Activités scientifiques

Offre d’emploi – Chargé·e d’édition de corpus numériques – 21/08/2020

La Maison des sciences de l’homme en Bretagne, en collaboration avec la TGIR Huma-Num, recrute par voie contractuelle un·e chargé·e d’édition de corpus numériques.


Dans le cadre du dispositif Huma-Num Lab, le·la chargé·e d’édition de corpus numériques aura pour mission d’accompagner les projets de recherche soutenus par la Maison des sciences de l’homme en Bretagne dans la production, l’exploitation et la valorisation de données numériques.

La procédure de recrutement se déroulera en deux étapes : une sélection sur dossier et une audition pour les candidat·es dont les dossiers auront été retenus. Le dossier de candidature (CV et lettre de motivation) devra être adressé avant le vendredi 21 août 2020 (12h) à drh-candidature@univ-rennes2.fr.

Vous trouverez toutes les informations dans la fiche en téléchargement ci-dessous.

Contact : Isabelle Ganzetti-Gémin, Secrétaire générale de la MSHB
 

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Fiche de poste Huma-Num Lab (119 ko)

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Appel à projets : « Montage de Réseaux Scientifiques Européens ou Internationaux (MRSEI) » – Vague 2 – 16/07/2020

Dans le cadre de la composante « Construction de l’Espace Européen de la Recherche et Attractivité Internationale » du Plan d’action 2020, l’instrument « MRSEI » est reconduit avec un format de soumission en continu impliquant deux sessions d’évaluation et de sélection (date limite de dépôt des candidatures pour la Vague 2 : 16 juillet 2020).

Cet instrument a pour but d’améliorer le taux de réussite de la France aux appels européens (« Horizon 2020 » et « Horizon Europe ») et internationaux et à renforcer son positionnement scientifique par la coordination de projets ambitieux au niveau européen (Horizon 2020 principalement) et/ou international.

Sont attendues dans le cadre de cet appel, des propositions ayant pour objet de constituer ou de conforter un réseau scientifique visant une réponse à un appel européen ou international (voir les exclusions dans l’appel à projet).

L’appel MRSEI couvre des sujets de toutes les disciplines de recherche

Les projets sélectionnés recevront une aide maximale de 30 k€ pour une durée maximale de 24 mois (sans prolongation possible). L’aide reçue financera exclusivement les actions permettant de définir des intérêts scientifiques et économiques pour le montage d’un projet européen ou international (le financement de travaux expérimentaux est exclu).

Contacts :

Paul Célestin BAKALA, PhD – Chargé de projets scientifiques

mrsei(at)agencerecherche.fr 

Pour toute information ou orientation concernant les appels H2020, veuillez contacter les PCN (points de contact nationaux).

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Le projet OTELO lauréat de l’Appel Excellence MSH Paris-Saclay / Institut DATAIA !

Le projet OTELO lauréat de l’Appel Excellence MSH Paris-Saclay / Institut DATAIA !

La MSH Paris-Saclay et l’Institut de Convergence DATAIA, se sont associés en décembre 2019 pour lancer un appel à projets visant à favoriser l’émergence de projets d’Excellence en Sciences des Données, Intelligence Artificielle et Société, menés par des chercheurs en Sciences Humaines et Sociales et sciences du numérique de Paris-Saclay.
L’objectif est de promouvoir des projets de recherche à fort potentiel sur le numérique, portés par des chercheurs issus d’unités et de disciplines différentes du territoire saclaysien.

Suite à l’évaluation par des experts des dossiers de candidatures, et après audition des candidats sélectionnés et délibération du comité d’audition de l’appel à projets d’Excellence, le projet OTELO (OnTologies pour l’Enrichissement de l’analyse Linguistique de l’Oral) a été désigné lauréat de cet appel 2019.

Nous adressons toutes nos félicitations aux porteurs du projet pour ce magnifique résultat !

Le projet OTELO (OnTologies pour l’Enrichissement de l’analyse Linguistique de l’Oral)

Le projet OTELO propose une analyse multi-niveaux de la langue parlée à partir de grands corpus oraux, segmentés et annotés automatiquement. L’hypothèse de travail est la suivante : la langue, qu’il s’agisse de sa variété écrite ou orale, est intrinsèquement ambiguë et polysémique. Les linguistes aspirent à rendre compte de cette ambiguïté dans le but de comprendre son fonctionnement.

