mars 2024

Q’AFé #1 : Au-delà de l’Informatique – exploration des données en Sciences Humaines et Sociales

Le 18 Mars 2024 à 11h00, à l’UVSQ, Bâtiment d’Alembert, Salle A316, 5 Boulevard d’Alembert, 78280 Guyancourt.

Chercheur.euse.s, ingénieur.e.s, doctorant.e.s,

Un caf̩ pour ̩changer autour des questions de donn̩es Рqualitatives et quantitatives Рde la recherche en SHS,

  • Pour faire le lien entre les différents acteurs de la recherche,
  • Pour se retrouver et recueillir vos besoins en matière de données,
  • Pour présenter les plateformes de la MSH et leurs différents services d’appui à la recherche.

Organisé par le Pôle plateformes de la MSH Paris-Saclay (UAR du CNRS) :
Margaux Nguyen Ngoc Minh, ingénieure Plateforme Humanités Numériques (mnguyenn@ens-paris-saclay.fr)
Shueh-Ying Liao, ingénieur Plateforme Universitaire de Données (sliao@ens-paris-saclay.fr)

Inscription sur : https://framaforms.org/qafe-data-1708003372

Graphiste : Thierry CAYATTE

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Appel à contributions pour terrains & travaux : Les ancrages sociaux de la grève

Appel à contributions pour terrains & travaux : "Les ancrages sociaux de la grève"

INFORMATIONS

La revue terrains & travaux, accompagnée par la MSH Paris-Saclay, lance un appel à contributions pour son dossier thématique : « Les ancrages sociaux de la grève ».

Date de clôture de l’appel : 31 janvier 2025

Télécharger ici l’appel au format PDF

Présentation de l'appel

L’actualité sociale de ces dernières années a été marquée par de nombreux conflits sociaux de grande ampleur. Ces luttes se sont déployées aussi bien à l’échelle interprofessionnelle (grèves contre la Loi Travail en 2016 et contre la réforme des retraites en 2019 et 2023) qu’à celle des entreprises (grève des cheminot·e·s en 2018, grèves de postier·e·s, grèves pour les salaires face à l’inflation). Elles ne sont pas cantonnées à la France puisqu’on les retrouve dans des pays aussi variés que les États-Unis, le Bangladesh ou l’Argentine, où le droit du travail et/ou l’organisation de la défense des salarié·e·s connaissent ou ont connu des politiques intenses de répression ou de domestication. À l’image du dernier mouvement de protestation contre la réforme des retraites, les grèves suscitent aussi de grands élans de solidarité, réactivant l’idée de « grèves par procuration ». De plus, ces mobilisations se sont parfois déployées en dehors des « bastions traditionnels » du mouvement ouvrier, à l’image des grèves des femmes de chambre, des ouvrier·e·s du secteur logistique, des livreurs·euses « ubérisé·e·s », des travailleurs·euses sans-papiers de la restauration ou de la construction. Enfin, la mobilisation de l’imaginaire de la grève autour d’objets hétérogènes et de plus en plus éloignés du champ des relations professionnelles instituées, par les mouvements féministes (grève des femmes contre les inégalités de salaires ou le travail domestique) et écologiques (grèves contre l’inaction climatique des gouvernements), témoigne a minima d’une certaine revitalisation politique et symbolique de cette modalité d’action. Ces réappropriations questionnent d’autant plus ce qui « fait grève » que, dans le même temps, certains syndicats ont au contraire tendance à recourir à des formes d’euphémisation ou de périphrase (« mettre le pays à l’arrêt », « tout bloquer »…).

