Valorisation

Enjeux de l’Appel à projets en partenariat avec l’Institut Pascal

Enjeux de l' Appel à projets En partenariat avec l'Institut Pascal

Dérèglements écologiques et révolution numérique
Agir dans la concomitance des mutations

Nous assistons ces dernières années au surgissement presque simultané de deux thèmes dans nos espaces publics : d’un côté, le changement climatique, thème débattu depuis longtemps, mais qui ne s’est imposé que récemment au tout premier plan de l’actualité ; d’un autre, la révolution numérique, thème qui prolonge des débats plus anciens autour des nouvelles technologies de l’information et de la communication, mais qui a pris des contours nouveaux notamment avec les références, elles récentes, au « big data » et à l’intelligence artificielle.

Sont ainsi visées deux mutations qui semblent simultanées : une accélération de changements affectant notre environnement – se manifestant notamment par le réchauffement climatique et le recul de la biodiversité – et une transformation de l’outillage que nous avions développé pour agir dans et sur cet environnement, plus particulièrement l’outillage de production, l’exploitation et la circulation de données susceptibles d’orienter nos actions.

Pour la communauté scientifique, qui a la responsabilité de fournir à la société dans son ensemble et aux décideurs politiques en particulier des outils de compréhension, de prédiction, et si possible d’action, la problématique des dérèglements climatiques et de la biodiversité pose des questions à la fois de sciences physiques et de sciences humaines et sociales.  En effet, prédire une augmentation des températures de deux à quatre degrés est une chose, comprendre ce que cette augmentation va signifier en termes de changements de mode de vie, de mouvements de populations et d’instabilité politique en est une autre.  De la même manière, les réponses apportées aux questions posées par le dérèglement climatique impliqueront forcément de mettre en regard des avancées technologiques importantes et une modification significative des structures et pratiques sociales.

Autant le calcul numérique intensif et les simulations de modèles physiques sont déjà fortement mobilisés par les chercheurs en science du climat, autant il paraît clair que les nouveaux outils numériques, dont nous découvrons les potentialités et les effets au moment même où nous sommes confrontés avec de nouvelles réalités, vont devoir être impliqués d’avantage et mobilisés par un nombre croissant d’acteurs au fur et à mesure que les aspects sociétaux associés au dérèglement climatique seront intégrés à la problématique.

Dans ces conditions, plusieurs questionnements peuvent être explorés, notamment :

  • Comment négocier et prendre des décisions, comment organiser des actions collectives face au changement climatique, alors que les connaissances sur le climat et les moyens d’accès à ces connaissances sont eux-mêmes dépendants de la maîtrise des ressources numériques, et qu’il s’agit d’impliquer, dans une approche participative, une multiplicité de spécialités et professions, ainsi que la société civile ?
  • Comment les outils numériques, en y incluant la réalité virtuelle et les « serious games » peuvent-ils permettre d’amener une compréhension plus profonde des enjeux impliqués par le dérèglement climatique aux populations et aux décideurs politiques ?
  • Dans quelle mesure ces nouveaux outils numériques permettent-ils de raccourcir les délais entre la mise en place d’une nouvelle organisation sociale, ou l’introduction d’un nouvel outil pour lutter contre le dérèglement écologique, et une mesure fiable de son impact ?  Peuvent-ils ouvrir la voie à des « expériences sociales virtuelles » ?
  • Quelle pourrait être la contribution de ces outils à la mise en place de structures d’économie circulaire et du partage, ainsi qu’à la mise en réseau d’initiatives de ce type à grande échelle ?
  • Quelle est la nature des connaissances que la mutation numérique permet de générer et comment ces connaissances peuvent-elles être divulguées, interagir avec d’autres formes de connaissance, pour pouvoir être mobilisées dans un environnement lui-même transformé par la révolution numérique ?
  • L’outil numérique n’introduit-il pas à la fois une opportunité et une menace ? Une opportunité car permettant l’analyse des multiples choix futurs qui altéreront l’environnement en favorisant ceux qui conduisent à une sobriété en émissions et à la biodiversité. Une menace car constituant lui-même un autre environnement, qui ne relève ni de la nature ni des relations humaines de face à face et qui peut, dès lors, produire une déprise par rapport à l’environnement naturel et social, ou bien introduire de nouvelles médiations qui transforment les relations entre les humains et la nature.
  • La révolution numérique peut être vue comme une solution, mais aussi comme une partie du problème.  Comment sa propre empreinte écologique peut-elle être réduite ? Quel contenu précis donner en particulier aux notions de sciences frugales ou de sobriété dans l’activité scientifique ? Comment rend-on compatible révolution numérique avec développement durable ?
  • N’y a-t-il pas à côté des vulnérabilités climatiques, des vulnérabilités numériques, les unes étant susceptibles d’aggraver les autres ? Et plus généralement, à quelles conditions sociétales le nouvel outil numérique peut-il contribuer à relever le défi des dérèglements climatiques ? Comment les enjeux environnementaux et numériques pourront-ils être pris en compte de manière intégrée dans la recherche des formes d’une transition juste ? 

