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Semaine Data-SHS Paris Île-de-France du 5 au 13 décembre 2024

LA SEMAINE DATA-SHS : UN ÉVÈNEMENT NATIONAL DE L'IR* PROGEDO

Présentation

La Semaine Data-SHS est un évènement national coordonné par l’IR* Progedo, et décliné localement dans le réseau des 17 Plateformes Universitaires de Données (PUD) de France. Il se compose d’un ensemble de conférences et d’ateliers dédié aux données quantitatives en Sciences Humaines et Sociales.

Les PUDs de la région parisienne – du Centre de Données Socio-Politiques, des Grands Moulins, de Paris Nanterre, de Paris-Saclay et de Paris 1 Panthéon-Sorbonne – se coordonnent pour organiser localement la Semaine Data-SHS 2024 de Paris Île-de-France. 

Programme

Tout au long de l’évènement, les PUDs accueilleront à tour de rôle les publics dans leurs locaux :

Du lundi 2 au jeudi 5 décembre : Paris-Saclay
L’analyse géométrique de données : application dans les champs de la sociologie de la culture et des élites.

Lundi 9 décembre : Paris Nanterre
Collecter, traiter et diffuser les données relatives aux pratiques physiques et sportives.

Mardi 10 décembre : Grands Moulins et Centre de Données Socio-Politiques (CDSP)
Paysage de la statistique publique : producteurs, diffuseurs, et catalogues de données. 
Atelier MeTaT : soutien individuel de vos projets de recherche par des ingénieurs de recherche.

Mercredi 11 décembre : Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Atelier anonymisation des données.
Réutilisation des données de santé en Sciences Humaines et Sociales.

Jeudi 12 décembre : Centre de Données Socio-Politiques (CDSP)
L’enquête « Panel de Caen » – Retours d’expérience d’utilisateurs secondaires.

Vendredi 13 décembre : conférences/ateliers sur site
Initiation au logiciel R et à l’interface R Studio pour le traitement de données d’enquêtes – Grands Moulins.
Éthique et communauté de pratiques sur les questionnaires – Nanterre.
Atelier anonymisation des données – Nanterre.

informations pratiques

Vous avez une question sur l’évènement ? Voici nos contacts : 

  • PUD du CDSP  : info.cdsp[at]sciencespo.fr
  • PUD des Grands Moulins : recherche.dbm[at]listes.u-paris.fr
  • PUD de Paris-Nanterre : bchauvel[at]parisnanterre.fr

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Numéro 13 de la collection « ACTES » de la MSH Paris-Saclay : Apprendre et penser les sciences dans l’enseignement et la formation scientifique

Numéro 13 de la collection "ACTES" de la MSH Paris-Saclay

Apprendre et penser les sciences dans l’enseignement et la formation scientifique

Vers une interdisciplinarité didactique – histoire des sciences – épistémologie

Sous la direction de Laurence Maurines & Christian Bracco

Éditeur : MSH Paris-Saclay Éditions, Université Paris-Saclay
Lieu d’édition : Gif-sur-Yvette
Année d’édition : 2024
Nombre de pages : 232 p.
ISBN : 978-2-9590898-2-4

Collection : Actes
Numéro dans la collection : 13
ISSN : 2800-7891
DOI : https://doi.org/10.52983/BADY8755
Publication en ligne : 12/11/2024

Résumé

Pour télécharger le résumé à destination du grand public/non-spécialiste.

Le monde contemporain doit relever de nombreux défis qui nécessitent un regain d’intérêt pour les métiers scientifiques, en particulier de la part des femmes. Ils requièrent également l’acquisition, par tout citoyen, d’une culture scientifique qui lui permette de penser et d’agir dans des contextes variés. Parmi les leviers envisagés pour l’enseignement des sciences par les textes ministériels français relatifs aux réformes de ces vingt dernières années figure l’introduction de l’histoire des sciences et d’éléments de nature épistémologique. Les attendus institutionnels de cette introduction restent peu explicités et opérationnalisés.

