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LA MSH PARIS-SACLAY RECRUTE : Ingénieur de recherche (H/F) : Dynamique de débat et actualités en SHS face à la crise sanitaire Covid 19 : Analyse quantitative

Informations générales

Référence : USR3683-ALAHOD-002
Lieu de travail : CACHAN
Date de publication : lundi 15 juin 2020
Type de contrat : CDD Technique/Administratif
Durée du contrat : 5 mois
Date d’embauche prévue : 10 août 2020
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : entre 2700 euros et 3100 euros bruts mensuels selon expérience
Niveau d’études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent

Missions

La MSH Paris-Saclay a mis en place en cohérence avec les orientations du CNRS et du Réseau national des Maisons des Sciences de l’Homme (RnMSH) un secteur « SHS face au Covid-19 » pour contribuer au recensement des activités en sciences sociales en réponse à la pandémie Covid 19 et au confinement qu’elle a entraîné. Ce secteur du site et notamment la rubrique « Analyses et débats » a vocation à devenir un outil de référence en SHS pour l’Initiative CNRS/INSERM : « Crises sanitaires et environnementales – Humanités, sciences sociales, santé publique » (HS3P-CriSE).

L’objectif de ce travail proposé pour ce poste d’ingénieur de recherche consiste à réaliser des analyses quantitatives de contenu de ce secteur SHS face au Covid-19, en complémentarité avec l’approche qualitative développée par un autre ingénieur de recherche recruté dans le cadre du même projet sous la responsabilité scientifique de la direction de la MSH Paris-Saclay.

Activités

-Participer à la récolte de données pour le secteur SHS face au Covid-19
-Réaliser l’analyse quantitative des contributions mises en ligne sur le secteur.
-Participer en parallèle à une première analyse quantitative des résultats des appels à projets de recherches en SHS ouverts face à la crise sanitaire
-Production de la présentation graphique des résultats de l’analyse quantitative en vue de la publication.
-Rédiger, en partenariat avec un autre ingénieur de recherche embauché sur le volet qualitatif de l’analyse, un rapport pour préparer l’organisation scientifique d’un workshop prévu en octobre 2020
-Participer à l’organisation du workshop lors de laquelle les résultats de l’analyse quantitative de contenu seraient discutés dans le cadre d’une réflexion plus large sur la dynamique de débat et de travail en SHS.
-Participer à la rédaction de la publication finale après le workshop, avec une version développée de l’analyse quantitative de contenu.

Compétences

-Doctorat en sciences humaines et sociales.
-Très bonne connaissance du monde de la recherche en SHS en France et notamment dans le périmètre Paris Saclay.
-Compétences en analyse quantitative de textes, étayées par une expérience de recherche dans le domaine du discours politique
-Capacité de travailler en équipe.
-Compétences rédactionnelles

Contexte de travail

La Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay (USR 3683) https://msh-paris-saclay.fr/ créée le 1er janvier 2015 est une structure d’accueil, d’impulsion, de promotion et de diffusion de la recherche en sciences humaines et sociales au sein de l’écosystème de Paris-Saclay.
Elle a vocation à développer des projets de recherche en sciences humaines et sociales autour d’axes de recherches spécifiques liés à son environnement scientifique et à son territoire. Elle a un rôle de fédération de ces recherches au sein du domaine des SHS et avec les autres sciences du périmètre saclaysien.

Ses activités scientifiques prennent également la forme d’encouragement à la valorisation de la recherche et d’accueil de revues scientifiques, d’hébergement de GIS ou toutes autres structures liées à ses axes de recherches thématiques.

L’unité est composée de huit agents permanents ou contractuels (deux directeurs, secrétaire générale, assistant administratif et financier, chargé de communication, graphiste, responsable de la coordination scientifique et éditrice).


