DROIT, ESPACES ET TECHNOLOGIE (CEI – COLLÈGE D’ÉTUDES INTERDISCIPLINAIRES)

IDEST – DROIT, ESPACES ET TECHNOLOGIE (CEI – COLLÈGE D’ÉTUDES INTERDISCIPLINAIRES)

Équipe d’Accueil (EA) : 2712
Tutelle : Université Paris-Saclay
Disciplines : Droit et sciences politiques

Présentation : Les travaux du laboratoire CEI se basent sur une recherche pluridisciplinaire aussi bien au niveau national, au niveau européen et au niveau international. Ce laboratoire est organisé en trois équipes :
– Gestion des conflits
– DIRE : Durabilité-Innovation-Ressources-Éthique
IDEST : Space-Telecom-Aviation (qui est lié à la MSH Paris-Saclay)

L’espace et les communications sont aux centres des recherches de l’IDEST qui couvre les aspects juridiques liés à l’utilisation de l’espace et aux applications spatiales. L’IDEST s’intéresse ainsi à la coopération industrielle, au financement de projets et possède une capacité d’analyse des politiques spatiales nationales civiles, commerciales et militaires. Le centre exerce par ailleurs ses compétences dans le domaine du droit des communications électroniques, notamment sous l’angle de la régulation des marchés, de l’utilisation des ressources rares, de la normalisation, des équipements et des applications. Enfin, l’IDEST travaille sur des questions transversales comme le droit de l’information et des données, la défense et la sécurité.

Directeur d’unité : Vincent CORREIA
Directeur de l’équipe IDEST : Philippe ACHILLEAS , philippe.achilleas[at]idest-paris.org
Site internet de l’IDEST : http://www.idest-paris.com

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Séminaire Valeur prix et politique
10 février 2022

Séminaire Valeur prix et politique

La prochaine séance du séminaire Valeur, prix et politique, soutenu par la MSH paris-Saclay et organisé par Christian Bessy (IDHES ENS-Paris-Saclay), aura lieu jeudi 10 février de 14h à 16h à à l’IDHES ENS-Paris-Saclay, 4 avenue des sciences, 91 190 Gif-sur-Yvette, salle 3E 34.

Elle sera consacrée à une présentation intitulée :

Le travail d’appariement des agents immobiliers. Des méthodes de fixation des prix aux logiques sociales de la création de valeur
Par Eliza Benites-gamBirazio (Université de Lyon 2, Centre Max Weber)

Lien de la visioconférence :
https://us02web.zoom.us/j/81041427219?pwd=ZzlpWmNLZ24wV1FXSGJITHEzMndoQT09

Merci de confirmer votre participation au plus tard Jeudi 10 au matin en envoyant un mail à gladys.germe@ens-paris-saclay.fr

Présentation du séminaire

Après une longue série de travaux sur la qualité des produits, l’Économie des conventions a entamé depuis quelques années une réflexion sur les formes de mise en valeur des choses ou des personnes. Il ne s’agit pas d’un simple raffinement théorique mais correspond aussi à une réflexion sur les changements politiques favorisant la marchandisation de certaines choses restées en dehors des échanges ou la montée des inégalités entre les êtres. On peut penser aux rémunérations versées aux superstars du football, aux grands patrons, aux traders ou, encore, aux cotes atteintes par des œuvres d’art dans les enchères publiques, témoignant d’une forme de disproportion sinon de sentiments d’injustice ou d’évaluation arbitraire (Steiner 2011).

La théorie économique a proposé des modèles pour expliquer ces « super prix » ou plus précisément le fait que les rémunérations et les probabilités de réussite augmentent plus que proportionnellement avec le talent et la compétence, en faisant référence à une ultra sensibilité de la demande sur un nombre limité d’individus (Rosen 1981) ou suivant une logique de « winner-takes-all » ou d’avantages cumulatifs. Si ces modèles ont profondément remis en cause le cœur traditionnel de la théorie économique des prix, la notion de « valeur » est le plus souvent réduite à celle de « prix ». Plus généralement, la théorie de la valeur sous-jacente à ces modèles considère la valeur des biens suivant leur utilité intrinsèque pour chacun et donc de façon préalable à l’échange (Orléan 2011).

