ACTES n° 9 : Présentation générale
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par Maryse Bresson & Pierre Guibentif
Dans Les sciences humaines et sociales face au choc Covid-19. Perspectives pour les sciences et la société, p. 15-23.
DOI : https://doi.org/10.52983/ZMEY3171
Téléchargez gratuitement le PDF : https://msh-paris-saclay.fr/wp-content/uploads/2022/05/MSHPS_Actes09_Bresson_Guibentif_Presentation_generale.pdf
BRESSON Maryse & GUIBENTIF Pierre, 2023. « Présentation générale – D’un colloque sur le choc Covid-19 à un débat programmatique sur la place des SHS dans la science et dans la société », in Maryse Bresson & Pierre Guibentif (dir.), Les sciences humaines et sociales face au choc Covid-19. Perspectives pour les sciences et la société, Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, p. 15-23. Mis en ligne le 26/05/2023. DOI : https://doi.org/10.52983/ZMEY3171
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Dans le cadre de son séminaire annuel, l’Association Française des Anthropologues présentera vendredi 16 juin 2023 à 10h le numéro 217 de L’Homme & la Société : « Après les confinements : quels comptes pour les laissés-pour-compte ? », coordonné par Judith Hayem, Wenjing Guo et Louis Moreau de Bellaing.
Cette séance pourra être suivie en ligne via le lien Zoom suivant : https://us02web.zoom.us/j/6934084944?pwd=eFhyRFRsVzV4QVBPZC9VRHgrZXNEQT09
Séminaire de présentation du numéro 217 de L’Homme & la Société
16 juin 2023 Lire la suite »
par Pascal Buléon
Dans Les sciences humaines et sociales face au choc Covid-19. Perspectives pour les sciences et la société, p. 9-13.
DOI : https://doi.org/10.52983/ZJTT9976
Téléchargez gratuitement le PDF : MSHPS_Actes09_Buleon_Preface
BULÉON Pascal, 2023. « Préface », in Maryse Bresson & Pierre Guibentif (dir.), Les sciences humaines et sociales face au choc Covid-19. Perspectives pour les sciences et la société, Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, p. 9-13. Mis en ligne le 26/05/2023. DOI : https://doi.org/10.52983/ZJTT9976
ACTES n° 9 : Préface Lire la suite »
Sous la direction de Maryse Bresson & Pierre Guibentif
Éditeur : MSH Paris-Saclay Éditions
Lieu d’édition : Gif-sur-Yvette
Année d’édition : 2023
Nombre de pages : 344 p.
ISBN : 978-2-490369-08-9
Collection : Actes
Numéro dans la collection : 9
ISSN : 2800-7891
DOI : https://doi.org/10.52983/GYQV1249
Publication en ligne : 26/05/2023
Pour télécharger le résumé à destination du grand public/non-spécialiste.
Le présent ouvrage trouve son origine dans la période qui sépare en France le premier confinement, de mars 2020, du second, d’octobre de la même année. Il revient sur une question qui interroge alors la société entière, confrontée, avec le choc de la pandémie Covid-19, au sentiment que tout s’arrête ou peut s’arrêter : dans quelle mesure s’agit-il d’une rupture avec la société « d’avant » ?
Pour répondre, l’ouvrage prend un angle jusqu’ici peu exploré, interrogeant le vécu et les arguments de chercheurs et chercheuses en sciences humaines et sociales (SHS), qui étudient le monde qui les entoure, prennent la parole dans l’espace public et développent une posture réflexive sur le monde académique, aux prises avec sa propre vulnérabilité.
Afin de faire face au défi de connaissance, les scientifiques doivent affronter un défi pratique : comment s’organiser pour bien remplir leur mission dans ce contexte ? Adoptant une démarche méthodologique originale, ce livre retrace les étapes d’un travail d’analyse mené en deux temps : d’abord, à l’occasion d’un colloque académique réunissant des chercheurs et chercheuses invité•es à débattre de leurs articles parus dans divers médias « grand public » en temps de pandémie ; ensuite, à travers la production de synthèses et de commentaires par d’autres scientifiques et des représentant•es d’institutions. Montrant la science telle qu’elle se fait, dans ses ateliers, le livre met en évidence des formes de continuités et des questions – sur le lien social, les inégalités sociales, les limites de la mondialisation, l’empreinte environnementale des activités humaines, mais aussi la place de la science dans une société démocratique, ou encore celle, étroitement liée, du contenu et des conditions de réalisation du projet démocratique – ; autant de questions qui, si elles étaient moins nettement perçues avant la pandémie, étaient déjà présentes, et exigent maintenant un débat renouvelé.
