Activités scientifiques

Séminaire du Centre d’Alembert – 3/03/2020

Séminaire itinérant du Centre d’Alembert
Qu’est-ce qu’un fait établi ? Comment se trompe-t-on ?

Séance n°3 : L’observation permet-elle des découvertes fiables ?
l’exemple de l’astrophysique
.

Mardi 3 mars 2020 de 13h30 à 15h30
Centre Scientifique d’Orsay
Institut de Physique Nucléaire (IPN) – Bâtiment 100A
Auditorium Joliot Curie – RdC (voir plan)
Entrée libre
Intervenants :
Marc Ollivier
Astronome, directeur de l’Institut d’Astrophysique Spatiale d’Orsay, Université Paris-Saclay
La découverte de 51 Pegase B.Florent Robinet
Chercheur au CNRS, IJCLab (Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie),
Université Paris-Saclay
Première détection des ondes gravitationnelles : validation expérimentale d’une découverte historique.
Organisateurs :
Jean-Claude Vial, Chercheur CNRS émérite en astrophysique, Institut d’Astrophysique Spatiale d’Orsay, Université Paris-Saclay et Julien Gargani, Directeur du Centre d’Alembert

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Design : Prix spécial de la MSH PARIS-SACLAY

La finale du Prix Design & Science 2020 organisé par le Design Spot de l’université Paris-Saclay a eu lieu le 27 février au Palais de la Découverte.

Consacré cette année au thème Agriculture et mégapoles, le Prix Design et Science a permis à 36 étudiants designers et scientifiques de travailler pendant quatre mois en équipe sur cette problématique et de proposer via leurs projets des solutions concrètes aux enjeux de l’agriculture urbaine.

A cette occasion, la MSH a décerné son prix spécial au projet « L’atelier sur demande ». Marion Atzemis (Strate), Gaëlle Desmergers (ENSTA Paris), Eléonore Dutartre (AgroParisTech) et Anaïs Ougier (Strate) ont reçu ce prix des mains d’André Torre, ancien directeur de la MSH, et de Maryse Bresson, nouvelle directrice.

Ce projet vise à créer une agriculture urbaine cohérente pour des citadins toujours plus pressés, en offrant un service d’agriculture mobile disponible via une application.

 » L’atelier sur demande est un service qui propose aux parisiens des ateliers mobiles d’agriculture urbaine. Amenés par un triporteur, des cours collectifs s’invitent sur les places publiques, sur commande des utilisateurs par notre application. En s’adaptant aux modes de vie rapides des urbains, notre objectif est d’en questionner les conséquences. Par le contenu de nos ateliers, nous souhaitons sensibiliser les citadins aux rythmes lents de la nature, et les reconnecter à la production agricole dont ils consomment les fruits quotidiennement. Notre service s’inscrit dans un écosystème d’associations d’agriculture urbaine, d’écoles d’agriculture et de pôles de réinsertion sociale. « 

Découvrez le site du projet : https://gaelledesmergers.wixsite.com/lateliersurdemande

Retrouvez prochainement nos quatre lauréates en interview sur notre site.

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Vient de paraître ! N°35 de la Revue Terrains & Travaux

Terrains & travaux 2019/2 (N° 35) , disponible sur Cairn.

Enquêter sur les rémunérations

  • Introduction
  • Tout salaire mérite enquête
  • Sophie Bernard, Élodie Béthoux et Élise Penalva Icher
  • Agentes artistiques : des faiseuses de noms et de rémunérations
  • Delphine Naudier
  • Les disparités de traitement entre nouveaux et anciens salariés
  • L’institutionnalisation des inégalités de rémunération au Québec
  • Mélanie Laroche, Patrice Jalette et Frédéric Lauzon Duguay
  • Quantifier les inégalités salariales
  • La sophistication de la mesure, au risque de la justification des inégalités ?
  • Clotilde Coron
  • La rémunération des élus
  • L’inégal accès à la professionnalisation politique
  • Didier Demazière et Rémy Le Saout
  • « Pour des développeurs, c’est pas énorme ! »
  • Fabriquer et justifier de moindres remunerations
  • Camille Dupuy et François Sarfati
  • La fabrique de l’intérêt collectif
  • Politiques de rémunérations et formes de solidarité sociale dans des coopératives de production
  • Anne Catherine Wagner
  • Quand les hommes cuisinent au quotidien
  • Vers la « masculinisation » d’une pratique domestique
  • Angèle Fouquet