Face à de tels questionnements, nous considérons, en nous inscrivant dans la ligne, notamment, de la Feuille de route environnement et numérique publiée par le Conseil national du numérique, de l’initiative de recherche The World in 2050 menée sous l’égide du Sustainable Development Solutions Network des Nations Unies par l’International Institute for Applied System Analysis de Vienne et le Stockholm Resilience Center, ou encore des travaux menés du German Advisory Council on Global Change, que le monde scientifique est appelé à :

  • Identifier de nouveaux domaines de recherche,
  • Développer des nouvelles formes de coopération entre disciplines,
  • Interroger les relations complexes entre les humains et leur environnement (technologique, naturel),
  • Affronter de nouvelles questions éthiques,
  • S’engager dans les efforts visant à allier progrès et développement durable,
  • Contribuer à faire coexister développement des pays du sud et sobriété de la planète.

L’ambition du présent appel est d’ouvrir un espace à ces développements scientifiques. Il s’agit de concevoir un projet de recherche – ou de développer une recherche déjà engagée – dans un domaine spécifique relatif à l’action contre les dérèglements climatiques et la perte de biodiversité, qui ménagera un espace propre à une interrogation sur les potentialités et implications de l’usage des outils numériques, eux-mêmes en rapide évolution, aussi bien dans la réalisation de la recherche, que dans les possibles utilisations de ses résultats. Cette recherche devrait allier aussi bien les disciplines scientifiques qui produisent des connaissances sur les phénomènes environnementaux en question, que celles qui s’intéressent aux outils de production et de traitement des données les concernant, et celles qui produisent des savoirs sur les dispositifs sociétaux d’organisation et d’action face à ces phénomènes. Elle devra enfin mobiliser des équipes pouvant s’appuyer sur des réseaux internationaux leur donnant les moyens d’inclure dans leur champ d’analyse les situations très inégales vécues dans différentes parties du monde, en vue d’une contribution à un effort scientifique qui doit nécessairement être mondial.

Programme du processus PSINano

Le partenariat entre l’Institut Pascal et la MSH Paris-Saclay a pour but de lancer un appel à projets pour participer à la semaine du 3 au 7 avril 2023 intitulée semaine de « co-problématisation et préfiguration ».

Pour faire émerger les thématiques de recherche les plus pertinentes et les plus novatrices, cet appel s’appuiera sur le « processus PSiNano » qui se déroule comme suit :

  1. Une première semaine de workshop impliquant un ensemble très large de chercheurs et chercheuses désirant s’impliquer dans cette réflexion sera organisée à l’Institut Pascal (IPa).  Le but de cette semaine sera de faire émerger un nombre restreint de problématiques, associées à des « consortiums » (3 au 7 avril 2023).

    Les journées de co-problématisation et préfiguration sont en définitive programmées pour les 3 et 4 avril 2023.
    Pour des précisions sur cette semaine, cliquer ici.

  2. Au cours d’une durée de 3 mois environ, chacun de ces consortiums sera chargé de formuler un projet scientifique précis sur la problématique qu’il aura identifiée (avril à octobre 2023).

  3. Un deuxième workshop plus compact (un ou deux jours) de restitution de ces projets sera organisé à la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) et se concrétisera par la possible sélection d’un projet phare de la MSH (date à venir).

  4. Ce projet phare recevra un financement significatif de la part de la MSH sur une durée de deux ans. Il comprendra un « Programme Thématique » de trois ou quatre semaines organisées à l’IPa (date à venir).

Cet article a été mis à jour aux niveaux des dates le 4 octobre 2023.

