Numéro 219 de L’Homme & la Société : L’art du combat spontané
Numéro 219 de L'Homme & la Société : L'art du combat spontANé
Le numéro 219 (2023/2) de L’Homme & la Société, revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, est paru !
L'art du combat spontané. Vers une reconfiguration des luttes sociales ?
Coordonné par Ivan Sainsaulieu et Manuel Cervera-Marzal
Les militants révolutionnaires sont souvent les premiers surpris lorsque survient le soulèvement tant attendu ! Plus largement, personne n’ignore que des luttes, même préparées, démarrent sans prévenir et se poursuivent le plus souvent dans l’incertitude et l’improvisation. Pourtant, les sciences sociales se méfient de la catégorie de « spontanéité » dans l’analyse des mouvements sociaux. La spontanéité est généralement tenue pour une « illusion », ou alors, si l’on en admet l’existence, c’est pour l’assimiler à la violence, la désorganisation ou l’inefficacité.

Ce dossier part du constat qu’une série de mobilisations récentes ont surpris les sociologues les plus avertis. Des Gilets jaunes aux Indignés espagnols, de l’Estallido chilien de 2019 à la résistance des ouvriers ukrainiens face à l’invasion russe, des émeutes en Guadeloupe aux mobilisations féministes et écologiques actuelles, il montre le déploiement d’une dynamique spontanée : préconditions culturelles et auto-organisation, accélération des interactions sociales in situ et in vivo, caisse de résonance et répercussions à terme. Il interroge aussi bien les pratiques que les représentations de la spontanéité dans le mouvement social.
Sommaire
ÉDITORIAL
- Sortir de la sidération, oser nommer, s’orienter, par Judith Hayem
DOSSIER
- L’art du combat spontané : vers une reconfiguration des luttes sociales ?, Introduction par Ivan Sainsaulieu, feu Alexandre Mbassi & Manuel Cervera-Marzal
- Les primo-manifestants de l’estallido chilien en 2019. Spontanéité disruptive et politisation latente, par Carolina Aguilera, Emmanuelle Barozet, Nicolás Angelcos, Vincente Espinoza, Francisca Gutiérrez Crocco, Daniela Jara &Violeta Montero
- Les ouvriers sont-ils nationalistes ? Mobilisation nationale et politisation spontanée en Ukraine, par Denys Gorbach
- Centralité de la spontanéité dans les mobilisations contemporaines contre les injustices, par Réjane Sénac
- Le politique est dans la place. La dynamique de la spontanéité dans les mouvements 15M, Gezi, Nuit debout, par Arthur Guichoux
- Le barrage et l’émeute. Interdépendance des répertoires d’action collective et construction militante de la spontanéité en Guadeloupe, par Pierre Odin
DÉBATS & PERSPECTIVES
- La production politique du vrai au XXIe siècle, par Bernard Hours
NOTES CRITIQUES
- Vers une redéfinition antinaturaliste de la nature : les « métaphysiques cosmomorphes » ?, par Richard Sobel
Le grand retour du naturalisme anti-sociologique et la négation de l’histoire, par Salvador Juan
COMPTES RENDUS
- A. Fuga, Anthropologie de la propagande totalitaire…, 2022, par Margaret Manale
- J.-P. Durand, Le vin d’Épineuil. Renaissance d’un vignoble…, 2022, par Stéphane Corbin
- E. Traverso, Révolution. Une histoire culturelle…, 2022, par Michel Kail
- F. Goulet & D. Vinck (dir.), Faire sans, faire avec moins…, 2022, par Ivan Sainsaulieu
- R. Khazam (dir.), Objets vivants…, 2023, par Paul Walter
- U. Palheta & O. Slaouti, Défaire le racisme…, 2021, par Élise Palomares
- G. Moreau, S’asseoir et se regarder passer…, 2021, par Jean-Pierre Durand
Diffusion
Ce numéro est disponible en version électronique ou en version papier à la demande sur le portail Cairn.
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Numéro 43 de terrains & travaux : Faire les fêtes / Les sciences sociales à l’épreuve de l’ouverture des données de la recherche
Numéro 43 de terrains & travaux : faire les fêtes / les sciences sociales à l'épreuve de l'ouverture des données de la recherche
Le numéro 43 (2023/2) de terrains & travaux, revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !
Présentation
FAIRE LES FÊTES
Numéro coordonné par Camille Boubal, Yannick Le Hénaff et Jean-Samuel Beuscart
Le dossier thématique du numéro est constitué des articles de Myrtille Picaud, Audrey Safa, Claire Bodelet, Gaëtan Mangin, Jedediah Sklower, Maria-Elena Buslacchi et Flore Pavy.
LES SCIENCES SOCIALES À L’ÉPREUVE DE L’OUVERTURE DES DONNÉES DE LA RECHERCHE
Dossier spécial coordonné par Selma Bendjaballah et Guillaume Garcia
Ce numéro propose également un dossier spécial composé des articles de Thibault Le Corre, Monica Heintz, Selma Bendjaballah, Guillaume Garcia et Nicolas Sauger, Dorothée Benhamou-Suesser, Fred Pailler et Valérie Schafer.

Sommaire
FAIRE LES FÊTES
- Les fêtes : production et régulation, Introduction par Camille Boubal, Yannick Le Hénaff et Jean-Samuel Beuscart
- La Nuit est morte, vive la Nuit ? Action publique et transformations urbaines et économiques de la fête, par Myrtille Picaud
- Les chemins de traverse de la parole habitante. Ethnographie de l’action publique locale en matière de vie nocturne urbaine, par Audrey Safa
- « Attention, passage de clowns à l’hôpital ! ». La fête et son ordre négocié dans les contextes de soins pédiatriques, par Claire Bodelet
- Des fêtes sauvages ? Ethnographie d’un rassemblement automobile, par Gaëtan Mangin
- Les fêtes de la jeunesse communiste : mobilisation militante et ouverture culturelle (1954-1981), par Jedediah Sklower
- Qui fait la fête ? Ethnographie de la fabrication et de la réception des reconstitutions historiques du Nord-Ouest italien, par Maria-Elena Buslacchi
- Le Mas des gwoup-a-po dans le carnaval guadeloupéen : une pratique de résistance ?, par Flore Pavy
LES SCIENCES SOCIALES À L’ÉPREUVE DE L’OUVERTURE DES DONNÉES DE LA RECHERCHE
- Les sciences sociales à l’épreuve de l’ouverture des données de la recherche, Introduction par Selma Bendjaballah et Guillaume Garcia
- S’adapter aux conditions de l’anonymisation pour la diffusion de données spatiales sur les marchés immobiliers, par Thibault Le Corre
- Protéger ou invisibiliser ses interlocuteurs : peut-on ouvrir les données ethnographiques ?, par Monica Heintz
- Protéger les enquêtes, mais à quelles conditions ? Anonymiser des données d’enquêtes en sociologie et en science politique, par Selma Bendjaballah, Guillaume Garcia et Nicolas Sauger
- Ouverture des données et archives du web : enjeux, pratiques et limites, par Dorothée Benhamou-Suesser, Fred Pailler et Valérie Schafer (Entretien mené par Selma Bendjaballah et Guillaume Garcia)
Diffusion
Ce numéro est disponible en version papier et en version électronique via le portail Cairn.
Appel à contributions pour terrains & travaux : Les ancrages sociaux de la grève
Appel à contributions pour terrains & travaux : "Les ancrages sociaux de la grève"
INFORMATIONS
La revue terrains & travaux, accompagnée par la MSH Paris-Saclay, lance un appel à contributions pour son dossier thématique : « Les ancrages sociaux de la grève ».
