octobre 2022

Numéro 214-215 de L’Homme & la Société : Petites et grandes résistances dans les domesticités

Numéro 214-215 de L'Homme & la Société : Petites et grandes résistances dans les domesticités

Le numéro 214-215 (2021/1-2) de L’Homme & la Société, revue hébergée par la MSH Paris-Saclay, est paru !

Petites et grandes résistances dans les domesticités

Coordonné par Alizée Delpierre et Ranime Alsheltawy

Comment les travailleuses et travailleurs domestiques résistent-elles et ils à la domination ? Quelles sont leurs luttes individuelles et leurs mobilisations collectives ? Les rapports de travail domestiques reposent sur un ensemble de mécanismes de subordination et d’oppression, bien étayés par la littérature, qui invitent à tourner notre regard vers les manières dont ils sont contestés. Ce dossier a pour ambition d’interroger les formes de résistance déployées par celles et ceux qui prennent en charge les tâches domestiques et familiales au domicile des autres, contre rémunération et avantages en nature. La diversité des cas empiriques et des contextes ici mobilisés en parcourt trois formes : des contestations individuelles dans les interactions quotidiennes aux initiatives collectives portées par des institutions, en passant par l’étude de la mise en récit des résistances dans la production littéraire et artistique. Le dossier dans son ensemble invite à une réflexion sur l’émancipation des travailleuses et travailleurs à l’heure où les emplois domestiques se massifient à travers le monde, malgré des conditions de travail très dégradées. Si leurs résistances résultent de l’impulsion ou du soutien d’institutions privées comme publiques, il est faux de croire que les travailleuses et travailleurs ne peuvent rien sans elles : leurs résistances émanent aussi d’une auto-émancipation dont il s’agit de comprendre les conditions.

Sommaire

ÉDITORIAL

  • De la légitimation politique d’une trappe identitariste, par Monique Selim
DOSSIER
 
  • Petites et grandes résistances dans les domesticités, Introduction par Ranime Alsheltawy et Alizée Delpierre
  • Genèse de la convention collective des employés de maison (1930-1951). La mobilisation des employeuses pour la reconnaissance du travail domestique en France, par Isabelle Puech
  • Le droit est le masque de la lutte. Lorsque des travailleuses domestiques saisissent la justice, par Caroline Ibos
  • Entre angoisses et calculs : l’épreuve de la « domination rapprochée », par Dominique Memmi
  • « Employers don’t know what I feel behind that smile ». Penser les résistances dans l’économie mondialisée du travail domestique, par Julien Debonneville
  • La « mauvaise humeur » des domestiques : s’exprimer pour affirmer son individualité ? Approche historique, pat Margot Beal
  • Performance et exclusion. La place du corps au sein du mouvement intersectionnel des travailleuses domestiques migrantes au Liban, par Dalia Zein
  • Résister dans un environnement contraint. Le cas des travailleuses domestiques immigrées au Liban, par Marion Tertre

HORS-DOSSIER

  • La Honte, l’histoire d’une revanche sociale?, par Danial Basanj et Fereshteh Fakour Manavi

NOTES CRITIQUES

  • L’acte de transgression s’assure-t-il un futur ?, par Michel Kail
  • Tolstoï « revenu parmi nous », par Margaret Manale

COMPTES RENDUS

  • Hélène CLAUDOT-HAWAD, Habiter le désert. Les Touareg de l’Ahaggar photographiés par Marceau Gast, 1951-1965, Paris, Non Lieu, 2021, 240 p., par Christophe Daum
  • Stéphanie BOULARD & Catherine WITT (dir.), Ententes – À partir d’Hélène Cixous, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2019, 238 p., par Catherine Nesci

REVUE DES REVUES 2019-2020

  • Écologie et effondrisme, classes sociales et inégalités, passé et devenir de la sociologie, par Salvador Juan

Diffusion

Ce numéro est disponible en version papier et en version électronique via le portail Cairn

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Numéro 40 de terrains & travaux : Dire la sexualité

Numéro 40 de terrains & travaux : Dire la sexualité

Le numéro 40 (2022/1) de terrains & travaux, revue hébergée par la MSH Paris-Saclay, est paru !