Si elle n’a pas disparu, la grève apparaît cependant moins au cœur du répertoire d’action syndical qu’elle ne l’était auparavant. Les possibilités de recours à la grève et les modalités de ses usages se reconfigurent tout d’abord sous l’effet de l’institutionnalisation croissante du syndicalisme et de l’évolution du profil militant de ses représentants. Dans le même temps, elles se transforment à l’épreuve des nouvelles contraintes économiques, légales et idéologiques qui caractérisent le capitalisme contemporain. La diffusion du crédit à la consommation, la diminution du « reste à vivre » et plus récemment la poussée inflationniste, reposent par exemple la question du coût matériel et financier de la pratique gréviste pour un salariat précarisé. Dans le même temps, les restructurations du système productif, l’éclatement des collectifs de travail, l’affaiblissement des organisations syndicales et le durcissement des dispositifs légaux (restriction du droit de grève dans le privé, « service minimum » dans le public) ont contribué à la diminution de l’intensité des grèves dans les économies occidentales. En France, par exemple, les grèves sont tendanciellement moins massives, plus souvent défensives et concentrées sur quelques secteurs (la fonction publique, les anciennes entreprises publiques de transport, quelques grandes entreprises de l’industrie). Si le grand conflit social contre la réforme des retraites en 2023 a témoigné du maintien d’une réelle capacité de mobilisation des organisations syndicales, il a cependant illustré leurs difficultés à faire de la grève la modalité centrale de la protestation. À cette occasion, des modalités d’action traditionnelles, comme les piquets de grève ou les assemblées générales, ont aussi semblé montrer une forme (temporaire ?) d’épuisement.

Cette double dynamique est donc paradoxale. Elle nous invite à étudier conjointement la continuité du répertoire d’action syndicale et le renouvellement des possibilités de la grève et de ses pratiques. Dans cette perspective, ce dossier se propose d’étudier les modalités d’ancrage social de la pratique de la grève. Son objectif est d’analyser ensemble celles et ceux qui font grève dans un contexte où ils et elles sont de plus en plus minoritaires à le faire, les soutiens que les grèves coalisent comme les contre-mobilisations qu’elles peuvent susciter, avec l’ambition de contribuer à mieux rendre compte des obstacles à la grève, de ses conditions de possibilité et des modalités renouvelées d’appropriation de la pratique gréviste. Pour cela, trois angles seront privilégiés.

1. Les conditions d’(im)possibilité des grèves

Ce dossier a d’abord pour ambition d’explorer les contextes sociaux de la grève.

Les données statistiques relatives aux grèves mettent en évidence leur distribution très inégale dans le monde salarial. Celle-ci est à mettre évidemment en perspective avec la variété des modalités de la présence syndicale, des configurations de rapports salariaux et des modes de structuration des collectifs de travail, plus souvent disloqués que par le passé (diversification des statuts d’emploi, dispersion des lieux de travail, développement des horaires atypiques et du télétravail, etc.). Elle nécessite néanmoins de mieux documenter les stratégies patronales d’évitement des grèves ou de contournement des tentatives de mobilisation syndicale, allant parfois jusqu’à susciter des contre-mobilisations. Dans une perspective complémentaire, il est nécessaire de mieux analyser les frontières sociales et politiques de la pratique de la grève, en lien avec la transformation de la morphologie du salariat et de ses modes de politisation. Que nous dit en effet la pratique socialement située de la grève sur l’évolution et la diversité du rapport des salarié·es à ce mode emblématique de mobilisation professionnelle ? Dans un contexte marqué par la tertiarisation de l’économie, on pourra tout autant se demander dans quelle mesure et de quelle manière les organisations syndicales adaptent en conséquence leurs façons de faire usage de la grève, que les salarié·es soient empêché·es de cesser le travail (par exemple dans le secteur de la santé), qu’ils et elles se l’interdisent (notamment pour ne pas pénaliser des usagers), ou que la grève leur apparaisse trop coûteuse, voire inutile. Ce dossier invite ce faisant à penser ensemble les obstacles à la diffusion de la pratique gréviste et la diversité de ses modalités d’appropriation possibles, notamment dans des contextes où elle est rare. Il propose également de mettre en perspective le déclin de l’intensité des grèves, observé dans le contexte occidental, avec le redéploiement des grèves dans les Suds, que les nouvelles formes de division internationale du travail ont rendu possible.

2. Faire grève

Ce dossier entend ensuite explorer les pratiques contemporaines de la grève.

