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Séminaire « Fédérer et développer les recherches sur l’éducation dans Paris-Saclay », séance 3
14 juin 2022
Séminaire « Fédérer et développer les recherches sur l’éducation dans Paris-Saclay »
INFORMATIONS
La séance 3 du séminaire « Fédérer et développer les recherches sur l’éducation dans Paris-Saclay » aura lieu mardi 14 juin 2022 de 14h à 18h au campus d’Orsay. Elle est organisée par Ghislaine Gueudet et Magali Gallezot au titre de l’Unité de recherche EST, Université Paris-Saclay sur le thème : « Regards croisés sur l’enseignement et l’apprentissage des sciences ».
Séminaire du centre d’Alembert Séance 4
17 juin 2022
Séminaire du centre d'Alembert, séance 4
INFORMATIONS
La séance 4 du Séminaire du centre d’Alembert se tiendra le 17 juin de 10h à 12h sur le thème :
L’accès à la culture et l’intérêt général
L’événement aura lieu en présentiel à la faculté Jean Monnet (54 Boulevard Desgranges, 92330 Sceaux en salle Vedel, bâtiment G 1er étage).
L’événement aura lieu en présentiel et en visioconférence.
Les inscriptions sont à formuler auprès de : centre.dalembert@universite-paris-saclay.fr
PROGRAMME
Intervenants :
- Marc Drouet, Directeur régional des affaires culturelles Auvergne Rhône-Alpes.
- Vincent Négri, Chercheur à l’Institut des Sciences sociales du Politique (UMR 7220), ENS Paris-Saclay.
Comment au travers d’un service public parvient-on à promouvoir un accès à la culture et à transmettre le savoir à chaque individu ? Quelle est la mesure de l’intérêt général dans le domaine de la culture ? L’amarrage de la culture à l’intérêt général a fluctué au gré des perceptions sociales et des aspirations de la société. Ces évolutions ont depuis longtemps balayé les assertions de Maurice Hauriou qui, à propos du refus du Conseil d’État de reconnaitre la qualité de service public aux entreprises de spectacle et de théâtre, se félicitait que « la juridiction administrative condamne la conception qui consisterait à ériger en service public, comme à la période de la décadence romaine, les jeux du cirque » (note sous CE, 7 avril 1916, Astruc). Aujourd’hui les politiques publiques sont confrontées à d’autres formes de revendications ou de contestations, armées par des expressions culturelles particulières qui tendent à déjouer l’expertise sur laquelle sont fondées ces politiques ; à moins qu’il ne s’agisse, pour cette expertise publique, de devoir renoncer à transformer son savoir en autorité.
Cette séance du séminaire sur l’accès à la culture et l’intérêt général sera l’occasion de questionner les modes de légitimité et de reconnaissance de l’action publique culturelle, notamment dans les domaines du partage des savoirs et de la connaissance du patrimoine.
Organisatrice
Hélène Aubry, Professeure de droit privé, Faculté Jean Monnet, Université Paris-Saclay
Plus d’informations sur le Centre d’Alembert ici
Séminaire du centre d’Alembert Séance 4
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Séminaire ECOPOLIEN
14 juin 2022
Séminaire ECOPOLIEN
INFORMATIONS
La 11e séance du séminaire de l’Atelier d’écologie politique francilien a lieu le 14 juin 2022 de 18h à 20h en libre accès à la Maison du Portugal, Cité universitaire internationale (17 Boulevard Jourdan, 75014 Paris).
Elle a pour thème : « L’héritage colonial de l’écologie et l’héritage écologique de la colonisation »
Intervenant.e.s :
Guillaume Blanc (historien, Tempora, Université Rennes 2).
Seloua Luste Boulbina (philosophe, chercheuse associée à l’université Paris Diderot).
Ecopolien est un groupe de travail inter-universitaire (établissements ESR d’Ile de France) et transdisciplinaire (science humaines, sciences de la nature) s’intéressant aux causes des bouleversements écologiques actuelles et aux solutions proposées pour y remédier. Pour en savoir plus
Séminaire ECOPOLIEN
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Séminaire Valeur prix et politique
9 juin 2022
Séminaire valeur prix et politique
INFORMATIONS
La prochaine séance du séminaire Valeur, prix et politique, soutenu par la MSH paris-Saclay et organisé par Christian Bessy (IDHES ENS-Paris-Saclay), aura lieu jeudi 09 juin de 14h à 16h à l’IDHES ENS-Paris-Saclay, 4 avenue des sciences, 91 190 Gif-sur-Yvette en salle 3E34.