De son côté l’approche sociologique, à la suite en particulier des travaux de Simmel, met non seulement l’accent sur le fait que c’est de l’échange que les objets tirent leur valeur et non l’inverse, mais aussi, ne dissocie pas « valeur » et « prix ». Si la mesure monétaire a tendance à aplanir les différences de valeur, un prix très élevé provoquent l’effet contraire et rendent l’entité convoitée moins interchangeable et donc plus singulière. C’est dans ce sens que L. Karpik (2007), dans son ouvrage sur l’économie des singularités, explique la disproportion des prix au sommet de la hiérarchie des valeurs. Cette disproportion rappelle que toute volonté de classement et de hiérarchie ordonne en fait des entités incommensurables.

L’objet du séminaire n’est pas seulement de s’intéresser à l’économie de la disproportion des prix mais, plus généralement, de renouer avec les « théories de la valeur » en s’intéressant à la pluralité des modes d’évaluation des biens, aux mécanismes de la formation des prix sur divers marchés et aux différentes significations qu’ils ont pour leurs participants (Vatin 2009, Beckert et Aspers 2011). Comme l’avance O. Velthuis (2007), dans son ouvrage sur le marché de l’art contemporain, les prix ont suffisamment de consistance pour être considérés comme des symboles, et assez flexibles pour donner prise à différentes significations. Il met l’accent sur les processus de construction sociale de la valeur des objets d’art en référence aux conventions en œuvre dans les mondes de l’art. La méthodologie utilisée rejoint de ce point de vue l’approche de l’Economie des conventions sur la pluralité des modes de valorisation (Eymard-Duvernay 1989) ou des mondes de production (Salais et Storper 1993).

Mais, la particularité de cette approche est de travailler très explicitement ces « ordres de grandeur » suivant différentes philosophies politiques et façons de fonder le « bien commun » (Boltanski et Thévenot, 1991). Cette insistance sur la construction politique de la valeur est à relier avec les travaux anthropologiques d’A. Appadurai (1986) qui explore les conditions par lesquelles les objets économiques circulent dans différents « régimes de valeur » suivant l’espace et le temps. C’est ce qu’il désigne aussi comme des « politiques de la valeur » à la base de la création du lien entre échange et valeur. Ce type d’approche conduit à l’examen des carrières des personnes et des objets, suivant la variété des espaces de circulation et de valorisation qu’ils traversent, et à faire l’histoire des catégories de personnes et de choses, avec en particulier les enjeux autour de la définition des frontières. Un accent particulier est mis sur le rôle des « intermédiaires de marché » dans la définition de ces catégories et dans la définition des « conventions de valeur » sur différents types de marché (Bessy et Chauvin 2013). Il s’agit également de contribuer à une anthropologie des façons dont les choses peuvent être structuralement différenciées et hiérarchisées en vue de l’obtention d’un échange profitable (Boltanski et Esquerre, 2017) ou à une ethnographie des agencements marchands renouvelée aujourd’hui avec l’émergence des plateformes numériques (Callon, 2017) ou avec des épisodes de crise sanitaire créant des situations de pénurie ou d’accaparement.

Le séminaire donne lieu à des présentations de chercheurs du laboratoire IDHES et d’invités extérieurs. Il est ouvert aux doctorants et aux étudiants de master.

Organisé par Christian Bessy (IDHES ENS-Paris-Saclay), bessy@idhe.ens-cachan.fr

Programme du Séminaire Valeur Prix Politique 2021-2022

Séminaire Valeur prix et politique
10 février 2022
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Séminaire TRACS – Américanisation par les arts
11 février 2022

Séminaire TRACS – Américanisation par les arts

Anais Fléchet, Martin Guerpin, Catherine Rudent, Philippe Gumplowicz ont le plaisir de vous informer de la prochaine séance du  Séminaire TRACS – Américanisation par les arts qui aura lieu le 11 février 2022 de 16h à 19h.

Cette séance se tiendra en présentiel à l’Institut National d’Histoire de l’Art INHA, 2 rue Vivienne, 75002 Paris, en salle Mariette et en visio-conférence, sur inscription : contact@transatlantic-cultures.org.
Le lien de connexion sera communiqué par mail à ceux qui en feront la demande.

Présentations :  

  • Manon Fabre (ENS, CNSMDP, EHESS) Le modèle américain pour l’orchestre des Collégiens de Ray Ventura, de l’imitation à l’hybridation
  • Pierre Fargeton (Université Jean-Monnet, Saint-Étienne. Laboratoire IHRIM UMR5317) Le « collège » de Ray Ventura dans l’entre-deux-guerres : une américanisation à double entente  Discutant : Martin Guerpin, Université d’Évry – Paris-Saclay.