PREMIÈRE PARTIE
Expressions de la communauté SHS dans l’espace public en temps de crise Covid-19
La parole des SHS dans les médias
Face à un fait sanitaire mondial, un enjeu du vivre-ensemble
L’expérience de la prise de parole publique en SHS
Retour réflexif de chercheurs et chercheuses : s’affirmer entre les autres mondes sociaux et proposer du sens
DEUXIÈME PARTIE
Nuancer la rupture sociétale, repenser le positionnement de la recherche
Enjeux de connaissance et de démocratie
La recherche en SHS, de la sidération à la réflexivité
La place des SHS dans la science et dans la société
BRESSON Maryse & GUIBENTIF Pierre (dir.), 2023. Les sciences humaines et sociales face au choc Covid-19. Perspectives pour les sciences et la société, Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions. Mis en ligne le 26/05/2023. DOI : https://doi.org/10.52983/GYQV1249
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Le numéro 217 (2022/2) de L’Homme & la Société, revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, est paru !
Coordonné par Judith Hayem, Wenjing Guo et Louis Moreau de Bellaing
On a beaucoup compté et décompté pendant la crise du Covid-19 : les malades, les morts, le nombre de vaccinés, le nombre de rétifs à la vaccination, …, les heures. Mais quels comptes pour les laissés-pour-compte ? Quels sont les effets des mesures de confinement décidées par le gouvernement français sur les plus démunis, les invisibles et ceux qui le sont devenus ?
C’est ce que ce numéro interroge au travers d’une série d’articles, attentifs à la fois aux effets concrets et subjectifs des mesures appliquées, mais aussi aux pratiques et aux inventions individuelles et collectives mises en place pour pallier la distanciation physique et sociale imposée. En effet, associations, individus, collectifs, bénévoles et citoyens n’ont pas attendu l’aval des autorités pour s’organiser et remédier aux manquements de l’État, qui, dans ses tâtonnements pour gérer le Covid-19, tentait de faire oublier les politiques qu’il avait mises en œuvre et qui ont détruit peu à peu le système public de soins, gravement mis à l’épreuve par la pandémie.
Analysant finement des expériences personnelles, militantes ou professionnelles, les auteurs nous permettent de garder une trace vive de la spécificité d’une séquence historique dont les conséquences perdurent jusqu’à aujourd’hui. Ils documentent, souvent de manière réflexive, ce qui s’est passé et ce qu’ils ont pensé dans les salles de cours virtuelles où collégiens, lycéens et étudiants ont été priés d’étudier ; dans les quartiers de Paris avec les habitants qui n’avaient pas le loisir de s’éloigner de chez eux ; lors des séances devenues téléphoniques entre psychiatres et patients ; ou dans une association forcée de réviser son intervention auprès des personnes exilées.
Avec ce numéro, L’Homme & la Société souhaite contribuer à une réflexion critique sur ce que nous avons traversé, ainsi que sur les possibles communs, afin de ne pas installer durablement les divisions et les inégalités que le Covid-19 et sa gestion ont continué à creuser et à justifier.
ÉDITORIAL
La « diffusion sans entrave » de la recherche : de la mutualisation du travail des chercheurs à la privatisation du savoir, par Judith Hayem et Mariana Saad
DOSSIER
HORS DOSSIER
DÉBATS ET PERSPECTIVES
NOTES CRITIQUES
COMPTES RENDUS
Ce numéro est disponible en version électronique ou en version papier à la demande sur le portail Cairn.
Le numéro 41 (2022/2) de terrains & travaux, revue hébergée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !
Numéro coordonné par Caroline Bertron, Samuel Bouron, Marie Carcassonne, Sabine Rozier, Élise Tenret et Marie Trespeuch
Le numéro 41 (2022/2) de terrains & travaux est constitué d’un dossier thématique intitulé « Concurrencer l’école publique ? », ainsi que de deux articles hors dossier.