Lieu de travail : MSH Paris-Saclay, 4 avenue des sciences 91190 Gif sur Yvette
RER B (Massy Palaiseau puis bus 91.06)

POSTULER SUR LE PORTAIL EMPLOI DU CNRS :

https://bit.ly/37AxkpU

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APPELS A PROJETS « Blockchain, un nouveau défi pour le droit et la Justice de demain » – 15/09/2020

La Mission de recherche Droit et Justice lance chaque année une campagne d’appels à projets portant sur les thèmes retenus dans le cadre de sa programmation scientifique. Pour 2020, quatre thèmes ont été retenus :

  • Blockchain,
  • Parentalité,
  • Courtes peines d’emprisonnement,
  • Justice et écologie

En raison de la crise sanitaire, les appels à projets seront diffusés progressivement.

Le premier appel à projets porte sur la notion de Blockchain : Voir l’appel à projets

Date limite de dépôt des dossiers : 15 septembre 2020 .

Pour en savoir plus 

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La Mission de recherche Droit et Justice recrute son/sa responsable du suivi scientifique et de la valorisation des recherches – 19/06/2020

Le ou la titulaire du poste assurera l’ensemble des activités concourant à la détermination du programme scientifique de la Mission. Il/Elle sera notamment chargé.e de l’organisation des appels à projets et des travaux du Conseil scientifique, de l’analyse des demandes de financement soumises au Conseil scientifique et du suivi des contrats de recherche. Il/Elle aura également en charge la valorisation des enseignements et des résultats issus des recherches ainsi que l’organisation et la promotion des Prix Carbonnier et Vendôme décernés chaque année par la Mission. 

Les candidatures sont à adresser par mail avant le 19 juin 2020 à Mme Valérie Sagant, directrice de la Mission de recherche Droit et Justice et à Mme Kathia Martin-Chenut, directrice adjointe scientifique. 

Consulter l’offre d’emploi sur le site Place de l’emploi public

Consulter la fiche de poste

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Appel à contributions – Revue Terrains & Travaux – 15/11/2020

LA RAISON MODÉLISATRICE

Appel à contributions pour dossier thématique
Date de clôture (étendue) de l’appel : 15 novembre 2020
Télécharger l’appel au format PDF

Ce dossier thématique ambitionne d’étudier une forme de technologie ayant connu un essor majeur à partir du début du XXe siècle : la modélisation. Pensée au XIXe siècle comme une « mathématisation du réel », elle consistait à formaliser des phénomènes physiques ou sociaux afin de les rendre lisibles et prévisibles. Au croisement des savoirs et des sciences les plus pointus, du social, de l’économique et du politique, la modélisation a connu une expansion considérable depuis la Seconde Guerre mondiale et encore davantage à partir des années 1970. Elle se développe alors dans une grande diversité de secteurs : l’astrophysique, l’environnement, la guerre, la finance, la santé, la chimie, la démographie, la justice. Elle est la marque d’un régime de connaissance singulier et technicisé dépassant les seuls processus de quantification ou de catégorisation, car elle permet de traiter un grand nombre de données qu’elle organise selon un jeu d’hypothèses lui-même inscrit dans des théories pré-établies. Son pouvoir de simplification et sa capacité à mettre en scène des futurs possibles ont permis à la modélisation de devenir un instrument d’action publique, par exemple dans le domaine des politiques économiques, climatiques ou agricoles. En intégrant des objectifs à atteindre (croissance, limitation du réchauffement, production agricole) dans des scénarios qui préjugent de leur caractère réalisable et des chemins (pathways) pour y arriver, les modèles sont devenus des supports incontournables de la fabrique des politiques publiques. Ils sont particulièrement mobilisés comme des outils d’anticipation des futurs entre lesquels il s’agit alors d’arbitrer dans des contextes caractérisés par une forte incertitude – comme l’illustre la crise sanitaire du coronavirus. Les nouvelles capacités calculatoires et les « big data » viennent encore renforcer les possibilités de la modélisation, qui gagne de nouveaux objets et de nouveaux mondes sociaux, y compris les sciences sociales elles-mêmes.

