Activités scientifiques

Appel à candidatures pour résidences 2018-2019- IEA de Paris

L’IEA de Paris accueillera 4 chercheurs étrangers pour des séjours de recherche de 10 mois dans le cadre du programme de résidences de recherche Eurias 2018-2019

EURIAS (European Institutes for Advanced Study Fellowship Programme) est un programme de mobilité internationale qui propose des résidences de recherche de 10 mois dans 19 instituts d’études avancées : Aarhus, Amsterdam, Berlin, Bologne, Budapest, Cambridge, Delmenhorst, Edimbourg, Freiburg, Helsinki, Jérusalem, Lyon, Madrid, Marseille, Paris, Uppsala, Vienne, Varsovie et Zürich. Les instituts d’études avancées offrent à des chercheurs de haut niveau la possibilité de travailler en toute indépendance. Ils bénéficient des meilleures conditions de recherche et de l’environnement stimulant d’une communauté scientifique internationale et pluridisciplinaire de premier plan.

Les résidences EURIAS sont principalement allouées aux candidats issus des sciences de l’homme et de la société, mais sont également ouvertes aux sciences exactes et aux sciences du vivant dès lors que les recherches ne requièrent pas de travail en laboratoire et qu’elles engagent un dialogue avec les sciences humaines et sociales. La diversité des 19 instituts offre aux chercheurs du monde entier un large panel de contextes et d’environnements de recherche en Europe. Les candidats indiquent jusqu’à trois structures d’accueil possibles en dehors de leur pays de nationalité ou de résidence.

Le programme est ouvert à toutes les nationalités ; aux chercheurs prometteurs en début de carrière comme aux plus reconnus. Le programme étant extrêmement compétitif, les candidats doivent soumettre un projet de recherche solide et innovant, démontrer leur capacité à dépasser les spécialisations disciplinaires et témoigner d’une implication internationale et de publications importantes.

Le Consortium EURIAS invite également les chercheurs réfugiés ou en danger à proposer leur candidature.

Pour l’année académique 2018-2019, EURIAS offre 54 résidences de recherche (26 juniors et 28 séniors).

 

Date limite de candidature : 7 juin 2017

Plus d’informations : www.2018-2019.eurias-fp.eu et www.paris-iea.fr

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Table-ronde « Perspectives à partir des Legal Consciousness Studies » – 09/06/2017

Susan S. Silbey est professeure de sociologie et d’anthropologie au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Son nom est étroitement associé à un courant de recherche nommé Legal Consciousness Studies (LCS), qui analyse les rapports quotidiens des individus au droit. Par l’étude empirique des « expériences ordinaires » du droit, les LCS renouvellent l’analyse de deux observations anciennes de la sociologie du droit que sont le rôle du droit dans la production de sens sur le monde, et son rôle dans la perpétuation des rapports de domination existants.

Si l’œuvre de S. Silbey est aujourd’hui connue en France, sa réception peine cependant à dépasser les cercles de la sociologie du droit. Le séminaire du 9 juin 2017 – aboutissement d’un travail collectif de plusieurs mois mené dans le cadre de l’Institut des sciences sociales du politique – part de l’hypothèse que les débats ouverts par les LCS intéressent en réalité l’ensemble des chercheurs en sciences sociales (politistes, juristes, historiens, sociologues des sciences et techniques, etc.), dans la mesure où ils se trouvent tous confrontés, d’une manière ou d’une autre, à la place centrale du droit dans les pratiques sociales qu’ils observent. La discussion des recherches menées dans le cadre des LCS représente vraisemblablement un point d’entrée privilégié pour une approche véritablement interdisciplinaire du droit.
Programme

Table ronde présidée par Liora ISRAËL, maîtresse de conférences en sociologie à l’EHESS

14h : Accueil café et quelques mots d’introduction par l’équipe de l’ISP

14h30 : After « After Legal Consciousness »

Conférence invitée de Susan SILBEY, professeure de sociologie et d’anthropologie au Massachusetts Institute of Technology, docteure honoris causa de l’ENS Cachan