DIRE LA SEXUALITÉ

Numéro coordonné par Pierre Brasseur, Milena Jakšić et Cécile Thomé

Le n° 40 (2022/1) de terrains & travaux est constitué d’un dossier thématique intitulé « Dire la sexualité », ainsi que de deux articles hors dossier.

Sommaire

DIRE LA SÉXUALITÉ

  • Comment peut-on dire la sexualité ?, Introduction par Pierre Brasseur, Cécile Thomé et Milena JakÅ¡ić
  • La consultation gynécologique, une instance paradoxale dans la socialisation des jeunes femmes à la sexualité, par Aurore Koechlin
  • Ne pas dire la sexualité. Évitements infirmiers et socialisations hors travail, par Kevin Toffel et Marion Braizaz  
  • Qui suis-je pour juger ? La production sociale du silence autour des violences sexuelles intrafamiliales en Polynésie française, par Lucile Hervouet
  • La sexualité en colloque, une « parenthèse enchantée » ? Violences et rituels professionnels à l’épreuve de l’égalité des carrières scientifiques, par Farah Deruelle
  • Qu’est-ce qu’une homosexualité respectable ? Classer pour contrôler, par Sylvie Tissot
  • Les intimités déviantes du capitalisme. John D’Emilio et l’émergence des identités sexuelles modernes. Introduction à la traduction de « Capitalisme et identité gaie », par Mathieu Trachman
  • Capitalisme et identité gaie [1983], par John D’Emilio, Traduction par Anne-Gaëlle Argy
HORS DOSSIER
 
  • Soigner et (se) protéger malgré la pénurie de masques, par Cédric Calvignac et Gérald Gaglio
  • Patient·e·s régulier·e·s de médecines complémentaires et alternatives (MCA). Cartographie des alternatives de santé et analyse de carrières thérapeutiques, par Adrien Kurek
 

Diffusion

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« Requiem for the speechless » : Rencontre avec Kévin Ardito dans le cadre du séminaire Humanibots (MSH Alpes)
27 octobre 2022

« Requiem for the speechless » : Rencontre avec Kévin Ardito dans le cadre du séminaire Humanibots (MSH Alpes)

INFORMATIONS

La prochaine séance du séminaire interdisciplinaire « Humanibots » organisé par la MSH Alpes a lieu jeudi 27 octobre 2022 à 12h15 (en visioconférence) sous l’appellation : Requiem for the speechless avec l’artiste Kévin Ardito.

 
Visioconférence ouverte à toutes et tous sans inscription.
Lien direct Zoom
ID de r̩union : 961 3008 0996 РCode secret : 648943
 
Partant de son expérience d’artiste, de chercheur et de pédagogue dans le numérique, Kévin Ardito proposera une exploration de ses pièces, et de ses réflexions conceptuelles et artistiques autour de l’approche de la robotique dans l’art et dans son éducation.
Profitant de l’appui de la documentation de la pièce « speechless requiem« , il exposera comment le robot, comme surface et espace de projection mental, est devenu un enjeu plastique pour lui, mais aussi comment celui-ci partage des points communs avec la réalité virtuelle pour être, peut-être, les deux faces d’une même pièce posée en équilibre sur sa tranche.
 
Kévin Ardito, est un jeune artiste diplomé du DNSEP en 2018, développant une pratique sculpturale entre robotique, environnement machinique et monde en réalités virtuels. Il est actuellement chercheur au sein de l’URN à l’ENSBA Lyon où il assure la pédagogique technique au Labo NRV. Passionné depuis l’enfance par le bricolage et le pouvoir de faire par soi-même, il s’investit rapidement dans la mouvance des makers dont sa pratique se veut une reprise de l’esprit afin de donner la réplique au champ sculpturale. Utilisant les outils numériques comme générateur d’émotions et d’expériences, il se plaît à interroger la nature de notre perception culturelle, en proposant une relecture amusée et caustique de l’industrie du divertissement dont il se sent comme l’un des produit. Passionné par les mondes virtuels, Kévin Ardito s’inscrit aussi dans des réflexions autour de leurs utilisations en art et au service des citoyens de la culture, en ayant travaillé notamment à l’élaboration de métaverse pour différents acteurs territoriaux (Erasme, CEA, Observatoire mont Blanc).
 