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Retour sur la Fête de la science 2022

Retour sur la Fête de la science 2022

INFORMATIONS

Tout au long du week-end de la Fête de la science, la MSH Paris-Saclay a proposé de jouer à un jeu conçu spécialement pour cette occasion « La maison des éco-gestes ». Il s’agit d’un jeu pour petits et grands qui lie enjeux climatiques et comportements quotidiens au sein de la maison. Pour retrouver les références de ce jeu

Le dimanche 9 octobre 2022, la MSH Paris-Saclay a proposé également l’intervention de deux chercheurs de son réseau sur le thème du développement durable.

  1. « Le tourisme : un secteur économique majeur, une empreinte écologique en question. Perspectives historiques » de Steve Hagimont, maître de conférences en histoire contemporaine
  2. « La mobilité durable » de Julie Bulteau, maîtresse de conférences en économie

Le tourisme

Le tourisme touche à l’alimentation, au chauffage, au secteur du bâtiment, aux transports. Ces derniers concernent 11% des émissions de GES en France selon l’ADEME.
Steve Hagimont explique que le secteur du tourisme est capable d’annuler les gains énergétiques des autres secteurs, constituant ainsi un enjeu majeur dans la crise actuelle.

Pour l’historien, le tourisme est un acteur considérable de l’artificialisation des sols et de la hausse des mobilités carbonées.

À l’origine, le tourisme au XVIIIe.s correspond au voyage de l’aristocratie, se développe avec l’engouement de la « nature spectacle », l’attrait pour les eaux thermales et les littoraux. De son côté la montagne a elle aussi sa part de succès car elle est un refuge face au changement ; la nature y est perçue comme stable précise Steve Hagimont. Le XVIIIe.s est dans la continuité, le siècle de la stimulation des politiques publiques pour l’essor du tourisme.

« Il y a des liens étroits entre tourisme et protection de la nature. »

« Le tourisme cristallise les enjeux climatiques. »

La mobilité durable

La mobilité est une source de bien-être explique Julie Bulteau. Elle est indispensable à l’économie, nécessaire au lien social mais elle est aussi source d’externalités négatives comme celles liées aux dégradations de l’environnement.
Elle concerne 31,1% des émission de GES en France.

Il faut adapter les offres en fonction des territoires en distinguant les territoires urbains des territoires peu denses dits « captifs » de l’automobile rappelle la maîtresse de conférences en économie.
Des solutions politiques de mobilité durable existent de nature économique comme les éco-taxes (exemple : TICPE) et non-économiques comme les médias ou les nudges (ce sont des incitations sans contrainte).

Qu’en est-il de la mobilité post covid ? On constate un report sur les modes de transports individuels et un accroissement de la mobilité active avec la favorisation des déplacements à vélo conclut Julie Bulteau.

*Propos recueillis dans le cadre de la conférence de Steve Hagimont et Julie Bulteau.
Crédit photo : Thierry Cayatte

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Retour sur le colloque : Les enjeux éthiques et épistémologiques de la pandémie de Covid-19 (MSH de Clermont-Ferrand)

Retour sur le colloque : Les enjeux éthiques et épistémologiques de la pandémie de Covid-19 (MSH de Clermont-Ferrand)

INFORMATIONS

Le colloque international « Les enjeux éthiques et épistémologiques de la pandémie de Covid-19 » s’est déroulé à la Maison des Sciences de l’Homme de Clermont-Ferrand les 16 et 17 février 2022. Cet événement a été organisé dans le cadre du projet ANR Epancopi. Elsa Bansard, ingénieure de recherche à la MSH Paris-Saclay y a participé en intervenant sur le thème : « Covid-19 et crise écologique : quels enjeux épistémiques et éthiques pour une écologie de la santé ? ». Retrouvez sa présentation en vidéo ici.
Pour retrouver le résumé du colloque et l’ensemble des vidéos

Sources

ClermontMsh. Elsa Bansard – « Covid-19 et crise écologique : quels enjeux épistémiques et éthiques pour une écologie de la santé ? ». [Vidéo]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/132771. (Consultée le 16 septembre 2022)

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Appel à articles pour The Conversation

Appel à articles pour The Conversation

INFORMATIONS

Le média en ligne The Conversation lance un appel à articles à l’ensemble de la communauté des chercheurs sur des thèmes variés : culture, environnement et énergie, international, santé, sciences et technologie…
Pour découvrir les sujets proposés et contacter les responsables de rubrique cliquez ICI.
Les articles doivent compter 6 000 à 8 000 signes (1 000 mots environ) et se fonder sur de la recherche, des travaux, des expériences.

Vous pouvez aussi proposer vos propres sujets d’articles au média ici.