15h15 : Discussions avec la salle

15h30 : La réception des Legal Consciousness Studies en France

Jérôme PÉLISSE, professeur de sociologie à Science-Po Paris, Centre de Sociologie des organisations

Vincent-Arnaud CHAPPE, chargé de recherche au CNRS, Centre de Sociologie de l’Innovation

16h : Discussions avec la salle

16h15 : Pause café

16h45 : Enseigner les Legal Consciousness Studies à des étudiants européens

Julie RINGELHEIM, professeure de sociologie du droit à l’Université
 catholique de Louvain

17h15 : Discussions avec la salle

17h30 : Les Legal Consciousness Studies dans le paysage international des recherches Droit et Société

Mauricio GARCIA VILLEGAS, professeur de droit à l’Université Nationale de Colombie à Bogota

18h15 : Discussions avec la salle

18h30 : Cocktail

 

Informations pratiques

Table ronde organisée le 9 juin 2017 à l’Institut d’Études Avancées de Paris
17 quai d’Anjou 75004 Paris
Table ronde de 14h-18h30, suivie d’un cocktail

Inscription obligatoire : isp.cnrs.fr/limesurvey/119315

Pour télécharger le programme : table-ronde_silbey_LCS_9juin2017-1

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Appels à projets 2017 – DIM 1HEALTH

Dispositif phare de la politique régionale de recherche mis en place par la Région Île-de-France,  les domaines d’intérêt majeur (DIM) visent à fédérer des réseaux de laboratoires situés en Île-de-France, agissant sur des domaines labellisés ciblés.

La Région Île-de-France a accepté en décembre 2016 le financement du projet DIM 1HEALTH, dont  l’objectif est de faire émerger un réseau fort en infectiologie « One Health » unique en France et de dimension européenne, qui permette de répondre aux défis en santé publique. Il a en particulier pour objectif le développement de nouveaux concepts, notamment en vaccinologie, thérapie anti-infectieuse, diagnostic et l’intégration d’une dimension sociale et économique à la santé.

 

Le DIM 1HEALTH se fonde sur la triade santé environnementale, santé humaine et santé animale, domaines indissociables compte tenu de leurs étroites interactions. Le concept « une seule santé » a en effet émergé dans un contexte de changement climatique, de croissance démographique à l’échelle mondiale, de raréfaction des ressources naturelles, de pression sanitaire mouvante, dans la population humaine comme dans les populations animales.

Ce projet scientifique cible les actions impliquées dans la chaîne « dépistage-surveillance-traitement-prévention-prédiction », tout en prenant en compte la demande sociétale. Il vise à croiser les recherches entre acteurs d’institutions différentes, et à conduire à des améliorations diagnostiques, préventives ou thérapeutiques applicables rapidement (face notamment à des émergences ou des ré-émergences).

Le projet repose également sur le triangle « recherche, innovation, éducation », moteur dans la création d’entreprises et d’emplois.

Le premier appel d’offre, ouvert à toute la communauté francilienne a été lancé le 2 mai 2017.

L’appel d’offre collaboratif permet une association d’équipes franciliennes sur le thème « One Health ». Les sujets sélectionnés recevront une aide au fonctionnement (contrats doctoraux et post doctoraux, ingénieurs, aide à la valorisation…) et une participation à l’investissement :

Une subvention aux colloques est également mise en place :

Enfin, un appel d’offre « investissement » est lancé :

 

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Appel à communication – Colloque « La créativité des territoires » – 5-6/11/2017

Le Colloque international interdisciplinaire  est organisé par l’Université Ferhat Abbas Sétif 1 (UFAS1), en partenariat avec le CHCSC (UVSQ Paris-Saclay) et l’Institut Charles Cros, France.

Il est placé sous le Haut patronage du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique de l’Algérie.