Toutes les informations concernant cette séance sont également disponibles sur le site de la MSH Alpes.

Séminaire

Le séminaire Humanibots coordonné par Véronique Aubergé (LIG) et Christian Graff (LPNC), il est organisé par la MSH-Alpes dans le cadre de son axe de recherche « Humanibots » et en partenariat avec le Laboratoire d’Informatique de Grenoble (LIG), le Laboratoire de Psychologie et de NeuroCognition (LPNC) et le Laboratoire Interuniversitaire de Psychologie/Personnalité, Cognition, Changement Social (LIP/PC2S).

Il adresse la question des frontières et intersections entre « espèces », devenue un sujet de réflexion citoyenne et politique, autant qu’elle anime la communauté scientifique en impliquant une forte interdisciplinarité. Les animaux et la place qui leur est conférée dans les sociétés humaines ont inspiré une grande diversité d’approches académiques. Objets de représentation, porteurs de symboles, ressources alimentaires et économiques, analyseurs de l’organisation sociale comme des besoins humains fondamentaux, les animaux et les relations polymorphes qui ont été établies avec eux constituent un objet de recherche interdisciplinaire foisonnant.  Dans ce même temps où se questionne la place donnée par l’humain à l’animal, est fortement interrogée l’intégration sociale en tant que sujet,  de l’objet technologique robot  – le robot dit social, voire compagnon, le cobot etc. Ces foisonnements scientifiques sur humain, animal, robot  partagent-t-ils des paradigmes scientifiques et culturels analogues ou semblables, peuvent-ils être un signe que l’homme moderne reconsidère sa place dans son écosystème ?
Retrouvez les vidéos du séminaire sur la Playlist Humanibots.

« Requiem for the speechless » : Rencontre avec Kévin Ardito dans le cadre du séminaire Humanibots (MSH Alpes)
27 octobre 2022
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Enjeux de l’Appel à projets en partenariat avec l’Institut Pascal

Enjeux de l' Appel à projets En partenariat avec l'Institut Pascal

Dérèglements écologiques et révolution numérique
Agir dans la concomitance des mutations

Nous assistons ces dernières années au surgissement presque simultané de deux thèmes dans nos espaces publics : d’un côté, le changement climatique, thème débattu depuis longtemps, mais qui ne s’est imposé que récemment au tout premier plan de l’actualité ; d’un autre, la révolution numérique, thème qui prolonge des débats plus anciens autour des nouvelles technologies de l’information et de la communication, mais qui a pris des contours nouveaux notamment avec les références, elles récentes, au « big data » et à l’intelligence artificielle.

Sont ainsi visées deux mutations qui semblent simultanées : une accélération de changements affectant notre environnement – se manifestant notamment par le réchauffement climatique et le recul de la biodiversité – et une transformation de l’outillage que nous avions développé pour agir dans et sur cet environnement, plus particulièrement l’outillage de production, l’exploitation et la circulation de données susceptibles d’orienter nos actions.

Pour la communauté scientifique, qui a la responsabilité de fournir à la société dans son ensemble et aux décideurs politiques en particulier des outils de compréhension, de prédiction, et si possible d’action, la problématique des dérèglements climatiques et de la biodiversité pose des questions à la fois de sciences physiques et de sciences humaines et sociales.  En effet, prédire une augmentation des températures de deux à quatre degrés est une chose, comprendre ce que cette augmentation va signifier en termes de changements de mode de vie, de mouvements de populations et d’instabilité politique en est une autre.  De la même manière, les réponses apportées aux questions posées par le dérèglement climatique impliqueront forcément de mettre en regard des avancées technologiques importantes et une modification significative des structures et pratiques sociales.

Autant le calcul numérique intensif et les simulations de modèles physiques sont déjà fortement mobilisés par les chercheurs en science du climat, autant il paraît clair que les nouveaux outils numériques, dont nous découvrons les potentialités et les effets au moment même où nous sommes confrontés avec de nouvelles réalités, vont devoir être impliqués d’avantage et mobilisés par un nombre croissant d’acteurs au fur et à mesure que les aspects sociétaux associés au dérèglement climatique seront intégrés à la problématique.