Les chercheurs en sciences et technologies de l’information sont également concernés par la formalisation de la variation linguistique dans des buts applicatifs. Les travaux qui s’intéressent à une description exhaustive de la langue sont rares car ils impliquent des démarches venant de plusieurs communautés scientifiques.

Le projet OTELO est porté par deux chercheurs en linguistique (I. Vasilescu, LIMSI) et en informatique (F. Suchanek, Télécom Paris) et propose une analyse approfondie de la langue à partir de données orales. Segmentées en phones et mots, ces données seront ensuite enrichies avec des connaissances concernant le statut grammatical des mots, leurs relations syntaxiques et sémantiques en contexte. Les résultats attendus concernent le rôle de l’information phonétique dans la désambiguïsation des homophonies contextuelles impliquant des entités, et l’impact des connaissances linguistiques de « haut niveau » (grammaticales, syntaxiques, sémantiques) dans la diffusion des motifs de variation phonétique au sein des mots d’une langue. Ces résultats présentent un double intérêt : pour la communauté linguistique car il s’agit de proposer une analyse élargie de la langue, à partir de l’existant, à savoir de grands corpus ; et pour les sciences du numérique qui aspirent à modéliser les sources de variation linguistique afin de rendre plus robustes les applications (par exemple, les agents conversationnels).

Les porteurs du projet :

Ioana VASILESCU, Université Paris-Saclay, CNRS, LIMSI

Ioana Vasilescu est linguiste, recrutée au LIMSI CNRS en tant que chargée de recherche (CR1) sur un poste « fléché STIC ». Elle travaille sur des thèmes se situant à l’interface de la linguistique et du traitement automatique des langues en production et en perception (analyse de la variation dans des grands corpus oraux, analyse des erreurs des systèmes de reconnaissance vocale, comparaison homme vs systèmes automatiques dans le traitement de la communication parlée). Ses travaux ont donné lieu à plus de 80 publications, incluant 15 article de revues et chapitres de livres, l’édition d’un livre sur les erreurs dans le traitement de la parole par les humains et les systèmes automatiques, et 45 conférences internationales avec comité de lecture. Elle a participé et participe à de nombreux projets incluant deux projets soutenus par la MSH Paris-Saclay à travers les appels Émergence et Maturation (« HistorIA »), d’autres projets nationaux (Chaire IA HUMAAINE, « Bad nudge-bad robot » DATAIA, ANR VERA), franco-allemand (Quaero) et internationaux (CHIL, TC Star). I. Vasilescu enseigne l’introduction aux humanités numériques à l’Université Sorbonne Nouvelle et a participé à l’organisation de différentes manifestations scientifiques nationales et internationales (dont le workshop « Linguistique et Big Data », soutenu par la MSH en 2017).

Fabian SUCHANEK, Télécom Paris

Fabian M. Suchanek est professeur à Télécom Paris. Fabian Suchanek a notamment développé la base de connaissances YAGO, l’une des plus grandes bases de connaissances publiques à usage général. Cela lui a valu une mention honorable du prix de la dissertation SIGMOD et du prix Test of Time de 10 ans de la conférence Web (WWW 2018). Ses intérêts incluent l’extraction d’informations, le raisonnement automatisé et les bases de connaissances. Fabian a publié environ 90 articles scientifiques, entre autres à ISWC, VLDB, SIGMOD, WWW, CIKM, ICDE et SIGIR, et son travail a été cité plus de 10000 fois.

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Appel à communications – colloque « Des sources aux SIG : des outils pour la cartographie dans les humanités numériques » – 30/09/2020

« Des sources aux systèmes d’information géographique : des outils pour la cartographie dans les humanités numériques »

Organisation

MSH Paris Saclay

Laboratoire DYPAC UVSQ Paris-Saclay

Laboratoire DAVID UVSQ Paris-Saclay

Plateforme Géomatique de EHESS


Depuis plusieurs années, différentes disciplines des sciences humaines et sociales comme l’histoire, la littérature, l’anthropologie sociale, la sociologie, l’archéologie ont renouvelé l’usage de la cartographie, utilisant des nouvelles approches tant théoriques, que méthodologiques et techniques.