Principes et questionnements

Si l’on admet que le développement territorial durable permet la production de richesses nouvelles, le développement des ressources locales et la préservation de l’environnement à l’attention des générations futures, l’humain, dans son travail, son comportement, ses jeux, ses récits fondateurs et les dimensions multiples de ses besoins, demeure au cœur de la transmission des compétences. Les sciences humaines et sociales sont au cœur de ces dimensions d’apprentissage : l’être humain explore grâce à leurs apports, la diversité et les potentialités des territoires qu’il traverse et où il vit. En effet, un paysage porte l’empreinte de savoirs culturels et techniques séculaires en amont des avancées technologiques récentes. Ces avancées restent dans les formations supérieures longues, trop souvent enseignées sans pensée de l’environnement ni perspective globale de la collectivité. Pourtant, la connaissance du terrain est indispensable aux études relatives à la gouvernance et à la gestion territoriale, dans une relation étroite à la géographie, à l’histoire, mais aussi à la culture de ses habitants et à l’imaginaire social porté par eux.

La tripartition des études supérieures en Licence /Master & Doctorat permet aujourd’hui d’offrir une véritable lisibilité des formations et occasionne, de ce fait, des coopérations scientifiques internationales fructueuses. Toutefois, le système LMD est confronté à la diversité territoriale, dans un contexte de restructuration des opérateurs économiques, qui peuvent se délocaliser très rapidement. Cette situation inédite conduit pour exemple au Maghreb, à un chômage élevé des cadres, dans une situation paradoxale qui crée de la défiance politique et peut fracasser, à terme, les structures démocratiques d’enseignement qui œuvrent pour une ouverture sociétale. Pour y pallier, les apprentissages de terrain doivent être développés au même titre que la recherche, dans des modalités épistémologiques et éthiques attentives à l’évolution des métiers. Ces évolutions appropriées doivent s’effectuer dans une relation attentive aux apports des sciences humaines, en écoute du terrain et de la créativité sociale. C’est dans la diversité des territoires que les innovations sont qualifiées dans une logique d’usage prospective, au-delà du court terme des inventions. Les combinaisons les plus réussies de la coopération sont celles où différents acteurs du terrain peuvent susciter et stimuler un « vivre ensemble » de leurs savoirs, leurs savoirs faire et leur créativité.

Au-delà des compétences sectorielles liées à l’innovation, dont l’enseignement supérieur est traditionnellement dépositaire, l’université a donc besoin de comprendre et d’enseigner des savoirs culturels et sociaux et reconsidérer les apports des disciplines connexes (géographie, histoire, sociologie, anthropologie mais aussi littérature et arts) dans leurs multiples expressions de lien (oralités, écritures, images & sons). Les sciences humaines œuvrent en effet en interdiscipline et permettent, dans une relation à la globalité des perceptions humaines, de construire le présent dans une pensée durable.

Ces mutations ont peu été prises en compte dans les enseignements universitaires technologiques, qui doivent à l’avenir, sous peine de conduire les étudiants au chômage, de penser l’humain et le paysage comme des ressources inventives corrélées, dans leurs expressions et la résistance de leurs savoirs de vie. De fait, et particulièrement dans les territoires cloisonnés, tant par leur géographie physique que par leur organisation socio administrative, l’attention doit être accordée aux ressources locales et à la collaboration entre les acteurs. La qualité des expériences, la diversité des savoirs et l’autonomie des formations sont parties liées.

Cette coopération de l’enseignement et du terrain peut permettre un développement autonome conjoint des acteurs économiques ou, dans sa partie impensée, conduire, au contraire, à leur dépendance sociétale. Comment s’exprime-t-elle au niveau d’un territoire donné ? Comment développer une écoute pragmatique de l’environnement, dans son histoire, ses potentialités et ses expériences ? Les études de cas présentées lors de ce colloque s’attacheront particulièrement aux initiatives, qui mettent en valeur des coopérations inventives, dans une relation culturelle de respect, où les universités, les citoyens et les territoires ont un rôle à jouer.

Dans ces dynamiques mutuelles d’apprentissage, la relation fondamentale à l’humain concerne tout aussi bien les acteurs institutionnels que le marché, les producteurs et les usagers. Dans un esprit de dialogue, mais aussi d’anticipation des besoins et des expressions culturelles de la collectivité, l’université doit s’attacher à valoriser des expériences interdisciplinaires et collaboratives qui enrichissent les propositions classiquement raisonnées des « sciences dures ». Le questionnement sur l’évolution du LMD doit inclure, de ce fait, des propositions alliées, prospectives et comparatives, qui valorisent la diversité des territoires et des bassins d’accueil des étudiants.