La dislocation des grandes concentrations ouvrières, qui facilitaient le recours à la grève et la rendaient visible par son caractère massif, n’a pas seulement remis en cause l’importance stratégique généralement attribuée aux grèves dans la conflictualité salariale. Les transformations du mode de production capitaliste ont aussi contribué à l’atomisation des conflits du travail et à modifier les modalités possibles de leur organisation et de leur déroulement. Dans le même temps, des débrayages ont lieu dans les nouveaux « goulots d’étranglement » du capitalisme que sont les entrepôts logistiques, et des mouvements collectifs de déconnexion volontaire s’organisent parmi les travailleur·euses ubérisé·es. Comment se réinventent donc les stratégies de la grève et les modalités du répertoire d’action gréviste en dehors des « bastions traditionnels » ? Assiste-t-on à l’émergence de nouveaux « foyers » grévistes, porteurs d’un renouvellement des pratiques ? À l’image des grèves de l’hôtel Ibis ou de l’usine Verbaudet, certains conflits récents interrogent également l’articulation des identités de classe, de genre et de race. Plus largement, comment se différencient les manières de faire grève selon que l’on est cadre, ouvrier·e métallurgiste, cheminot·e, femme de chambre ou livreur·euse ? Quelles acceptions la pratique de la grève prend-t-elle dans un contexte d’institutionnalisation du syndicalisme et d’autonomisation par rapport au champ politique ? Pour en rendre compte, l’analyse de son ancrage dans d’autres contextes nationaux que la France, héritiers de modèles syndicaux différents ou en leur absence totale, apparaît particulièrement bienvenue. Des mises en perspective historiques des pratiques grévistes pourraient également se révéler éclairantes pour mieux comprendre les appropriations différenciées de la grève qu’on observe aujourd’hui.

3. La grève : un prolongement des solidarités extérieures aux entreprises ?

En sciences sociales, la pratique gréviste a le plus souvent été abordée comme une relation triangulaire impliquant les salarié·es, leurs organisations syndicales et les directions d’entreprise, comme si les relations professionnelles étaient un champ autonome et entièrement désencastré des autres rapports sociaux. Les grèves et le soutien dont elles peuvent bénéficier sont pourtant fortement déterminés par leur inscription dans des configurations sociales qui débordent le lieu de travail : c’est pourquoi il est nécessaire de les aborder de manière décloisonnée. Il s’agira donc ici de se pencher sur les différents soutiens extérieurs à la grève, en interrogeant les pratiques et le sens de la solidarité ouvrière, mais aussi des solidarités familiales, communautaires ou organisationnelles. En mobilisant les apports de la sociologie urbaine et de la géographie sociale, il serait intéressant d’éclairer les ancrages territoriaux de la pratique gréviste. Enfin, si ces solidarités diverses peuvent contribuer à rendre la grève possible ou lui permettre de durer, elles peuvent également conduire à certaines pratiques délégataires de l’arrêt de travail. Ainsi, les soutiens extérieurs ont parfois permis le succès de certaines luttes selon une logique de « grève par procuration », mais ils ont aussi pu marquer une délimitation entre les salarié·es encore en capacité de faire grève et ceux qui ne pourraient que les soutenir, et conduire alors à isoler les « bastions » des grèves. D’ailleurs, certains blocages récents (d’incinérateurs ou de dépôts d’éboueurs) questionnent aussi la manière dont l’action de ces soutiens extérieurs s’articule à celle des salariés mobilisés : vient-elle en renfort à la grève des salariés ou tend-elle à s’y substituer ? Que nous disent ces différentes formes de « grève par procuration » sur le conflit social aujourd’hui ? De quelle manière la solidarité avec les grévistes refaçonne-t-elle la division du travail militant ? Contribue-t-elle à l’élargissement des pratiques canoniques de la grève, ou manifeste-t-elle au contraire une autre forme de son épuisement ?

Ce dossier réunira des articles empiriques originaux de sciences sociales (sociologie, science politique, histoire, géographie, sciences de gestion, économie, etc.). Les études de cas internationaux seront aussi les bienvenues.

[Illustration : Miguel Ausejo sur Unsplash]

Consignes de soumission

  • Les articles, de 50 000 signes maximum (espaces, notes et bibliographie compris), doivent être accompagnés de 5 mots-clés et d’un résumé de 150 mots (en français et en anglais).