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Retour sur le projet Excellence MSH Paris-Saclay Intertox : anticiper les toxicités du cancer du sein

Retour sur le projet Excellence MSH Paris-Saclay Intertox : anticiper les toxicités du cancer du sein

INFORMATIONS

Le lauréat de l’appel Excellence 2021 de la MSH Paris-Saclay en partenariat avec DataIA était le projet INTERTOX : Effort INTERdisciplinaire pour mieux comprendre et communiquer sur les TOXicités liées au cancer du sein porté par : Paul-Henry Cournède directeur de recherche à CentraleSupélec et Antonio Di Meglio, oncologue au laboratoire Prédicteurs moléculaires et nouvelles cibles en oncologie (PMNCO).
Retrouvrez sur le site Sciences de l’Université Paris-Saclay un article consacré à leurs travaux.

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Compte rendu et vidéos des Journées automnales de recherche-création sur les mondes sociaux
22 et 23 octobre 2021

Compte rendu et vidéos des Journées automnales de recherche-création sur les mondes sociaux

INFORMATIONS

Les Journées automnales de recherche-création sur les mondes sociaux, soutenues par la MSH Paris-Saclay et le CIREC, ont eu lieu les 22 et 23 octobre 2021 de 9h30 à 17h dans la Salle académique de l’Université de Liège, sur le thème :

Espaces des (im)possibles.
Lieux d’effacement et de résistance

Compte rendu et vidéos

Le compte rendu et les vidéos de cette évènement sont disponibles ICI.

Compte rendu et vidéos des Journées automnales de recherche-création sur les mondes sociaux
22 et 23 octobre 2021
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Retour en images sur l’introduction du workshop Regards croisés : « Justice sociale, environnementale et climatique »
8 septembre 2022

Retour en images sur l’introduction du workshop Regards croisés : « Justice sociale, environnementale et climatique » 8 septembre 2022

introduction

Le workshop Regards croisés : « Justice sociale, environnementale et climatique » rassemble philosophes, économistes, géographes de l’UMI SOURCE Soutenabilité et résilience, des université francophones, des partenaires du sud (Sénégal) qui travaillent sur des questions de justice sociale, environnementale et climatique.
Il s’agit de façon originale, de croiser ces thématiques, de créer une approche interdisciplinaire, de mettre en lumière des relations de convergence ou d’opposition en analysant le monde actuel.
Peut-on concilier ou réconcilier justice sociale, environnementale et climatique ?

« Nous entrons dans un monde meilleur quand l’information qui circule fait état de ces évènements » Rima Hawi (MCF en économie, UVSQ, UPSaclay, UMI Source)

Eloi Laurent, économiste à l’OFCE, Professeur à Science-Po et Stanford explique à l’occasion de son intervention « Transition juste : récits, représentations et politiques publiques », que l’on peut construire des politiques de transition juste à moindre coût de façon efficace. Comment construire ces politiques ? Pour répondre à cette problématique, il est impossible de délier les enjeux sociaux des défis écologiques, les uns peuvent influencer les autres et réciproquement.
« La non-transition écologique est génératrice d’inégalités scoailes qui touchent d’abord les plus démunis » Eloi Laurent

IMAGES

Retour en images sur l’introduction du workshop Regards croisés : « Justice sociale, environnementale et climatique »
8 septembre 2022
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Le plateau de jeu « La maison des éco-gestes » de la MSH Paris-Saclay

Le plateau de jeu « La maison des éco-gestes » de la MSH Paris-Saclay

INFORMATIONS

Avec le jeu de la MSH Paris-Saclay « La maison des éco-gestes : vers une société durable ! »; tu es amené à travers des cas pratiques, des mises en situations, des vrai ou faux, des définitions ou des illustrations à t’interroger sur tes pratiques quotidiennes en fonction des enjeux climatiques et environnementaux actuels et au prisme des sciences humaines et sociales.

Si vous faites partie d’une institution d’apprentissage, que vous êtes une école, un collège, un lycée ou une université et que vous souhaitez que ce jeu vois soit prêté n’hésitez pas à écrire à l’adresse contact[at]msh-paris-saclay.fr

les ressources

Voici les références (principales ADEME) auxquelles le jeu de la MSH fait appel pour vous donner des éléments de réponse sur les bons gestes à adopter pour préserver la planète et mieux connaître l’impact de ses actions du quotidien sur celle-ci.