Au cœur de ces mutations structurelles, les étudiants, confrontés à des offres multiples (ou paradoxalement restreintes), doivent pouvoir, à terme, exercer leurs choix de métiers au travers des passerelles ouvertes vers une société en mouvement. Une société « durable » sollicite les initiatives au-delà des disciplines initiées lors des études spécialisées : elle convoque les compétences de chacun, dans les domaines désormais conjugués de la citoyenneté, de la responsabilité civile et de l’attention à l’environnement. Le développement d’un pays ne repose pas uniquement sur des compétences techniques sectorisées, mais sur des capacités de penser de façon globale les modes de vie du quotidien. La bonne gestion des sociétés exige, au-delà des modélisations nécessaires, des capacités inventives d’écriture et d’imagination par le geste. Cet imaginaire mobilisé par les récits et les savoirs faire, est le socle d’une pensée prospective ancrée sur le réel et ses possibilités. Pour toutes ces raisons, les sciences humaines et sociales sont au cœur du développement territorial, dans un dialogue renouvelé avec les innovations technologiques importées ou locales. Elles mettent en garde contre l’obsolescence des savoirs universitaires purement techniques et évitent ainsi l’isolement ou l’enfermement des étudiants dans des spécialisations trop fixistes. Pour exemple, les formations courtes, de type Institut Universitaire Technologique, à l’écoute des métiers du futur, sont des viviers d’expériences réussies, qui mobilisent ensembles professionnels, créatifs et chercheurs. Mobilisant des « savoirs de frontières », elles participent du « bien commun» de la pédagogie et, de fait, de la recherche.

De fait, les communications attendues lors de ce colloque interpellent les attentes et les mutations de la société civile, dans la diversité des axes historiques des formations. Les communications attendues peuvent puiser dans les expérimentations telles que : écritures créatives, jeux de rôles, théâtre, arts plastiques, sciences cognitives, etc., dans la mesure où ces expériences sont corrélées avec un dialogue interdisciplinaire. Le cadre du LMD a connu des aménagements divers selon les expériences nationales et régionales. Une écoute toute particulière sera accordée aux propositions qui mobilisent des équipes aux observatoires différents, ainsi qu’aux expériences où le monde universitaire est associé à des initiatives alternatives. Ces expériences doivent pouvoir faire évoluer les formations universitaires dans les dimensions d’un développement durable imaginatif, attentif à la créativité des territoires.

 

Les axes privilégiés de ce colloque interdisciplinaire

Axe 1 : l’université et les territoires, expériences et enseignements croisés.

Axe 2 : place et enjeux des sciences humaines dans les formations professionnelles.

Axe 3 : outils innovants et potentialités créatives du développement universitaire.

Axe 4 : aménagement du territoire, environnement et recherche collaborative.

 

Calendrier de l’appel à communications

  • Les propositions de communication (formats Word et PDF, police Geogia, taille 12), accompagnées d’un résumé d’une page (2500 signes) et d’un bref CV, sont à adresser par mail à : sylvie.dallet@uvsq.fr et oussama.kharchi@univ-setif.dz, ainsi que déposées sur le site Internet dédié au colloque http://www.univ-setif.dz/OCS/CTEFD avant le 22 mai 2017.
  • Les réponses aux propositions seront envoyées au plus tard, le 15 juin 2017.
  • Les textes complets des communications retenues doivent être transmis au plus tard le 7 septembre 2017 sur des modalités précisées sur le site internet dédié.