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Petits Déjeuners Durkheim – Delphine Berdah- 28/02/2020

Nouvelle séance le 28 février avec Delphine Berdah qui viendra présenter son ouvage : 
Abattre ou vacciner • La France et le Royaume-Uni en lutte contre la tuberculose et la fièvre aphteuse (1900-1960) – EHESS, 2018

Discutante : Cynthia Colmellere

Inscription conseillée : bib.durkheim@ens-paris-saclay.fr

Pourquoi le Royaume-Uni, fervent défenseur de la police sanitaire d’abattage depuis le XIXe siècle, a-t-il lancé des recherches sur des vaccins vétérinaires dès l’entre-deux-guerres ? Pourquoi la France a-t-elle fait le choix paradoxal, au début des années 1960, de rendre obligatoire la vaccination antiaphteuse alors qu’elle renonçait à son vaccin contre la tuberculose bovine ? Ce livre répond avec originalité à ces questions qui concernent tant l’histoire que l’actualité. Il traite, de manière comparée, de la construction des normes de contrôle des maladies animales dans ces deux pays depuis la fin du XIXe siècle, et des trajectoires d’innovation et d’utilisation des sérums et vaccins contre la fièvre aphteuse et la tuberculose bovine. Ce faisant, il montre de façon inattendue que ces trajectoires, de même que les choix prophylactiques qui en dépendent, relèvent avant tout des circulations entre médecine humaine, médecine vétérinaire et sciences de l’agriculture.

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Colloque « Peut-on se passer de la voiture hors des centres urbains ? » – 27/02/2020

S’inscrivant dans le cadre du projet CONDUIRE, financé par l’Ademe, ce colloque soutenu par la MSH Paris-Saclay cherche à interroger les pratiques de déplacements des ménages en zones peu denses, en associant travaux académiques, retours d’expériences des professionnel-le-s du secteur des transports, des collectivités, des associations et des entreprises. Il a pour ambition de comprendre les ressorts de la transition vers des mobilités plus durables, inclusives et responsables, au sein des espaces où l’automobile reste prégnante dans les déplacements quotidiens.

Notre interrogation est motivée par le paradoxe, mis en lumière par de nombreux travaux, selon lequel les solutions de substitution à la voiture sont proposées et mises en place quasi exclusivement dans les espaces denses. S’il est plus ou moins aisé de se passer de l’utilisation régulière d’une voiture dans les espaces urbains en raison de l’abondance des alternatives disponibles (transports en communication, vélo, autopartage), les espaces périphériques, pourtant caractérisés par un usage intensif et croissant de la voiture, connaissent peu de solutions écologiques, inclusives et économiques à l’automobile. Or, le développement de la transition économique, écologique et sociale ne peut faire l’économie d’une étude approfondie des usages et pratiques de la voiture dans les espaces périphériques pour au moins deux raisons : d’une part, ces espaces contribuent d’une façon importante à la pollution atmosphérique ; d’autre part, ces espaces concentrent les populations pour lesquelles la voiture est à la fois indispensable, extrêmement contraignante et coûteuse.

Comment faire en sorte de développer des alternatives économiques et écologiques à la voiture dans ces espaces ? Quels sont les leviers à actionner pour changer les comportements ? Comment réduire le poids et l’impact de la voiture dans les espaces où cette dernière est perçue comme “indispensable” et “irremplaçable” ? C’est pour répondre à ces questions que le présent colloque entend faire dialoguer acteurs académiques, experts de la mobilité et élus de terrain sur ces problématiques.

