Antoine Nebout-Javal, économiste au sein de l’Unité de recherche Alimentation et Sciences Sociales (Aliss INRA – Institut National de la Recherche Agronomique ) était récemment au salon de l’Agriculture pour une table-ronde.
Il est notamment porteur du projet PSYCHOFOOD soutenu par la MSH Paris-saclay et s’intéresse aux questions de risque, d’information du consommateur et d’essor du e-commerce.
Félicitation à Grazia Cecere ( Institut Mines-Télécom Business School), Matthieu Manant (RITM / Université Paris-Sud), Clara Jean (Epitech) et Catherine Tucker (MIT) pour avoir reçu le 19 février dernier le Prix Marie-Dominique Hagelsteen pour une publicité responsable, décerné par l’ ARPP – Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité pour leurs travaux de recherche issus du projet « Algorithmes, publicité, performances » soutenu depuis 2017 par la MSH Paris-saclay.
Les premiers résultats du projet DipLab soutenu par la MSH Paris-saclay et porté par Paola Tubaro (LRI – CNRS / Université Paris-Sud) & Antonio Casilli (Télécom ParisTech / EHESS) ont fait l’objet de deux articles dans Le Monde et Le Figaro .
Ces dernières années, les sites et applications de micro-travail en ligne se sont développés aux États-Unis (Amazon Mechanical Turk) et en France (Foule Factory). Ces sites permettent aux entreprises d’externaliser leurs projets en les attribuant à une foule de travailleurs sous la forme d’un grand nombre de petites tâches standardisées. A ces sites s’ajoutent de nouvelles sources de revenu pour les internautes, par exemple sur les sites de modération ou de rating ou sur les applications rémunératrices. Ces nouvelles formes de travail font l’objet de très peu d’attention de la part des médias et des pouvoirs publics.
Centré sur la France, DiPLab étudie ce phénomène pour mieux comprendre les conditions de vie et de travail de ces nouveaux travailleurs des données. Nous rencontrons des travailleurs et des entreprises, afin de recueillir leur expérience. De la manière dont ces plateformes sont utilisées à la manière dont les compétences et les communautés en ligne se forment et s’informent, nous tentons de comprendre les avantages que chacun tire de ce système et les difficultés rencontrées.
DiPLab est un projet de recherche fondamentale à but non lucratif lancé en 2017 par Télécom ParisTech et le CNRS. Ses membres sont des chercheur.ses universitaires et ses partenaires des institutions de recherche, des syndicats et des organismes publics nationaux.
Le projet « HistorIA », porté par Ioana Vasilescu, chercheure au LIMSI (CNRS-UPSud), constitue le prolongement du projet « Émergence 2017 » déjà labellisé par la MSH, sur l’étude des changements sonores analysés par l’intelligence artificielle (IA). Il s’inscrit dans la linguistique instrumentée de l’oral, qui construit des connaissances linguistiques à partir de l’exploration outillée des données langagières.
Le projet réunit des chercheurs dans les domaines linguistique instrumentée, linguistique historique, sociolinguistique et informatique, autour du thème innovant de l’évolution des langues romanes, étudiée avec des techniques issues de la reconnaissance vocale, de la statistique et de la sociolinguistique (enquêtes de terrain). L’approche est fondée sur des analyses automatisées qui font appel à de grandes masses de données orales à la fois contemporaines (enregistrements média) et issues d’archives historiques (journaux radio depuis la seconde guerre mondiale). Ces données sont étudiées par une postdoctorante aidée des systèmes automatiques d’alignement son-texte développés par le LIMSI.
Grâce au soutien de la MSH Paris-Saclay, les chercheurs ont déjà établi une cartographie des usages des dialectes italiens et corses disponibles en ligne (https://atlas.limsi.fr/?tab=IT ), qui complètent la cartographie française (https://atlas.limsi.fr/?tab=Hexagone).
Les résultats permettent de répondre à un triple objectif : la sauvegarde du patrimoine linguistique, la validation de théories et le développement du machine learning pour la reconnaissance vocale.
L’Academic All-Star Game est un cycle de conférences présenté par les les étudiants de l’université Paris-Saclay, en partenariat avec l’Université Paris-Sud et la faculté Jean Monnet, ainsi que le RITM, et avec le soutien de la MSH Paris-Saclay. Il accueillera les plus grands noms de la recherche en Management pour donner un éclairage sur ce que peuvent encore nous apporter les travaux en stratégie et management.