CONCURRENCER L’ÉCOLE PUBLIQUE ?
HORS DOSSIER
Ce numéro est disponible en version papier et en version électronique via le portail Cairn.
Numéro 41 de terrains & travaux : concurrencer l’école publique ? Lire la suite »
Le numéro 216 (2022/1) de L’Homme & la Société, revue hébergée par la MSH Paris-Saclay, est paru !
Coordonné par Jean-Pierre Durand, Bernard Hours et Monique Selim
Se voulant désormais inclusif et participatif, le capitalisme entend intégrer les « parties prenantes », c’est-à-dire autant les actionnaires, les sous-traitants que tous les acteurs gérés comme des clients, dans l’illusion du gagnant-gagnant, formule clé de l’enrôlement volontaire. Alors que le capitalisme passait pour immoral durant la guerre froide, il ambitionne désormais de produire les règles sociales et morales qui optimisent son fonctionnement. Moralisation de la finance et de l’entreprise, verdissement de l’économie, respect de l’environnement et de la nature, bienveillance vis-à-vis des femmes, purification des sexualités et équité de genre, proclamations anti-discriminatoires, décontractualisation du travail au nom de la liberté et du bien-être individuels, sont autant d’éléments parmi de multiples autres qui marquent l’emprise du marché comme modèle de société. Masquant des inégalités et des injustices croissantes dans des vapeurs de vertu, un vaste processus de moralisation du capitalisme est à l’œuvre. Dans ce dossier, anthropologues, philosophes, sociologues et économistes appréhendent sous différents angles ce programme global de mystification collective qui s’imprime dans les subjectivités et se bâtit au nom de la morale.
ÉDITORIAL
DOSSIER
DÉBATS ET PERSPECTIVES
NOTE CRITIQUE
COMPTES RENDUS
REVUE DES REVUES 2021
Numéro 216 de L’Homme & la Société : Actualités de la moralisation du capitalisme Lire la suite »
La revue terrains & travaux, hébergée par la MSH Paris-Saclay, lance un appel à contributions pour son dossier thématique : « La manufacture de l’événement ».
Date de clôture de l’appel : 15 septembre 2023
Télécharger ici l’appel au format PDF
Le secteur de l’événementiel a connu un développement sans précédent au cours des dernières décennies. Grands événements sportifs et culturels, festivals, salons internationaux, foires, congrès professionnels se sont multipliés et, avec eux, tout un écosystème d’acteurs soutenant cette dynamique. En France, avant la crise du Covid, le secteur de l’événementiel comprenait une dizaine de milliers d’entreprises. Selon un récent rapport de la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, les métiers de l’événementiel emploieraient environ 120 000 personnes (exploitants de sites de réception, organisateurs, agences d’événementiel, prestataires, etc.) et le total des emplois directs et indirects s’élèverait à 455 000 emplois. Les retombées économiques du secteur représenteraient 37 milliards d’euros répartis à parts égales entre les revenus du secteur et les retombées pour le tourisme et le commerce local (Rapport d’information de la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, 2022). Sur le « marché des destinations » pour les congrès et conventions, la France et Paris occupaient en 2019 une place de leader, malgré une intensification de la concurrence en provenance de pays d’Amérique du Sud, du Moyen-Orient et d’Asie du Sud Est (Rapport de l’International Congress and Convention Association, 2019).
Néanmoins, le secteur reste à l’heure actuelle encore relativement peu structuré et peu documenté, tant à l’échelle nationale qu’internationale, à l’exception du champ de recherche en sciences de gestion sur les événements configurateurs de champ (field-configuring events). Les travaux sociologiques existants portent principalement sur l’étude des publics des événements culturels et sportifs, sur le rôle des événements comme places de marchés et sur leurs effets sur les carrières des participants. La production de ces événements et les acteurs impliqués dans celle-ci restent en revanche peu étudiés. Dans cette perspective, ce dossier portera sur le travail de production de l’événementiel. Qui sont les travailleurs de l’événementiel ? Dans quelle mesure les spécificités du secteur et ses temporalités modèlent-elles l’organisation du travail, le statut des travailleurs et les manières de travailler ? Comment rendre compte de la pérennité – ou non – d’événements ? Comment s’organise le marché de l’événementiel ? Comment ce marché s’articule-t-il à d’autres marchés et aux politiques publiques ?
