novembre 2021

Session de lancement de l’Institut de l’Énergie Soutenable
9 décembre 2021

Session de lancement de l’Institut de l’Énergie Soutenable

Le lancement de l’Institut de l’Énergie Soutenable (IES) aura lieu le 9 décembre 2021 à partir de 13h45 à l’ENS Paris-Saclay (4, avenue des Sciences, 91190 Gif Sur Yvette).

L’inscription est gratuite, mais obligatoire pour cet événement soutenu par la MSH Paris-Saclay :
https://forms.gle/N6GhfYXj7Wh8qn6x8
La présentation de votre pass sanitaire sera nécessaire pour participer à cet événement.

Programme

Session posters – liste des posters

L’Institut de l’ Énergie Soutenable (IES) constitue un programme interdisciplinaire de l’Université Paris-Saclay.

Il sera centré sur les voies durables de production, stockage, conversion, distribution et utilisation de l’énergie, en considérant les aspects économiques et sociétaux liés.

La présentation de l’IES sera complétée par trois conférences scientifiques et la présentation de l’ouvrage « Énergies nouvelles et société, la transition énergétique à la croisée des chemins et des savoirs » édité par la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay. Une session Posters et un cocktail clôtureront l’évènement.

Session de lancement de l’Institut de l’Énergie Soutenable
9 décembre 2021
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Numéro 38 de terrains & travaux : « La raison modélisatrice »

Numéro 38 de terrains & travaux : "La raison modélisatrice"

Le numéro 38 (2021/1) de terrains & travaux, revue hébergée par la MSH Paris-Saclay, est paru en novembre 2021.

La raison modélisatrice

Numéro coordonné par Henri Boullier, Lise Cornilleau, Jean-Noël Jouzel et Pierre-André Juven

Le n° 38 (2021/1) de terrains & travaux est constitué d’un dossier thématique consacré à la raison modélisatrice, ainsi que de trois articles hors dossier.

 

Sommaire :

  • La raison modélisatrice
    • «  »En attendant d’autres données« . Raison modélisatrice, incertitudes et pièges de l’abstraction », Introduction par Henri Boullier, Lise Cornilleau, Jean-Noël Jouzel et Pierre-André Juven
    • « Un marché très exclusif. Les acteurs de la modélisation des réformes de protection maladie aux États-Unis (1993-2010) » par Ulrike Lepont
    • « Mesurer le risque d’inondation en ville. Une modélisation sous contraintes » par Sofia Guevara Viquez
    • « Le modèle qui cache la forêt. Les communautés de la recherche forestière à l’épreuve de l’impératif modélisateur » par Antoine Dolez
    • « Circulez, il n’y a rien à voir. Modèles, incertitudes et santé au travail dans l’industrie nucléaire » par Laura Barbier et Soraya Boudia
  • Hors dossier
    • « Les étudiants des catégories populaires face à la décohabitation familiale. Recherche de logement et perception de sa place dans la société » par Pascale Dietrich-Ragon
    • « S’accorder, vouloir dire et être reconnu·e au cours d’un entretien. Le cas des entretiens de recherche avec des personnes catégorisées « trisomiques » » par Yann Beldame et Laura Silvestri
    • « Manager des villes vs manager des champs. L’influence de la localisation du magasin sur le travail et l’emploi  » par Florent Racine

Diffusion :

Ce numéro est disponible en version papier et en version électronique via le portail Cairn.

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Parution de l’ouvrage « HISTOIRE DU VENTRE – ENTRAILLES, TRIPES ET BOYAUX »

Parution de l'ouvrage "HISTOIRE DU VENTRE - ENTRAILLES, TRIPES ET BOYAUX"

Le livre HISTOIRE DU VENTRE РENTRAILLES, TRIPES ET BOYAUX, financ̩ par la MSH Paris-Saclay, vient de parątre !