Pus d’informations au lien suivant : https://tracs.hypotheses.org/2963

Séminaire TRACS – Américanisation par les arts
11 février 2022
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Paris-Saclay Applied Economics (PSAE)

Paris-Saclay Applied Economics (PSAE)

Le 1er janvier 2022, une nouvelle unité, Paris-Saclay Applied Economics (PSAE), a vu le jour. Cette Unité Mixte de Recherche INRAE-AgroParisTech est issue de la fusion des unités ALISS et Economie Publique. Elle est dirigée par Stéphan Marette, assisté de Basak Bayramoglu et Guy Meunier. L’UMR rejoindra le nouveau campus AgroParisTech-INRAE de l’Université Paris-Saclay en juillet 2022.

Contexte et enjeux :

La nouvelle Unité Mixte de Recherche (UMR) est composée d’une cinquantaine de membres permanents de l’AgroParisTech et d’INRAE, et elle accueillera chaque année une moyenne de quarante étudiants et stagiaires.

La nouvelle UMR Paris-Saclay Applied Economics, INRAE-AgroParisTech, est organisée autour de trois axes thématiques :

  1. Régimes alimentaires durables. Les travaux menés dans cet axe analysent les possibles conditions d’un changement de régimes alimentaires, dans un contexte de différenciation croissante des produits. Il s’agit de comprendre les déterminants des comportements alimentaires des consommateurs, et leurs conséquences sur la demande, les inégalités sociales, la santé et l’environnement.
  2. Marchés agricoles et filières agro-alimentaires. Cet axe analyse les conséquences de modifications (prix des inputs, réglementations) sur les marchés agricoles internationaux et le long de la chaine de production, des marchés des matières premières agricoles jusqu’à la distribution. Ces recherches relèvent de l’organisation industrielle et du commerce international, et sont croisées de façon originale avec l’économie du développement et l’économie de la demande.
  3. Systèmes de production durables. Ces recherches modélisent les relations entre l’offre de produits agricoles et l’environnement. Elles s’appuient sur des travaux théoriques (économie de l’environnement et économie publique) et appliqués à différentes échelles (paysage, France, UE) intégrant l’hétérogénéité spatiale et interindividuelle des conditions de production. L’adaptation au changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre occupent une place centrale.

Cette structuration thématique est complétée par deux axes transversaux, à savoir :

L’axe Évaluation des politiques publiques. L’évaluation des politiques publiques concerne les trois axes thématiques. Les réglementations peuvent concerner les différents étages du système alimentaire : agriculteurs, firmes agro-alimentaires, distributeurs, consommateurs. Les évaluations menées sont prospectives (ex ante) ou rétrospectives (ex post) et les réponses apportées largement issues de recherches empiriques.

L’axe Données et méthodes quantitatives. Les données et les méthodes quantitatives associées à leurs traitements sont indispensables aux recherches en sciences économiques et sociales. Ces recherches visent à évaluer l’efficacité économique des politiques publiques à l’aide d’analyses théoriques et de méthodes quantitatives, telles que l’économétrie, l’économie expérimentale, ou des modélisations d’équilibres de marché. Cet effort de quantification des impacts économiques s’appuie sur la constitution de bases de données avec la plateforme Odalim.

Les travaux récents des membres de l’UMR ont notamment traité du rôle des usages des sols dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, des interactions entre commerce international et adaptation au changement climatique, de la possible émergence d’aliments à base de protéines végétales, de l’impact du Nutri-score ou de l’Eco-score sur les choix alimentaires des consommateurs, ou encore sur les rapports de force au sein des filières agroalimentaires. Pour toutes ces questions, les impacts des différentes options réglementaires (taxes, subventions, affichage obligatoire, standard technique) sur les gains (économiques, nutritionnels, santé, environnementaux) des agents (producteurs, consommateurs, contribuables) sont étudiés.

L’UMR est fortement impliquée dans les enseignements du cursus ingénieur d’AgroParisTech, de l’Institut Polytechnique de Paris (Master in Economics, Cycle Ingénieur polytechnicien), ainsi que dans le Master Économie de l’Environnement, de l’Énergie et des Transports (EEET), et le Master of Economics (MoE) de l’Université Paris-Saclay.