 

Comité d’organisation scientifique international et partenariats

  • Hafid Aourag, Physique (DGRSDT/MESRS, Algérie)
  • Sylvie Brodziak, Lettres et Histoire (Université de Cergy-Pontoise, France)
  • Sylvie Dallet, Arts, Histoire (CHCSC-UVSQ Paris-Saclay et Institut Charles Cros, France)
  • Abdel-Madjid Djenane, Économie (UFAS1, Algérie)
  • Noureddine Ghouali, Automatisme (DGEFS-MESRS, Algérie)
  • Gerhard Gobsch, Mécanique et optique (Université Technologique Ilmenau, Allemagne)
  • Oussama Kharchi, Architecture et Urbanisme (IAST, UFAS1, Algérie)
  • Pina Lalli, Sciences de l’Information et Sciences Politiques (Université de Bologne, Italie)
  • Mohamed El Hadi Latreche, Électronique (Université Constantine 2, CRUEst, Algérie)
  • Yannick Lebtahi, Arts, Sciences de l’Information & de la Communication (U. Lille 3, France)
  • Didier Mulnet, Écologie, Développement Durable  et Éducation (ENSP, U. Clermont-Ferrand, France)
  • Élie Yazbek, Audiovisuel (Université Saint-Joseph de Beyrouth, Liban)

 

Comité d’Organisation (Sétif)

  • Abdelmalek Douibi, Plasturgie (UFAS1)
  • Daoud Harzallah, Biologie (UFAS1)
  • Nadjet Kamel, Informatique (UFAS1)
  • Noureddine Messahel, Économie (UFAS1)
  • Brahim Zaarour, Finances (UFAS1)
  • Benachour Lilia, Informatique (UFAS1)

 

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Workshop MSH Paris-Saclay : La nature de la culture – 17/05/2017

Le workshop consacré à l’axe 3 de la MSH Paris-Saclay se tiendra le mercredi 17 mai, de 10h à 16h30.

Les inscriptions (christine.benichou@universite-paris-saclay.fr)  sont ouvertes jusqu’au lundi 15 mai, 15h.

Programme

10h00 – Accueil

10h30-11h15 – Présentation de Philippe Geslin, professeur, ethnologie, Haute école spécialisée de Suisse occidentale

« Cultures, sciences et technologies »

11h15-12h00 – Présentation d’Octave Debary, professeur des universités, anthropologie, CANTHEL (EA 4545 – UP5)

« Objets, Mémoire et Musée »

12h00-12h45 – Présentation de Nicolas Hatzfeld, professeur des universités, histoire, IDHES (UMR 8533 – UEVE/ENS Paris-Saclay/UP8/UP10/CNRS)

« Cultures du travail, patrimoine économique et industriel » (titre provisoire)

13h-14h – Déjeuner

14h00-14h45 – Présentation de Loïc Bertrand, directeur, physique, IPANEMA (USR 3461 – UVSQ/CNRS/MCC)

« Matériaux anciens, patrimoine et méthodologie »

14h45-16h30 – Discussion sur l’évolution de l’axe 3 de la MSH Paris-Saclay

Coordination : Eric Godelier, professeur des universités, sciences de gestion, Ecole Polytechnique, membre du bureau de la MSH Paris-Saclay

 

Pour télécharger le programme : Programme Workshop Axe 3 V.2

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VIDEO DU WORKSHOP – LA CULTURE DE LA NATURE – 27/04/2017

Revivez en vidéo sur notre chaîne YOUTUBE le Workshop de l’Axe 2 « La Culture de la Nature » qui s’est tenu le 27 avril 2017 :

 

Cette playlist regroupe les 4 communications effectuées le 27/04/2017 lors du workshop de la MSH Paris-Saclay et consacrées à son axe de recherche 2 : La culture de la nature.

Programme :
« Les SHS au sein de l’initiative énergie de l’Université Paris-Saclay » par Jean-Marc Agator, chargé de mission, I-Tésé (CEA)
« Les infortunes de la vertu (environnementale) » par Jean-Christophe Bureau, professeur, économie, UMR Economie publique (Agroparistech)
« Le cluster de Paris-Saclay à l’épreuve des SHS » par André Torre, directeur de recherche, économie, UMR SAD-APT (INRA)
« La dimension sociale du développement territorial » par Laurence Costes, maître de conférences HDR, sociologie, Centre Pierre Naville (EA 2543– UEVE)

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Colloque 2017 du Centre d’Alembert : « Quand le temps nous est compté : questions de temps dans le travail académique »