De Franck Collard et Évelyne Samama (dir.)
Edition : L’Harmattan

Présentation, résumé et sommaire

Parution de l’ouvrage « HISTOIRE DU VENTRE – ENTRAILLES, TRIPES ET BOYAUX » Lire la suite »

Atelier recherche partenariale et participative – 30 novembre 2021

Atelier recherche partenariale et participative - 30 novembre 2021

Dans le cadre de ses activités inter-MSH, le Réseau national des Maisons des Sciences de l’Homme coordonne un groupe de compétences fédérant les professionnels de la valorisation de la recherche et de la médiation scientifique.

Cette année, il met en place un atelier sur les recherches participatives / collaboratives/ action, ouvert à tous, pour réfléchir aux formes de recherche qui développent une approche davantage partenariale que diffusionniste, en associant acteurs académiques et non académiques dans la co-construction de projets communs.

La séance introductive de l’atelier a eu lieu le 14 septembre dernier.

Comme annoncé, la prochaine séance se tiendra le mardi 30 novembre, de 09h45 à 12h00 et de 14h00 à 15h00.

Les dispositifs d’accompagnement à la recherche partenariale et participative développés à la MSH Ange-Guépin (Nantes) et la MSHS Poitiers.

Programme : 

09h45 – 12h00 : après une présentation de la MSH Ange-Guépin, qui accueillera l’atelier en présentiel pour les personnels des MSH et du RnMSH, ainsi que des objectifs du groupe coordonné par le RnMSH, l’atelier présentera les dispositifs accompagnant les recherches partenariales et participatives au sein des écosystèmes de la MSH Ange-Guépin et de la MSHS Poitiers.
Un premier focus sera fait sur les compétences à l’Å“uvre dans ce type d’accompagnement.
Un deuxième focus sera effectué sur la nature et le statut des données coproduites dans ce type de recherche.

Seront en particulier présentés :

– pour la MSH Ange-Guépin de Nantes, le dispositif régional Fil’Innov et le UserLab d’Angers, en lien avec la mission et l’observatoire SHS de la MSH Ange-Guépin ;

– pour la MSHS de Poitiers, le service Recherche et Innovation et le labcom DESTINS.

Dans les deux cas, des exemples concrets de projets portés par les différents dispositifs seront décrits, afin de mieux comprendre les méthodologies qui les sous-tendent.

14h à 15h : une table ronde permettra un échange avec les intervenants de la matinée autour de questionnements croisés et d’enjeux partagés, relatifs notamment aux pratiques et postures collaboratives à l’Å“uvre au sein des dispositifs présentés. Seront envisagés également les perspectives transformatives quant à l’organisation du monde de la recherche et de son rapport au reste de la société. 

Modalités pratiques : la séance sera retransmise en direct en distanciel (option webinaire de zoom). Le lien de connexion sera communiqué la veille à toute personne inscrite.

Pour s’inscrire à la version distancielle de l’atelier, veuillez-vous enregistrer à ce lien (avant le vendredi 26 novembre à minuit).

En savoir plus

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Appel à contributions – terrains & travaux

Appel à contributions - terrains & travaux

Concurrencer l’école publique.
Entrepreneurs en éducation et formes alternatives d’enseignement