Ce volume vise à participer au développement, en France, de travaux sur l’introduction de l’histoire des sciences et de l’épistémologie dans l’enseignement et la formation scientifique (amplement documentés à l’étranger), tout en apportant un regard critique. Il discute des enjeux éducatifs et sociétaux de cette introduction et des questions qu’elle soulève quant aux objectifs d’apprentissage à poursuivre et des stratégies à mobiliser en classe, ainsi que des méthodologies de recherche à mettre en œuvre.

La réflexion est conduite dans le cadre d’un champ disciplinaire donné, la physique. Différents thèmes au programme d’enseignement du secondaire ou du début du supérieur (la vision, le principe d’inertie, le mouvement des planètes, le temps en mécanique relativiste, la dynamique des fluides) sont abordés. Divers objectifs d’apprentissage (appropriation des concepts scientifiques, raisonnement des élèves, représentations de la/des science(s), pensée critique) et deux stratégies d’enseignement (implicite et explicite) sont envisagés.

Les didacticiens, historiens et épistémologues des sciences réunis ici proposent des regards croisés et complémentaires, conduisant à simplifier ou au contraire à enrichir le discours historique, selon les objectifs d’apprentissage visés. Ils montrent ainsi la fécondité d’une réflexion interdisciplinaire.

Sommaire

Référence du livre

MAURINES Laurence & CHRISTIAN Bracco (dir.), 2024. Apprendre et penser les sciences dans l’enseignement et la formation scientifique. Vers une interdisciplinarité didactique – histoire des sciences – épistémologie. Journée d’étude (MSH Paris-Saclay, 3 juin 2021), Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, Université Paris-Saclay. Mis en ligne le 05/11/2024. DOI : https://doi.org/10.52983/BADY8755

Version numérique

Téléchargez gratuitement le PDF de l’ouvrage : MSHPS_Actes13_SciencesEnseignementFormationScientifique

Version papier

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Séminaire nomade de l’OI SCult :transmissions et appropriation des gestes techniques par l’image – jeudi 21 novembre 2024

Résumé

La question de médiations des savoirs qu’ils soient scientifiques ou technologiques traverse les pratiques sportives notamment lorsqu’on s’intéresse à la transmission des techniques qui les alimentent. Parler de médiation revient ici à « se demander dans quelle mesure les savoirs sont constitutifs de culture – au sens anthropologique de ce qui permet de partager et d’interpréter des expériences communes » (Lehmans et Condette, 2022) en interrogeant la structuration de la communication, en décrivant les contenus informationnels et les savoirs en direction d’un public apprenants.


Dans le monde sportif, les savoirs culturellement situés qui génèrent des expériences partagées sont constitués de techniques. Nous considérons ici que « la technique est l’ensemble des procédés qui se lèguent de génération en génération, se diffusent par la transmission orale, par l’apprentissage, par l’enseignement, et dont l’utilisation assure l’efficacité de l’action » (Combarnous, 1984, p. 31). Dès lors faire médiation consiste à créer les conditions d’une transmission des gestes techniques mais encore faut-il que les pratiquants soient en mesure de se les approprier. Pour les intervenants du monde sportif, cette question de la transmission ou de l’appropriation des techniques sportives se réalise en tenant compte d’une approche de plus en plus scientificisée du développement du sportif (développement des filières énergétiques, travail sur les éléments biomécaniques du geste sportif, accompagnement psychologique de l’engagement sportif, analyse de la production de la performance). Dans cette logique, l’image sportive déborde le simple cadre de la médiatisation pour être utile à la transformation du sportif lui-même. La mobilisation de l’image peut s’envisager dans des perspectives diverses, interrogeant de fait la compétence professionnelle du joueur, de l’entraineur mais aussi plus largement la communauté sportive et plus largement encore le téléspectateur. C’est dans cette perspective élargie que nous nous interrogerons selon différents angles d’approche l’image comme vecteur de diffusion des savoirs techniques en sport.