L’entrée est libre.
PROGRAMME
Présentation de Raphaël Porcherot et Marine Snapse : Travestir le lien marchand : l’exemple d’une forme d’ ‘Uber-ESS’, JobbyCat, et d’une ‘crypto-monnaie sociale’, la MonedaPAR
Jobbycat est une plateforme de services de proximité (jobbing) qui met en relation des individus qui voudraient faire réaliser une tâche et des jobbers, environ mille individus qui s’engagent à répondre à cette demande contre rémunération. Il s’agit d’une plateforme exclusivement parisienne, qui se positionne comme une entreprise sociale et solidaire. Grâce à aux technologies de l’information, elle prétend faire la promotion de la solidarité et du lien social.
La MonedaPAR est une crypto-monnaie sociale argentine qui relève à la fois du crédit mutuel généraliste orienté vers les particuliers, des monnaies locales inconvertibles et forfaitaires et des monnaies locales convertibles, le tout fondé sur l’utilisation de la technologie blockchain. Les quelques 3000 membres de cette communauté monétaire alternative sont des pares, des pairs, ou encore prosommateur (Toffler, 1980, contraction de producteur et consommateur, voir également Dujarier, 2014, sur le travail du consommateur). L’accent est mis également sur la nécessaire recréation du lien social et sur la construction d’une communauté par le biais de marchés solidaires.
Nous abordons les deux terrains dans une optique comparative et inter-disciplinaire : un point commun réside dans la centralité, sinon dans les actions, au moins dans les discours, de « l’entraide » et de la « recréation du lien social », notions ordinaires qu’il faudra d’interroger.
Il s’agit de repartir de l’opposition entre une sociologie critique du dévoilement, qui viserait à montrer en quoi ces deux autoproclamées « alternatives » n’en sont pas réellement et d’une sociologie compréhensive, qui s’efforcerait de prendre au sérieux les discours, plutôt que les envisager comme de simples artifices rhétoriques, pour en montrer l’écart éventuel avec les pratiques. Discours et actions participent en effet d’un travestissement de la sociabilité marchande, au triple sens de déguisement via son euphémisation (Trespeuch et al., 2019), falsification via l’inscription dans un ensemble de valeurs solidaires (Orzi et Plasencia, 2017) et parodie dans la mesure où sont reconduites les logiques marchandes dont il s’agit pourtant de faire la critique (Hély et Moulévrier, 2017). Les acteurs opposent une norme idéale du marché (juste) à la norme idéelle du marché (pur) promue par l’économie orthodoxe.
Il s’agira d’abord de distinguer trois dimensions de l’euphémisation du lien marchand à l’œuvre dans les discours et les pratiques des différents acteurs. Cela nous permettra de prendre la mesure de la falsification des liens marchands, en étudiant les effets concrets sur les jobbers et les prosommateurs, en termes de capitaux relationnels et économiques. Enfin, nous tenterons de montrer en quoi les liens marchands sont paradoxalement reconduits à travers leur parodie par ces deux expériences d’alter-économies prisonnières des mirages de l’horizon marchand.
PRésentation du séminaire
Après une longue série de travaux sur la qualité des produits, l’Économie des conventions a entamé depuis quelques années une réflexion sur les formes de mise en valeur des choses ou des personnes. Il ne s’agit pas d’un simple raffinement théorique mais correspond aussi à une réflexion sur les changements politiques favorisant la marchandisation de certaines choses restées en dehors des échanges ou la montée des inégalités entre les êtres. On peut penser aux rémunérations versées aux superstars du football, aux grands patrons, aux traders ou, encore, aux cotes atteintes par des œuvres d’art dans les enchères publiques, témoignant d’une forme de disproportion sinon de sentiments d’injustice ou d’évaluation arbitraire (Steiner 2011).
La théorie économique a proposé des modèles pour expliquer ces « super prix » ou plus précisément le fait que les rémunérations et les probabilités de réussite augmentent plus que proportionnellement avec le talent et la compétence, en faisant référence à une ultra sensibilité de la demande sur un nombre limité d’individus (Rosen 1981) ou suivant une logique de « winner-takes-all » ou d’avantages cumulatifs. Si ces modèles ont profondément remis en cause le cœur traditionnel de la théorie économique des prix, la notion de « valeur » est le plus souvent réduite à celle de « prix ». Plus généralement, la théorie de la valeur sous-jacente à ces modèles considère la valeur des biens suivant leur utilité intrinsèque pour chacun et donc de façon préalable à l’échange (Orléan 2011).