Date de clôture de l’appel : 31 janvier 2025
Télécharger ici l’appel au format PDF
Présentation de l'appel
L’actualité sociale de ces dernières années a été marquée par de nombreux conflits sociaux de grande ampleur. Ces luttes se sont déployées aussi bien à l’échelle interprofessionnelle (grèves contre la Loi Travail en 2016 et contre la réforme des retraites en 2019 et 2023) qu’à celle des entreprises (grève des cheminot·e·s en 2018, grèves de postier·e·s, grèves pour les salaires face à l’inflation). Elles ne sont pas cantonnées à la France puisqu’on les retrouve dans des pays aussi variés que les États-Unis, le Bangladesh ou l’Argentine, où le droit du travail et/ou l’organisation de la défense des salarié·e·s connaissent ou ont connu des politiques intenses de répression ou de domestication. À l’image du dernier mouvement de protestation contre la réforme des retraites, les grèves suscitent aussi de grands élans de solidarité, réactivant l’idée de « grèves par procuration ». De plus, ces mobilisations se sont parfois déployées en dehors des « bastions traditionnels » du mouvement ouvrier, à l’image des grèves des femmes de chambre, des ouvrier·e·s du secteur logistique, des livreurs·euses « ubérisé·e·s », des travailleurs·euses sans-papiers de la restauration ou de la construction. Enfin, la mobilisation de l’imaginaire de la grève autour d’objets hétérogènes et de plus en plus éloignés du champ des relations professionnelles instituées, par les mouvements féministes (grève des femmes contre les inégalités de salaires ou le travail domestique) et écologiques (grèves contre l’inaction climatique des gouvernements), témoigne a minima d’une certaine revitalisation politique et symbolique de cette modalité d’action. Ces réappropriations questionnent d’autant plus ce qui « fait grève » que, dans le même temps, certains syndicats ont au contraire tendance à recourir à des formes d’euphémisation ou de périphrase (« mettre le pays à l’arrêt », « tout bloquer »…).
Si elle n’a pas disparu, la grève apparaît cependant moins au cœur du répertoire d’action syndical qu’elle ne l’était auparavant. Les possibilités de recours à la grève et les modalités de ses usages se reconfigurent tout d’abord sous l’effet de l’institutionnalisation croissante du syndicalisme et de l’évolution du profil militant de ses représentants. Dans le même temps, elles se transforment à l’épreuve des nouvelles contraintes économiques, légales et idéologiques qui caractérisent le capitalisme contemporain. La diffusion du crédit à la consommation, la diminution du « reste à vivre » et plus récemment la poussée inflationniste, reposent par exemple la question du coût matériel et financier de la pratique gréviste pour un salariat précarisé. Dans le même temps, les restructurations du système productif, l’éclatement des collectifs de travail, l’affaiblissement des organisations syndicales et le durcissement des dispositifs légaux (restriction du droit de grève dans le privé, « service minimum » dans le public) ont contribué à la diminution de l’intensité des grèves dans les économies occidentales. En France, par exemple, les grèves sont tendanciellement moins massives, plus souvent défensives et concentrées sur quelques secteurs (la fonction publique, les anciennes entreprises publiques de transport, quelques grandes entreprises de l’industrie). Si le grand conflit social contre la réforme des retraites en 2023 a témoigné du maintien d’une réelle capacité de mobilisation des organisations syndicales, il a cependant illustré leurs difficultés à faire de la grève la modalité centrale de la protestation. À cette occasion, des modalités d’action traditionnelles, comme les piquets de grève ou les assemblées générales, ont aussi semblé montrer une forme (temporaire ?) d’épuisement.
Cette double dynamique est donc paradoxale. Elle nous invite à étudier conjointement la continuité du répertoire d’action syndicale et le renouvellement des possibilités de la grève et de ses pratiques. Dans cette perspective, ce dossier se propose d’étudier les modalités d’ancrage social de la pratique de la grève. Son objectif est d’analyser ensemble celles et ceux qui font grève dans un contexte où ils et elles sont de plus en plus minoritaires à le faire, les soutiens que les grèves coalisent comme les contre-mobilisations qu’elles peuvent susciter, avec l’ambition de contribuer à mieux rendre compte des obstacles à la grève, de ses conditions de possibilité et des modalités renouvelées d’appropriation de la pratique gréviste. Pour cela, trois angles seront privilégiés.
1. Les conditions d’(im)possibilité des grèves
Ce dossier a d’abord pour ambition d’explorer les contextes sociaux de la grève.