Ils devront parvenir aux coordinateur·rices du numéro avant le 31 janvier 2025 aux adresses suivantes :

Les consignes relatives à la mise en forme des manuscrits sont consultables sur le site de la revue : http://tt.hypotheses.org/consignes-aux-contributeurs/mise-en-forme

 

terrains & travaux accueille par ailleurs des articles varia, hors dossier thématique (50 000 signes maximum), qui doivent être envoyés à :

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Workshop Mieux informer pour transformer 11 juin 2024

Workshop : Enjeux et limites de l'affichage environnemental sur les produits alimentaires

INFORMATIONS

Organisation :

  • Lydiane Nabec (Université Paris-Saclay – RITM)
  • Stéphan Marette (AgroParisTech, INRAE)

Lieu : Campus Agro Paris-Saclay, 22 place de l’Agronomie 91190 Palaiseau• Salle : Amphi A 0.04 •

Horaires : 9h à 14h

Inscription obligatoire dans la limite des places disponibles : sandrine.soubadou@inrae.fr

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Médias et médiations de la gastronomie 23 avril 2024

séance 4 Découvrir et connaître le vin 23 avril 2024

INFORMATIONS

« Les amateurs de vin, ou l’exploration du monde vinicole » séance présentée par Geneviève Teil, (Université Paris Saclay, UMR Sadapt INRAE-Agroparistech)

« Le développement de l’oenotourisme en Bourgogne » séance présentée par Charles Rigaux, (LIR3S – Université de Bourgogne), chaire UNESCO « Culture et traditions du vin ».

Lieu : Bibliothèque François-Mitterrand (BNF) Quai François Mauriac, 75706 Paris • Salle : 70 •

Horaires : 16h30 à 18h30

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Webinaire AVISA 22 avril 2024

Webinaire Avisa - 22 avril 2024

INFORMATIONS

14h00-14H30 Marta Sabado Novau, (Université catholique de Louvain).

« Une femme est suivie : harcèlement de rue et male gaze dans la littérature moderniste ».

Marta Sábado Novau est professeure et chercheuse en littérature générale et comparée à l’UCLouvain en Belgique. Elle a obtenu son doctorat à l’Université de la Sorbonne nouvelle avec une thèse sur Jean Starobinski, Jean-Pierre Richard et Georges Poulet publiée en 2021 chez Hermann (L’école de Genève. Histoire, geste et imagination critiques). Elle a aussi édité la correspondance entre Georges Poulet et Jean-Pierre Richard avec Stéphanie Cudré-Mauroux, aux éditions Slatkine en 2022. En tant que comparatiste elle travaille notamment sur les domaines francophone, hispanophone, germanophone et anglophone, et ses travaux portent majoritairement sur des textes de non-fiction (théorie, critique, essai). Actuellement elle en train d’élaborer une anthologie sur le harcèlement de rue, en particulier sur les scènes de filature urbaine dans la littérature et le cinéma.

14h40-15h10 Marc Khoreich, (Université de Paris 3).

« La normalisation du harcèlement sexuel dans le cinéma égyptien : le cas de l’acteur Adel Imam ».

Marc Khoreich est doctorant en Études cinématographiques et audiovisuelles à la Sorbonne Nouvelle et artiste libano-syrien résidant en France depuis 2017. Il prépare une thèse sous la direction de Giusy Pisano, au sein de l’Institut de Recherche sur le Cinéma et l’Audiovisuel – ED 267 Arts et Média de l’Université de Paris 3 Sorbonne nouvelle. Sa thèse porte sur le jeu de séduction dans le cinéma égyptien (1950 – 2000).

15h20- 15h50. Manon Contreras, (Université d’Évry-Paris-Saclay).

« Les agresseurs et les sauveurs : interroger les représentations des violences sexuelles dans les films de guerre (1978-1989) ».

Manon Contreras est doctorante en sociologie, en co-direction de thèse avec Réjane Vallée (CPN) et Sylvaine Conord (Mosaïques). Sa thèse porte sur « Les pratiques professionnelles des photojournalistes à l’ère du numérique. Une étude de l’étape de post-production en France ». Son mémoire de master a déjà été publié aux éditions L’Harmattan dans la collection prix scientifique en 2023 sous le titre Émotions et virilités à l’écran. Sociologie du cinéma hollywoodien issu de la guerre du Vietnam (1978-1989).