De son côté l’approche sociologique, à la suite en particulier des travaux de Simmel, met non seulement l’accent sur le fait que c’est de l’échange que les objets tirent leur valeur et non l’inverse, mais aussi, ne dissocie pas « valeur » et « prix ». Si la mesure monétaire a tendance à aplanir les différences de valeur, un prix très élevé provoquent l’effet contraire et rendent l’entité convoitée moins interchangeable et donc plus singulière. C’est dans ce sens que L. Karpik (2007), dans son ouvrage sur l’économie des singularités, explique la disproportion des prix au sommet de la hiérarchie des valeurs. Cette disproportion rappelle que toute volonté de classement et de hiérarchie ordonne en fait des entités incommensurables.
L’objet du séminaire n’est pas seulement de s’intéresser à l’économie de la disproportion des prix mais, plus généralement, de renouer avec les « théories de la valeur » en s’intéressant à la pluralité des modes d’évaluation des biens, aux mécanismes de la formation des prix sur divers marchés et aux différentes significations qu’ils ont pour leurs participants (Vatin 2009, Beckert et Aspers 2011). Comme l’avance O. Velthuis (2007), dans son ouvrage sur le marché de l’art contemporain, les prix ont suffisamment de consistance pour être considérés comme des symboles, et assez flexibles pour donner prise à différentes significations. Il met l’accent sur les processus de construction sociale de la valeur des objets d’art en référence aux conventions en œuvre dans les mondes de l’art. La méthodologie utilisée rejoint de ce point de vue l’approche de l’Economie des conventions sur la pluralité des modes de valorisation (Eymard-Duvernay 1989) ou des mondes de production (Salais et Storper 1993).
Mais, la particularité de cette approche est de travailler très explicitement ces « ordres de grandeur » suivant différentes philosophies politiques et façons de fonder le « bien commun » (Boltanski et Thévenot, 1991). Cette insistance sur la construction politique de la valeur est à relier avec les travaux anthropologiques d’A. Appadurai (1986) qui explore les conditions par lesquelles les objets économiques circulent dans différents « régimes de valeur » suivant l’espace et le temps. C’est ce qu’il désigne aussi comme des « politiques de la valeur » à la base de la création du lien entre échange et valeur. Ce type d’approche conduit à l’examen des carrières des personnes et des objets, suivant la variété des espaces de circulation et de valorisation qu’ils traversent, et à faire l’histoire des catégories de personnes et de choses, avec en particulier les enjeux autour de la définition des frontières. Un accent particulier est mis sur le rôle des « intermédiaires de marché » dans la définition de ces catégories et dans la définition des « conventions de valeur » sur différents types de marché (Bessy et Chauvin 2013). Il s’agit également de contribuer à une anthropologie des façons dont les choses peuvent être structuralement différenciées et hiérarchisées en vue de l’obtention d’un échange profitable (Boltanski et Esquerre, 2017) ou à une ethnographie des agencements marchands renouvelée aujourd’hui avec l’émergence des plateformes numériques (Callon, 2017) ou avec des épisodes de crise sanitaire créant des situations de pénurie ou d’accaparement.
Le séminaire donne lieu à des présentations de chercheurs du laboratoire IDHES et d’invités extérieurs. Il est ouvert aux doctorants et aux étudiants de master.
Organisé par Christian Bessy (IDHES ENS-Paris-Saclay) christian.bessy@ens-paris-saclay.fr
Séminaire Valeur prix et politique
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Colloque Niklas Luhmann
17 juin 2022
Colloque Niklas Luhmann
INFORMATIONS
Le colloque Niklas Luhmann « Le droit d’une société fonctionnellement différenciée » aura lieu le 17 juin 2022 (9h-16h30) à l‘Université d’Évry Val d’Essonne dans l’amphithéâtre 150 (bâtiment Maupertuis).
Les inscriptions se font auprès de : ufrdsp@univ-evry.fr
PROGRAMME
La sociologie de Niklas Luhmann repose sur une thèse singulière : la spécificité de la modernité résiderait dans un processus de différenciation fonctionnelle de systèmes sociaux : politique, science, économie, religion, art, éducation, droit… Dans ce contexte, la différenciation fonctionnelle du droit s’expliquerait par une fonction sociale spécifique du système juridique. La modernité se traduirait en effet par une complexification et une déstabilisation radicale et brutale (dans les termes de Luhmann, une « catastrophe structurelle et sémantique »). Le droit moderne constituerait une réaction « immunitaire » de la société, suscitée par un besoin social de « re-stabilisation ». Comment le droit remplit-il sa fonction sociale ? L’œuvre de Luhmann propose des hypothèses stimulantes, qui éclairent le rôle social des institutions juridiques de la modernité : les droits fondamentaux, la séparation des pouvoirs, le contrôle juridictionnel, etc.