Bibliographie :
Combarnous, M. (1984). Les techniques et la technicité. Messidor/Éditions sociales
Lehmans, A. et Condette, S (2022) Médiations des savoirs, regards critiques, approches plurielles. Spirale, revue de recherche en éducation

informations pratiques

Lieu : Centre National de rugby –  Fédération française de rugby – 3-5, rue Jean de Montaigu 91460 Marcoussis

Date et horaires : le jeudi 21 novembre 2024 de 10h30 à 16h30

Inscription obligatoire avant le 14 novembre : ici

contact : oi.scult@universite-paris-saclay.fr

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Parution – Numéro 25 de la Nouvelle revue du Travail : L’individualisation de la Formation professionnelle continue

Numéro 25 de La Nouvelle revue du Travail :

L’individualisation de la Formation professionnelle continue​

Le numéro 25 de La Nouvelle revue du Travail , revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !

Le dossier de cette livraison de la Nouvelle Revue du Travail porte sur l’individualisation de la formation professionnelle continue en s’interrogeant sur l’éventuel effacement des droits collectifs. En effet, celle-ci a été soumise à un intense réformisme social sous les différents gouvernements depuis trois décennies. Les auteur·es constatent le lent abandon du modèle universaliste au profit de la responsabilisation individuelle des salarié·es dans la gestion de leur carrière. Les articles interrogent ce processus de reconfiguration des pratiques et des usages, de la formation, que ce soit par ceux et celles qui la pensent, la mettent en œuvre ou celles et ceux qui y recourent encore… ou qui l’ont abandonnée.

La première contribution donne la parole à Françoise Laot, sociohistorienne de la formation des adultes qui s’exclame « C’est dangereux, la formation ! » Elle montre comment la formation continue a été pensée et conçue essentiellement par et pour des hommes souvent déjà qualifiés et travaillant dans des grandes entreprises. Parallèlement, elle souligne le rejet, dès les années 1970, des alternatives à l’individualisation de la formation professionnelle continue, aujourd’hui au cœur de la plupart programmes de celle-ci. Le second article s’intéresse aux coachs qui individualisent le « mal au travail », en particulier chez des salarié·es diplômé·es et professionnellement insatisfait·es de leur condition présente, pour trouver le « job de leur rêve ». L’analyse des discours des coachs montre une tendance à l’individualisation et à la dépolitisation des rapports au travail, là où les salariés sont incités à l’exit individuel plutôt qu’à la voice collective. L’article suivant traite de la reprise d’études à l’universitéqui reste une pratique marginale. Il explicite les paradoxes et les tensions d’échelles et d’intérêts qui accompagnent l’individualisation de la formation, entre impératifs collectifs, économiques et sociaux, ressources et émancipation individuelle. Le dernier article de ce Corpus nous fait découvrir les raisons du non-recours à la formation continue en entreprise qui concerne une part non négligeable de la population. L’auteur identifie une variété de profils, contrastés et hétérogènes de celle-ci en étudiant leurs rapports à la formation. Il y montre l’existence d’une « non-demande » de formation qui caractérise certains profils.

Dans la Controverse, la revue a sollicité trois spécialistes de la formation professionnelle continue pour débattre de son individualisation, du recul des négociations collectives et de l’avenir du système de formation. Si des divergences apparaissent dans le débat, les participants conviennent que cette individualisation tient largement à une instrumentalisation par l’emploi ou par l’économie et d’un recul des droits collectifs. Face à la possible ou supposée liberté de choix des individus pour être acteurs de leur parcours professionnel, les contributions font part de différentes manières des capacités individualisées à s’émanciper socialement vers des changements professionnels. Enfin, si l’individualisation de la formation peut contribuer à ajuster les formations aux souhaits exprimés par les individus, l’organisation et le contenu de celles-ci sont bien souvent fortement prescrites ce qui nuit à leur efficacité.

Champs et contrechamps s’est intéressé au Travail vu par la bande dessinée à partir d’une publication bien particulière : le no 9 de la série « Toute la philo en BD ». Laquelle est réalisée par une professeure de philo (scénariste) et par une dessinatrice interrogées par la NRT. Les deux entretiens croisés dissèquent le processus de fabrication, les modalités de travail collaboratif ou de partage des tâches et l’intensité de la coopération pour mettre en image des concepts philosophiques ou la pensée d’auteur·es, souvent perçue comme ardue. Sans omettre les conditions de travail et de rémunération d’une BD dans une collection parascolaire où il s’agit, difficulté inédite, de conduire les lecteurs vers une appropriation différente et complémentaire des concepts philosophiques.