Informations pratiques :

http://www.printemps.uvsq.fr/laboratoire-professions-institutions-temporalites-/langue-fr/colloques-et-journees-d-etudes/colloque-peut-on-se-passer-de-la-voiture-hors-des-centres-urbains–430491.kjsp?RH=1369385788775

Date Jeudi 27 février 2020
Lieu Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Bâtiment Vauban – Amphithéâtre 7
47, boulevard Vauban
78 280 Guyancourt

Entrée libre sur inscription avant le 20 février 2020 :


Accéder au formulaire d’inscription

Organisation du colloque :

Comité scientifique : Dominique Barth, Yoann Demoli, Albane Durand, Sarah Ghaffari, Bernard Jullien, Ivaylo Petev, Magali Pierre, Axel Villareal
Comité d’organisation : Carine Bourlard, Yoann Demoli, Nathalie de Guizelin-Marault, Axel Villareal

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Résultats de l’Appel à Workshops 2020 – Vague 1

Pour la vague 1 de l’appel à workshops 2020, la MSH Paris-Saclay a retenu 5 projets.

Chacun bénéficiera d’une dotation pouvant aller jusqu’à 3500 €, dont la gestion sera directement assurée par la MSH Paris-Saclay.

Les 5 projets retenus sont les suivants :

Les multiples dimensions de l’Homme et de la connaissance : questions épistémologiques, culturelles

Responsables scientifiques : Laurence Maurines (EST / UPSaclay) & José-Luis Wolfs (Centre de recherche en sciences de l’éducation – ULB)
Nombre des défis que le monde contemporain doit relever nécessite la compréhension par tout citoyen de ce qui caractérise le savoir scientifique et son mode d’élaboration ainsi que celle de leurs spécificités comparativement à d’autres domaines de connaissances. Ce workshop vise à soutenir le développement de travaux sur les représentations des sciences dans l’enseignement et la formation. Il se propose non seulement d’interroger les sciences mais aussi de les mettre en perspective avec deux autres domaines/pratiques. Sont explorées des questions portant sur ce qui caractérise les sciences, les distingue et les rapproche des religions et des arts en mettant au centre du questionnement la personne saisie dans toutes ses dimensions. Il présente des regards croisés d’épistémologues, chercheurs en psychosociologie, en sciences de l’éducation et en didactique des sciences de différentes équipes de recherche de trois pays francophones (France, Belgique, Suisse).

Uchronies/expérimenter le temps des œuvres et des objets, ou comment le numérique contraint à repenser les dispositifs d’exposition

Responsables scientifiques : Claire Brunet (CRD / ENS Paris-Saclay), Sébastien Pluot (TALM – école des beaux arts
d’Angers) & Annalisa Viati navone (LéAV – Ecole d’Architecture de Versailles)

S’installant dans la longue durée du projet d’Art by Translation (https://www.artbytranslation.org) et inscrivant les pratiques de design dans ce champ explicitement, le projet vise à interroger, par la pratique les formes de traduction entre art et design comme entre langues naturelles et code informatique.
Il le fera notamment à partir des œuvres et objets qui mutent, se transforment, disparaissent et réapparaissent. D’autant mieux à l’ère des interfaces numériques. Et il le fera en intégrant la dimension de l’histoire de l’art et du design. L’ensemble du programme vise à ainsi réinterroger les formes d’existence et d’exposition des objets au
regard du temps digital.
Pour ce faire, il s’articule ici, en résidence à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, en un workshop de recherche et prospective sur les « uchronies » avec les artistes & architectes Berdaguer et Péjus : pérennité ou contingence des objets & obsolescence programmée à l’ère du numérique.