Les données statistiques relatives aux grèves mettent en évidence leur distribution très inégale dans le monde salarial. Celle-ci est à mettre évidemment en perspective avec la variété des modalités de la présence syndicale, des configurations de rapports salariaux et des modes de structuration des collectifs de travail, plus souvent disloqués que par le passé (diversification des statuts d’emploi, dispersion des lieux de travail, développement des horaires atypiques et du télétravail, etc.). Elle nécessite néanmoins de mieux documenter les stratégies patronales d’évitement des grèves ou de contournement des tentatives de mobilisation syndicale, allant parfois jusqu’à susciter des contre-mobilisations. Dans une perspective complémentaire, il est nécessaire de mieux analyser les frontières sociales et politiques de la pratique de la grève, en lien avec la transformation de la morphologie du salariat et de ses modes de politisation. Que nous dit en effet la pratique socialement située de la grève sur l’évolution et la diversité du rapport des salarié·es à ce mode emblématique de mobilisation professionnelle ? Dans un contexte marqué par la tertiarisation de l’économie, on pourra tout autant se demander dans quelle mesure et de quelle manière les organisations syndicales adaptent en conséquence leurs façons de faire usage de la grève, que les salarié·es soient empêché·es de cesser le travail (par exemple dans le secteur de la santé), qu’ils et elles se l’interdisent (notamment pour ne pas pénaliser des usagers), ou que la grève leur apparaisse trop coûteuse, voire inutile. Ce dossier invite ce faisant à penser ensemble les obstacles à la diffusion de la pratique gréviste et la diversité de ses modalités d’appropriation possibles, notamment dans des contextes où elle est rare. Il propose également de mettre en perspective le déclin de l’intensité des grèves, observé dans le contexte occidental, avec le redéploiement des grèves dans les Suds, que les nouvelles formes de division internationale du travail ont rendu possible.
2. Faire grève
Ce dossier entend ensuite explorer les pratiques contemporaines de la grève.
La dislocation des grandes concentrations ouvrières, qui facilitaient le recours à la grève et la rendaient visible par son caractère massif, n’a pas seulement remis en cause l’importance stratégique généralement attribuée aux grèves dans la conflictualité salariale. Les transformations du mode de production capitaliste ont aussi contribué à l’atomisation des conflits du travail et à modifier les modalités possibles de leur organisation et de leur déroulement. Dans le même temps, des débrayages ont lieu dans les nouveaux « goulots d’étranglement » du capitalisme que sont les entrepôts logistiques, et des mouvements collectifs de déconnexion volontaire s’organisent parmi les travailleur·euses ubérisé·es. Comment se réinventent donc les stratégies de la grève et les modalités du répertoire d’action gréviste en dehors des « bastions traditionnels » ? Assiste-t-on à l’émergence de nouveaux « foyers » grévistes, porteurs d’un renouvellement des pratiques ? À l’image des grèves de l’hôtel Ibis ou de l’usine Verbaudet, certains conflits récents interrogent également l’articulation des identités de classe, de genre et de race. Plus largement, comment se différencient les manières de faire grève selon que l’on est cadre, ouvrier·e métallurgiste, cheminot·e, femme de chambre ou livreur·euse ? Quelles acceptions la pratique de la grève prend-t-elle dans un contexte d’institutionnalisation du syndicalisme et d’autonomisation par rapport au champ politique ? Pour en rendre compte, l’analyse de son ancrage dans d’autres contextes nationaux que la France, héritiers de modèles syndicaux différents ou en leur absence totale, apparaît particulièrement bienvenue. Des mises en perspective historiques des pratiques grévistes pourraient également se révéler éclairantes pour mieux comprendre les appropriations différenciées de la grève qu’on observe aujourd’hui.
3. La grève : un prolongement des solidarités extérieures aux entreprises ?
En sciences sociales, la pratique gréviste a le plus souvent été abordée comme une relation triangulaire impliquant les salarié·es, leurs organisations syndicales et les directions d’entreprise, comme si les relations professionnelles étaient un champ autonome et entièrement désencastré des autres rapports sociaux. Les grèves et le soutien dont elles peuvent bénéficier sont pourtant fortement déterminés par leur inscription dans des configurations sociales qui débordent le lieu de travail : c’est pourquoi il est nécessaire de les aborder de manière décloisonnée. Il s’agira donc ici de se pencher sur les différents soutiens extérieurs à la grève, en interrogeant les pratiques et le sens de la solidarité ouvrière, mais aussi des solidarités familiales, communautaires ou organisationnelles. En mobilisant les apports de la sociologie urbaine et de la géographie sociale, il serait intéressant d’éclairer les ancrages territoriaux de la pratique gréviste. Enfin, si ces solidarités diverses peuvent contribuer à rendre la grève possible ou lui permettre de durer, elles peuvent également conduire à certaines pratiques délégataires de l’arrêt de travail. Ainsi, les soutiens extérieurs ont parfois permis le succès de certaines luttes selon une logique de « grève par procuration », mais ils ont aussi pu marquer une délimitation entre les salarié·es encore en capacité de faire grève et ceux qui ne pourraient que les soutenir, et conduire alors à isoler les « bastions » des grèves. D’ailleurs, certains blocages récents (d’incinérateurs ou de dépôts d’éboueurs) questionnent aussi la manière dont l’action de ces soutiens extérieurs s’articule à celle des salariés mobilisés : vient-elle en renfort à la grève des salariés ou tend-elle à s’y substituer ? Que nous disent ces différentes formes de « grève par procuration » sur le conflit social aujourd’hui ? De quelle manière la solidarité avec les grévistes refaçonne-t-elle la division du travail militant ? Contribue-t-elle à l’élargissement des pratiques canoniques de la grève, ou manifeste-t-elle au contraire une autre forme de son épuisement ?