Matériaux et Méthodes propose un genre inédit : les réflexions d’un poète face à une sociologue qui l’interroge sur sa production. En effet, chacun·e possède ses règles, ses repères, ses méthodes mais surtout diverge ou pourrait diverger quant à ses fins. L’incertitude, que la poésie immisce jusqu’au cœur du mot, tranche avec la précision à laquelle aspire en principe la sociologie. Le poète auteur de deux recueils parus dans une grande maison d’édition possède quelques affinités avec la sociologie qu’il lit de temps à autre. Comment faire vivre les deux pratiques chez le même être ? Les réponses du poète montrent la genèse en actes de ses productions, elle-même réinscrite dans sa trajectoire professionnelle

Enfin, ce numéro de la NRT rassemble 23 recensions et notes de lecture plus ou moins critiques qui donnent envie de découvrir des ouvrages récents qui, quelquefois, échappent aux lecteurs, même vigilants…

Sommaire

Sommaire interactif du n° 25 de la Nouvelle Revue du Travail
 
In Memoriam
Deux figures marquantes de la sociologie, liées par l’amitié, par Danièle Linhart
 
La sociologie comme un moteur de l’engagement et de l’émancipation, par Nicolas Divert, Prisca Kergoat et Emmanuel Quenson
 

Corpus – L’individualisation de la formation professionnelle

Aurélie Gonnet, Prisca Kergoat et Emmanuel Quenson
 
Aurélie Gonnet et Emmanuel Quenson
 
Anne Jourdain
 
Christelle Manifet et Boris Ménard
 
Emmanuel de Lescure
 

Controverse

Didier GELOT, Florence LEFRESNE et Djamal TESKOUK
 

Champs et contrechamps

Martine Gasparov, Émilie Boudet, Isabelle Chambost, Lucie Goussardet Joyce Sebag
Le travail en bulles [Texte intégral] 
 

Matériaux et Méthodes

Alexandra Bidet
 

Recensions et notes de lecture

Jean-Pierre Durand, Alain Damasio, Vallée du silicium [Texte intégral] 

Diffusion

Ce numéro est disponible en version numérique (en accès ouvert immédiat) sur le journal openedition.

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Parution – Numéro 117 de Droit et Société : Varia

Numéro 117 de Droit et Société : Varia

Le numéro 117 (2024/1) de Droit et Société, revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !

VARIA

Le numéro 117 (2024/2) de Droit et Société est constitué de sept articles en rubrique Études, et, en rubrique À propos, de deux articles autour de la classicisation de The Cheyenne Way, d’une note critique sur le thème « Lois civiles et normes religieuses en contexte démocratique » et d’un hommage au sociologue Evan Stark.

Sommaire

  • Éditorial, par Pierre Brunet et Laurence Dumoulin

ÉTUDES

À PROPOS
 
– (Re)lectures de The Cheyenne Way

– Note critique

Diffusion

Ce numéro est disponible en version papier auprès des Éditions Lextenso et en version numérique (en accès ouvert immédiat) sur le portail Cairn.

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Numéro 44 de terrains & travaux : La manufacture de l’événement

Numéro 44 de terrains & travaux : la manufacture de l'événement

Le numéro 44 (2024/1) de terrains & travaux, revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !

Présentation

Numéro coordonné par Anne-Sophie Béliard, Sidonie Naulin, Victor Potier et Sylvain Brunier

Le dossier thématique du numéro, « La manufacture de l’événement », est composé d’une introduction générale, de cinq articles inédits, ainsi que d’une traduction en français d’un article anglophone, introduite par une brève présentation.

Le numéro comprend également deux articles hors dossier inédits.

Sommaire

LA MANUFACTURE DE L’ÉVÉNEMENT

HORS DOSSIER

Diffusion

Ce numéro est disponible en version papier et en version électronique via le portail Cairn.