Les propositions attendues pour ce dossier devront ainsi permettre de mieux comprendre la fabrique de l’événementiel aussi bien au niveau microsociologique des travailleurs qu’au niveau mésosociologique des organisations et à celui macrosociologique de la régulation politique et économique. Ce dossier visera notamment à saisir comment l’organisation du secteur contribue à routiniser l’événement. Pour ce faire, il réunira des articles empiriques originaux de sciences sociales (sociologie, science politique, sciences de gestion, etc.) s’appuyant sur des méthodes tant quantitatives que qualitatives. Les études de cas internationaux seront les bienvenues.
Les articles pourront s’inscrire dans l’un des trois axes suivants ou à leur croisement :
1. Les travailleurs de l’événementiel
Dans une perspective de sociologie du travail et de sociologie des professions, les contributions relevant de cet axe porteront sur les différents travailleurs prenant part à la production et au déroulement des événements : salariés, fondateurs et dirigeants des entreprises d’organisation d’événements, prestataires (standistes, traiteurs, décorateurs, éclairagistes, imprimeurs, fleuristes, etc.) et professionnels enrôlés de facto dans l’organisation d’événements (policiers, pompiers, secouristes, hôteliers, transporteurs, etc.). Il s’agira d’étudier le travail et les carrières des professionnels du secteur, en s’intéressant notamment à la formation aux métiers de l’événementiel, aux compétences que ces derniers nécessitent ainsi qu’aux modes de représentation collective (unions professionnelles, syndicats, etc.). Les contributions pourront également porter sur l’organisation du « monde social » de l’événementiel et les luttes juridictionnelles entre les différents groupes professionnels impliqués. Enfin, la structure globale du secteur, avec le recours massif au bénévolat et à la sous-traitance qui implique un important travail de coordination, pourra être l’objet d’investigations. Les contributions de cet axe pourront enfin se demander ce qu’Internet et le numérique font au travail événementiel, tant au niveau des procédés de production (construction et gestion de bases de données informatiques, numérisation des outils de gestion des flux et quantification des foules, coordination des professionnels impliqués, logique de projet, etc.) qu’au niveau d’enjeux propres à la numérisation des événements (hybridation d’événements en ligne et hors ligne, prolongation des événements sur les médias sociaux, report intégral au sein d’espaces en ligne, etc.).
2. Vie et mort des événements
Dans ce deuxième axe, les contributions porteront davantage sur l’économie propre du secteur de l’événementiel et sa pérennisation. De nombreux événements sont adossés à des marchés, que ces marchés soient sectoriels (festivals de cinéma et marché du film par exemple), plus globaux (grands événements sportifs ou culturels et marché des droits télévisés) ou locaux (événements et marchés des prestataires du territoire). Les événements constituent ainsi des points de rencontre, des vitrines et/ou des supports à ces marchés. Peu de travaux pourtant interrogent les conditions socioéconomiques de vie et de mort des événements au regard de l’évolution des différents marchés auxquels ils sont reliés, et en particulier le marché de l’événementiel lui-même (concurrence entre événements s’adressant à un même secteur, entre destinations, entre prestataires, entre organisateurs, émergence de nouveaux acteurs issus de l’économie numérique, etc.) Les contributions pourront analyser, dans une perspective longitudinale, selon quelles modalités l’articulation entre les événements et leur environnement marchand permet d’expliquer la pérennité ou l’arrêt des événements. À un niveau plus micro, il importera également d’étudier dans quelle mesure la manière dont sont organisés et configurés les événements (types d’activités proposées, identité de l’organisateur, profil des participants, etc.) affecte la destinée de ces derniers. Les contributions pourront également traiter des risques, des enjeux et des effets de la crise sanitaire sur les événements.
3. Les politiques de l’événementiel
L’événementiel comme secteur économique est devenu un objet de politiques publiques et de politiques économiques, tant à l’échelle internationale, nationale, régionale que municipale. Les contributions à cet axe exploreront comment les enjeux de concurrence, d’attractivité économique et de notoriété des territoires viennent informer l’organisation du secteur de l’événementiel. Les contributions pourront porter une attention particulière à l’articulation entre ces différentes échelles, notamment pour cerner les effets de la concurrence internationale dans la conception d’événements à l’échelle de régions ou de villes françaises. Elles pourront également questionner les effets de l’action publique sur l’organisation des événements et les logiques d’action collective des professionnels vis-à-vis des pouvoirs publics. Enfin, ces contributions pourront opter pour une approche internationale, comparative ou non, des politiques publiques concernant le secteur événementiel.