Healthcare, social sciences, and « philososphy in practice »

Responsables scientifiques : Marta Spranzi (PRINTEMPS/UVSQ), Marie Gaille (Sphère – UMR 7219), Catherine Dekeuwer (Institut de recherche en philosophie – Lyon 3) & Bruno Falissard (Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations – Sciences Po Paris)

The planned workshop will bring together scholars working in the healthcare and public health
domain both from the perspective of the social sciences, of « field philosophy », of « empirical
ethics » and of the medical sciences. By focusing on three main medical fields — psychiatry,
public health and genetics— participants will explore different approaches and their respective
advantages, and well as the specific contribution philosophers can make to developing
innovative normative approaches in these fields. Doctoral students will be invited to participate
actively in the workshop so as to constitute a European network of young scholars working
towards the resolution of important ethical and epistemological issues affecting the healthcare
domain, thus strengthening the interaction and collaboration between the medical sciences, the
social sciences and philosophy.

Sunbelt 2020

Responsables scientifiques : Paola Tubaro (LRI), Emmanuel Lazega (CSO), Christophe Prieur (TelecomParis) & Fabien Tarissan (ISP)

La « Sunbelt » est la plus grande conférence internationale d’analyse des réseaux sociaux, qui ressemble des
spécialistes issus de disciplines différentes (des sciences humaines et sociales aux mathématiques et à
l’informatique), et qui célèbre en 2020 sa quarantième édition. À cette occasion, elle aura lieu à Paris pour la
première fois. Nous souhaitons maximiser le bénéfice de cet événement pour les chercheur.e.s et les étudiant.e.s
français.es, quelle que soit leur discipline, en leur donnant l’opportunité de faire connaître leur recherche d’une
part, et d’entrer en contact avec des collègues et avec des experts internationaux de renom, de l’autre. Le
financement que nous demandons à la MSH contribue à réaliser ce double objectif d’inclusion et de mise en
visibilité maximale pour la communauté locale – en particulier parisienne et saclaysienne.

De l’archive aux systèmes d’information géographique : des outils pour la cartographie dans les humanités numériques

Responsables scientifiques : Davide Gherdevich (Dypac / UVSQ), Eric Mermet (CAMS / EHESS) & Citlalli Dominguez / Dypac / UVSQ)

Depuis plusieurs années, différentes disciplines des sciences humaines et sociales comme l’histoire, la littérature, l’anthropologie sociale, la sociologie, l’archéologie ont renouvelé l’étude de la cartographie, utilisant des nouvelles approches théoriques, méthodologiques et techniques. Lors de ces deux jours de workshop, nous souhaitons interroger les différentes manières d’utiliser la cartographie, les SIG et l’analyse spatiale dans les sciences humaines et sociales. Grâce en particulier à l’utilisation des archives, les chroniques​, les systèmes d’information géographique et aux outils informatiques nous pouvons fournir de nouvelles analyses et de nouvelles données à partir de cartes.

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Workshop « Designer pour l’aérospatiale aujourd’hui » – 7/02/2020

Workshop « Designer pour l’aérospatiale aujourd’hui »

Formaliser, Expérimenter, Explorer.

Journées d’étude organisées par le Centre de recherche en design (ENSCI-Les Ateliers / ENS Paris-Saclay)
Avec le soutien de la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay

Télécharger le programme :