Webinaire organisé dans la continuité du projet AVISA.

lien zoom : ici

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Séminaire PEPS : An ethnography of Commons 9 avril 2024

Séminaire PEPS : An ethnography of Commons

INFORMATIONS

Le séminaire « Propriété, environnement, patrimoine et société » ouvrira sa prochaine séance sur le thème :
An ethnography of Commons
Présenté par Angelo Torre (Université du Piémont oriental)

Date : 9 avril 2024
Lieu :
École Normale Supérieure Paris-Saclay
Salle ISP 3K07
4 avenue des Sciences
91 190 Gif-sur-Yvette

Présentation du séminaire

L’idée de ce séminaire est de comparer les formes de propriété en travaillant à partir d’objets complexes tels que le patrimoine, l’environnement et les savoirs.
Les questions traitées seront aussi disparates que : une œuvre d’art dans l’espace public, une invention brevetée, la perspective offerte par un paysage, un site antique menacé par l’ouverture d’un chantier, une opération d’expropriation pour cause d’utilité publique.

 Les dates des séminaires s’échelonnent du 10 octobre 2023 au 11 juin 2024.
Le mardi, 14 h – 16 h
Pour connaître l’ensemble du programme

Organisation

Michela Barbot | Université Paris 1, IDHES
Christian Bessy | ENS Paris-Saclay, IDHES
Marie Cornu | ENS Paris-Saclay, ISP
Noé Wagener | Université de Créteil et ISP

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Séminaire Quantitativisme réflexif 5 avril 2024

Séminaire Quantitativisme réflexif

INFORMATIONS

Intervenant : Olivier Martin | CERLIS, Université Paris-Cité

Sujet :  Chiffre

L’objectif de ce séminaire est d’ouvrir une réflexion sur les pratiques de quantification mises en œuvre par les sciences sociales, en particulier sur les opérations de qualification, les différentes méthodes de traitement, et l’interprétation des résultats.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte de regain d’intérêt, dans diverses disciplines des sciences sociales, pour la quantification, d’importance croissante de la preuve statistique comme outil de gouvernement, et de l’émergence de grandes bases de données, posant des problèmes spécifiques de traitement et d’analyse. Ce séminaire vise à contribuer à développer une réflexion et une pratique collectives sur la quantification en sciences sociales.

Horaire : 13 h – 14 h 30

Retrouver le programme 2023-2024 : ici

Lieu : École normale supérieure Paris-Saclay
Bâtiment Sud-Ouest, salle 3E34
4 avenue des Sciences
91 190 Gif-sur-Yvette
Comment venir ?

Organisation

Eliza Benites-Gambirazio | ENS Paris-Saclay, IDHE.S
eliza.benites-gambirazio@ens-paris-saclay.fr

Baptiste Coulmont | ENS Paris-Saclay, ISP
baptiste.coulmont@ens-paris-saclay.fr

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Colloque Sports, cultures et altérité 4 et 5 avril 2024

Colloque Sports, Cultures et altérité

INFORMATIONS

Dans le prolongement du congrès « Les enjeux des Jeux » de Montpellier (décembre 2022), le Réseau national des Maisons des Sciences de l’Homme (RnMSH) coordonne l’organisation de six colloques thématiques en 2024 autour de l’action scientifique inter-MSH « Sports & Sociétés ». Un premier événement a lieu, à 4 mois des Jeux de Paris 2024, à la MSH Paris Nord de Saint-Denis les 4 et 5 avril 2024. Ce colloque, placé sous le haut patronage du Président de la République, est co-organisé par trois MSH (Paris Nord, Mondes et Paris Saclay) et le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis. Soutenu par Paris 2024, il s’inscrit dans la programmation de la Semaine Olympique et Paralympique 2024.

Le 4 avril :

La première journée, intitulée « Sport, cultures et altérité : diversité culturelle, ethnicité et expressions identitaires dans les sports » conduira des chercheuses et chercheurs français et étrangers à interroger la place des activités physiques et sportives dans les rapports interculturels et l’émancipation des personnes. Il s’agira de questionner la manière dont le sport est façonné par des contextes locaux et nationaux et utilisé dans les rapports de domination susceptibles d’engendrer des inégalités sociales et des discriminations de genre ou racistes.