L’objectif de la nouvelle UMR Paris-Saclay Applied Economics (PSAE) est de couvrir un champ thématique comparable à celui que l’on peut trouver dans les départements d’Agricultural and Resource Economics aux Etats-Unis (agriculture, alimentation, environnement), de se positionner comme un acteur majeur en économie appliquée au sein de l’Université Paris-Saclay, et de renforcer l’ancrage disciplinaire autour des méthodes quantitatives.

Quelques publications récentes des membres de PSAE :

Allais, O., Leroy, P., & Mink, J. (2020). Changes in food purchases at retirement in France. Food Policy, vol. 90, 101806. https://doi.org/10.1016/j.foodpol.2019.101806

Bamière, L., Jayet, P.A., Kahindo, S., Martin, E. (2021). Carbon sequestration in French agricultural soils: A spatial economic evaluation. Agricultural Economics, vol.52, n° 2. pp. 301-316. https://doi.org/10.1111/agec.12619

Caillavet F., Fadhuile A., Nichèle V. (2019). Assessing the distributional effects of carbon taxes on food: Inequalities and nutritional insights in France. Ecological Economics 163(2019) 20-31. https://doi.org/10.1016/j.ecolecon.2019.04.020

Chakir, R., Le Gallo, J. (2021). Spatial autocorrelation in econometric land use models: an overview. Daouia A., Ruiz-Gazen A. (eds) Advances in Contemporary Statistics and Econometrics. Cham : Springer, 339-362. https://doi.org/10.1007/978-3-030-73249-3_18

Dubois, P., Albuquerque, P., Allais, O. et al. (2020). Effects of front-of-pack labels on the nutritional quality of supermarket food purchases: evidence from a large-scale randomized controlled trial. Journal of the Academy of Marketing Sciences, 49, 119–138. https://doi.org/10.1007/s11747-020-00723-5

Lambotte, M., De Cara, S., Brocas, C., Bellassen, V. (2021). Carbon footprint and economic performance of dairy farms: the case of protected designation of origin dairy farms in France. Agricultural Systems, vol. 186, 102979. https://doi.org/10.1016/j.agsy.2020.102979

Directeur d’unité : Stephan Marette, stephan.marette@inrae.fr, 01 49 59 69 31
Directeurs adjoints : Basak Bayramoglu, basak.bayramoglu@inrae.fr et Guy MEUNIER, guy.meunier@inrae.fr, 01 49 59 69 71
Référent communication : Claire Chambolle, Claire.Chambolle@inrae.fr

Site internet : https://www6.versailles-grignon.inrae.fr/psae

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Conférence-débat : Le plateau de Saclay face au dérèglement climatique
6 février 2022

Conférence-débat : Le plateau de Saclay face au dérèglement climatique

L’AMAP des Jardins de Cérès, en partenariat avec l’Écopolien (Atelier d’écologie politique francilien) et CCFD Terre Solidaire, a le plaisir de vous inviter à la conférence-débat « Le plateau de Saclay face au dérèglement climatique » qui se tiendra le dimanche 6 février 2022 à 17h30 à l’École CentraleSupélec (8-10 Rue Joliot Curie, 91190 Gif-sur-Yvette).

Avec :

  • Nathalie Blanc, directrice de recherche au CNRS et directrice du Centre des Politiques de la Terre, présentera une synthèse de ses travaux sur les inégalités socio-environnementales.
  • Jean-Marc Jancovici, enseignant et conférencier, présentera le rapport du Shift Project sur « La résilience des Territoires ».
  • Juliette Nouel, journaliste, animera le débat.
  • Scientifiques, agriculteurs ,élus, citoyens du plateau de Saclay apporteront leurs contributions et questionnements à ce débat sur le défi majeur de notre territoire pour les années à venir.

Quand ? Dimanche 6 février 2022 à 17h30

Où ? École CentraleSupélec, 8-10 Rue Joliot Curie, 91190 Gif-sur-Yvette

En savoir plus

INSCRIPTION EN LIGNE REQUISE : https://www.eventbrite.fr/e/billets-le-plateau-de-saclay-face-au-dereglement-climatique-247262277127

ATTENTION : Pass sanitaire exigé, masque obligatoire dans la salle et aux abords, en intérieur. Nous vous remercions de votre compréhension.

Avec le soutien de la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay.