DAA – ProgrammeDEF

La participation du designer et/ou de l’architecte au développement du secteur de l’aérospatial n’est pas nouvelle. Déjà en 1972, le designer français Raymond Loewy réalisait des études dessinées d’habitables pour le projet de mission spatiale Saturn Five Space Station de la National Aeronautics Space Administration 1 (NASA).
Aujourd’hui, certains designers spécialisés dans la conception d’interfaces homme-machine sont intégrés au sein des agences spatiales et participent en amont à la conception des outils numériques qui permettent d’opérer les équipements embarqués à bord des vaisseaux, robots ou tout autre équipement technique et scientifique à destination de l’espace ; c’est le cas du groupe de recherche Human Interfaces Group de la NASA. Ce travail autour de la conception des habitacles et équipements servant la perspective d’une vie embarquée, se poursuit aujourd’hui, potentiellement enrichi de la collaboration de nouveaux acteurs biologistes, ergonomes, psychologues ou encore sociologues, dont l’importance des recherches sur la vie en ces espaces contraints, est à présent largement reconnue.
Ce rôle « historique » du designer et/ou architecte, participant de l’aménagement des habitacles et de leur fourniture en équipements, n’est pourtant pas celui que nous entendons considérer lors de ces journées d’étude. En effet, l’organisation de ces dernières est bien plutôt motivée par le constat que le designer se trouve aujourd’hui appelé à participer nouvellement de la conception de ces projets de mission spatiale, en intervenant sur des phases de projet situées plus en amont, et au demeurant pour des missions qui excèdent souvent la question du vol habité. Le designer ou l’architecte tend en effet à endosser de nouveaux rôles dans le développement des projets de mission spatiale innovants – des rôles qui, pour être variés, ont en commun de ne plus cantonner son travail au seul terme applicatif du développement de ces projets de mission. Ainsi le designer peut par exemple être amené à accompagner la conception d’un satellite à visée d’exploration scientifique, et se trouver à interagir avec d’autres acteurs, en fréquentant les laboratoires scientifiques et non plus seulement les bureaux d’étude. De manière générale, nous faisons l’hypothèse que ce qui se joue ici pour le design et/ou l’architecture (ces disciplines du projet, dont les frontières se trouvent elles-mêmes déplacées sinon défaites, dès lors qu’il s’agit de travailler en pareil contexte extra-terrestre, coupés du sol, à l’appréhension de nouvelles échelles d’expérience), c’est un renouvellement décisif de ce qu’il/elle « fabrique » : non plus tant des espaces susceptibles de répondre à la problématique des espaces contraints, ou des équipements faisant preuve d’une ergonomie optimale, mais de nouveaux outils de représentation et/ou scénarisation pour de possibles expérimentation et/ou expériences de l’échelle cosmique.
Ces nouvelles modalités d’intervention l’obligent à réinventer ses propres modes de formalisation, d’expérimentation ou d’exploration – trois opérations profondément inscrites dans la pratique du design et de l’architecture, mais qui sont à redéfinir en profondeur en ces nouveaux contextes : qu’il s’agisse de participer plus en amont à la construction des outils de représentation/expérimentation/exploration de la connaissance scientifique mobilisée par ces missions ; de viser la production d’imaginaires qui ne soient plus réductibles à la seule production d’une imagerie ou d’une esthétique devant servir la réception/communication en aval de ces missions, mais puissent ouvrir à des expériences alternatives concrètes de l’échelle cosmique ; de participer de la réorientation des anticipations à la source des choix de programmation mêmes de ces missions ; ainsi l’architecte Olivier Walter interrogeait récemment les possibilités de la vie sur Mars en faisant du biomimétisme une source de conception potentielle pour la réalisation d’une architecture pour une colonie martienne.
A l’horizon de ces journées, la volonté d’éprouver la réalité, la pertinence et les obstacles qui se présentent, pour un tel renouvellement de la relation du designer/architecte au secteur de l’aérospatiale : depuis la conception d’espaces contraints et d’équipements micro, vers une activité de formalisation, d’expérimentation et d’exploration renouvelée. Un déplacement d’autant plus en prise avec les besoins de cette recherche aérospatiale qu’il permet de dépasser les difficultés de cette dernière à appréhender l’échelle cosmique, en travaillant à l’articulation possible d’échelles de réalité hétérogènes en une véritable expérience possible, consistante et significative.

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Colloque Imaginaires et Mobilités Touristiques aux Etats-Unis – 6 & 7/02/2020

Soutenu par la MSH Paris-Saclay, ce colloque international propose de s’intéresser à l’industrie du tourisme, réputée pour être la « première industrie » mondiale, qui suscite chez les chercheurs en sciences humaines et sociales un intérêt croissant. En effet, son étude contribue à la compréhension des principaux enjeux contemporains (sociaux, culturels, économiques, environnementaux) soulevés par l’expansion planétaire de cette « industrie ».