Les sources des réponses du jeu

CHAMBRE

Pile de vêtements

Pour aller plus loin, l’infographie des habitudes des français ainsi que l’étude complète : https://refashion.fr/pro/sites/default/files/rapport-etude/Etudes_GP_EcoTLC-2018.pdf

Valise

Pour en savoir plus sur les écolabels : https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/labels-environnementaux

Pour être un eco-voyageur, tu peux te rendre sur le site https://www.ecovoyageurs.com/ qui présente le tourisme durable et les façons de le mettre en œuvre.

Lumière

Téléphone

Climatisation

SALLE DE BAIN

Bain

Lave-linge

Radiateur

Savon liquide

Produits ménagers

CUISINE

Poubelle

Corbeille de fruits et légumes

Viande

Lave-vaisselle

Réfrigérateur

Télévision

SALON

Ordinateur

Plante d’intérieur

Journal

Console de jeux

Pelouse

Hérisson

Compost

Mare

Fleurs

Jouets

Carton d’objets électriques et électroniques

Globe

Isolant

Questions bonus

Pour consulter une vidéo du CNRS Images sur la biodiversité : https://images.cnrs.fr/video/2858

Outils utiles pour agir

L’entretien

Article ADEME « Comment assainir l’air partout dans la maison »

Guide pratique ADEME : « Comment garder son logement au frais pendant l’été ? »

L’alimentation

https://agribalyse.ademe.fr/

Le recyclage

L’application Siom Direct pour faire par de ses besoins en matière de traitement des ordures ménagères avec notamment le défi zéro déchet en famille

Le site du gouvernement pour savoir où recycler quoi : https://www.ecologie.gouv.fr/lesbonneshabitudes

L’infographie Qu’est-ce qu’on fait ?! Pour faire le ménage dans les produits toxiques

L’électricité

L’application https://www.monecowatt.fr/ pour rester vigilant sur sa consommation d’électricité

Le numérique

Guide pratique ADEME : « La face cachée du numérique »

L’infographie Qu’est-ce qu’on fait ?! Pour prendre conscience de l’ampleur de la pollution numérique

L’outil : « Empreinte carbone de mes usages numériques » pour savoir ce que l’on consomme à échelle individuelle en fonction de notre utilisation du téléphone, de l’ordinateur et de la télévision

Les concepts

Le livre Anthropocène de Michel Magny (médaille d’argent du CNRS).

Le site https://thisclimatedoesnotexist.com pour simuler les effets du changement climatique devant sa maison

De façon générale :

https://www.inrae.fr/ressources/

https://www.qqf.fr/

https://nosgestesclimat.fr

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Suite de projet ELEMENTA en résidence à la Villa Médicis

Le projet ELEMENTA en résidence à la Villa Médicis

INFORMATIONS

Le projet ELEMENTA (datant d’un projet « maturation » de 2017) sera présenté à la Villa Médicis à Rome où Nathalie Delprat, chercheuse au LIMSI (Laboratoire d’Informatique pour la Mécanique et les Sciences de l’Ingénieur) fait actuellement une résidence courte. L’exposition met à l’honneur l’installation interactive RêvA et la poursuite de la rédaction de l’essai « Je est un nuage : rêverie augmentée et biopoétique ».
Retrouvez les informations sur cet événement sur le site de la Villa Médicis.

le projet

L’objectif du projet est de créer une médiation thérapeutique virtuelle non figurative. Il s’agit d’offrir une alternative originale et inédite aux pratiques thérapeutiques à médiation couramment utilisées en milieu psychiatrique en utilisant l’interaction dynamique entre le sujet et différentes représentations virtuelles de son corps ayant l’aspect et les caractéristiques physiques de matières élémentaires (eau, air, terre, feu). Ce projet s’inscrit dans le cadre de la recherche sur la Rêverie Augmentée développée au LIMSI à l’aide d’avatars-nuage et explore les sensations et les émotions liées à la transformation virtuelle du corps et de ses limites. L’évaluation de l’impact cognitif du dispositif interactif RêvA avec différents rendus visuels et modes de contrôle par le souffle et la voix sera réalisée auprès de patients mais aussi du public lors d’expositions ainsi qu’avec des musiciens et des danseurs. À la fois laboratoire d’expérience et support de médiation thérapeutique, ELEMENTA offre un nouvel outil d’investigation interdisciplinaire sur les liens entre conscience et corps et propose la mise en oeuvre d’une écotechnie du virtuel ancrée sur la dimension imaginative et créatrice du sujet.