« Je suis débordé.e; je n’ai pas le temps ! ». Ce vécu, que nous sommes nombreux à partager, est le point de départ de ce colloque. Nous avons le sentiment que nos rythmes de vie s’accélèrent, en particulier celui de notre activité professionnelle. Prenons donc le temps pour nous arrêter et analyser ce phénomène et ses conséquences.
Comme toutes les organisations soumises aux pressions du « New Public Management », les instituts de recherche et établissements d’enseignement supérieur sont structurés par des temporalités multiples, hétérogènes et souvent conflictuelles. Le développement des espaces de travail virtuels et d’un usage immodéré des moyens de communication électroniques empiètent sur les temps nécessaires d’isolement ou de rencontre. Les rythmes sont de plus en plus rapides et les agendas s’accumulent et se superposent : calendriers pédagogiques, d’examens, d’envois de textes, d’expertises, de rendus de recherche, de rapports d’avancement de travaux, de demandes de soutien sur projet, de justifications de dépenses…
Comment concilier autant de contraintes, de fragmentation et de dispersion des tâches professionnelles, de moments d’urgences répétés avec les exigences de travail original de qualité et les engagements personnels qu’il implique ? Comment concilier ces différents calendriers avec les devoirs et aspirations légitimes de la vie familiale, culturelle, sociale et citoyenne ?
Le colloque sera l’occasion d’analyser les caractéristiques, les ressorts et les effets de ces évolutions de structure temporelle vécues par les personnels de la recherche et de l’enseignement supérieur. Il visera à débattre des injonctions managériales de gestion, de contrôle et donc de mesure des temps à laquelle nous nous heurtons. Au‐delà, le colloque cherchera à interroger la volonté politique et économique de réorienter les priorités des institutions de recherche et d’enseignement supérieur, à seule fin d’être au service de l’innovation technologique et de la compétitivité économique. Et ce, au risque de l’oubli des fonctions exploratrices et sociales de la recherche comme des fonctions culturelles et critiques des enseignements supérieurs.
Le colloque est conçu comme un moment d’élucidation des impacts de ces modes de gestion tant sur la fécondité des recherches, qui nécessite temps et communications libres favorisant la maturation des idées et la créativité, que sur les formations supérieures où la disponibilité et l’attention envers chaque étudiant est une condition de la réussite des apprentissages et du développement des compétences. Nous questionnerons également les effets possibles sur la qualité de vie au travail.
Puisse ce colloque être alors un temps de respiration dans nos emplois du temps surchargés pour nous interroger ensemble sur la manière de résister à ces nouvelles contraintes temporelles.
Comité de pilotage
Hélène Aubry, enseignante -­ chercheuse en droit, IDEP, Université Paris-Sud
Philippe Brunet, enseignant ‐ chercheur en sociologie, LISIS, Université Paris-­Est Marne La Vallée
Christine Eisenbeis, chercheuse en informatique, INRIA, LRI, Université Paris-­Sud
Hélène Gispert, enseignante -­ chercheuse en histoire des Sciences, EST, Université Paris-Sud
Annick Jacq, chercheuse en microbiologie, CNRS, directrice du Centre d’Alembert
Alexia Jolivet, enseignante -­ chercheuse en sciences de l’information et de la communication, EST, Université Paris-­Sud
Jean-­Louis Martinand, enseignant -­ chercheur émérite en Didactique, Président du Centre d’Alembert, ENS Cachan
Bertrand Sergot, enseignant -­ chercheur en sciences de gestion, RITM, Université Paris-­Sud

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Forum BIORESP – Save the date ! – 1/06/2017

Après d’autres pays européens, la France a adopté en janvier 2017 sa stratégie nationale pour la bioéconomie et le Conseil économique  social et environnemental (CESE) va publier fin mars, ses recommandations pour la rendre soutenable.

La bioéconomie devient un domaine clé pour nos transitions. Elle désigne tous les usages des biomasses (alimentation, chimie, énergie…). Elle intègre aussi bien la chimie verte ou biosourcée, l’économie circulaire ou la biologie industrielle…

Alors on s’interroge : de quelle nouveauté est-elle porteuse ? Quelles sont les innovations aptes à nous affranchir de la dépendance au pétrole, et à réduire les pollutions et les émissions carbone ?