Conférence-débat : Le plateau de Saclay face au dérèglement climatique
6 février 2022
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Séminaire « Genre et monde carcéral » 3e séance
3 février 2022

Séminaire « Genre et monde carcéral » 3e séance

La 3e séance de la saison 2021-2022 du séminaire « Genre et monde carcéral », soutenu par la MSH Paris-Saclay, aura lieu le 3 février 2022 de 10h à 17h en visioconférence sur le thème :

Sexualités et corps en prison

Pour participer à cet événement, inscrivez-vous jusqu’au mardi 1er février à 14h via le formulaire suivant :
https://forms.gle/3yUfTDMaudYYVrUs6

Résumé de la séance

La séance 3 est consacrée à la façon dont l’enfermement carcéral travaille les sexualités et les corps des personnes enfermées dans des prisons françaises, belges et anglaises.

Axelle François, dans une première intervention, rendra compte des résultats d’une enquête quantitative par questionnaires (n = 530) auprès de personnes détenues dans des prisons belges. L’intervenante analysera les conséquences de la privation de liberté sur les représentations et le vécu de la sexualité, en présentant trois trajectoires d’adaptation des discours et des pratiques sexuelles soumises aux contraintes du contexte carcéral.

La seconde intervention, dans le prolongement de la première, portera sur la biographie conjugale, affective et sexuelle des femmes au prisme de l’incarcération de leur compagnon. Audrey Higelin analysera comment le statut de « compagne de détenu » fait l’objet d’un processus d’apprentissage (notamment via des instances associative, sanitaire, sociale, ainsi que dans le groupe de pairs). Elle mettra en évidence une « socialisation secondaire », nécessitant l’incorporation de nouvelles normes et la mise en œuvre de stratégies d’adaptation au nouveau contexte relationnelle.

Caroline Touraut, au cours de la troisième intervention, s’intéressera au vieillissement des personnes incarcérées. À partir d’une enquête empirique réalisée dans des prisons françaises, elle analysera les spécificités du vieillir en prison en fonction du genre et les enjeux professionnels que pose leur prise en charge. Plus précisément, elle questionnera la prison comme éventuel lieu de « care » des personnes détenues, en portant le regard sur les ajustements institutionnels afin de faire face aux besoins d’une population carcérale vieillissante et sur les reconfigurations des modèles de masculinités qui en découlent.

Enfin la dernière intervention (initialement prévue le 7 janvier), portera sur le corps masculin incarcéré. Jennifer Rainbow, à partir d’une enquête empirique menée dans une prison anglaise, montrera que le corps masculin joue un rôle fondamental dans l’expérience carcérale, que ce soit par la gestion de l’identité à travers le corps (par des comportements masculins), par le corps (par la stature et la pose), ou sur le corps (par les vêtements, la propreté, etc.). Elle analysera la façon dont les corps servent à valoriser des régimes de masculinité et comment ce processus peut parfois se réaliser d’une manière inattendue face aux injonctions standardisées du genre.

Programme de la séance

  • 10h à 11h : Axelle François, docteure en criminologie, agente de probation des services correctionnels du Québec : Étude sur la sexualité en milieu carcéral belge : au cœur des représentations des personnes incarcérées
  • 11h15-12h15 :  Audrey Higelin, historienne de l’art et sociologue, chercheure rattachée à l’Université Paris-Nanterre, associée au laboratoire Sophiapol : Devenir compagne de détenu : la sexualité des femmes au prisme de l’incarcération de leur compagnon
  • 14h à 15h : Caroline Touraut, sociologue, chargée d’études à l’Observatoire national de la protection de l’enfance (ONPE) : La prison, un espace possible de care ? Faire face au vieillissement des personnes détenues
  • 15h15 à 16h15 : Jennifer Anne Rainbow [Sloan], Senior Lecturer in Criminology at Sheffield Hallam University : Masculine Bodies in an English Prison