Sources anciennes et moderne, archives, cartes et plans, iconographie, photos de terrains et satellites,  etc. sont le matériel de base utilisés pour appréhender une compréhension de phénomènes et de systèmes complexes que sont des comportements humains variés : interactions entre acteur sur le territoire, migrations et regroupements, choix d’implantation et évolution de villes, influences entre l’homme et son milieu, etc.). 

Aujourd’hui, la masse de données devient telle qu’il devient difficile de filtrer ce qui est utile pour une recherche de ce qui ne l’est pas. Outre qu’elles soient souvent spatiales et/ou temporelles, leur particularité repose sur leur non-homogénéité, leurs lacunes, leurs sources multiples et mutlilangues, à la fois qualitatives et quantitatives, non structurées. On parle de big data dans le champ particulier que sont les humanités numériques.

Lors de ces deux jours de colloque, nous souhaitons interroger les différentes manières d’utiliser la cartographie, les SIG, l’analyse spatiale, le web sémantique dans les sciences humaines et sociales, en partant de l’exploitation et l’extraction des sources, l’intégration en bases, l’analyse de ces données et enfin leur valorisation.

Le colloque s’organisera selon quatre thématiques principales :

AXE 1 Gérer, collecter et stocker les données géographiques

AXE 2 Création et utilisation d’outils pour la géomatique et l’analyse spatiale

AXE 3 Cas d’études de la cartographie et des SIG dans les SHS

AXE 4 Nouvelles données, nouvelles pratiques, nouveaux outils ?

Pour plus d’information http://psig.huma-num.fr/colloque-sources-aux-sig/

Modalités de contribution

Les propositions de communications de 3000 signes maximum sont à envoyer à avant le 18 septembre 2020 à l’adresse : 

colloquesourcesig2020@uvsq.fr

Mise en ligne : 18 juin 2020

Deadline auteurs : 30 septembre 2020

Retour aux auteurs : 15 octobre 2020

Dates de la conférence : 14 & 15 décembre 2020

Les participations en visio sont envisagées pour les participants et pour le communicants.

Un appel à publication sera mis en place à la suite du colloque

Programme prévisionnel :

1 journée – Ouverture à la MSH Saclay

1 journée à la FMSH Paris Raspail

Comité d’organisation

Citlalli Dominguez (DYPAC UVSQ)

Davide Gherdevich (DYPAC UVSQ)

Eric Mermet (EHESS)

Comité scientifique

Citlalli Dominguez (DYPAC UVSQ)

Davide Gherdevich (DYPAC UVSQ)

Eric Mermet (EHESS)

Anne Rochebouet (DYPAC UVSQ)

Zoubida Kedad(DAVID UVSQ)

Laurent Costa (CNRS-MAE Nanterre)

Carmen Brando (EHESS)

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28th Gerpisa International Colloquium / Virtual Conference – 22/06 au 03/07/2020

This is a virtual conference due to the cancellation of our 2020 Detroit International Colloquium following the Covid 19 crisis and lockdown. It takes place on gerpisa.org. We have 40 video presentations organised in 12 sessions and all accessible below. To upload the papers and the slides you need to have an account on gerpisa.org. gerpisa.org members can also post comments and ask questions on each presentation: log in, click on the title of the session you would like to comment on and you will access the comment section at the bottom.

Starting on Tuesday June 30 and ending on Friday July 3rd we will also organise a series of live round tables on the impact of the Covid crisis on the automotive industry in different regions and countries. More details to come.

Online programme : http://gerpisa.org/node/6100

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Appel à candidature 2020 : trois contrats post-doctoraux en SHS – 17/07/2020

Dans le cadre de sa politique scientifique, l’Institut des Sciences Humaines et Sociales du CNRS recrute trois contractuel.le.s post-doctorant.e.s à compter du 1eroctobre 2020 pour une durée de deux ans.  