Ce numéro propose de regrouper des travaux issus de différentes disciplines (sociologie, philosophie, histoire, démographie, géographie, anthropologie, humanités numériques, etc.) étudiant le développement de la modélisation dans une diversité de domaines et permettant de documenter les conditions (économiques, épistémiques, politiques) de son efficacité (coordination, gouvernementalité, performativité), mais aussi ses effets de cadrage et de sélection des problèmes. La modélisation a été étudiée comme un outil de « médiation » entre les données et la théorie scientifique, comme un intermédiaire entre la décision politique présente et les futurs qualifiés de souhaitables, et possède à ce titre une efficacité qu’il convient de continuer à explorer. Mais elle repose sur une forme de confinement, voire d’opacité, qui rend le plus souvent les savoirs qu’elle cristallise hermétiques à la controverse – même si certains modèles visent précisément la transparence, offrant des prises à la vérification, voire au débat. En effet modéliser n’est pas seulement calculer, c’est aussi définir les paramètres d’un problème, impliquer un cours des choses, des questionnements, des possibles et, a contrario, en invisibiliser d’autres. Sorte de « boîte noire », les modèles nécessitent des professionnel·le·s spécialisé·e·s pour les développer et les faire fonctionner ou organiser un débat autour des prospectives modélisées, autant de « mondes sociaux » qui restent encore à étudier dans bien des domaines. La modélisation a aussi son économie imbriquée, entre autres, dans celle des données.

Les contributions attendues devront documenter empiriquement les activités de modélisation et leurs effets sociaux : il s’agit à la fois de comprendre la prolifération d’une rationalité modélisatrice dans différents espaces, mais également d’en souligner les fragilités, et d’étudier les conflits qu’elle suscite et les usages différenciés qu’en font les acteur·rice·s. Les articles proposés pourront s’attacher à explorer particulièrement, mais non exclusivement, les axes de problématisation suivants, allant des espaces technoscientifiques de la confection des modèles aux espaces de controverses, en passant par les champs de la maintenance et des usages :