Contributions
- « Quand un juriste devient sociologue », par Pierre Guibentif, Professeur de sociologie à l’Institut universitaire de Lisbonne (ISCTE-IUL), codirecteur de la MSH Paris-Saclay, auteur de Foucault, Luhmann, Habermas, Bourdieu : une génération repense le droit, Paris : LGDJ-Lextenso, 2010 ; en codirection avec André-Jean Arnaud, Niklas Luhmann observateur du droit, Paris : LGDJ, 1993.
Niklas Luhmann (1927-1998) est aujourd’hui considéré comme le plus important représentant de la sociologie allemande de la seconde moitié du xxe siècle. Son œuvre connaît un rayonnement international. Juriste de formation, puis de profession une partie de sa vie, ses recherches relevèrent d’abord de la science administrative. La sociologie juridique occupe une part singulière dans son ambitieux projet d’une sociologie générale. La contribution s’attachera à présenter le parcours et la personnalité du sociologue.
- « La société fonctionnellement différenciée », par Flavien Le Bouter, chargé d’enseignement à l’Albert-Ludwigs-Universität de Fribourg-en-Brigau, traducteur de Niklas Luhmann, La société de la société, Paris : Exils, 2021, et La réalité des médias de masse, Bienne-Paris : Diaphanes, 2013.
La sociologie juridique de Niklas Luhmann s’inscrit dans le contexte d’une sociologie générale. Le thème central de l’œuvre de Luhmann consiste dans l’hypothèse de l’originalité radicale de la société moderne. Par opposition aux sociétés qui la précèdent, segmentaires, structurées autour d’une différenciation centre/périphérie, ou stratifiées, la société contemporaine apparaîtrait, selon l’hypothèse du sociologue, comme fonctionnellement différenciée. La société globalisée serait ainsi structurée par des systèmes de communication opérant de façon distincte : politique, science, économie, religion, droit, art, éducation…
- « Le droit comme système autopoïétique », par Lukas K. Sosoe, professeur de philosophie politique et juridique à l’Université du Luxembourg, traducteur de Niklas Luhmann, Le droit de la société, Québec : Presses de l’Université Laval, 2019, et Systèmes sociaux, Québec : Presses de l’Université Laval, 2011 ; auteur (direction) de Le droit – un système social. Law as a Social System. Un commentaire coopératif de Niklas Luhmann, Hildesheim : Georg Olms Verlag, 2015.
Luhmann décrit le droit comme un système social, structuré par un mode de communication spécifique, fondé sur le code linguistique légal/illégal. En termes de communication, le droit se distingue des autres sphères de communication de la société contemporaine, telles que la politique, la science, l’économie ou la religion. Le droit comme système social est caractérisé par sa clôture mais aussi par sa réflexivité. Pour remplir sa fonction, pour s’adapter à son environnement, le droit s’auto-observe, s’auto-décrit et s’auto-modifie. L’autonomisation communicationnelle du droit tend cependant à le couper des racines éthiques de la tradition.
- « Une théorie sociologique de l’État de droit », par Martine Valois, professeur de droit à l’Université de Montréal, auteur de L’indépendance judiciaire. La justice entre droit et gouvernement, Montréal, Genève, Zurich, Bâle : Thémis/Schulthess, 2011 (prix Walter-Owen 2012, décerné par l’Association du Barreau canadien).
La théorie d’une société fonctionnellement différenciée et de la différenciation fonctionnelle du droit explique plusieurs traits de l’État de droit contemporain. La séparation des pouvoirs n’est pas seulement l’effet de la démocratie, mais surtout la conséquence d’une complexification sociale qui exige de différencier la conception des normes de leur exécution. De même, l’autonomie juridictionnelle s’explique par la différenciation du droit vis-à-vis de la politique. De même encore les droits fondamentaux apparaissent-ils comme un mécanisme de stabilisation de la différenciation sociale fonctionnelle. C’est ainsi que la théorie de Luhmann comporte une explication sociologique de l’émergence de l’État de droit dans la société moderne.
- « Structure logique et fonction sociale du droit », par Hugues Rabault, professeur de droit public à l’Université Paris-Saclay, auteur d’Un monde sans réalité ? En compagnie de Niklas Luhmann : épistémologie, politique et droit, Québec : Presses de l’Université Laval, 2012.