Qui est concerné ? Quelle teneur prend le dialogue entre les agriculteurs, producteurs, transformateurs, distributeurs, consommateurs, et avec tous les citoyens? Comment chacun entend-il faire face à cette révolution des productions et des marchés ?

Les controverses peuvent-elles nous aider à reconsidérer l’économie au sein de la biosphère ? Comment pourra-t-on collectivement veiller à la régénération des écosystèmes et à la sécurité alimentaire ?

Le Forum BioRESP est une interface de dialogue multiacteurs pour explorer ensemble les modalités d’une bioéconomie viable et désirable.

Ce premier Forum BioRESP vise à rassembler la diversité des acteurs concernés et intéressés par la bioéconomie, à comprendre leur rationalité, leurs intérêts, leurs attentes et interrogations. Il récoltera les sujets de controverse et les enjeux de chacun afin de construire les quatre rendez -vous annuels du Forum BioRESP.

Pour accéder au programme complet : bioresp-programme-online

Pour plus de renseignements, visitez notre site : www.bioresp.eu

Inscriptions en ligne : cliquez ici

Contact : d.browaeys@lefestivalvivant.org

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Appel à projets 2017 – Les SHS & les maladies rares – Fondation maladies rares

Cinquième appel à projets de recherche en sciences humaines et sociales dans le champ des maladies rares, soutenu par la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA) et par la Fondation d’entreprise IRCEM, cet appel à projets vise à mieux comprendre les conséquences liées à la rareté de la maladie et les impacts spécifiques en terme de handicap et de qualité de vie.

Le soutien financier accordé par projet lauréat est de 100 000 € maximum pour une durée de 2 ans.

La date limite de soumission des pré-dossiers est fixée au jeudi 27 avril 2017 – 17h.

Pour télécharger le texte de l’appel à projets :  2017SHS_MR

Pour accéder au formulaire de candidature, cliquez ici

Pour tout renseignement complémentaire, adressez-vous à : shs-mr@fondation-maladiesrares.com

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Appel à projets 2017- « Osez l’interdisciplinarité ! » – CNRS

Le CNRS lance à travers la Mission pour l’interdisciplinarité l’Appel à Projets non thématique « Osez l’interdisciplinarité ! » pour aider les jeunes chercheur(e)s qui souhaitent orienter leurs recherches vers l’interdisciplinarité à travers un nouveau projet scientifique résolument novateur ne pouvant être amorcé sans un soutien spécifique.

Vous êtes chercheur(e) au CNRS depuis quelques années (promu(e) ou recruté(e) en tant que Chargé(e) de Recherches 1ère classe à compter du 1er octobre 2013 inclus) et souhaitez orienter vos recherches vers l’interdisciplinarité à travers un nouveau projet scientifique résolument novateur et que vous ne pouvez pas amorcer sans un soutien spécifique.

Le CNRS lance à travers la Mission pour l’interdisciplinarité (MI) l’Appel à Projets non thématique « Osez l’interdisciplinarité ! » pour vous aider dans ce défi.

Pour être recevable au titre de cet appel, votre projet doit correspondre à un changement thématique et inclure de nouvelles collaborations issues de disciplines différentes. Le projet peut être mis en œuvre avec ou sans mobilité géographique. Un projet sans mobilité doit permettre l’émergence d’une dynamique interdisciplinaire visible sur le site.

L’interdisciplinarité, le risque, et le caractère de rupture seront les critères clefs de la sélection des projets qui sera effectuée par le comité de pilotage de la MI sous la présidence de la (le) DGDS. Une audition des candidats présélectionnés sera organisée au siège du CNRS (PMA, Paris 16e).

Le projet doit présenter en 4 pages les motivations, les défis à lever, le caractère interdisciplinaire, le consortium proposé, les résultats attendus, la méthodologie employée et un budget détaillé. Un Curriculum Vitae d’une page doit être joint.

Pour consulter le texte complet de l’appel à projet : osez_l_interdisciplinarite_aap-2017

Pour télécharger le dossier de candidature : formulaire-candidature-osez-2017

Le dossier complet (5 pages maximum) doit être obligatoirement déposé sur l’application SIGAP

Pour obtenir des informations :

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