Dans ces conditions, plusieurs questionnements peuvent être explorés, notamment :

  • Comment négocier et prendre des décisions, comment organiser des actions collectives face au changement climatique, alors que les connaissances sur le climat et les moyens d’accès à ces connaissances sont eux-mêmes dépendants de la maîtrise des ressources numériques, et qu’il s’agit d’impliquer, dans une approche participative, une multiplicité de spécialités et professions, ainsi que la société civile ?
  • Comment les outils numériques, en y incluant la réalité virtuelle et les « serious games » peuvent-ils permettre d’amener une compréhension plus profonde des enjeux impliqués par le dérèglement climatique aux populations et aux décideurs politiques ?
  • Dans quelle mesure ces nouveaux outils numériques permettent-ils de raccourcir les délais entre la mise en place d’une nouvelle organisation sociale, ou l’introduction d’un nouvel outil pour lutter contre le dérèglement écologique, et une mesure fiable de son impact ?  Peuvent-ils ouvrir la voie à des « expériences sociales virtuelles » ?
  • Quelle pourrait être la contribution de ces outils à la mise en place de structures d’économie circulaire et du partage, ainsi qu’à la mise en réseau d’initiatives de ce type à grande échelle ?
  • Quelle est la nature des connaissances que la mutation numérique permet de générer et comment ces connaissances peuvent-elles être divulguées, interagir avec d’autres formes de connaissance, pour pouvoir être mobilisées dans un environnement lui-même transformé par la révolution numérique ?
  • L’outil numérique n’introduit-il pas à la fois une opportunité et une menace ? Une opportunité car permettant l’analyse des multiples choix futurs qui altéreront l’environnement en favorisant ceux qui conduisent à une sobriété en émissions et à la biodiversité. Une menace car constituant lui-même un autre environnement, qui ne relève ni de la nature ni des relations humaines de face à face et qui peut, dès lors, produire une déprise par rapport à l’environnement naturel et social, ou bien introduire de nouvelles médiations qui transforment les relations entre les humains et la nature.
  • La révolution numérique peut être vue comme une solution, mais aussi comme une partie du problème.  Comment sa propre empreinte écologique peut-elle être réduite ? Quel contenu précis donner en particulier aux notions de sciences frugales ou de sobriété dans l’activité scientifique ? Comment rend-on compatible révolution numérique avec développement durable ?
  • N’y a-t-il pas à côté des vulnérabilités climatiques, des vulnérabilités numériques, les unes étant susceptibles d’aggraver les autres ? Et plus généralement, à quelles conditions sociétales le nouvel outil numérique peut-il contribuer à relever le défi des dérèglements climatiques ? Comment les enjeux environnementaux et numériques pourront-ils être pris en compte de manière intégrée dans la recherche des formes d’une transition juste ? 

Face à de tels questionnements, nous considérons, en nous inscrivant dans la ligne, notamment, de la Feuille de route environnement et numérique publiée par le Conseil national du numérique, de l’initiative de recherche The World in 2050 menée sous l’égide du Sustainable Development Solutions Network des Nations Unies par l’International Institute for Applied System Analysis de Vienne et le Stockholm Resilience Center, ou encore des travaux menés du German Advisory Council on Global Change, que le monde scientifique est appelé à :

  • Identifier de nouveaux domaines de recherche,
  • Développer des nouvelles formes de coopération entre disciplines,
  • Interroger les relations complexes entre les humains et leur environnement (technologique, naturel),
  • Affronter de nouvelles questions éthiques,
  • S’engager dans les efforts visant à allier progrès et développement durable,
  • Contribuer à faire coexister développement des pays du sud et sobriété de la planète.