Selon la sociologie juridique de Niklas Luhmann, la spécificité communicationnelle du droit, sa particularité sémantique, consisterait dans sa structure linguistique. Le droit est largement structuré par ce que Luhmann analyse comme une « programmation conditionnelle ». Cette programmation conditionnelle, qui prédétermine le contenu des solutions juridiques, repose sur le recours à des formes logiques. Le tournant de la modernité a accentué l’importance de la contrainte logique dans le droit. La contribution établira le lien entre la structure logique du droit et sa fonction de stabilisation sociale dans une société déstabilisée par la modernité. C’est ainsi que seront dégagés les enjeux pratiques de la sociologie juridique de Niklas Luhmann.
Retrouvez le programme de la journée ici.
Colloque Niklas Luhmann
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Petits déjeuners Durkheim
saison 2024-2025
Les Petits Déjeuners Durkheim 2024-2025
La MSH Paris-Saclay, les laboratoires CEPS, IDHES et ISP de l’ENS Paris Saclay vous invitent à une nouvelle saison des Petits Déjeuners Durkheim.
Autour d’un café à la bibliothèque Durkheim, chercheurs, enseignants, étudiants et tout public intéressé sont conviés à débattre suite à la présentation d’ouvrages issus de travaux en Sciences Humaines et Sociales.
Pour information : Les doctorants venus assister en présentiel aux présentations peuvent créditer des heures de formations dans le cadre de l’École doctorale. L’attestation est à demander à l’adresse suivante : elsa.bansard@ens-paris-saclay.fr et à déposer ensuite sur l’ADUM
Un jeudi par mois, de 10h à 11h30, voici le programme que nous vous proposons :
21 novembre
Christian Bessy Expropriation by law, Février 2024, Editeur : Edward Elgar Publishing, p204, ISBN: 978 1 03532 614 3
Résumé : Placing himself at the crossroads of economics, law, and sociology, Christian Bessy investigates the contemporary transformation of intellectual property rights (IPR) with the emergence of new conventions for their valuation. He demonstrates how entities previously considered inappropriate have now become the object of property rights by means of a creeping legal codification and generate inequalities.
Discutant : Thomas Vendryes (CEPS, Université Paris Saclay
Evénement également disponible à distance : https://ens-paris-saclay-fr.zoom.us/j/97127415350?pwd=lyL53abhL4XF1eS0au98RZe4s8eHcl.1
ID de réunion: 971 2741 5350
Code secret: 50511035
19 décembre
Deux ouvrages de chroniques seront ici l’objet des échanges :
Baptiste Coulmont et Pierre Mercklé, Pourquoi les top-modèles ne sourient pas, Chroniques sociologiques, Paris, Presses des Mines, parution le 19 novembre 2020, 183 p, ISBN13 : 978-2-35671-619-4
Résumé : Entre 2012 et 2019, Baptiste Coulmont et Pierre Mercklé ont tenu une chronique régulière dans le journal Le Monde. Au coeur de leur démarche : rendre compte de la sociologie telle qu’elle se fait aujourd’hui. Dans le foisonnement des enquêtes, ils ont choisi les plus instructives. Celles qui nous expliquent pourquoi les top-modèles ne sourient pas, quelles sont les bonnes raisons de croire au Père Noël, comment contourner l’impôt sur la fortune, ou si la participation des hommes aux tâches ménagères est un facteur de divorce. Celles qui nous montrent comment les sociologues travaillent, avec des enquêtés qui meurent, qui mentent ou qui s’insultent. Celles qui nous rappellent que nous n’avons tous ni les mêmes ressources, ni les mêmes désirs. Rassemblées pour la première fois dans cet ouvrage, ces chroniques sociologiques traversent une décennie d’enquêtes, de grandes questions sociales et de petites énigmes sociologiques. Elles nous rappellent qu’il faut de tout pour faire le monde social tel qu’il est. Et elles montrent comment les sciences sociales peuvent aider, avec les armes et les outils de l’enquête, à mieux comprendre la société, dans toute sa diversité et toute sa complexité.
Frédéric Lebaron Savoir et agir. Chroniques de conjoncture (2007-2020), Vulaines sur Seine, Editeur : Editions du croquant, parution le 12 janvier 202, 338p, ISBN : 978-2-36512-255-9
Résumé : En juin 2007, la France s’engage sur la voie d’une nouvelle « révolution libérale » sous l’égide de Nicolas Sarkozy. L’Europe ambitionne alors de devenir rapidement « l’économie la plus dynamique et la plus compétitive du monde ». L’auteur, à travers ses éditoriaux de la revue Savoir/Agir, a tenu la chronique des conjonctures économiques et politiques qui ont caractérisé au fil des jours cette période de bouleversements, dont il propose une lecture à la fois sociologique et engagée.