Présentation du séminaire

Le séminaire « genre et monde carcéral » est un séminaire interdisciplinaire, débuté en 2017, offrant un espace de discussion et d’analyse des travaux récents qui portent sur le champ carcéral au prisme des questions de genre. L’objectif général est de proposer un état de la recherche scientifique, par la présentation de travaux qui problématise les rapports sociaux et les normes de genre dans ce champ de recherche. Sont valorisés les travaux récents et l’interdisciplinarité des approches. Le séminaire, pour 2020/2022, s’inscrit dans la continuité des questionnements et réflexions amorcés les années précédentes. Le premier cycle du séminaire (2017‐2018) était consacré à l’émergence de travaux portant sur les femmes en prison dans le champ des sciences sociales. Le deuxième cycle (2018‐2019) a permis d’approfondir la réflexion, en questionnant les enjeux de la disciplinarisation carcérale et ses effets sur le parcours de femmes incarcérées. Le troisième cycle (2019‐2020) explorait les sociabilités intra‐muros, pensées au prisme des rapports sociaux de sexe. Le quatrième cycle proposait de mettre la focale sur les liens entre « le dehors » et « le dedans », en analysant les dynamiques de circulation des normes de genre pour penser l’enfermement contemporain. Cette année, nous aborderons dans une première séance l’influence des représentations genrées sur le contrôle et l’enfermement des jeunes. La séance 2 portera sur la façon dont la prison façonne les masculinités incarcérées. La séance 3 sera consacrée aux sexualités et aux corps en prison. Dans la séance 4, on s’intéressera au processus de préparation de la sortie d’incarcération et à la manière dont celui‐ci est régulé par des normes de genre implicites ou explicites. La séance 5 sera l’occasion de réfléchir à la façon dont les représentations genrées infléchissent le contrôle et les pratiques professionnelles en prison. Enfin, au cours de la séance 6, l’approche de genre permettra de questionner les catégories pénales et pénitentiaires.

Programme de la saison 2021-2022 du séminaire « Genre et monde carcéral »

Séminaire « Genre et monde carcéral » 3e séance
3 février 2022
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Petits déjeuners Durkheim
4 février 2022

Petits Déjeuners Durkheim

La deuxième séance de la saison 2022 des Petits déjeuners Durkheim, soutenus par la MSH Paris-Saclay, aura lieu vendredi 4 février 2022 en distanciel à partir de 10h30.

Lien de la visioconférence :
https://us02web.zoom.us/j/83135556740?pwd=TmtlZHFpbmFsUHVNR1lMdldCOW1VQT09

Les biens communs en perspectives, Propriété, travail, valeur (XVIIIe-XXIe siècle)

Coordonné par : Christian Bessy (ENS Paris-Saclay) et Michel Margairaz (dir.)
Paris, Presses universitaires de la Sorbonne, 2021.
Discutante : Marie Cornu (ENS Paris-Saclay)

Cet ouvrage propose une approche pluridisciplinaire des biens communs, ni prescriptive, ni soucieuse de définir une voie nouvelle – à l’inverse de ce que certains auteurs ont pu proposer, croyant y voir une perspective radicalement renouvelée –, dépassant ainsi l’alternative entre propriété privée et propriété publique.

En adoptant la perspective heuristique des biens communs, les auteurs ici rassemblés questionnent la dynamique des trois institutions majeures de l’économie (capitaliste), lesquelles scandent et structurent l’ouvrage, que sont la propriété, le travail et la valeur, ainsi que leur imbrication qui suscite différents modes d’organisation des activités et de la vie démocratique. Les douze contributions participent ainsi à la construction d’un cadre analytique permettant d’étudier précisément les modes de gouvernance, les structures de propriété et les évolutions des activités économiques. Cet ouvrage analyse en particulier le processus historique suivant lequel l’État, après avoir été l’ « englobant » – par la définition et la garantie d’un service public –, devient aujourd’hui l’« englobé », du fait des contraintes imposées par d’autres figures ou personnes morales représentant l’action publique, impulsant diverses transformations sociales (transport, urbanisme, culture, environnement, patrimoine, finance…). Ce faisant, les auteurs invitent aussi à être attentif au maintien de formes de copropriété – toujours menacées par des acteurs dominants cherchant à acquérir la pleine propriété de certains actifs afin de les valoriser au mieux sur les marchés.

Contributions de :
Michela Barbot, Christian Bessy, Mathieu Cocq, Anne Conchon, Antonella Corsani, Delphine Corteel, Claude Didry, Marc Loriol, Dominique Margairaz, Michel Margairaz, Jean-Luc Mastin, Maud Simonet, Line Spielmann, Éric Szulman, Marta Torre-Schaub et Philippe Verheyde.

Vidéo de l'évènement

Petits déjeuners Durkheim
4 février 2022
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Lancement du n°19 de la NRT
21 janvier 2022

Lancement du n°19 de la NRT

Le lancement du n°19 de la NRT, soutenu par la MSH Paris-Saclay, aura lieu en distanciel uniquement vendredi 21 janvier prochain de 15h à 18h.