  1. La fabrique des modèles. Si les modèles eux-mêmes, ou certains de leurs résultats, ont vocation à circuler, il importe d’identifier les lieux où ils sont élaborés et les acteurs s’engageant dans leur production. Du champ académique à celui des entreprises et des cabinets de conseil en passant par des agences parapubliques et l’administration centrale, l’étude de la genèse des modèles permet de documenter les savoirs à partir desquels ils sont élaborés, les dynamiques professionnelles à l’œuvre dans leur confection, les motifs qui président à leur diffusion ou à leur confinement. On pourra ainsi notamment se demander dans quelle période, et quel contexte, émerge la nécessité de modéliser (et de prévoir par la modélisation), et documenter l’histoire de la modélisation pour un objet d’étude donné. Qui sont les modélisateur·rice·s, à quelles communautés professionnelles appartiennent-ils·elles, quelles tensions leurs interventions peuvent-elles engendrer dans les espaces au sein desquels ils·elles interviennent ?
  2. Définir les futurs et leurs valeurs. Supports de scénarios prospectifs, les modèles peuvent donner à voir, à « imaginer », ce qui est à venir, et proposent d’arbitrer entre ces différents futurs. Ils associent des considérations ontologiques (quelles entités et quelles dimensions d’un problème doivent être prises en compte ?), des hypothèses scientifiques chargées d’assurer la légitimité du résultat, un ensemble de paramètres et de données empiriques, et des projections normatives (quelles sont les actions à mettre en œuvre ?). En ouvrant la boîte noire de la modélisation, il est possible de comprendre comment les conventions opèrent, mais aussi comment certains modèles intègrent dans leurs calculs des visions du futur (scénarisation épidémiologique ou des catastrophes, etc.), et enfin les manières dont les savoirs économiques et financiers s’y greffent (calcul coûts-bénéfices, hypothèses sur l’offre et la demande). Une attention aux savoirs et au « design » technologique de ces modèles permettrait d’éclairer ces dynamiques de formation des futurs au présent, c’est-à-dire non en tant qu’ils seraient mécaniquement performatifs, mais en tant qu’ils donnent à voir un état actuel des savoirs et des cadrages dominants pour un problème donné.
  3. Un marché des modèles ? Les articles pourront également explorer les enjeux marchands liés aux modèles et aux infrastructures qui les soutiennent, au croisement des infrastructure studies, de la sociologie économique et des science and technology studies (STS). On pense ici aux questions liées aux big data et aux marchés de la production mais aussi du stockage, et aux questions de traitement et de circulation des données qui alimentent et rendent possibles les pratiques de modélisation. Comment les modèles fonctionnent-ils, sont-ils alimentés et entretenus ? Infrastructures plus ou moins complexes, ils nécessitent l’intervention de travailleur·euse·s souvent peu visibles qui peuvent aussi bien s’occuper de modifier certains paramètres de calcul, que nettoyer les bases de données qui leur permettent de tourner, ou encore entretenir les ordinateurs qui calculent. On pourra se demander ce que ce travail de maintenance révèle de la fragilité des modèles, et ce que les investissements que leur entretien suppose disent de la nature de ces outils. Les articles pourront aussi documenter ces questions sous l’angle de la sociologie du travail, entre hiérarchies professionnelles et « petites mains » des modèles. Enfin, les relations de concurrence entre modèles ou équipes modélisatrices, et leurs enjeux marchands et scientifiques, pourront être investigués dans cet axe.
  4. La critique des modèles. Enfin, nous invitons les contributions à développer une perspective qui nous semble sous-analysée, à savoir la manière dont la modélisation peut constituer un « piège », soit pour les professionnels qui les élaborent, soit pour ceux·celles qui les utilisent. Comme les modèles ont pour objet l’aide à la décision, leurs résultats circulent entre différentes arènes, ouvrant ainsi la possibilité de leur questionnement voire leur critique. Cet axe invite à interroger la spécificité des épreuves rencontrées par ces instruments : quelles sont les critiques dont les modèles font l’objet, et qu’est-ce que la modélisation fait à la critique ? Réclame-t-elle des registres, des preuves ou des arguments spécifiques des acteur·rice·s qui cherchent à la contester ? Nous faisons l’hypothèse que les épreuves rencontrées par les modèles engagent des disputes portant à la fois sur les savoirs et les formes de régulation politique de ce qui est modélisé. Nous encourageons enfin les contributions à documenter ce que le « big data» – qui permet une forme de « dé-théorisation » des modèles – implique en termes de possibilités de critique et de résistance.

Les articles, de 50 000 signes maximum (espaces, notes et bibliographie compris) et les notes critiques, de 30 000 signes maximum, doivent être accompagnés de 5 mots-clés et d’un résumé de 150 mots (en français et en anglais). Ils devront parvenir sous forme électronique aux coordinateur·rice·s du numéro avant le 15 octobre 2020 aux adresses suivantes :

  • Henri Boullier : h.boullier@gmail.com
  • Lise Cornilleau : lise.cornilleau@sciencespo.fr
  • Jean-Noël Jouzel : jeannoel.jouzel@sciencespo.fr
  • Pierre-André Juven : pierre-andre.juven@cnrs.fr

Les consignes relatives à la mise en forme des manuscrits sont consultables sur le site de la revue : http://tt.hypotheses.org/consignes-aux-contributeurs/mise-en-forme

terrains & travaux accueille par ailleurs des articles hors dossier thématique (50 000 signes maximum), qui doivent être envoyés à :

  • Vincent Arnaud-Chappe : vincent-arnaud.chappe@ehess.fr
  • Milena Jaksic : milena.jaksic@gmail.com
  • Élise Palomares : elise.palomares@univ-rouen.fr

Pour plus de détails, merci de consulter le site de la revue : http://tt.hypotheses.org

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Groupes thématiques numériques : Appel à manifestation d’intérêt – 25/06/2020