Dans le large panorama scientifique sur le sujet, la question des imaginaires touristiques n’est pas négligée mais demande à être développée car elle constitue une approche originale et nécessaire pour saisir au mieux les ressorts socio-culturels et les motivations profondes de la mobilité touristique. L’enjeu de ce colloque international sera donc l’analyse de l’imaginaire touristique et la manière dont il influence l’activité touristique avec pour contexte géo-culturel d’étude les Etats-Unis. En effet, cette nation présente une spécificité des imaginaires et pratiques touristiques, du fait des divers positionnements identitaires du public américain, qui suscite de nombreux questionnements aux résonances nationales et globales, auxquels nous tenterons de répondre.

Cet événement est organisé par Alexandra BOUDET-BRUGAL (CHCSC/UVSQ) et Frédéric Leriche (CEMOTEV / UVSQ).

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Séminaire du Centre d’Alembert – 19/01/2021

Nouvelle séance du séminaire du Centre d’Alembert « Qu’est-ce qu’un fait établi ? Comment se trompe-t-on ? » soutenu par le MSH Paris-Saclay !

Mardi 19 janvier de 14h à 16h

Séance 5 : Comment établit-on un fait en physique ?

Intervenants :

Florent Robinet
Chercheur au CNRS, IJCLab (Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie),
Université Paris-Saclay

Première détection des ondes gravitationnelles : validation expérimentale d’une découverte historique.

Résumé : En Septembre 2015, le signal d’une onde gravitationnelle est observé pour la première fois par les détecteurs interférométriques LIGO. Ce signal est associé à un système binaire de trous noirs qui spiralent l’un autour de l’autre et qui finissent par fusionner. Les retombées scientifiques accompagnant cet événement ont été exceptionnelles et un nouveau canal d’observation sur l’Univers est désormais à disposition des scientifiques.
Il a fallu cinq mois aux collaborations LIGO et Virgo pour annoncer cette découverte publiquement. Ce délai a été nécessaire pour s’assurer de l’origine astrophysique du signal. En effet, les détecteurs d’ondes gravitationnelles sont des instruments extrêmement sensibles et sont limités par de nombreux bruits dus à l’environnement ou à l’instrument lui-même. De très nombreux tests ont été réalisés en interne tant au niveau des détecteurs que de l’analyse des données afin d’exclure un événement de bruit.
Après être revenu sur les éléments scientifiques liés à cette découverte fondamentale, je présenterai l’ensemble des études qui ont permis de valider l’authenticité du signal. Je décrirai également comment une collaboration internationale rassemblant plus de 1500 chercheurs et ingénieurs s’organise en interne pour convaincre la communauté scientifique et le grand public de la fiabilité d’une telle découverte.

 

Emanuel Bertrand
Maître de conférences à l’ESPCI Paris-PSL (Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles), Chercheur en histoire des sciences au Centre Alexandre-Koyré (CNRS-EHESS-MNHN)

Existe-t-il des faits «bruts» en physique ? Quelques éclairages par l’histoire des sciences.Résumé : Qu’est-ce qu’un « fait scientifique » ? Existe-t-il des faits « bruts » dans les sciences de la nature, et en particulier en physique ? Ou bien un « fait » scientifique ne peut-il être établi comme tel qu’après l’intervention d’une médiation humaine – sociale, interprétative ou instrumentale ? On peut tenter de répondre à cette question par le recours à la philosophie, en mobilisant des réflexions sur la théorie de la connaissance, par exemple celles du philosophe allemand Ernst Cassirer. Mais je privilégierai plutôt ici une approche empirique par l’étude de cas en histoire des sciences. Je m’appuierai donc sur deux épisodes de l’histoire de la physique : la mise en évidence de la propagation des ondes électromagnétiques par Heinrich Hertz en 1888, et la détection d’ondes gravitationnelles par Joseph Weber dans les années 1960. Dans le premier cas, le phénomène étudié est fabriqué par le physicien, dans le second, il s’agit de détecter un phénomène a priori présent dans l’univers indépendamment de toute activité humaine. Pourtant, nous verrons que, dans les deux cas, on ne peut parler d’un « fait scientifique » que si un certain type de consensus est atteint dans la communauté scientifique concernée.