Pour participer à cet événement, inscrivez-vous jusqu’au mardi 18 janvier à 14h via le formulaire suivant :
https://forms.gle/VsZqWsdkWC2cPb3e7
Un lien pour la visioconférence vous sera communiqué ultérieurement.

« Au-delà des frontières, sept sociologies du travail »

Présentation

Avec les crises économiques et sanitaires que traversent nos sociétés, devenues très interdépendantes, les mondes du travail sont mis à rude épreuve. Comment les sociologues du travail qui œuvrent dans sept grands pays différents, héritiers de traditions théoriques diverses, étudient-ils et interprètent-ils les mutations en cours ?

L’entrée du capitalisme dans l’ère du néo-libéralisme, de la financiarisation et de la globalisation économique a impulsé  les mêmes grandes dynamiques socioéconomiques. Des convergences s’observent aussi dans la composition de la main-d’œuvre et dans le rôle  des mouvements sociaux – tels l’affaiblissement du syndicalisme ou la poussée des féminismes – qui ont imposé de nouvelles thématiques, comme le rôle du genre et des minorités ethno-raciales dans les recompositions du monde du travail.

Ces sept sociologies du travail relèvent pour deux d’entre elles du vieux berceau européen des sciences sociales, l’Allemagne et le Royaume-Uni, l’Espagne étant un cas de développement nettement plus tardif. Aux États-Unis, les sociologues ont été largement influencés par l’Europe avant de traiter des profondes disparités sociales dans le travail et surtout dans l’emploi. Les trois dernières sociologies du travail sont celles de pays « émergents » : le Mexique, l’Argentine, et la Chine.

La NRT propose sept articles sur sept sociologies dans le monde : Allemagne, Argentine, Chine, Espagne, États-Unis, Mexique et Royaume-Uni. 

Malgré la globalisation, les problématiques et les façons de traiter le travail, l’emploi, les qualifications ou la formation restent très marquées par l’environnement intellectuel national, sans toutefois nier les influences réciproques. Les agendas et les calendriers diffèrent d’un pays à l’autre : même si nombre d’objets de recherche sont communs, leur hiérarchisation ne coïncide pas d’un espace national à l’autre.

Les auteur·e·s des sept articles du n° 19 de La NRT répondront aux questions transversales qui concernent le devenir général de la sociologie du travail dans le monde à partir de six thématiques :

  • Les transformations de la discipline (contribution du Royaume-Uni)
  • Qu’est-ce que le travail devenu ? (contribution du Mexique)
  • Financements et objets de la discipline (contribution de l’Espagne)
  • Les interlocuteurs de la sociologie du travail (contribution sur l’Allemagne)
  • Les rapports entre les différentes sciences du travail (contribution de l’Argentine)
  • La place du travail dans la société (contributions des États-Unis et de la Chine)

Programme

  • Introduction par la Direction de la MSH de Paris Saclay (Maryse Bresson et Pierre Guibentif)
  • Présentation générale du dossier « Au-delà des frontières, sept sociologies du travail » par Paul Bouffartigue
  • Table ronde :

1 – Les événements marquants de l’histoire de la Sociologie du travail au Royaume Uni ? Questions de Paul Bouffartigue à Paul Stewart (Ecole de Management de Grenoble)

2 – Sociologie du travail et diversité des objets étudiés au Mexique. Questions de Paul Bouffartigue à Edgar Belmont (Université de Querétaro)

3 – Financements et objets de recherche en Espagne. Questions d’Olivier Cousin à Alberto Riesco-Sanz (Université Complutense –Madrid)

4 – Les interlocuteurs des sociologues du travail en Allemagne. Questions d’Olivier Cousin à Bénédicte Zimmermann (EHESS et Wissenschaftskolleg-Beerlin)

5 – Articulations des différentes disciplines traitant du travail en Argentine. Questions de Jean-Pierre Durand à Mariana Busso (Université de La Plata)

6 – Quelle place occupe le travail dans la réflexion sur la société américaine ? Questions de Jean-Pierre Durand à Arne L. Kalleberg (Université de Caroline du Nord-Chapel Hill)

7 – Faire de la sociologie du travail en Chine. Questions de François Sarfati à Gilles Guiheux (Université de Paris) et à Laurence Roulleau-Berger (ENS Lyon)

Animation : Jean-Pierre Durand

Lancement du n°19 de la NRT
21 janvier 2022
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