Ce dossier réunira des articles empiriques originaux de sciences sociales (sociologie, science politique, histoire, géographie, sciences de gestion, économie, etc.). Les études de cas internationaux seront aussi les bienvenues.
[Illustration : Miguel Ausejo sur Unsplash]
Consignes de soumission
- Les articles, de 50 000 signes maximum (espaces, notes et bibliographie compris), doivent être accompagnés de 5 mots-clés et d’un résumé de 150 mots (en français et en anglais).
Ils devront parvenir aux coordinateur·rices du numéro avant le 31 janvier 2025 aux adresses suivantes :
- Pauline Grimaud : pauline.grimaud@sciencespo.fr
- Gabriel Rosenman :gabriel.rosenman@gmail.com
- Baptiste Giraud : baptiste.giraud@univ-amu.fr
- Maxime Quijoux : maxime.quijoux@lecnam.net
Les consignes relatives à la mise en forme des manuscrits sont consultables sur le site de la revue : http://tt.hypotheses.org/consignes-aux-contributeurs/mise-en-forme
terrains & travaux accueille par ailleurs des articles varia, hors dossier thématique (50 000 signes maximum), qui doivent être envoyés à :
- Jean-Noël Jouzel : jeannoel.jouzel@sciencespo.fr
- Élise Palomares : elise.palomares@univ-rouen.fr
- Maxime Quijoux : maxime.quijoux@lecnam.net
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Colloque AVISA 17 et 18 juin 2025
PRESENTATION
INFORMATIONS PRATIQUES
Date – horaire : 17 & 18 juin 2025
Lieux : Pavillon Panhard, 55 avenue de Paris 78000 Versailles
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11th workshop – Transforming Homo Economicus 20 juin 2025
PRÉSENTATION
Location : “Chênes 1” Building, Room A403, 4th Floor
Directions to Cy Cergy
Welcome: 10 am -10:30 am coffee, tea and viennoiserie
Session One: 10:30 am -11:20 am
Susanne Schmidt (Universität Basel) – Delay of Gratification: The Marshmallow Test, Race, and Personality, 1950–Today
Session Two: 11:30 am – 12:20 pm
Libby O’Neil (Yale University) – Cities Between Past and Future: Temporality and Scale in Ekistics, the Science of Human Settlement
Lunch: 12:20 pm – 2 am
THEMA – passerelle, 2nd floor
Session Three: 2 pm – 2:50 pm
Juan Carvajalino (Université de Paris 8) – Rationality in Theory of Games and Economic Behavior: A Humanist Symbolic Form of Utilitarian Prudence and Political Realism?
Session Four: 3 pm – 3:50 pm
Dennis Koelling (European University Institute) – Austrian Economics in One Lesson: Henry Hazlitt and the Quest to Make Economics “Palatable” for the Masses
Tea/coffee break: 3:50 pm – 4:10 pm
Session Five: 4:10 pm – 5pm
Andrès Guiot-Isaac (London School of Economics) – Quantifying the economy to plan development: National accounting in Colombia after World War II
Contact: Jean-Baptiste Fleury
The support of the CNRS, the Graduate School “Humanités – Sciences du patrimoine,” the MSH Paris-Saclay and CY Advanced Studies is gratefully acknowledged.