L’ambition du présent appel est d’ouvrir un espace à ces développements scientifiques. Il s’agit de concevoir un projet de recherche – ou de développer une recherche déjà engagée – dans un domaine spécifique relatif à l’action contre les dérèglements climatiques et la perte de biodiversité, qui ménagera un espace propre à une interrogation sur les potentialités et implications de l’usage des outils numériques, eux-mêmes en rapide évolution, aussi bien dans la réalisation de la recherche, que dans les possibles utilisations de ses résultats. Cette recherche devrait allier aussi bien les disciplines scientifiques qui produisent des connaissances sur les phénomènes environnementaux en question, que celles qui s’intéressent aux outils de production et de traitement des données les concernant, et celles qui produisent des savoirs sur les dispositifs sociétaux d’organisation et d’action face à ces phénomènes. Elle devra enfin mobiliser des équipes pouvant s’appuyer sur des réseaux internationaux leur donnant les moyens d’inclure dans leur champ d’analyse les situations très inégales vécues dans différentes parties du monde, en vue d’une contribution à un effort scientifique qui doit nécessairement être mondial.

Programme du processus PSINano

Le partenariat entre l’Institut Pascal et la MSH Paris-Saclay a pour but de lancer un appel à projets pour participer à la semaine du 3 au 7 avril 2023 intitulée semaine de « co-problématisation et préfiguration ».

Pour faire émerger les thématiques de recherche les plus pertinentes et les plus novatrices, cet appel s’appuiera sur le « processus PSiNano » qui se déroule comme suit :

  1. Une première semaine de workshop impliquant un ensemble très large de chercheurs et chercheuses désirant s’impliquer dans cette réflexion sera organisée à l’Institut Pascal (IPa).  Le but de cette semaine sera de faire émerger un nombre restreint de problématiques, associées à des « consortiums » (3 au 7 avril 2023).

    Les journées de co-problématisation et préfiguration sont en définitive programmées pour les 3 et 4 avril 2023.
    Pour des précisions sur cette semaine, cliquer ici.

  2. Au cours d’une durée de 3 mois environ, chacun de ces consortiums sera chargé de formuler un projet scientifique précis sur la problématique qu’il aura identifiée (avril à octobre 2023).

  3. Un deuxième workshop plus compact (un ou deux jours) de restitution de ces projets sera organisé à la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) et se concrétisera par la possible sélection d’un projet phare de la MSH (date à venir).

  4. Ce projet phare recevra un financement significatif de la part de la MSH sur une durée de deux ans. Il comprendra un « Programme Thématique » de trois ou quatre semaines organisées à l’IPa (date à venir).

Cet article a été mis à jour aux niveaux des dates le 4 octobre 2023.

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Appel à articles de La Nouvelle Revue du Travail : L’individualisation de la formation professionnelle

Appel à articles de La Nouvelle Revue du Travail : L’individualisation de la formation professionnelle

INFORMATIONS

La Nouvelle Revue du Travail (NRT) diffuse un nouvel appel à articles accessible ici.

Le thème donné est :
L’individualisation de la formation professionnelle
, corpus coordonné par Aurélie Gonnet, Prisca Kergoat et Emmanuel Quenson.

La limite d’envoi des propositions d’article est fixée au 1er septembre 2023.

Merci d’envoyer vos propositions à cette adresse (uniquement) : nrtravail@gmail.com

Retrouvez l’appel dans sa version PDF.

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Séance 1 du séminaire : Le genre et le sexe de la performance sportive
24 novembre 2022

Séance 1 du séminaire : Le genre et le sexe de la performance sportive

INFORMATIONS

Le 24 novembre prochain aura lieu la première séance du séminaire « Le genre et le sexe de la performance sportive : Un bouleversement des catégories ? » soutenu par la MSH Paris-Saclay.
Cette première séance s’intitule : « Les jeux olympiques à l’épreuve de la bicatégorisation sexuée : sexe, genre et testostérone ».
Créneau horaire : 14h-16h.
Lieu : Faculté de médecine du Kremlin-Bicêtre (63 rue Gabriel Péri, 94270 Le Kremlin-Bicêtre).
Format : Hybride. Vous trouverez le lien d’inscription en présentiel en bas de page et pour suivre la séance 1 du séminaire en ligne rendez-vous sur ce LIEN.