Le 5 avril :

La seconde journée du colloque sera quant à elle dédiée à une réflexion sur les enjeux de l’évaluation de l’impact des JOP 2024 dans le Département de la Seine-Saint-Denis, collectivité hôte d’épreuves olympiques et paralympiques. Elle réunira des acteurs universitaires, institutionnels et des parties prenantes de l’organisation locale des Jeux pour discuter les méthodes mises en œuvre pour objectiver des effets de l’événement sur un territoire présenté comme une cible privilégiée de « l’héritage » de Paris 2024. Véritable « défi partenarial », la question de l’impact des Jeux dans le 93 sera ici appréhendé sous l’angle de thématiques diverses liées à l’appropriation sociale de l’événement, à l’évolution des compétences aquatiques des publics scolaires, à l’action publique en matière d’inclusion sportive des personnes handicapées ou encore au regard des opportunités économiques, d’emploi et d’insertion professionnelles pour les habitants et acteurs du département.

Horaires:

  • 4 avril de 9h à 19h
  • 5 avril de 9h à 17h30

Lieu : MSH Paris Nord, auditorium, 20 avenue George Sand, 93210 Saint-Denis

INSCRIPTIONS & accès

Inscription obligatoire : ICI

Contact : clopez@seinesaintdenis.fr

Transports :
Métro 12 : Front populaire (sortie n°3 MSH Paris Nord) aux pieds de la MSH Paris Nord
RER B : La Plaine – Stade de France puis bus 139 ou 239 (arrêt Métallurgie) ou 15-20 minutes à pieds depuis le RER B
Bus : La Place du Front populaire est desservie par les lignes : 139, arrêt Front Populaire – Proudhon ou Métallurgie 239, arrêt Front Populaire – Proudhon ou Métallurgie 302, arrêt Encyclopédie – Métallurgie 512, arrêt Front Populaire – Proudhon
 

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INFORMATIONS

Jeudi 4 avril 2024 – de 10h00 à 17h00

Le séminaire du Gerpisa est un espace privilégié de rencontre entre l’université et les acteurs politiques et industriels autour des débats qui animent l’avenir de l’industrie automobile.

Le séminaire accueille des chercheurs de diverses disciplines (économie, sociologie, gestion, etc.) à la pointe de leur domaine (électrification, véhicule autonome, avenir du travail, nouvelles mobilités, etc.) afin de présenter leur recherche et nourrir les réflexions sur l’une des principales branches de l’économie française en termes d’emplois et de valeur ajoutée. L’objectif du séminaire est ainsi de répondre aux questions urgentes auxquelles fait face l’industrie automobile. En cela, les séances visent à apporter des éléments de réflexion historique et prospective, ancrés dans des recherches empiriques, pour appréhender les transformations considérables que traversent l’industrie et les usages de l’automobile.

Plus d’infos : ici

LIEU :  CCFA 2 rue de Presbourg 75008 Paris

INSCRIPTIONS

Pour s’inscrire connectez-vous et validez votre inscription ci-dessous ou envoyez un email à gerpisa@gerpisa.org.

Journée GERPISA-IRES : « Les syndicats face à l’électrification du secteur automobile » 4 avril 2024 Lire la suite »

Séminaire ECOPOLIEN 3 avril 2024

Séminaire ECOPOLIEN

INFORMATIONS

Le 21ème séminaire de l’Atelier d’écologie politique francilien a lieu le 3 avril 2024 de 18h30 à 20h15, en libre accès à la Maison de l’Île-de-France, Cité universitaire internationale (9 Boulevard Jourdan, 75014 Paris).

Ecopolien est un groupe de travail inter-universitaire (établissements ESR d’Ile de France) et transdisciplinaire (science humaines, sciences de la nature) s’intéressant aux causes des bouleversements écologiques actuelles et aux solutions proposées pour y remédier.

Intervenant.e.s :

Luc Semal (chercheur en science politique, Muséum national d’histoire naturelle).

Animé par Steve Hagimont et Pierre-Luc Bardet.

Ecopolien est un groupe de travail inter-universitaire (établissements ESR d’Ile de France) et transdisciplinaire (science humaines, sciences de la nature) s’intéressant aux causes des bouleversements écologiques actuelles et aux solutions proposées pour y remédier.

Pour en savoir plus sur l’Ecopolien

INSCRIPTIONS

Ouvert à tou.te.s, inscription gratuite mais obligatoire via ce formulaire : https://ecopolien.org/

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