Au chevet de la recherche en gestion : épisode 1 – 21/01/2019
Hervé Laroche (ESCP Europe) & Philippe Lorino (ESSEC Business School)
« La sélection dans tous ses états : fonctions, processus, conséquences »
Afin de toucher l’ensemble de la communauté universitaire sur le périmètre Paris-Saclay, tant d’un point de vue disciplinaire que géographique, le Centre d’Alembert propose un « séminaire itinérant ».
Le thème annuel de réflexion du Centre, « La sélection dans tous ses états : fonctions, processus, conséquences », sera décliné en six séminaires, relevant de domaines spécifiques, et traités au sein de différents laboratoires locaux.
Vidéos
Séance 1 : Modeler le vivant : la sélection entre hasard et finalités
En lien avec le projet « Le Bitcoin du peuple » soutenu par la MSH Paris-Saclay, Raphaël Porcherot publie un article sur The Conversation :
Les cryptomonnaies sociales, ou la convergence des contestations monétaires
Raphaël est doctorant en économie et sociologie sur les théories et les pratiques de la pluralité monétaire, (IDHES – Ecole Normale Supérieure Paris-Saclay – Université Paris-Saclay)
Le « Bitcoin du peuple »: les crypto-monnaies sociales, un futur possible de la blockchain ?
Responsables scientifiques : Hugo Harari-Kermadec (IDHES) & Jean Krivine (IRIF)
Le projet s’inscrit pleinement dans l’axe Numérique & Humanités de la MSH Paris-Saclay portant sur les changements introduits par la révolution numérique. Un nouveau chapitre des formes monétaires alternatives aux devises officielles est ouvert depuis quelques années par la convergence entre d’une part les monnaies dites « virtuelles », fondées sur un principe de création et de gestion monétaire décentralisé et les monnaies dites « sociales », « alternatives » ou encore « complémentaires », qui s’inscrivent dans ce qu’on dénomme usuellement l’économie sociale et solidaire (ESS).
En apparence, tout oppose les deux groupes de monnaies « non-bancaires ». D’un côté, les cryptomonnaies, issues de philosophies libertariennes et anarchistes, sont pensées contre les pouvoirs
discrétionnaires des Etats. De l’autre, les monnaies « sociales » (systèmes d’échange locaux, banques de temps, clubs de trueque, et autres monnaies locales) se construisent en opposition aux
effets délétères des pratiques spéculatives privées. Cependant, les deux communautés se rejoignent sur la volonté de transformation systématique.
La Moneda PAR localisée à Buenos Aires fournit un des premiers exemples de ces « cryptomonnaies sociales ». Nous nous proposons d’en étudier la structuration, entreprise qui requiert un
dialogue approfondie entre informatique et économie, puisqu’il s’agit de s’interroger sur les possibilités ouvertes par l’utilisation de la blockchain dans des projets de monnaies alternatives à
vocation sociale et solidaire, ainsi que les potentielles ambivalences. Du travail de terrain approfondi couplé à une solide expertise informatique et économique sera nécessaire pour saisir les propriétés de ces nouvelles formes émergentes dans toutes leurs nuances.
À quoi sert l’évaluation environnementale ? Pratiques, Enjeux et Perspectives – 10 décembre 2018
Retrouvez en vidéo toutes les interventions de ce colloque soutenu par la MSH Paris-Saclay dans le cadre du projet maturation 2017 » Impact De l’Évaluation Environnementale dans les politiqueS d’aménagement du territoire : le cas de la BIOdiversité », porté par Nathalie Frascaria Lacoste (ESE / UPSud) & Aude Farinetti (IEDP / UPSud) :
Ce colloque est le fruit d’une association entre un collectif de chercheur.e.s membres du Centre Interdisciplinaire de l’Écologie (CIRE) et le Groupe d’application de l’ingénierie des écosystèmes (Gaié), avec le soutien de la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) de Paris-Saclay. Ce soutien a permis la maturation d’un projet de recherche pluridisciplinaire qu’il s’agit de présenter et de soumettre à la discussion avec les acteurs et actrices de l’ingénierie écologique.
Qu’est-ce que l’évaluation environnementale ? Quels sont ses impacts sur la prise en compte de la biodiversité ? Depuis la mise en place en 1976 de l’obligation de réaliser des études d’impact sur l’environnement, de nombreuses réformes sont venues renforcer la prise en compte des enjeux environnementaux dans le processus de prise de décision publique. Aujourd’hui, l’évaluation environnementale désigne à la fois un outil technique (l’étude d’impact sur l’environnement) et une démarche qualité visant à améliorer la prise en compte de l’environnement dans les projets, plans ou programmes (avis de l’autorité environnementale).
