Vivre ensemble

(Im)mobilités pandémiques

La pandĂ©mie de Covid-19 a profondĂ©ment transformĂ© les mobilitĂ©s, d’abord en mettant un coup d’arrĂŞt brutal Ă  un certain nombre de flux de biens ou de personnes, mais aussi par ses effets sur les capacitĂ©s diffĂ©renciĂ©es de mobilitĂ©, en renforçant par exemple la suspicion vis-Ă -vis des travailleurs mobiles, des demandeurs d’asile et des rĂ©fugiĂ©s. Ce ne sont ainsi pas seulement nos manières de nous dĂ©placer qui ont Ă©tĂ© affectĂ©es, mais plus largement les reprĂ©sentations que nous associons Ă  la libertĂ© individuelle de circulation et Ă  la valeur intrinsèque de certains dĂ©placements.

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Le risque dans les imaginaires médiatiques

Au risque industriel, les récits médiatiques préfèrent les catastrophes. Elles ont ceci de médiatiquement intéressant de suivre une logique événementielle plus « facile » à raconter que le risque qui, lui, relève de ce qui n’est pas encore arrivé. Ces récits amalgament les notions de danger et de risque, et participent à « construire » des territoires définis par l’imaginaire de la catastrophe.

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Sandra Laugier : « Comme les séries, les films de cinéma semblent avoir rejoint l’espace domestique »

TRIBUNE. Les confinements successifs ont converti les séries en refuges procurant un semblant de continuité dans une période de « destruction de l’espace public » durant laquelle les Français, même les plus cinéphiles, ont désappris à se rendre dans les salles obscures, analyse la philosophe, dans une tribune au « Monde ».

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« Bise ou pas bise ? La crise du Covid a brisé le rituel. Et nous en sommes au point précis où nous devons le retrouver, ou le reformuler »

TRIBUNE. Avec la sortie de la crise sanitaire, nombreux sont celles et ceux qui hésitent à renouer avec certains gestes. Deux philosophies de l’existence s’affrontent, selon le sociologue Jean-Claude Kaufmann.

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Covid-19 : encadrer la crise

Comment nous représentons-nous la pandémie de Covid-19 ? Par la simple catégorie de crise qui est utilisée à son sujet, ou par des méthodes comme la modélisation statistique ou le calcul du taux de reproduction du virus, nous simplifions une réalité complexe. La pandémie de Covid a été appréhendée comme une crise sanitaire, ce qui a empêché de la penser comme un phénomène à la fois épidémiologique et socio-économique ou comme une question de bien-être humain et pas seulement de sécurité biologique.

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Hélène Cixous : « Mourir commence extrêmement tôt et ça dure très longtemps »

Ont paru rĂ©cemment deux nouveaux livres d’HĂ©lène Cixous, dont RĂŞvoir, texte inĂ©dit, foisonnant de ces voix familières, souvent d’un autre temps. De ce rĂ©cit, HĂ©lène Cixous, Ă©crivaine majeure de notre temps, pionnière des Ă©tudes fĂ©minines, nous en raconte ici le dessein, et revient sur son rapport, justement, aux rĂŞves, comme lieux prĂ©cieux d’inspiration, mais aussi au temps qui passe, Ă  la mĂ©moire, Ă  la mort dĂ©jĂ  lĂ .

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La forme des épidémies

Dans l’année et demie qui vient de s’écouler, la vie sociale, politique et économique a été rythmée par les « vagues » de l’épidémie de Covid-19 ; jusqu’à la cinquième, que l’on pourrait a priori éviter à la faveur de la vaccination – du moins en France métropolitaine. Mais le modèle de la vague, utilisé depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, échoue à rendre compte de la complexité des épidémies comme phénomènes à la fois biologiques, sociaux et politiques.

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