Appel à contributions pour dossier thématique
Date de clôture : 28 février 2022

Les expériences éducatives alternatives au système d’enseignement « classique » sont loin d’être inédites, comme le montre la vitalité des mouvements de l’éducation nouvelle entre le dernier quart du XIXe siècle et l’entre-deux-guerres, parties prenantes de la nébuleuse réformatrice de l’État. Leurs propositions pédagogiques fleurissent alors tant au sein de l’école publique que dans des écoles privées, à l’initiative de philanthropes, pédagogues, administrateurs et enseignant·es. Un mouvement analogue, alimentant des critiques visant l’enseignement scolaire public, ainsi que les appels à un renouvellement des apprentissages et des pratiques pédagogiques connaît depuis quelques années, en France, un certain essor, sous l’effet de la promotion de la liberté des familles et du « choix » parental, de l’aspiration à un traitement plus « personnalisé » des élèves et de l’accroissement de la concurrence entre établissements. En témoignent en France le succès des pédagogies dites «alternatives», l’attrait croissant qu’exercent les établissements privés, l’émergence d’une catégorie «d’entrepreneurs en éducation», et le renouveau de l’enseignement à domicile. L’aspect le plus remarquable de ces offres éducatives, très hétérogènes et animées par des visions du monde et des intérêts parfois contradictoires, réside dans le fait qu’elles se proposent de réformer l’école publique, non pas de l’intérieur, mais de l’extérieur, en entreprenant de développer à la lisière des établissements scolaires publics, ou loin d’eux, des projets jugés plus en phase avec les aspirations des élèves et des familles. Si ces idées réformatrices oscillent entre, d’un côté, la volonté de mieux s’ajuster aux attentes des publics du système d’enseignement traditionnel et, de l’autre, le désir d’en contourner les normes et les modes de sélection, elles tendent à remettre en cause, directement ou indirectement, la légitimité et la capacité de l’État à administrer l’éducation de ses citoyen·nes et enferment, en creux, une critique du «pacte social» que constitue l’institution scolaire dans nos sociétés. Bien que composite, cette offre apparaît moins sous-tendue par une ambition émancipatrice que par la volonté de doter les familles d’un «capital humain» et de faire l’éducation moins un enjeu de société qu’un investissement comme un autre.

Les propositions attendues pour ce dossier de terrains & travaux devront permettre de mieux comprendre les motivations des différents acteurs et actrices contribuant à la mise en place de pédagogies alternatives, de mieux connaître leur contenu ainsi que leurs effets sociaux. Ce dossier vise ainsi in fine à mieux appréhender, à travers des travaux empiriques, les caractéristiques de ces formes alternatives d’éducation, leurs usages par les apprenants, mais aussi, plus généralement, leurs effets sur le système scolaire public et sur les inégalités.

Les articles pourront s’inscrire dans l’un des trois axes présentés ci-dessous ou à leur croisement.

  • I. Entrepreneurs en éducation et entreprises éducatives dans l’espace scolaire. Vers une privatisation de l’offre éducative ?

Dans un contexte d’individualisation des politiques éducatives et d’intériorisation de l’impératif scolaire, l’offre privée d’éducation semble s’être développée en adoptant des formes renouvelées. On peut y voir l’effet d’une «numérisation» de l’offre (écoles en ligne, plateformes de cours particuliers, applications de soutien scolaire), de l’émergence de certaines professions (le coaching scolaire), du développement du tiers-secteur (la philanthropie éducative, les think tanks en éducation) ou de modèles lucratifs d’entreprises (comme pour certaines écoles hors-contrat ou les start-up de «l’edtech»). L’intervention, à différents niveaux, des acteurs privés en éducation n’est pas nouvelle, comme en témoignent la régulation de l’enseignement professionnel par les branches professionnelles, l’influence des milieux patronaux sur les cursus, ou plus récemment la formation des élèves et des étudiant·es à l’entrepreneuriat. Néanmoins, l’intérêt spécifique de certains acteurs privés à l’égard de l’offre éducative, leurs caractéristiques et leurs modes d’action restent encore largement méconnus, notamment dans le contexte français. Ce premier axe visera donc à mieux caractériser le champ des «entrepreneurs de l’éducation» et à interroger la spécificité de cette offre éducative. Ces pratiques éducatives hors de l’école s’inscrivent, en effet, dans des dynamiques longues de privatisation et d’hybridation des rapports public-privé, qui remettent en cause tout autant la place de l’offre publique, sa légitimité que le principe de la régulation, par les pouvoirs publics, de l’offre scolaire. Aussi, les recherches explorant les processus de privatisation et de mise en marché de l’éducation seront-elles bienvenues : développement d’une offre éducative peu ou pas régulée par les autorités publiques, ouverture des services publics éducatifs à des financements privés, ou encore sous-traitance de services éducatifs à des opérateurs extérieurs.