L’évaluation environnementale dans ces deux dimensions, vise deux objectifs : • Assurer la prise en compte de l’environnement dans les projets, plans et programme • Permettre au public d’être informé et de participer à l’élaboration des décisions
Dans quelle mesure l’évaluation environnementale permet-elle d’atteindre ces objectifs ? Quels sont les effets des récentes réformes sur les pratiques des acteurs ? Ces questions imposent d’abolir les frontières notamment disciplinaires entre les différentes dimensions de l’action sur l’environnement.
Afin de répondre à ces questions, ce colloque rassemblera chercheur.e.s issu.e.s de différentes disciplines (écologie, sciences sociales…), décideurs, acteurs/praticiens/usagers et étudiants de formations Master d’Ile de France pour échanger autour de l’évaluation environnementale, en s’interrogeant sur sa place dans le processus de décision publique.
Le troisième numéro de la Collection ACTES de la MSH Paris-Saclay a été publié en décembre 2018
Les nouvelles mobilités à la lumière des sciences humaines et sociales
Sous la direction de Jean-Marc Agator et Jean-Guy Devezeaux de Lavergne (Laboratoire I-tésé)
Cet ouvrage reprend les contributions développées lors du workshop SHS & Mobilités, qui s’est tenu au CEA Paris-Saclay le 13 juin 2018.
Téléchargez ici le résumé à destination du grand public/non-spécialiste.
La mobilité, notamment routière, est l’un des grands enjeux de nos sociétés modernes, tant en ce qui concerne l’évolution des besoins qu’en ce qui concerne les conséquences des différentes pratiques en termes économiques, sociaux, environnementaux et climatiques. La double révolution des usages et des technologies de mobilité soulève de multiples questions adressées en large part aux sciences humaines et sociales. Quels sont les nouveaux services et pour quels nouveaux usages de mobilité ? Au-delà des nouvelles technologies, en quoi consistent les révolutions de la mobilité ? Comment faire évoluer la ville pour anticiper et favoriser certaines de ces mutations ? Quels sont les aménagements pertinents dans les territoires périurbains et ruraux ? Pour relever ces défi, il faut se donner les moyens d’augmenter notre capacité collective à comprendre les besoins de mobilité et les choix modaux des citoyens. Il faut aussi contribuer, aux interfaces entre technologies et SHS, à construire des solutions globales de mobilité propre et intelligente, à l’échelle nationale ou locale. La présente publication, qui rassemble des articles d’auteurs présents à l’atelier scientifique SHS-Mobilités du 13 juin 2018 au CEA Paris-Saclay, organisée par le Club de l’Orme (voir premier article), apporte des éléments de réponse. L’atelier scientifique offrait un cadre systémique de réflexion et de débat sur les problématiques sociétales des nouvelles mobilités. Il a suscité des échanges croisés entre des chercheurs en SHS (économie, géographie, sociologie, droit, psychologie) et des chercheurs en sciences pour l’ingénieur et en sciences du numérique. Son originalité a tenu à son caractère interdisciplinaire, à sa couverture territoriale (milieu urbain et périurbain) et à sa dimension interinstitutionnelle. Cette publication offre un échantillon très représentatif des nombreuses réflexions en cours pour décrire et mieux comprendre les attentes des citoyens, afin d’illustrer ici quelques-unes des voies en construction de constitution pour mener vers la mobilité plus durable du XXIe siècle.
Autour d’un petit déjeuner, chercheurs, enseignants, étudiants et tout public intéressé sont invités à débattre suite à la présentation d’ouvrages issus des travaux de recherche menés dans les laboratoires en sciences humaines et sociales de la MSH Paris-Saclay.
Les séances se dérouleront de 9h30 à 12h30 un vendredi par mois avec un accueil café, suivi par la présentation d’un ouvrage par son auteur(e) et d’une discussion avec le public.
Nouveauté 2019 : les Petits déjeuners sont inscrits au programme de l’École doctorale SHS de l’Université Paris-Saclay. Les doctorants venus assister aux présentation peuvent ainsi créditer 15h de crédit parmi les 100 heures de formation qui doivent être validées dans le cadre de l’École doctorale.
La première séance aura lieu le vendredi 18 janvier 2019 avec la présentation de Maxime Quijoux de son dernier ouvrage Adieux au patronat. Lutte et gestion ouvrières dans une usine reprise en coopérative (Éditions du Croquant, 2018)