La recherche proposée dans le cadre de cet appel à candidature doit s’inscrire dans les axes thématiques suivants :

  • Humanités Numériques ; Sciences sociales computationnelles ; Intelligence Artificielle en SHS
  • Inégalités éducatives

Contexte scientifique :Cet appel à candidature participe aux priorités scientifiques du CNRS telles qu’elles sont définies par le contrat d’objectifs et de performance 2019-2023 entre l’Etat et le CNRS

  • Thématique « Sociétés », voir pages 16-17 : « Quantification, formalisation, modélisation et simulation » et « Humanités numériques ».
  • « Défis sociétaux », voir pages 26-27 : « Intelligence artificielle » et « Inégalités éducatives ».

Calendrier de recrutement :

  • Date de lancement du concours : 15 juin 2020.
  • Date de clôture du dépôt des candidatures : 17 juillet 2020.
  • Résultats : 1er septembre 2020

Éligibilité : Sont éligibles les candidats ayant soutenu un doctorat après le 1er janvier 2015 sans condition d’âge ou de nationalité. Une majoration d’un an par année de congé de maternité ou de congé parental est accordée.

Durée du recrutement et date de prise de fonction : Les contrats proposés sont d’une durée deux ans, renouvelables un an après évaluation. La prise de fonction s’effectuera le 1er octobre 2020. Il sera demandé un rapport final pour décembre 2023.

Dossier de candidature : Le dossier de candidature complet en anglais ou en français devra être envoyé au plus tard le 17 juillet 2020 minuit à l’adresse:  inshs.postdoc2020@cnrs.fr

Plus d’informations ICI

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LA MSH PARIS-SACLAY RECRUTE : Ingénieur de recherche (H/F) : Dynamique de débat et actualités en SHS face à la crise sanitaire Covid 19 : Analyse quantitative

Informations générales

Référence : USR3683-ALAHOD-002
Lieu de travail : CACHAN
Date de publication : lundi 15 juin 2020
Type de contrat : CDD Technique/Administratif
Durée du contrat : 5 mois
Date d’embauche prévue : 10 août 2020
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : entre 2700 euros et 3100 euros bruts mensuels selon expérience
Niveau d’études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent

Missions

La MSH Paris-Saclay a mis en place en cohérence avec les orientations du CNRS et du Réseau national des Maisons des Sciences de l’Homme (RnMSH) un secteur « SHS face au Covid-19 » pour contribuer au recensement des activités en sciences sociales en réponse à la pandémie Covid 19 et au confinement qu’elle a entraîné. Ce secteur du site et notamment la rubrique « Analyses et débats » a vocation à devenir un outil de référence en SHS pour l’Initiative CNRS/INSERM : « Crises sanitaires et environnementales – Humanités, sciences sociales, santé publique » (HS3P-CriSE).

L’objectif de ce travail proposé pour ce poste d’ingénieur de recherche consiste à réaliser des analyses quantitatives de contenu de ce secteur SHS face au Covid-19, en complémentarité avec l’approche qualitative développée par un autre ingénieur de recherche recruté dans le cadre du même projet sous la responsabilité scientifique de la direction de la MSH Paris-Saclay.

Activités

-Participer à la récolte de données pour le secteur SHS face au Covid-19
-Réaliser l’analyse quantitative des contributions mises en ligne sur le secteur.
-Participer en parallèle à une première analyse quantitative des résultats des appels à projets de recherches en SHS ouverts face à la crise sanitaire
-Production de la présentation graphique des résultats de l’analyse quantitative en vue de la publication.
-Rédiger, en partenariat avec un autre ingénieur de recherche embauché sur le volet qualitatif de l’analyse, un rapport pour préparer l’organisation scientifique d’un workshop prévu en octobre 2020
-Participer à l’organisation du workshop lors de laquelle les résultats de l’analyse quantitative de contenu seraient discutés dans le cadre d’une réflexion plus large sur la dynamique de débat et de travail en SHS.
-Participer à la rédaction de la publication finale après le workshop, avec une version développée de l’analyse quantitative de contenu.

Compétences

-Doctorat en sciences humaines et sociales.
-Très bonne connaissance du monde de la recherche en SHS en France et notamment dans le périmètre Paris Saclay.
-Compétences en analyse quantitative de textes, étayées par une expérience de recherche dans le domaine du discours politique
-Capacité de travailler en équipe.
-Compétences rédactionnelles

Contexte de travail

La Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay (USR 3683) https://msh-paris-saclay.fr/ créée le 1er janvier 2015 est une structure d’accueil, d’impulsion, de promotion et de diffusion de la recherche en sciences humaines et sociales au sein de l’écosystème de Paris-Saclay.
Elle a vocation à développer des projets de recherche en sciences humaines et sociales autour d’axes de recherches spécifiques liés à son environnement scientifique et à son territoire. Elle a un rôle de fédération de ces recherches au sein du domaine des SHS et avec les autres sciences du périmètre saclaysien.