Le profil et les trajectoires des promoteurs et acteurs de ces entreprises éducatives pourront, en premier lieu, être étudiés, en réservant une place à la manière dont ils s’appuient paradoxalement sur les pouvoirs publics (via des subventions, défiscalisation, autorisations, agréments, etc.) pour développer une offre concurrente à celle de l’enseignement public. La façon dont ces acteurs défendent, en second lieu, la légitimité de leurs conceptions éducatives et de leurs manières d’agir auprès d’interlocuteurs et de publics divers (patronaux, pouvoirs publics, Éducation nationale) pourra être questionnée. La question du financement des entreprises éducatives, des pratiques et des modèles économiques qui les sous-tendent, méritera aussi examen. Car si certaines bénéficient du soutien des pouvoirs publics ou escomptent leur aide, d’autres parient plutôt sur leur capacité à développer une offre marchande autonome, et entendent attirer des investisseurs intéressés par les perspectives de profit qu’offre un marché semble-t-il prometteur. En troisième lieu, le travail concrètement engagé dans ces formes alternatives d’enseignement, et les types de pratiques éducatives mises en place, retiendront l’attention, qu’il s’agisse de pratiques renouant avec des formes scolaires traditionnelles ou déjà éprouvées (préceptorat, enseignements d’inspiration plus libertaire) ou de celles insistant plutôt sur leur caractère innovant (apprentissage en ligne, e-learning) afin d’attirer des familles séduites par une prise en charge plus individualisée de leurs enfants. Les contributions seront invitées à analyser la manière dont ces pratiques hétérogènes sont régulées par les pouvoirs publics ou au contraire échappent à leur contrôle.

  • II. Un autre rapport à l’éducation ? Choix éducatifs et apprentissages « alternatifs »

Cet axe invite à interroger les stratégies et les choix faits par les familles, et les apprentissages chez les élèves, en vue de mieux saisir les effets du recours à des formes alternatives d’enseignement sur le système public d’éducation. Les contributions pourront ainsi aborder les déterminants sociaux de la « demande » d’éducation privée alternative et comment les familles, sur la base de relations affinitaires, ou de positionnements socio-économiques ou culturels, en viennent à recourir à ces nouvelles manières d’éduquer et d’instruire. Au sein d’une offre très hétérogène, il apparaît important de regarder finement les appartenances sociales des familles et leurs rapports à l’école, et d’examiner comment elles s’investissent scolairement et pédagogiquement « à côté de » l’école publique, dans différents segments de l’offre privée. S’agit-il plutôt de familles appartenant à des groupes socialement dominés qui ne trouveraient pas, dans le système existant, une offre adaptée à leurs besoins et à leurs aspirations ? Si c’est le cas, doit-on y voir l’effet d’un amoindrissement de la croyance des milieux populaires dans les capacités émancipatrices de l’école ? Est-on plutôt face à des familles issues des classes moyennes et supérieures souhaitant échapper aux écueils d’une école massifiée, voire de familles fortement dotées préférant scolariser leurs enfants dans des établissements jugés plus en phase avec les exigences d’un monde globalisé ? Entre souci d’ajustement aux attentes scolaires (le recours au soutien scolaire, au coaching, etc.) et défection du système scolaire (le choix du hors contrat, de l’école à domicile) s’expriment différents usages de ces entreprises éducatives et différents rapports à l’école. On pourra se demander en quoi l’offre privée « alternative » témoigne de transformations des rapports des familles à l’école (voire de prises de distance avec le système scolaire), notamment liées aux transformations du système éducatif et aux attentes générées par l’allongement des études. Les contributions pourront venir alimenter les travaux sur les rapports à l’école et à l’État des familles et des élèves, et sur les effets de la crise sanitaire du Covid-19. On pourra également questionner le renouvellement de la place des parents à l’œuvre dans l’offre privée éducative, se demander comment les familles contribuent éventuellement à définir les contours de cette offre : dans l’enseignement à domicile, dans certaines écoles privées réservant une place spécifique aux parents, ou dans certaines aventures entrepreneuriales mettant en avant l’« expérience parentale » des créateurs d’entreprise. Les profits que les bénéficiaires retirent de ces expériences singulières (et d’une socialisation aux marges ou extérieure au système scolaire) mériteront également examen. Les parcours des élèves ayant bénéficié d’une éducation hors contrat, à domicile ou de formes de scolarisation en marge de l’école, restent en effet largement méconnus. Les effets socialisateurs durables de ces expériences et leurs incidences sur les trajectoires individuelles – que les élèves demeurent aux marges de l’école publique ou la réintègrent – pourront être explorés.