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Parution – Numéro 14 de Biens symboliques / Symbolic Goods : Varia

Numéro 14 de Biens symboliques / Symbolic Goods : Varia

Le numéro 14 (2024/1) de Biens symboliques / Symbolic Goods, revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !

varia

Le numéro 14 (2024/1) de Biens symboliques / Symbolic Goods est constitué de cinq articles Varia, en français et en anglais, d’un entretien autour des sciences de l’éducation en rubrique « Transmettre » et d‘une recension croisée de deux ouvrages sur le « punk ».

Sommaire

VARIA
TRANSMETTRE
(RE)LIRE

Diffusion

Ce numéro est disponible en version numérique (en accès ouvert immédiat) sur OpenEdition Journals.

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Numéro 12 de la collection « ACTES » de la MSH Paris-Saclay : Les multiples dimensions de l’Homme et de la connaissance

Numéro 12 de la collection "ACTES" de la MSH Paris-Saclay

Les multiples dimensions de l'Homme et de la connaissance

Questions épistémologiques, éducatives et culturelles

Sous la direction de Laurence Maurines & José-Luis Wolfs

Éditeur : MSH Paris-Saclay Éditions, Université Paris-Saclay
Lieu d’édition : Gif-sur-Yvette
Année d’édition : 2024
Nombre de pages : 232 p.
ISBN : 978-2-9590898-1-7

Collection : Actes
Numéro dans la collection : 12
ISSN : 2800-7891
DOI : https://doi.org/10.52983/ZJBJ3579
Publication en ligne : 06/06/2024

Résumé

Pour télécharger le résumé à destination du grand public/non-spécialiste.

À un moment où nombre de défis que le monde contemporain doit relever nécessitent un regain d’intérêt pour les métiers scientifiques (en particulier chez les filles) et l’acquisition par tout citoyen d’une culture scientifique qui lui permette de penser et d’agir dans des contextes variés pouvant mettre en jeu des questions socio-scientifiques ou liées à la diversité culturelle, ce livre aide à comprendre ce qui caractérise la/les science(s) et à en saisir la spécificité.

La thématique centrale, celle des sciences et de leurs frontières par rapport à d’autres pratiques culturelles, est approchée en considérant la science comme pratiques de communautés et en mettant au cœur du questionnement le scientifique, considéré comme une personne multidimensionnelle (avec ses connaissances, émotions, croyances, pratiques culturelles…) et non comme un individu générique.

Sont explorées dans cet ouvrage des questions portant sur ce qui caractérise la/les science(s), sur ce qui la/les distingue ou au contraire la/les rapproche d’autres pratiques – culture(s), art(s) et religion(s) –, ainsi que sur les scientifiques et leur engagement dans chaque pratique, sur les représentations de la/des science(s) par les élèves et étudiants.

Les auteurs réunis ici offrent une multiplicité d’angles d’approche (philosophie, histoire, sociologie, psychologie, anthropologie, sciences de l’éducation et didactique des sciences) sur les sciences et leur enseignement, les arts, les religions. Ils souhaitent aider à « (re)mettre la science en culture », à redonner « de l’épaisseur » aux savoirs scientifiques dans l’enseignement, la formation et leur diffusion, à déconstruire les représentations stéréotypiques de la/des science(s) et des scientifiques, ainsi qu’à dissocier ce qui relève de la personne de ce qui concerne chaque domaine de connaissance et/ou pratique. Ils proposent quelques pistes aux enseignants pour aider les élèves à saisir les caractéristiques des sciences, ainsi que l’existence de régimes de vérité différents.

Sommaire

Référence du livre

MAURINES Laurence & WOLFS josé-Luis (dir.), 2024. Les multiples dimensions de l’Homme et de la connaissance. Questions épistémologiques, éducatives et culturelles. Journées d’étude (MSH Paris-Saclay, 21 et 22 janvier 2021), Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, Université Paris-Saclay. Mis en ligne le 06/06/2024. DOI : https://doi.org/10.52983/ZJBJ3579

Version numérique

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Version papier

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Parution – Numéro 116 de Droit et Société : Mixité de genre en institutions

Numéro 116 de Droit et Société : Mixité de genre en institutions

Le numéro 116 (2024/1) de Droit et Société, revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !

MIXITÉ DE GENRE EN INSTITUTIONS

Numéro coordonné par Diane Bernard, Marie-Sophie Devresse et Olivia Nederlandt

Le numéro 116 (2024/1) de Droit et Société est constitué d’un dossier thématique intitulé « Mixité de genre en institutions », de trois articles en rubrique « Études » et d’un texte sur l’héritage juridique des Jeux olympiques de Paris 2024 en rubrique « Question en débat ».

Sommaire

Mixité de genre en institutions

DOSSIER
– Coordonné par Diane Bernard, Marie-Sophie Devresse et Olivia Nederlandt
ÉTUDES
QUESTION EN DÉBAT

Diffusion

Ce numéro est disponible en version papier auprès des Éditions Lextenso et en version numérique (en accès ouvert immédiat) sur le portail Cairn.

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Exposition : Rwanda 1994 – Traces du génocide des Tutsi – du 14 mai au 12 juillet 2024

Résumé

À l’occasion de la trentième commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda, le réseau international de recherche RwandaMAP et la Contemporaine, bibliothèque, archives, musée des mondes contemporains, présentent l’exposition itinérante “Rwanda 1994 : traces du génocide des Tutsi” du 14 mai au 12 juillet à la Contemporaine, avec le soutien de l’Institut français du Rwanda, de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et de la Maison des sciences de l’homme Paris Saclay.

Construite à partir des collections de la Contemporaine et enrichie d’archives publiques et privées, l’exposition propose de revisiter les principales dimensions du génocide à partir de matériaux inédits ou peu connus, qu’il s’agisse d’archives, de collections de presse, d’objets divers ou de témoignages.

L’exposition met en perspective trente ans de recherches et de débats scientifiues tout en interrogeant la valeur patrimoniale et documentaire des traces du génocide des Tutsi. Elle donne également aux visiteurs l’occasion de questionner les méthodes d’écriture de l’histoire du temps présent. Présentant un ensemble de cent cinquante documents reproduits, parfois inédits, l’exposition trilingue — français, kinyarwanda, anglais — a pour vocation de circuler dans plusieurs villes du Rwanda (Kigali, Huye, Musanze).

Dans le prolongement de l’exposition, le numéro de la revue Matériaux pour l’histoire de notre temps, édité par l’association des amis de la Contemporaine, est consacré au génocide des Tutsi. Coordonné par les commissaires de l’exposition, Rémi Korman et François Robinet, il réunira les contributions de chercheurs francophones et anglophones, notamment rwandais. Un ensemble de rencontres est également programmé pendant la durée de l’exposition, dont l’adaptation d’Une saison de machettes par Dominique Lurcel le 14 mai à la maison de l’étudiant de l’Université Paris Nanterre.

 

Commissaires de l’exposition : Rémi Korman (Université catholique de l’Ouest) et François Robinet (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines).

Scénographie, graphisme : Atelier Ping Pong.

Programme des journées du 24 et 25 mai 2024

Vendredi 24 mai

Journée d’étude scientifique : « Enquête sur le génocide des Tutsi : entre archives et terrain »
La Contemporaine, salle n°3

9h30 : accueil

10h00 : mot d’accueil par Xavier Sené (Directeur de la Contemporaine)
Présentation scientifique de la journée par Rémi Korman (CHUS / UCO) et François Robinet (CHCSC / UVSQ)

10h15 – 11h45 : table ronde 1
Faire du terrain : évolutions, pratiques, enjeux de traduction

Modération : Magnifique Neza (Cespra / EHESS) et François Robinet (CHCSC / UVSQ)Violaine Baraduc (Imaf / EHESS) : « L’enquête et son contrechamp. Le binôme chercheur·se-traducteur·rice »Rémi Korman (CHUS / UCO) : « Les mots de l’histoire et de la mémoire du génocide des Tutsi au Rwanda »Louis Laurent (Cespra / EHESS) : « Parler du génocide des Tutsi à la paroisse Sainte-Famille avec les génocidaires. Entre disponibilité, réinsertion, déni, dissimulation et prudence. »

11h45 – 12h30 : visite de l’exposition « Rwanda 1994. Traces du génocide des Tutsi »