A compter de cette séance, le Lumen organisera une « bibliothèque éphémère » en présentant et proposant à l’emprunt d’autres ouvrages en lien avec les ouvrages discutés. Les emprunts seront facilités.
23 janvier
Laurence Maurines et Christian Bracco Apprendre et penser les sciences dans l’enseignement et la formation scientifique. Vers une interdisciplinarité didactique-histoire des sciences-épistémologie, Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, Université Paris-Saclay, novembre 2024, 232 p.
Résumé : Le monde contemporain doit relever de nombreux défis qui nécessitent un regain d’intérêt pour les métiers scientifiques, en particulier de la part des femmes. Ils requièrent également l’acquisition, par tout citoyen, d’une culture scientifique qui lui permette de penser et d’agir dans des contextes variés. Parmi les leviers envisagés pour l’enseignement des sciences par les textes ministériels français relatifs aux réformes de ces vingt dernières années figure l’introduction de l’histoire des sciences et d’éléments de nature épistémologique. Les attendus institutionnels de cette introduction restent peu explicités et opérationnalisés. Ce volume vise à participer au développement, en France, de travaux sur l’introduction de l’histoire des sciences et de l’épistémologie dans l’enseignement et la formation scientifique (amplement documentés à l’étranger), tout en apportant un regard critique. Il discute des enjeux éducatifs et sociétaux de cette introduction et des questions qu’elle soulève quant aux objectifs d’apprentissage à poursuivre et des stratégies à mobiliser en classe, ainsi que des méthodologies de recherche à mettre en œuvre. La réflexion est conduite dans le cadre d’un champ disciplinaire donné, la physique. Différents thèmes au programme d’enseignement du secondaire ou du début du supérieur (la vision, le principe d’inertie, le mouvement des planètes, le temps en mécanique relativiste, la dynamique des fluides) sont abordés. Divers objectifs d’apprentissage (appropriation des concepts scientifiques, raisonnement des élèves, représentations de la/des science(s), pensée critique) et deux stratégies d’enseignement (implicite et explicite) sont envisagés. Les didacticiens, historiens et épistémologues des sciences réunis ici proposent des regards croisés et complémentaires, conduisant à simplifier ou au contraire à enrichir le discours historique, selon les objectifs d’apprentissage visés. Ils montrent ainsi la fécondité d’une réflexion interdisciplinaire.
Discutant : Nicolas Décamp (LDAR, Université Paris Cité)
Séance disponible en visioconférence :
https://ens-paris-saclay-fr.zoom.us/j/98643672925?pwd=6HIbei8UnpG5wMMFTIDbVEgkFFNCIQ.1
ID de réunion: 986 4367 2925
Code secret: 40889558
« Bibliothèque éphémère » par le Lumen : présentation et proposition d’ouvrages
13 mars
Vincent Négri et Nathan Schlanger (dir.) 1941. Genèse et développements d’une loi sur l’archéologie, France, Editeur : La Documentation Française, octobre 2024, EAN 9782111576605
Résumé : L’archéologie, par ses objectifs et ses méthodes, est une discipline singulière
au sein des sciences sociales et humaines. Si les vestiges enfouis et stratifiés
qu’ont laissés les hommes constituent la matière première de cette discipline,
la découverte et l’extraction de ces traces matérielles, même menées et
documentées aussi bien que possible, impliquent toujours leur déstructuration,
voire leur disparition, et en tout cas l’impossibilité de les fouiller à nouveau.
C’est pourquoi le droit de l’archéologie – en décalage avec les législations
protectrices des monuments historiques, des archives et des musées – articule
la production des connaissances avec des mesures de mitigation spécifiquement
conçues pour faire face à la disparition des sites et des vestiges du passé.
Dès le xix
e siècle, en amont de la loi fondatrice de 1941, les prémices de ce
droit attestent de l’émergence et de la professionnalisation de la discipline. En
aval, et notamment avec l’émergence d’un droit de l’archéologie préventive
en 2001, des processus institutionnels et scientifiques renouvelés participent
à la sauvegarde du patrimoine archéologique et à son inscription dans des
dynamiques culturelles et sociales.