  • III. Les effets des entreprises éducatives sur le système public d’éducation

Enfin, un troisième axe invite à discuter les effets des entreprises éducatives et du recours par les familles à une offre privée «alternative», sur le système public d’éducation, et in fine sur les inégalités scolaires. Le fait que le centre de gravité de la régulation de l’offre d’éducation se déplace des autorités publiques vers les familles, érigées tacitement, par les prescripteurs de ces services éducatifs, en arbitres de la concurrence entre les différents fournisseurs de biens éducatifs (publics, privés à but non lucratif, privés à but lucratif) méritera attention. L’ampleur que revêt ce phénomène multiforme de remise en cause du système public d’enseignement, en France et dans d’autres pays, pourra être questionnée. L’impact de ces transformations sur les inégalités scolaires pourra aussi être interrogé. Les contributions pourront analyser la façon dont les institutions scolaires publiques composent avec le développement d’un secteur éducatif privé à leurs marges, en tentant d’en enrayer la croissance, en encourageant son développement ou en empruntant certains de ses registres d’action. Les travaux (s’appuyant sur des données statistiques ou des analyses comparatives) qui permettent, dans cette perspective, d’appréhender la manière dont cette recomposition de l’offre éducative affecte les trajectoires scolaires individuelles et l’évolution de la stratification sociale, seront bienvenus. L’importance éventuelle que revêt, aux yeux de ces acteurs réformateurs, l’objectif de réduction des inégalités scolaires, ou au contraire l’impensé qu’il constitue pour ces derniers, constitueront aussi des pistes de réflexion.


Les articles, de 50 000 signes maximum (espaces, notes et bibliographie compris), accompagnés d’un résumé de 150 mots et de 5 mots-clés en français et en anglais, devront parvenir sous forme électronique (format Word, cf. indications ci-dessous pour la mise en forme des textes) aux coordinateur·trice·s du numéro avant le 28 février 2022 aux adresses suivantes :

  • Caroline Bertron : carolinehs.bertron[at]gmail.com
  • Samuel Bouron : samuel.bouron[at]dauphine.psl.eu
  • Marie Carcassonne : marie.carcassonne[at]dauphine.psl.eu
  • Sabine Rozier : sabine.rozier[at]dauphine.psl.eu
  • Elise Tenret : elise.tenret[at]dauphine.psl.eu
  • Marie Trespeuch : marie.trespeuch[at]sorbonne-universite.fr

Les consignes relatives à la mise en forme des manuscrits sont consultables sur le site de la revue : http://tt.hypotheses.org/consignes-aux-contributeurs/mise-en-forme

terrains & travaux accueille par ailleurs des articles hors dossier thématique (50 000 signes maximum), qui doivent être envoyés à :

  • Vincent-Arnaud Chappe : vincent-arnaud.chappe[at]ehess.fr
  • Élise Palomares : elise.palomares[at]univ-rouen.fr
  • Milena JakÅ¡ić : milenajaksic[at]gmail.com

Pour plus de détails, merci de consulter le site de la revue : http://tt.hypotheses.org

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Planisphère

Lancement de Transatlantic Cultures

Lancement de Transatlantic Cultures

Rendez-vous le jeudi 25 novembre pour le lancement de la plateforme Transatlantic Cultures, Ã  la Maison de l’Amérique Latine.
Lieu : 217 boulevard Saint Germain – 75007 Paris – Salle Jules Supervielle

et en visioconférence sur inscription :

contact@transatlantic-cultures.org (Le lien de connexion sera communiqué par mail ultérieurement)

Programme de recherche international mené par le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines de l’Université Paris-Saclay (UVSQ), le Centre de recherche et de documentation des Amériques (Université Sorbonne Nouvelle / CNRS) et la Faculdade de Filosofia, Letras e Ciências Humanas de l’Université de São Paulo, avec le soutien de l’Agence nationale de la recherche (ANR), de l’agence brésilienne FAPESP et de la Maison des sciences de l’Homme MSH Paris-Saclay.