Ses activités scientifiques prennent également la forme d’encouragement à la valorisation de la recherche et d’accueil de revues scientifiques, d’hébergement de GIS ou toutes autres structures liées à ses axes de recherches thématiques.

L’unité est composée de huit agents permanents ou contractuels (deux directeurs, secrétaire générale, assistant administratif et financier, chargé de communication, graphiste, responsable de la coordination scientifique et éditrice).


Lieu de travail : MSH Paris-Saclay, 4 avenue des sciences 91190 Gif sur Yvette
RER B (Massy Palaiseau puis bus 91.06)

POSTULER SUR LE PORTAIL EMPLOI DU CNRS :

https://bit.ly/37AxkpU

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APPELS A PROJETS « Blockchain, un nouveau défi pour le droit et la Justice de demain » – 15/09/2020

La Mission de recherche Droit et Justice lance chaque année une campagne d’appels à projets portant sur les thèmes retenus dans le cadre de sa programmation scientifique. Pour 2020, quatre thèmes ont été retenus :

  • Blockchain,
  • Parentalité,
  • Courtes peines d’emprisonnement,
  • Justice et écologie

En raison de la crise sanitaire, les appels à projets seront diffusés progressivement.

Le premier appel à projets porte sur la notion de Blockchain : Voir l’appel à projets

Date limite de dépôt des dossiers : 15 septembre 2020 .

Pour en savoir plus 

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La Mission de recherche Droit et Justice recrute son/sa responsable du suivi scientifique et de la valorisation des recherches – 19/06/2020

Le ou la titulaire du poste assurera l’ensemble des activités concourant à la détermination du programme scientifique de la Mission. Il/Elle sera notamment chargé.e de l’organisation des appels à projets et des travaux du Conseil scientifique, de l’analyse des demandes de financement soumises au Conseil scientifique et du suivi des contrats de recherche. Il/Elle aura également en charge la valorisation des enseignements et des résultats issus des recherches ainsi que l’organisation et la promotion des Prix Carbonnier et Vendôme décernés chaque année par la Mission. 

Les candidatures sont à adresser par mail avant le 19 juin 2020 à Mme Valérie Sagant, directrice de la Mission de recherche Droit et Justice et à Mme Kathia Martin-Chenut, directrice adjointe scientifique. 

Consulter l’offre d’emploi sur le site Place de l’emploi public

Consulter la fiche de poste

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Appel à contributions – Revue Terrains & Travaux – 15/11/2020

LA RAISON MODÉLISATRICE

Appel à contributions pour dossier thématique
Date de clôture (étendue) de l’appel : 15 novembre 2020
Télécharger l’appel au format PDF

Ce dossier thématique ambitionne d’étudier une forme de technologie ayant connu un essor majeur à partir du début du XXe siècle : la modélisation. Pensée au XIXe siècle comme une « mathématisation du réel », elle consistait à formaliser des phénomènes physiques ou sociaux afin de les rendre lisibles et prévisibles. Au croisement des savoirs et des sciences les plus pointus, du social, de l’économique et du politique, la modélisation a connu une expansion considérable depuis la Seconde Guerre mondiale et encore davantage à partir des années 1970. Elle se développe alors dans une grande diversité de secteurs : l’astrophysique, l’environnement, la guerre, la finance, la santé, la chimie, la démographie, la justice. Elle est la marque d’un régime de connaissance singulier et technicisé dépassant les seuls processus de quantification ou de catégorisation, car elle permet de traiter un grand nombre de données qu’elle organise selon un jeu d’hypothèses lui-même inscrit dans des théories pré-établies. Son pouvoir de simplification et sa capacité à mettre en scène des futurs possibles ont permis à la modélisation de devenir un instrument d’action publique, par exemple dans le domaine des politiques économiques, climatiques ou agricoles. En intégrant des objectifs à atteindre (croissance, limitation du réchauffement, production agricole) dans des scénarios qui préjugent de leur caractère réalisable et des chemins (pathways) pour y arriver, les modèles sont devenus des supports incontournables de la fabrique des politiques publiques. Ils sont particulièrement mobilisés comme des outils d’anticipation des futurs entre lesquels il s’agit alors d’arbitrer dans des contextes caractérisés par une forte incertitude – comme l’illustre la crise sanitaire du coronavirus. Les nouvelles capacités calculatoires et les « big data » viennent encore renforcer les possibilités de la modélisation, qui gagne de nouveaux objets et de nouveaux mondes sociaux, y compris les sciences sociales elles-mêmes.