En abordant aussi les influences internationales sur cette législation, ses
rapports avec les conflits armés ou encore avec l’économie de marché, les
contributeurs de ce volume retracent les enjeux institutionnels, patrimoniaux et
sociétaux qui ont façonné, et qui construisent encore, le droit de l’archéologie
Séance disponible en visioconférence :
https://ens-paris-saclay-fr.zoom.us/j/94900640101?pwd=BnAqtQxUBxuwfEoF2KdPpBXA8ZsKuJ.1
ID de réunion: 949 0064 0101
Code secret: 05941968
« Bibliothèque éphémère » par le Lumen : présentation et proposition d’ouvrages
20 mars
Olivier Wieviorka Histoire totale de la seconde guerre mondiale, Editeur : Perrin, parution 24 août 2023, 1072p, ISBN 2262079935
Résumé : Cet ouvrage est né d’un constat paradoxal. Si nous croulons a priori sous les livres portant sur la Seconde Guerre mondiale, il existe en réalité peu de grandes synthèses sur le sujet – et aucune de l’envergure de celle que propose Olivier Wieviorka. Fruit de nombreuses années de travail, elle innove d’abord par son approche globale qui la distingue des classiques anglo-américains qui privilégient les seules opérations militaires. Bien entendu, l’historien aborde tous les fronts : l’Europe évidemment, mais aussi l’Asie-Pacifique (si souvent négligée, en particulier la Chine), l’Afrique du Nord ou encore le Moyen-Orient. Il s’intéresse également à l’ensemble des acteurs (Canadiens, Australiens, Indiens…) et couvre tous les domaines : stratégique, comme il se doit, mais aussi idéologique, économique, logistique, diplomatique… – sans oublier l’histoire sociale et mémorielle habituellement traitée en parent pauvre. Enfin, l’auteur renouvelle largement la matière, souvent un peu datée, en intégrant les recherches les plus récentes dans une démonstration aussi rigoureuse sur le fond que limpide dans la forme.
En découle un grand récit, bien écrit et formidablement incarné, qui montre à quel point ce conflit fut véritablement mondial et total. Un ouvrage qui s’attache de concert à raconter, comprendre et expliquer en faisant sienne l’exigence formulée par Albert Camus dans L’Homme révolté : « On estimera peut-être qu’une époque qui, en cinquante ans, déracine, asservit ou tue soixante-dix millions d’êtres humains doit seulement, et d’abord, être jugée. Encore faut-il que sa culpabilité soit comprise. »
Prix du livre d’histoire contemporaine 2024
« Bibliothèque éphémère » par le Lumen : présentation et proposition d’ouvrages
Séance disponible en visioconférence : https://ens-paris-saclay-fr.zoom.us/j/98390458570?pwd=THwbYJcbEvmDA9nvdrs56gTGbHsnyE.1
ID de réunion: 983 9045 8570
Code secret: 00904603
10 avril
Reporté au 12 juin
22 mai
Michela Barbot, Les règles de la valeur. Les prix et l’estimation au prisme du droit (XVIIe-XVIIIe siècle), Presses de l’Université Toulouse Capitole, Coll. EHDIP., n. 36, 2025.
Discutant : Noé Wagener (ISP, Université Paris Saclay)
« Bibliothèque éphémère » par le Lumen : présentation et proposition d’ouvrages
Lien visio :
https://ens-paris-saclay-fr.zoom.us/j/94157243596?pwd=F1eeZmB1DENxE3ZAaYbBQyTVaqnjlp.1
ID de réunion: 941 5724 3596
Code secret: 27353493
12 juin
Intervenant Thomas Vendryes (CEPS – Université Paris-Saclay)
Trois articles en économie portant que la Chine seront discutés :
Li, Shi / Vendryes, Thomas (mimeo) : Land interests and land conflicts: An investigation of the determinants of local land institutions in rural China
Discutante : Caroline Vincensini (IDHES, Université Paris Saclay)
La séance est disponible en hybride : https://orsay.bbb.cnrs.fr/b/ban-ro0-2jl-d0g
25 septembre
Julien Gargani (dir.), Connaitre la sélection (titre provisoire), collection ACTES, à paraitre en juin 2025
En présence de trois auteurs : Guillaume Achaz (MNHN), Julien Gargani (Centre d’Alembert), Léonard Moulin (INED)
A la bibliothèque Durkheim
La bibliothèque Durkheim est consacrée aux ouvrages et revues en Sciences Humaines et Sociales. Située au 3ème étage de l’ENS, Bâtiment sud-ouest, elle vous accueille toute l’année les lundis et jeudis entre 13h et 17h, et pour les Petits Déjeuners Durkheim de 10h à 11h30 un jeudi par mois !