Dans le contexte COVID-19 où l’École, la société et l’économie ont été placés en phase de numérique distanciel subit (et subi), contraint et massif, mais aussi dans la perspective des Etats Généraux du Numérique pour l’Education (EGNé) et de la transformation et adaptation de l’École aux nouveaux défis sanitaires, environnementaux, sociaux et économiques, la Direction du numérique pour l’Éducation (bureau TN2 chargé du soutien à l’innovation numérique et à la recherche appliquée) propose la création de nouveaux groupes thématiques numériques sur la période 2020-2022 à raison d’une allocation de 50K euros pour chaque projet sélectionné. En fonction des dossiers reçus, huit à neuf groupes pourront être organisés sur les neuf thématiques présentées ICI

Procédure et composition du dossier 

A partir de l’orientation thématique communiquée dans la présente note, les laboratoires sont invités à communiquer – au plus tard pour le 25 juin 2020 – leur déclaration d’intérêt pour animer un groupe thématique sur la période 2020-2022, en indiquant leur choix de thématique (tête de chapitre, numéro et sous-thématique). L’instruction des dossiers est prévue durant la semaine du 6 juillet 2020.

Cette déclaration d’intérêt, rédigée sur papier à en-tête, sera accompagnée d’une première proposition de programme de travail établie à partir du document de cadrage communiqué ci-dessous.

Critères de sélection

Les dossiers seront examinés et sélectionnés selon les critères suivants :
• Conformité du programme de travail prévisionnel à la thématique choisie
• Qualité et pertinence des partenariats engagés pour la conduite et l’animation du groupe
• Qualité et pertinence des actions envisagées sur les deux ans de la convention
• Évaluation de l’aptitude à porter/animer le groupe à partir des actions déjà menées à bien par les partenaires (au besoin, merci de fournir un portfolio ou les URL correspondantes)

Documents à télécharger

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Appels à projets FMSH en sciences humaines et sociales – 26/06/2020

Appel prolongé jusqu’au 26 juin 2020

Le pôle recherche et prospective de la Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH), apporte son soutien à la mise en œuvre de projets dédiés à des thématiques novatrices en sciences humaines et sociales (SHS).  

En conformité avec les missions de la FMSH, cet appel vise à apporter un appui scientifique et matériel à des projets de recherche qui en sont à leur début d’élaboration pour leur permettre de gagner en contenu problématique, en méthodologie et en constitution de réseaux de recherche.

Dans cette optique, la Fondation proposera aux responsables des projets de recherche retenus un soutien technique pour qu’ils puissent à terme mettre en place des projets de plus grande envergure notamment auprès de l’ANR ou des grands programmes européens.

Plus d’infos : http://www.fmsh.fr/fr/recherche

 Humanités Numériques

Dans le cadre de son pôle recherche & prospective, la Fondation Maison des sciences de l’homme lance un appel à projets autour des Humanités Numériques. Les projets doivent être novateurs et portés principalement sur la science des données et l’intelligence artificielle au service des arts et des sciences sociales et humaines (SHS).

Les projets doivent également comporter des activités de recherche et de développement, visant à approfondir les traitements des données des SHS en adaptant et/ou en améliorant les processus existants, au sein d’approches opérationnelles et fonctionnelles.

Les résultats des travaux devraient, d’une part, déboucher sur le développement d’applications pouvant enrichir la bibliothèque des outils des traitements automatiques des données textuelles Text Mining qui constituent la majorité de la production scientifique. D’autre part, les résultats des projets devraient aussi porter sur la constitution de corpus et de jeux de données bien adaptés, pour des processus d’analyses tels que l’apprentissage automatique Machine Learning.

Les objectifs des projets pourraient se constituer autour de :

  • Production des contenus scientifiques
  • Génération d’interfaces intelligentes basées sur des systèmes de recommandations
  • Promotion des connaissances du domaine des SHS
  • Sécurisation et certification des données basées sur la Blockchain
  • Production d’indicateurs
  • Gouvernance dirigée par les données  

Philanthropie et éducation

À l’heure où l’éducation est reconnue toujours plus comme un moteur essentiel de la vie économique et inscrite aux objectifs de développement durable des Nations Unies, où les sociétés du savoir exigent de nouvelles compétences, les contextes dans lesquels évoluent les systèmes éducatifs demeurent précaires dans de nombreux endroits du monde. Dans le même temps, le nombre et la variété des organisations philanthropiques continuent de croître à travers le monde, et leur rôle dans le développement de l’éducation devient de plus en plus déterminant : il est d’autant plus nécessaire d’approfondir la connaissance scientifique de leurs actions dans ce domaine.