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Retour sur la séance 3 du séminaire « Fédérer et développer les recherches sur l’éducation dans Paris-Saclay »

Retour sur la séance 3 du séminaire « Fédérer et développer les recherches sur l’éducation dans Paris-Saclay »

Regards croisés sur l’enseignement et l’apprentissage des sciences

Le mardi 14 juin avait lieu à l’Université Paris-Saclay (campus d’Orsay bâtiment des colloques) la séance 3 du séminaire « Fédérer et développer les recherches sur l’éducation dans Paris-Saclay » sur le thème « Regards croisés sur l’enseignement et l’apprentissage des sciences ». Ce séminaire est soutenu par la Graduate School EFE (Éducation Formation Enseignement) de l’Université Paris-Saclay et la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay.

En première partie de séance, plusieurs intervenants appartenant à l’UR EST (Études sur les Sciences et les Techniques) dans la composante du laboratoire de didactique des sciences d’Orsay se sont succédés ; Ghislaine Gueudet, Isabelle Bournaud, Magali Gallezot et Marie-Joëlle Ramage.

1ère partie de séance : « Enseignement et apprentissage à l’université : le cas des sciences expérimentales et des mathématiques »

Ghislaine Gueudet a ouvert la séance sur la question des recherches en didactique des mathématiques sur la transition secondaire-supérieur en expliquant un passage des approches cognitives à la prise en compte de l’environnement des étudiants. Elle a présenté une étude sur les usages des ressources par les étudiants comme : les polycopiés, les exercices numériques, le moteur de recherche, YouTube.

Isabelle Bournaud a voulu caractériser les pratiques des étudiants en montrant une hétérogénéité des pratiques d’études et disciplinaires des étudiants. Elle s’est intéressée à trois facteurs d’influences da la réussite en licence 1 : les croyances motivationnelles, l’engagement et les stratégies d’apprentissage.

Magali Gallezot s’est interrogée sur l’image/les images des sciences par les étudiants entrant à l’université Paris-Sud avec notamment la sous-question : dans quelle mesure dépendent-elles de la filière et du genre ?

Marie-Joëlle Ramage a quant à elle évoqué les représentations et implicites du métier d’étudiant en notant un écart entre la représentation des étudiant.es et celle des enseignant.es.

Matthias Cléry, enseignant en histoire des mathématiques à l’Université Paris-Saclay a abordé le cas spécifique de l’enseignement des probabilités dans l’entre-deux-guerres (1918-1940). Face à des progrès très rapides dans le domaine de la probabilité et de la statistique, on voit en effet apparaître à Paris des recherches qui cherchent à sédimenter ces nouvelles découvertes. Il s’agit d’en faire un sujet légitime en mathématiques.

Matthias Cléry a ainsi étudié les grandes figures ayant porté ces changements Emile Borel, Maurice Fréchet (du côté des probabilités) et Georges Darmois (du côté des statistiques) et le cas de l’Institut Henri Poincaré qui a accueilli les étudiants et permis le développement de la recherche probabiliste notamment à travers les annales « Probabilités et statistiques ».

Discussion

Catherine Berrier, professeure de biologie à l’Université Paris-Saclay et directrice adjointe formations de la graduate school EFE (Éducation, Formation, Enseignement) a souligné en tant que discutante l’importance de la notion de « contrat pédagogique » et s’est questionnée sur la question de la levée de ses implicites.

2ème partie de séance : « Les approches théoriques et méthodologiques de l’étude de l’intérêt pour les sciences : cas de la Chaire de recherche sur l’intérêt des jeunes à l’égard des sciences et de la technologie au Québec »

En seconde partie de séance, Abdelkrim Hasni, professeur à l’Université de Sherbrooke (Canada) a présenté la Chaire de recherche sur l’intérêt des jeunes à l’égard des sciences et de la technologie au Québec (CRIJEST). La Chaire a été créée pour comprendre pourquoi il y avait un manque d’engouement pour les études scientifiques chez les jeunes. Le choix a été fait dans le processus de recherche de favoriser la dynamique entre la compréhension de l’intérêt des jeunes et les interventions dans les écoles. Les facteurs pris en compte pour mener à bien l’étude sont multidimensionnels : sociaux, scolaires, psychologiques mais aussi motivationnels. L’étude se structure à partir d’une analyse systémique des études internationales puis d’enquêtes notamment une réalisée auprès de 2571 élèves (du primaire au secondaire dont le rapport est disponible ici) et d’une expérience de travail en communautés.

Retrouvez l’extrait de l’intervention d’Abdelkrim Hasni :

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