Ce numéro propose de regrouper des travaux issus de différentes disciplines (sociologie, philosophie, histoire, démographie, géographie, anthropologie, humanités numériques, etc.) étudiant le développement de la modélisation dans une diversité de domaines et permettant de documenter les conditions (économiques, épistémiques, politiques) de son efficacité (coordination, gouvernementalité, performativité), mais aussi ses effets de cadrage et de sélection des problèmes. La modélisation a été étudiée comme un outil de « médiation » entre les données et la théorie scientifique, comme un intermédiaire entre la décision politique présente et les futurs qualifiés de souhaitables, et possède à ce titre une efficacité qu’il convient de continuer à explorer. Mais elle repose sur une forme de confinement, voire d’opacité, qui rend le plus souvent les savoirs qu’elle cristallise hermétiques à la controverse – même si certains modèles visent précisément la transparence, offrant des prises à la vérification, voire au débat. En effet modéliser n’est pas seulement calculer, c’est aussi définir les paramètres d’un problème, impliquer un cours des choses, des questionnements, des possibles et, a contrario, en invisibiliser d’autres. Sorte de « boîte noire », les modèles nécessitent des professionnel·le·s spécialisé·e·s pour les développer et les faire fonctionner ou organiser un débat autour des prospectives modélisées, autant de « mondes sociaux » qui restent encore à étudier dans bien des domaines. La modélisation a aussi son économie imbriquée, entre autres, dans celle des données.

Les contributions attendues devront documenter empiriquement les activités de modélisation et leurs effets sociaux : il s’agit à la fois de comprendre la prolifération d’une rationalité modélisatrice dans différents espaces, mais également d’en souligner les fragilités, et d’étudier les conflits qu’elle suscite et les usages différenciés qu’en font les acteur·rice·s. Les articles proposés pourront s’attacher à explorer particulièrement, mais non exclusivement, les axes de problématisation suivants, allant des espaces technoscientifiques de la confection des modèles aux espaces de controverses, en passant par les champs de la maintenance et des usages :