12h30-13h30 : déjeuner

13h30 – 15h15 : table ronde 2
Enquêter sur le génocide des Tutsi : accès, usages, préservation des archives

Modération : Marcel Kabanda (IBUKA) et Florence Rasmont (MMC / ULB)
Karen Taieb (Mémorial de la Shoah) et Luce Mourand (EHESS) : « Les archives du génocide des Tutsis au Mémorial de la Shoah : état des lieux et perspectives ? »
Philibert Gakwenzire (Université du Rwanda) : « Etudier le génocide des Tutsi à partir des archives de la Commune du Rwanda »
Timothée Brunet-Lefèvre (Cespra / EHESS) : « Les procès du génocide des Tutsi en France et ses archives : des sources pour quelle(s) histoire(s) ? »

15h30 – 17h00 : workshop – questions de recherche

Samedi 25 mai

10h30 – la Contemporaine

Rencontre autour des ouvrages Tout les oblige à mourir (CNRS éditions, 2024) de Violaine Baraduc, Le Choc (Galllimard, 2024) et du dossier scientifique « Rwanda 1994 : Archives, mémoires, héritages » de la revue Matériaux pour l’histoire de notre temps (la Contemporaine, 2024).

Une table-ronde modérée par François Robinet en présence de Violaine Baraduc, Samuel Kuhn et Florence Rasmont.  

Stéphane Audoin-Rouzeau, Annette Becker, Samuel Kuhn, Jean-Philippe Schreiber (dir.), Le Choc. Rwanda 1994: le génocide des Tutsi, Paris, Gallimard, 2024.  
Violaine Baraduc, Tout les oblige à mourir. L’infanticide génocidaire au Rwanda en 1994, Paris, CNRS éditions, 2024. 
Rémi Korman, François Robinet (coord.), « Rwanda 1994 : Archives, mémoires, héritages », in Matériaux pour l’histoire de notre temps, 2024/1, n°151-152, la Contemporaine, 2024. 

11h45 – la Contemporaine

Visite guidée de l’exposition « Rwanda 1994. Traces du génocide des Tutsi » par les commissaires Rémi Korman et François Robinet

13h30 – Auditorium Max Weber – Université Paris-Nanterre

Discussion avec Bruce Clarke, artiste plasticien et photographe britannique d’origine sud-africaine. Modération : Rémi Korman.

Bruce Clarke travaille sur des projets artistiques et mémoriels en relation avec le génocide des Tutsi. Il est notamment le créateur du « Jardin de la mémoire », qui s’étend sur 3 hectares dans le district de Kicukiro, au sud de Kigali. En 2014, Bruce Clarke a peint les « Hommes debout », ces silhouettes d’hommes, de femmes et d’enfants, représentées au Rwanda sur les lieux de commémorations. En 2024, il continue son œuvre avec les « Femmes debout », ainsi qu’une exposition au Camp des milles (Vies d’après).

15h – Auditorium Max Weber – Université Paris-Nanterre

Projection-débat : Rwanda, les collines parlent (Belgique, 2005, 50 min) de Bernard Bellefroid

En présence du réalisateur.

Onze ans après le génocide, ce film accompagne survivants et bourreaux avant et après les premiers procès populaires Gacaca où ils se retrouvent face à face. Il y a Obede, accusé d’avoir tué des enfants et dont la demande de pardon n’est qu’une stratégie cynique pour être libéré. Il y a Gahutu, qui n’a « aucun remords » et qui, face à ses juges, parlent toujours de « serpents » pour parler de ceux qu’on exterminait. Enfin il y a François, obligé de tuer son propre frère pour pouvoir survivre et qui tente aujourd’hui de se réconcilier avec sa belle-sœur. À travers ces trois histoires, le film tisse un portrait d’une société en guerre contre l’idéologie toujours présente du génocide.

Entrée libre

informations pratiques

Lieu :
La Contemporaine
Université Paris Nanterre
184 cours Nicole Dreyfus
92 000 NANTERRE

Accès : Nanterre Université, RER A ou ligne L

Dates et horaires :

  • Du 14 mai au 12 juillet 2024
  • Du mardi au samedi de 13h00 à 19h00

Entrée libre et gratuite

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