Petits déjeuners Durkheim
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Séminaire « Genre Et Monde Carcéral » 6e Séance
10 juin 2022
Séminaire « Genre Et Monde Carcéral » 6e Séance
INFORMATIONS
La 6e séance de la saison 2021-2022 du séminaire « Genre et monde carcéral », soutenu par la MSH Paris-Saclay, aura lieu le 10 juin 2022 de 11h30 à 16h30 sur le thème :
Catégories pénales et pénitentiaires : critiques féministes
Cet événement aura lieu en format hybride :
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En présentiel à l’ENS Paris-Saclay dans la salle 3G07, 4 Avenue des Sciences, 91190 Gif-sur-Yvette
- En distanciel via un lien Zoom
PROGRAMME
- Olivia Nederlandt, Professeure de droit pénal et de procédures pénale, Université Saint-Louis Bruxelles – Les normes pénitentiaires à l’épreuve du genre : étude de la situation des prisons belges
- Charlotte Fischer, Anthropologue, Doctorante, Université de Toulouse-Jean Jaurès – Les violences conjugales en audience correctionnelle : l’ambiguïté des discours sur le genre
- Chloé Constant, Professeur chercheure à la FLACSO (Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales) – Les apports des féminismes des Suds aux études sur la prison et le genre : panorama depuis les Amériques
Retrouvez l’intégralité du programme de la saison ici.
Résumé
Cette sixième séance du séminaire portera sur la manière dont les discours sur les violences de genre façonnent la fabrique pénale. En s’appuyant sur l’étude du droit pénitentiaire belge et sur l’ethnographie de prisons bruxelloises, Olivia Nederlandt montrera, dans une première intervention, comment l’absence de textes juridiques clairs aboutit à des pratiques diversifiées d’inclusion des personnes trans ou non-binaires d’un établissement à l’autre. L’analyse des traitements des groupes minorisés en prison permettra d’interroger les différents registres par lesquels les acteurs et actrices pénitentiaires justifient de tel ou tel placement dans les prisons d’hommes ou de femmes ou mixtes. Ensuite, à partir d’une enquête en cours réalisée dans le cadre de son doctorat, Charlotte Fischer proposera une réflexion sur les nouvelles pratiques judiciaires dans les affaires de violences conjugales. À partir de l’analyse des discours portant sur les violences conjugales et de leurs traitements au moment des audiences correctionnelles, elle en soulignera les ambiguïtés. Enfin, Chloé Constant, dans une troisième intervention, proposera de retracer les apports des féminismes des Suds, en particulier le féminisme noir et le féminisme postcolonial, aux études sur la prison comprise au prisme du genre. Elle fera également l’état des lieux des études mexicaines sur les femmes incarcérées en s’interrogeant sur les apports des études qui articulent identités et sexualités.
INSCRIPTION
Séminaire « Genre Et Monde Carcéral » 6e Séance
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Colloque AVISA
7 et 8 juin 2022
COLLOQUE AVISA
INFORMATIONS
Le nouveau colloque AVISA aura pour thème :
Le harcèlement sexuel dans l’Antiquité et sa réception contemporaine. Explorations et mises en question
Il aura lieu à l’Université de Versailles Saint-Quentin dans l’amphi IV au 47 boulevard Vauban (78280 Guyancourt) sur deux demi-journées : le 7 juin 2022 de 13h30 à 18h30 et le 8 juin 2022 de 8h30 à 13h30.
Ce colloque traitera de la question du harcèlement sexuel dans la Grèce antique en lui-même, mais aussi au regard du traitement de l’héritage culturel grec au regard des enjeux féministes du XXIe siècle et de la « pop culture » moderne.
Les inscriptions en présentiel et en distanciel se font via l’adresse mail : adebrosse@gmail.com
Colloque AVISA
7 et 8 juin 2022 Lire la suite »
Journée d’étude : « Des normes d’avant-garde ? Temporalités du droit de l’environnement »
9 juin 2022
Journée d’étude : « Des normes d’avant-garde ? Temporalités du droit de l’environnement »
INFORMATIONS
La journée d’étude : Des normes d’avant-garde ? Temporalités du droit de l’environnement aura lieu le 9 juin de 9h à 17h. Cette journée s’inscrit dans le cadre du projet « Sociohistoire du droit de l’environnement » soutenu par la MSH Paris Saclay. Elle vient mettre en lumière la question environnementale au regard du droit de l’environnement et de son inscription dans le temps.
Lieu : ENS Paris-Saclay (4 avenue des Sciences 91 190 Gif-sur-Yvette) salle 1Z71. Pour vous y rendre