  1. La fabrique des modèles. Si les modèles eux-mêmes, ou certains de leurs résultats, ont vocation à circuler, il importe d’identifier les lieux où ils sont élaborés et les acteurs s’engageant dans leur production. Du champ académique à celui des entreprises et des cabinets de conseil en passant par des agences parapubliques et l’administration centrale, l’étude de la genèse des modèles permet de documenter les savoirs à partir desquels ils sont élaborés, les dynamiques professionnelles à l’œuvre dans leur confection, les motifs qui président à leur diffusion ou à leur confinement. On pourra ainsi notamment se demander dans quelle période, et quel contexte, émerge la nécessité de modéliser (et de prévoir par la modélisation), et documenter l’histoire de la modélisation pour un objet d’étude donné. Qui sont les modélisateur·rice·s, à quelles communautés professionnelles appartiennent-ils·elles, quelles tensions leurs interventions peuvent-elles engendrer dans les espaces au sein desquels ils·elles interviennent ?
  2. Définir les futurs et leurs valeurs. Supports de scénarios prospectifs, les modèles peuvent donner à voir, à « imaginer », ce qui est à venir, et proposent d’arbitrer entre ces différents futurs. Ils associent des considérations ontologiques (quelles entités et quelles dimensions d’un problème doivent être prises en compte ?), des hypothèses scientifiques chargées d’assurer la légitimité du résultat, un ensemble de paramètres et de données empiriques, et des projections normatives (quelles sont les actions à mettre en œuvre ?). En ouvrant la boîte noire de la modélisation, il est possible de comprendre comment les conventions opèrent, mais aussi comment certains modèles intègrent dans leurs calculs des visions du futur (scénarisation épidémiologique ou des catastrophes, etc.), et enfin les manières dont les savoirs économiques et financiers s’y greffent (calcul coûts-bénéfices, hypothèses sur l’offre et la demande). Une attention aux savoirs et au « design » technologique de ces modèles permettrait d’éclairer ces dynamiques de formation des futurs au présent, c’est-à-dire non en tant qu’ils seraient mécaniquement performatifs, mais en tant qu’ils donnent à voir un état actuel des savoirs et des cadrages dominants pour un problème donné.
  3. Un marché des modèles ? Les articles pourront également explorer les enjeux marchands liés aux modèles et aux infrastructures qui les soutiennent, au croisement des infrastructure studies, de la sociologie économique et des science and technology studies (STS). On pense ici aux questions liées aux big data et aux marchés de la production mais aussi du stockage, et aux questions de traitement et de circulation des données qui alimentent et rendent possibles les pratiques de modélisation. Comment les modèles fonctionnent-ils, sont-ils alimentés et entretenus ? Infrastructures plus ou moins complexes, ils nécessitent l’intervention de travailleur·euse·s souvent peu visibles qui peuvent aussi bien s’occuper de modifier certains paramètres de calcul, que nettoyer les bases de données qui leur permettent de tourner, ou encore entretenir les ordinateurs qui calculent. On pourra se demander ce que ce travail de maintenance révèle de la fragilité des modèles, et ce que les investissements que leur entretien suppose disent de la nature de ces outils. Les articles pourront aussi documenter ces questions sous l’angle de la sociologie du travail, entre hiérarchies professionnelles et « petites mains » des modèles. Enfin, les relations de concurrence entre modèles ou équipes modélisatrices, et leurs enjeux marchands et scientifiques, pourront être investigués dans cet axe.
  4. La critique des modèles. Enfin, nous invitons les contributions à développer une perspective qui nous semble sous-analysée, à savoir la manière dont la modélisation peut constituer un « piège », soit pour les professionnels qui les élaborent, soit pour ceux·celles qui les utilisent. Comme les modèles ont pour objet l’aide à la décision, leurs résultats circulent entre différentes arènes, ouvrant ainsi la possibilité de leur questionnement voire leur critique. Cet axe invite à interroger la spécificité des épreuves rencontrées par ces instruments : quelles sont les critiques dont les modèles font l’objet, et qu’est-ce que la modélisation fait à la critique ? Réclame-t-elle des registres, des preuves ou des arguments spécifiques des acteur·rice·s qui cherchent à la contester ? Nous faisons l’hypothèse que les épreuves rencontrées par les modèles engagent des disputes portant à la fois sur les savoirs et les formes de régulation politique de ce qui est modélisé. Nous encourageons enfin les contributions à documenter ce que le « big data» – qui permet une forme de « dé-théorisation » des modèles – implique en termes de possibilités de critique et de résistance.

Les articles, de 50 000 signes maximum (espaces, notes et bibliographie compris) et les notes critiques, de 30 000 signes maximum, doivent être accompagnés de 5 mots-clés et d’un résumé de 150 mots (en français et en anglais). Ils devront parvenir sous forme électronique aux coordinateur·rice·s du numéro avant le 15 octobre 2020 aux adresses suivantes :

  • Henri Boullier : h.boullier@gmail.com
  • Lise Cornilleau : lise.cornilleau@sciencespo.fr
  • Jean-Noël Jouzel : jeannoel.jouzel@sciencespo.fr
  • Pierre-André Juven : pierre-andre.juven@cnrs.fr

Les consignes relatives à la mise en forme des manuscrits sont consultables sur le site de la revue : http://tt.hypotheses.org/consignes-aux-contributeurs/mise-en-forme

terrains & travaux accueille par ailleurs des articles hors dossier thématique (50 000 signes maximum), qui doivent être envoyés à :

  • Vincent Arnaud-Chappe : vincent-arnaud.chappe@ehess.fr
  • Milena Jaksic : milena.jaksic@gmail.com
  • Élise Palomares : elise.palomares@univ-rouen.fr

Pour plus de détails, merci de consulter le site de la revue : http://tt.hypotheses.org

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