Les articles, de 50 000 signes maximum (espaces, notes et bibliographie compris), doivent être accompagnés de 5 mots-clés et d’un résumé de 150 mots (en français et en anglais). Ils devront parvenir aux coordinateur·rices du numéro avant le 15 septembre 2023 aux adresses suivantes :
Les consignes relatives à la mise en forme des manuscrits sont consultables sur le site de la revue : http://tt.hypotheses.org/consignes-aux-contributeurs/mise-en-forme
terrains & travaux accueille par ailleurs des articles hors dossier thématique (50 000 signes maximum), qui doivent être envoyés à :
Pour plus de détails, merci de consulter le site de la revue : http://tt.hypotheses.org
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La revue L’Homme & la Société, hébergée par la MSH Paris-Saclay, lance un appel à contributions pour son dossier : « L’Union européenne : de l’intérêt général aux conflits d’intérêts ».
Les conditions de soumission, les axes thématiques envisagés, ainsi que les contacts pour répondre à cet appel sont à retrouver sur Calenda.
Date de clôture de l’appel : 30 avril 2023
Par le passé, aucune union monétaire n’a pu survivre sans union politique. Comme l’Union européenne se définit elle-même pour ses membres comme « cadre de gouvernance économique », il paraît légitime de réfléchir sur la question suivante : peut-on concevoir, et sous quelles conditions, de la faire évoluer vers autre chose qu’une vaste zone de libre-échange ? Cet appel à contribution a pour objet l’écart persistant entre la notion d’intérêt général incarné par les traités d’Union dans trois institutions – la Commission, le Parlement et le Conseil – et cette gouvernance économique dont la légitimité repose exclusivement sur une doctrine de stabilité monétaire et budgétaire.
Le numéro 214-215 (2021/1-2) de L’Homme & la Société, revue hébergée par la MSH Paris-Saclay, est paru !
Coordonné par Alizée Delpierre et Ranime Alsheltawy
Comment les travailleuses et travailleurs domestiques résistent-elles et ils à la domination ? Quelles sont leurs luttes individuelles et leurs mobilisations collectives ? Les rapports de travail domestiques reposent sur un ensemble de mécanismes de subordination et d’oppression, bien étayés par la littérature, qui invitent à tourner notre regard vers les manières dont ils sont contestés. Ce dossier a pour ambition d’interroger les formes de résistance déployées par celles et ceux qui prennent en charge les tâches domestiques et familiales au domicile des autres, contre rémunération et avantages en nature. La diversité des cas empiriques et des contextes ici mobilisés en parcourt trois formes : des contestations individuelles dans les interactions quotidiennes aux initiatives collectives portées par des institutions, en passant par l’étude de la mise en récit des résistances dans la production littéraire et artistique. Le dossier dans son ensemble invite à une réflexion sur l’émancipation des travailleuses et travailleurs à l’heure où les emplois domestiques se massifient à travers le monde, malgré des conditions de travail très dégradées. Si leurs résistances résultent de l’impulsion ou du soutien d’institutions privées comme publiques, il est faux de croire que les travailleuses et travailleurs ne peuvent rien sans elles : leurs résistances émanent aussi d’une auto-émancipation dont il s’agit de comprendre les conditions.
ÉDITORIAL
Résister dans un environnement contraint. Le cas des travailleuses domestiques immigrées au Liban, par Marion Tertre
HORS-DOSSIER
La Honte, l’histoire d’une revanche sociale?, par Danial Basanj et Fereshteh Fakour Manavi
NOTES CRITIQUES
COMPTES RENDUS
Stéphanie BOULARD & Catherine WITT (dir.), Ententes – À partir d’Hélène Cixous, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2019, 238 p., par Catherine Nesci
REVUE DES REVUES 2019-2020
Écologie et effondrisme, classes sociales et inégalités, passé et devenir de la sociologie, par Salvador Juan
Ce numéro est disponible en version papier et en version électronique via le portail Cairn