Plus d’informations : ICI
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33rd International Colloquium of Gerpisa du 24 au 27 juin 2025
PRÉSENTATION
Programmation en cours
Plus d’informations : ICI
INFORMATIONS PRATIQUES
The 2025 Gerpisa International Colloquium will take place in Shanghai, at the School of Economics and Management of Tongji University from the 24th to the 27th of June 2025.
School of Economics and Management, Tongji University, Shanghai
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Formation doctorale : données de la recherche en SHS le 26 et 27 juin 2025
PRÉSENTATION - Données de la recherche en SHS : initiation aux enjeux et bonnes pratiques
Objectif de la formation : Former à la science ouverte et faire connaître les enjeux et bonnes pratiques de gestion des données de la recherche.
Programme :
1- Introduction : les enjeux d’une bonne gestion des données
2- Définitions : Qu’appelle-t-on données de la recherche en SHS
3- Politiques publiques : les textes qui encadrent la gestion des données
4- Cadre légal : données personnelles et données sensibles
5- En pratique : anticiper, gérer, organiser, collaborer, publier et valoriser ses données
6- TP : atelier Plan de Gestion de Données
Compétences acquises à l’issue de la formation :
Décrire le cycle de vie des données ;
Définir ce qu’est une donnée de recherche en SHS ;
Énumérer les principes FAIR ; adapter les recommandations à sa pratique ;
Produire un Plan de Gestion de Données
Equipe pédagogique : Maximilien PETIT (UVSQ), Stela SUHAN et Célian Godefroid (UPSaclay), Margaux NGUYEN NGOC MINH et Eya SAHRAOUI (MSH Paris-Saclay).
INFORMATIONS PRATIQUES
Date – horaire : lundi 26 et mardi 27 juin, matinées 9h30-12h30 / en visio
Inscriptions lien ADUM : https://adum.fr/psaclay/formations.pl?mat=3653371
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Les petits déjeuners Durkheim le 12 juin 2025
PRESENTATION
La MSH Paris-Saclay, les laboratoires CEPS, IDHES et ISP de l’ENS Paris Saclay vous invitent à son prochain Petit Déjeuner Durkheim le 22 mai.
Autour d’un café à la bibliothèque Durkheim, chercheurs, enseignants, étudiants et tout public intéressé sont conviés à débattre suite à la présentation d’ouvrages issus de travaux en Sciences Humaines et Sociales.
Pour information : Les doctorants venus assister en présentiel aux présentations peuvent créditer des heures de formations dans le cadre de l’École doctorale. L’attestation est à demander à l’adresse suivante : elsa.bansard@ens-paris-saclay.fr et à déposer ensuite sur l’ADUM.
Trois articles en économie portant sur la Chine seront discutés avec Thomas Vendryes (CEPS, Université Paris-Saclay) :
- Li, Shi / Vendryes, Thomas (mimeo) : Land interests and land conflicts: An investigation of the determinants of local land institutions in rural China
- Li, Shi / Vendryes, Thomas (2018) : Real estate activity, democracy and land rights in rural China, China Economic Review, Vol. 52, p. 54-79
- Vendryes, Thomas (2010) : Land Rights in Rural China Since 1978: Reforms, Successes and Shortcomings, China Perspectives, Vol. 2010/4
Discutante : Caroline Vincensini (IDHES, Université Paris Saclay)
Il sera également proposé une « Bibliothèque éphémère » par le Lumen : présentation et proposition d’ouvrages .
INFORMATIONS PRATIQUES
Date – horaire : jeudi 12 juin 2025, de 10h à 11h30.
Séance disponible en visioconférence : lien à venir…
Lieux : la bibliothèque Durkheim est située au 3e étage, Bât.sud-ouest au sein de l’ENS, 4 avenue des Sciences 91190 – Gif-sur-Yvette
En partenariat avec les laboratoires CEPS, IDHES et ISP de l’ENS Paris Saclay .
programme à venir
Un jeudi par mois, de 10h à 11h30, voici le programme que nous vous proposons :
jeudi 26 juin 2025 :
- Julien Gargani (dir.), Connaitre la sélection (titre provisoire), collection ACTES, à paraitre en juin 2025
Les petits déjeuners Durkheim le 12 juin 2025 Lire la suite »
La MSH Paris-Saclay fête ses 10 ans! le 5 juin 2025
LA MSH PARIS-SACLAY FÊTE SES 10 ANS
Cette année, la journée annuelle de la Maison des Sciences sociales et des Humanités Paris-Saclay (MSH Paris-Saclay) aura une tournure particulière : nous fêterons les 10 ans de la MSH.