Cet appel à projets vise donc à mettre en évidence le rôle de la philanthropie mondiale et la fonction complémentaire que jouent les institutions philanthropiques dans la création, la structuration et la distribution d’un des biens publics sur lesquels s’exerce leur action, à savoir l’éducation. L’éducation est ici prise au sens large, de l’éducation primaire et secondaire jusqu’à l’enseignement supérieur et la formation continue, tenant compte des formes variées de transmission du savoir (présentiel/à distance notamment). 

Les projets pourront s’intéresser à l’ensemble des questions afférentes à la thématique, qu’elles soient, de manière non limitative, de nature éthique (équité, responsabilité, neutralité), (géo)politique, économique, culturelle ou géographique. En privilégiant une approche pluridisciplinaire en sciences sociales, les projets déposés pourront notamment s’appuyer sur des terrains et des échelles d’analyse variées (approche globale du phénomène, philanthropie dans un ou les pays du Sud Global, philanthropie dans le Nord, etc.) et mettre en valeur les nouvelles tendances observables. A titre d’exemples, on peut noter que l’éducation universitaire attire de plus en plus de soutiens financiers, tant des particuliers que des sociétés et des fondations, et ce à l’échelle globale, ou encore que le développement de l’éducation en ligne et l’essor des plateformes numériques d’enseignement apportent des perspectives inédites et révèlent de nouveaux enjeux aux financeurs privés.

Transition écologique et Justice sociale

La crise environnementale actuelle, à laquelle s’ajoute depuis peu la crise sanitaire globale liée à l’épidémie de Covid-19, représente un défi sans précédent et appelle à des mutations d’envergure dans l’ensemble des usages politiques, économiques et sociaux, tant au niveau individuel que collectif. En dépit de la prise de conscience sociale et politique de la nécessité et de l’urgence d’une transition, et malgré des avancées de la recherche et des technologies sur la durabilité, les résultats escomptés se font largement attendre. Cela tient en partie à ce que nous ne disposons pas d’une compréhension suffisamment fine et opératoire de la façon dont des transitions de cette ampleur peuvent se conduire, à l’absence d’un projet d’ensemble qui puisse fédérer et engager les citoyens à agir collectivement, significativement, en faveur de la durabilité, pour la transformation profonde de la société et des comportements.

La transition environnementale, dans ce qu’elle implique comme invention de nouveaux modèles de fonctionnement en appui et complément aux évolutions techniques, ne semble alors possible que si elle est juste et perçue comme telle. Les relations entre enjeux environnementaux et défis de la justice sociale, déjà posées par la commission Brundtland il y a 30 ans, méritent alors d’être remises au centre des réflexions sur la durabilité et la transition. 

Il s’agira donc de soumettre des propositions qui, dans une perspective transdisciplinaire, ouverte et opératoire, examinent de manière théorique et/ou pratique, les moyens d’assurer à la transition environnementale un caractère légitime et socialement juste. Les propositions centrées sur les enjeux méthodologiques de cette intégration des questions sociales et environnementales, en ce qu’elle encourage à une meilleure articulation de leurs sciences respectives (sociales et de l’environnement), sont également bienvenues. 

Cet appel est réalisé en partenariat avec l’Université Paris Est Créteil et son École socio-environnementale du Grand Paris.