Organisateurs :
Julien Gargani, directeur du Centre d’Alembert, Université Paris-Saclay
Yves Langevin et Jean-Claude Vial, Institut d’Astrophysique Spatiale (IAS), Université Paris-Saclay

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Journée d’études « En attendant les robots » avec Antonio Casilli – 28/01/2020

A l’occasion de la sortie du livre En attendant les robots (Seuil, 2019), la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) Paris-Saclay organise une journée d’études avec son auteur Antonio Casilli.

Maître de conférences à Télécom Paris et chercheur à l’UMR i3 (CNRS / X, Mines ParisTech, Télécom Paris), Antonio Casilli aborde les enjeux du numérique en sociologue. A la suite de projets de recherche qu’il a coordonnés sur les réseaux sociaux en ligne, la santé et la vie privée, il s’est intéressé au « travail du clic » (digital labor) promu par les plateformes numériques.
Lauréat d’un appel à workshops de la MSH Paris-Saclay en 2017, il a été la même année lauréat d’un appel à projets Maturation avec le projet DipLab (pour Digital Platform Labor). Lequel vise à rendre visible et organiser le micro-travail à l’œuvre sur les plateformes numériques, à partir d’approches interdisciplinaires. Ce projet a fait l’objet d’une conférence internationale organisée en juin 2019 avec France Stratégie.

Inscription obligatoire : https://msh-paris-saclay.fr/event/journee-casilli-28-janvier/

Programme :

Après une présentation de son livre, Antonio Casilli sera amené à échanger avec les sociologues Claude Didry (CNRS / ENS Ulm) et David Gaborieau (UPEM).
La journée sera animée par Florent Le Bot (IDHES / université d’Evry), historien et membre de la revue L’Homme & la Société, et se déroulera à l’ISC-PIF que la MSH Paris-Saclay remercie pour son accueil.

9h30 : Accueil café – Mot d’ouverture par la Direction de la MSH Paris-Saclay

10h / 11h30 Présentation de « En attendant les Robots » par Antonio Casilli (TelecomParis / i3)
11h45 / 12h45 : « Quand l’ouvrier devient robot » : Antonio Casilli & David Gaborieau (CNAM / CEET)

12h45 / 14h00 Déjeuner

14h00 / 15h00 : « La fin du travail ou le retour du marchandage ? » Antonio Casilli & Claude Didry (CMH / ENS)

15h15 / 16h15 : « Par delà les plateformes capitalistes: le renouvellement de la réflexion sur les organisations alternatives » Antonio Casilli & Hélène Picard (Professeure assistante, Grenoble Ecole de Management)

A propos de En attendant les robots : http://www.seuil.com/ouvrage/en-attendant-les-robots-antonio-a-casilli/9782021401882

L’essor des intelligences artificielles réactualise une prophétie lancinante : avec le remplacement des êtres humains par les machines, le travail serait appelé à disparaître. Si certains s’en alarment, d’autres voient dans la « disruption numérique » une promesse d’émancipation fondée sur la participation, l’ouverture et le partage.
Les coulisses de ce théâtre de marionnettes (sans fils) donnent cependant à voir un tout autre spectacle. Celui des usagers qui alimentent gratuitement les réseaux sociaux de données personnelles et de contenus créatifs monnayés par les géants du Web. Celui des prestataires des start-ups de l’économie collaborative, dont le quotidien connecté consiste moins à conduire des véhicules ou à assister des personnes qu’à produire des flux d’informations sur leur smartphone. Celui des microtravailleurs rivés à leurs écrans qui, à domicile ou depuis des « fermes à clic », propulsent la viralité des marques, filtrent les images pornographiques et violentes ou saisissent à la chaîne des fragments de textes pour faire fonctionner des logiciels de traduction automatique.
En dissipant l’illusion de l’automation intelligente, Antonio Casilli fait apparaître la réalité du digital labor : l’exploitation des petites mains de l’intelligence « artificielle », ces myriades de tâcherons du clic soumis au management algorithmique de plateformes en passe de reconfigurer et de précariser le travail humain.

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