L’habituelle journée scientifique, qui allie bilan de recherche, présentation de nos activités et projets à venir, sera suivie d’une soirée festive en partenariat avec la Scène de Recherche.
PROGRAMME
9H45 : Ouverture de la journée (Amphithéâtre Dorothy Hodgkin)
- Sébastien Oliveau, Directeur de la MSH
- Philippe Maître, Vice-président recherche de l’ENS Paris-Saclay
- Lionel Maurel, DAS CNRS Sciences Humaines et Sociales
10H15 – 12H15 : Des territoires et leur Université (Amphithéâtre Dorothy Hodgkin)
- Elsa Bansard, Sébastien Oliveau (MSH Paris-Saclay) : Le programme « Des territoires et leur université » : retour sur une année de travail participatif
- Eya Sahraoui (MSH Paris-Saclay) : Les spécificités des territoires Paris Saclay en matière de mobilités
- Malena Bastias (ISP), Pascale Laborie (ISP) : Saclay-refuge : étude des universitaires exilé·es à Paris Saclay
- Aurélia Desplain (CESCO) : L’opérativité du patrimoine (le cas Histoire de Nature aux muséums de Paris et de Berlin)
- Margaux NguyenNgoc Minh (MSH Paris-Saclay) : « Vous avez dit Paris-Saclay » ? pour une collection virtuelle et participative des territoires
12H15 – 13H45 : Pause déjeuner (salle Emmy Noether)
Exposition des affiches réalisées par Thierry Cayatte
14H – 15H : Travail et numérique (Amphithéâtre Dorothy Hodgkin)
Table ronde animée par Ariane Tom
Intervenant(e)s : Marie Benedetto-Mayer (Printemps), Tommaso Pardi (Gerpisa), Véronique Magnier (IDEP)
15H – 16H : Fabriques éditoriales de la recherche à Paris-Saclay (Amphithéâtre Dorothy Hodgkin)
- Nathalie Lac (Dibiso) : POPS, Les Presses ouvertes Paris-Saclay
- Gabriela Pellegrino Soares (Université de São Paulo) : TransAtlantic Cultures, la plateforme numérique d’histoire culturelle transatlantique
- Guillaume Roux (Université Paris-Saclay) et Guy Lebesnerais (Ecopolien) : Ecopolien, un séminaire en BD
16H – 16H30 : Pause (salle Emmy Noether)
16H30 – 18H : Sciences et Arts (programme en cours d’élaboration) (Amphithéâtre Dorothy Hodgkin)
- Gaëlle Guyot-Rouge (CHCSC) et Evanghelia Stead (CHCSC) : Chromatismes. Perspectives interdisciplinaires sur la couleur
- Loïc Bertand (DIM PAMIR) : La pratique de Robert Delaunay et ses contemporains
- Philippe Gumplowicz (SLAM), Caroline Moine (CHCSC) : Le Fidelio de Beethoven. Transferts, circulations, appropriations, 1798-XXIe siècle
- Pierre Thévenin (ISP) : Matière à poèmes. Une expérience machinique
- Ulysse Baratin, directeur de la Scène de Recherche : À propos d’Art/sciences
18H30 : « Quand la ville se lève » (Scène de recherche)
Représentation issue de la résidence d’artiste de Charlotte Lagrange avec la Compagnie La Chair du Monde. Un échange avec les artistes clôturera la soirée. Durée : 1 h
INFORMATIONS PRATIQUES
Date – horaire : mercredi 5 juin, 9h30 – 20h00
Lieux : ENS Paris-Saclay,
bâtiment Ouest, amphithéâtre Dorothy Hodgkin
4 avenue des Sciences,
91190 Gif-sur-Yvette
Découvrez le programme : https://10ans-msh-ps.sciencesconf.org/resource/page/id/1
Toutes les informations pratiques sont sur cette page : https://10ans-msh-ps.sciencesconf.org/page/infos
Inscription gratuite mais obligatoire : https://ens-paris-saclay.fr/agenda/les-10-ans-de-la-msh-paris-saclay
La MSH Paris-Saclay fête ses 10 ans! le 5 juin 2025 Lire la suite »