Appels à projets FMSH en sciences humaines et sociales – 26/06/2020 Lire la suite »

Le projet « TerriBio Saclay » lauréat de l’Appel d’offres Excellence

Le projet « TerriBio Saclay » lauréat de l’Appel d’offres Excellence 2019

Le projet TerriBio Saclay (Territoires d’interface et biodiversité urbaine sur le plateau de Saclay) porté par Romain Melot (UMR SAD-APT / INRA – AgroParisTech) et Emmanuelle Baudry (ESE / UPSud- CNRS – AgroParisTech) remporte l’appel d’offres Excellence !

Le Projet TerriBio Saclay 

Le projet TerrBio Saclay est centré sur l’analyse de la biodiversité urbaine et cultivée comme vecteur de représentations sociales et comme objet pour l’action publique locale. Les recherches seront menées sur le plateau de Saclay, un territoire marqué par une forte dynamique d’artificialisation et qui présente des enjeux importants en termes de coexistence et d’utilisation des espaces urbains et des espaces ouverts, agricoles ou semi-naturels, et de la biodiversité.
Le projet prendra en compte une pluralité d’échelles d’analyse, aussi bien du point de vue des sciences sociales (sociologie, géographie, ethnologie) que des sciences de la vie (écologie, agronomie). Le projet étudiera ainsi comment les tissus fonciers complexes, imbriquant espaces ouverts et espaces urbanisés, font l’objet d’une régulation à différentes échelles, et produira une cartographie détaillée des espaces ouverts du territoire d’étude, notamment ceux de type jardins. Cette analyse de la gouvernance et de la structuration de l’espace du territoire s’accompagnera de recherches auprès des usagers du territoire sur leur perception des aménités environnementales produites par les espaces ouverts. Des enquêtes s’intéresseront également aux trajectoires personnelles des utilisateurs du territoire, pour mieux cerner
leurs motivations, leur rapport à la nature, ainsi que leur inscription dans les réseaux d’échange informels à l’échelle du voisinage.
Le projet associe une équipe pluridisciplinaire en SHS (sociologie, géographie) avec un collectif de chercheurs travaillant en écologie et à l’interface entre les SHS et les sciences de la vie (ethnoécologie, psychologie de l’environnement).

Les porteurs :

Romain MELOT, directeur de recherche en sociologie à l’INRA, a travaillé sur les questions de protection de l’environnement et les dynamiques de périurbanisation en s’intéressant aux enjeux de conflits d’usage de l’espace, d’action publique, de régulation juridique et de représentations sociales. Il est directeur adjoint de l’UMR Sadapt et responsable avec Frédéric Wallet de l’équipe Proximités. Il est par ailleurs responsable scientifique avec Ségolène Darly du projet PSDR « Cap IDF » sur la gouvernance foncière de l’agriculture de proximité en Ile-de-France.

Enseignante-chercheur dans l’UMR Écologie, Systématique et Évolution de l’Université Paris Saclay, Emmanuelle BAUDRY travaille depuis une dizaine d’année sur des thématiques qui se rattachent à la biologie de la conservation, en particulier la question de la préservation de la biodiversité dans un contexte d’urbanisation. Une des particularités de l’environnement urbain est la juxtaposition d’espaces bâtis et non bâtis, ces derniers pouvant servir de refuge à la faune et à la flore sauvage. Emmanuelle Baudry a ainsi étudié le rôle des parcs urbains dans le maintien des populations d’écureuils roux ainsi que l’influence des jardins sur la diversité des insectes pollinisateurs présents en ville.  Convaincue que la préservation de la biodiversité en milieu urbain n’est possible qu’en prenant en compte les relations entre les citoyens et leur environnement, elle développe depuis deux ans des projets à l’interface entre l’écologie urbaine et la psychologie de l’environnement.

Cet appel à projets Excellence, lancé en décembre dernier par la MSH Paris-Saclay et le département SHS de l’Université Paris-Saclay, vise à favoriser l’émergence de projets d’Excellence en Sciences Humaines et Sociales au sein de Paris-Saclay.

Le projet lauréat bénéficie d’un budget de 100 000 € sur 18 mois, incluant notamment le financement d’un post-doctorant, géré par la MSH Paris-Saclay.

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