PROGRAMME

INTERVENANTS
Pierre Jean Vazel (Entraîneur à Athlétisme Metz Métropole et ancien chroniqueur au Monde et Libération)
Michal Raz (Docteure de l’EHESS en post-doctorat à l’Université de Strasbourg)
Anaïs Bohuon (Professeure des Universités à la Faculté des Sciences du Sport de l’Université Paris Saclay)

Pour retrouver le programme de l’ensemble des séances

inscriptions

Séance 1 du séminaire : Le genre et le sexe de la performance sportive
24 novembre 2022
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Retour sur la Fête de la science 2022

Retour sur la Fête de la science 2022

INFORMATIONS

Tout au long du week-end de la Fête de la science, la MSH Paris-Saclay a proposé de jouer à un jeu conçu spécialement pour cette occasion « La maison des éco-gestes ». Il s’agit d’un jeu pour petits et grands qui lie enjeux climatiques et comportements quotidiens au sein de la maison. Pour retrouver les références de ce jeu

Le dimanche 9 octobre 2022, la MSH Paris-Saclay a proposé également l’intervention de deux chercheurs de son réseau sur le thème du développement durable.

  1. « Le tourisme : un secteur économique majeur, une empreinte écologique en question. Perspectives historiques Â» de Steve Hagimont, maître de conférences en histoire contemporaine
  2. « La mobilité durable Â» de Julie Bulteau, maîtresse de conférences en économie

Le tourisme

Le tourisme touche à l’alimentation, au chauffage, au secteur du bâtiment, aux transports. Ces derniers concernent 11% des émissions de GES en France selon l’ADEME.
Steve Hagimont explique que le secteur du tourisme est capable d’annuler les gains énergétiques des autres secteurs, constituant ainsi un enjeu majeur dans la crise actuelle.

Pour l’historien, le tourisme est un acteur considérable de l’artificialisation des sols et de la hausse des mobilités carbonées.

À l’origine, le tourisme au XVIIIe.s correspond au voyage de l’aristocratie, se développe avec l’engouement de la « nature spectacle », l’attrait pour les eaux thermales et les littoraux. De son côté la montagne a elle aussi sa part de succès car elle est un refuge face au changement ; la nature y est perçue comme stable précise Steve Hagimont. Le XVIIIe.s est dans la continuité, le siècle de la stimulation des politiques publiques pour l’essor du tourisme.

« Il y a des liens étroits entre tourisme et protection de la nature. »

« Le tourisme cristallise les enjeux climatiques. »

La mobilité durable

La mobilité est une source de bien-être explique Julie Bulteau. Elle est indispensable à l’économie, nécessaire au lien social mais elle est aussi source d’externalités négatives comme celles liées aux dégradations de l’environnement.
Elle concerne 31,1% des émission de GES en France.

Il faut adapter les offres en fonction des territoires en distinguant les territoires urbains des territoires peu denses dits « captifs » de l’automobile rappelle la maîtresse de conférences en économie.
Des solutions politiques de mobilité durable existent de nature économique comme les éco-taxes (exemple : TICPE) et non-économiques comme les médias ou les nudges (ce sont des incitations sans contrainte).

Qu’en est-il de la mobilité post covid ? On constate un report sur les modes de transports individuels et un accroissement de la mobilité active avec la favorisation des déplacements à vélo conclut Julie Bulteau.

*Propos recueillis dans le cadre de la conférence de Steve Hagimont et Julie Bulteau.
Crédit photo : Thierry Cayatte

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Chargé.e de projets données de la recherche – sciences humaines et sociales – BU Orsay

Chargé.e de projets données de la recherche – sciences humaines et sociales – BU Orsay

INFORMATIONS

L’Université Paris-Saclay recrute un ou une chargé.e de projets données de la recherche.
La mission s’effectue dans le cadre du projet SPRINGBOARD dont l’université Paris-Saclay a été lauréate, en particulier de l’action 2.3 Setting up an expert task force to help research units take the Open Science turn.
Au sein du pôle NumRSO, le poste est rattaché au responsable de la cellule Données et Appels à projets recherche, en lien fonctionnel avec la coordinatrice de l’Atelier de la Donnée de l’Université Paris-Saclay.
Retrouvez les missions et la fiche de poste

Date de fin de candidature : 24 octobre 2022.
Prise de poste : 1er novembre 2022.
Contrat : CDD de 3 ans.

Pour tout renseignement complémentaire et pour un entretien, veuillez contacter

cedric.mercier@universiteparissaclay.fr

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