14h30
·····
Mot d’accueil

Anne-Claude Ambroise Rendu (directrice du Centre d’histoire cultuelle des sociétés contemporaine, Université Paris-Saclay, UVSQ)

Camille Goirand (directrice de Centre de recherche et de documentation des Amériques, CNRS / Université Sorbonne Nouvelle)

14h45
·····
Une histoire connectée de l’espace atlantique

Anaïs Fléchet (Université Paris-Saclay, UVSQ) et Gabriela Pellegrino Soares (Université de São Paulo)

15h15-16h
·····
Les humanités numériques au concret Continuer la lecture

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Diplôme du prix de thèse de la chancellerie

Ilias Naji, lauréat du prix de la Chancellerie des Universités de Paris 2021

Ilias Naji, lauréat du prix de la Chancellerie des Universités de Paris 2021

Ilias Naji, jeune docteur du laboratoire Printemps, est lauréat du prix de la Chancellerie des Universités de Paris 2021, dans la discipline « Lettres et sciences humaines », pour sa thèse « Le retournement des retraites (1983-1993). Acteurs, histoire, politiques de l’emploi et circuits financiers ».
Pour en savoir plus

Ilias Naji, lauréat du prix de la Chancellerie des Universités de Paris 2021 Lire la suite »

Journée doctorale « Se mettre en récit face aux institutions disciplinaires » – 6 décembre 2021

Journée doctorale "Se mettre en récit face aux institutions disciplinaires" - 6 décembre 2021

La journée doctorale « Se mettre en récit face aux institutions disciplinaires », soutenue par la MSH Paris-Saclay, aura lieu le 6 décembre 2021 de 10h à 18h.

Cette journée aura lieu en présentiel à l’ENS Paris-Saclay (salle 2Z81), 4 Avenue des Sciences, 91190 Gif-sur-Yvette.

Pour participer à cet événement, inscrivez-vous jusqu’au vendredi 3 décembre à 14h via le formulaire suivant :
https://forms.gle/dDmkV3mdUhtA2Sm7A

Programme de la journée doctorale

Journée doctorale « Se mettre en récit face aux institutions disciplinaires » – 6 décembre 2021 Lire la suite »

Appel à contributions – L’Homme & la Société

Appel à contributions - L'Homme & la Société

Dénaturaliser l’écologie

Appel à contributions pour dossier thématique
Date de clôture : 15 octobre 2021

Résumé

L’environnement façonné par les humains engendre aujourd’hui de multiples crises. Face à leur ampleur et à leur complexité, il est manifeste que le traitement actuel de l’ensemble des questions écologiques n’est pas à la hauteur des problèmes posés. En renvoyant dos-à-dos le catastrophisme de l’effondrement imminent et les dénis de réalité qui s’appuient sur la foi dans la technique ou le progrès dans la résolution des problèmes écologiques, la revue souhaite promouvoir, hors du bio-centrisme, les analyses portant sur les principaux obstacles conceptuels, politiques, économiques, géographiques, juridiques, sociaux et culturels à la transition écologique. Le traitement de thèmes tels que le lobbying des pollueurs, les reconversions industrielles et la relocalisation de l’économie, les droits des générations futures, les mobilisations et les expérimentations collectives, les contradictions en matière de consommation, etc., sera valorisé.

Argumentaire

L’environnement n’est pas la nature mais un ensemble d’institutions. C’est l’environnement façonné par les humains, et surtout par leurs créations historiquement sédimentées, qui engendre aujourd’hui de multiples crises. Le champ concerné va des zones encore semi-sauvages mais déjà dégradées aux milieux urbains standardisés, des montagnes en dégel aux littoraux et aux mers polluées dont le niveau monte, de l’air – de plus en plus chaud et chargé de métaux ou d’oxydes â€“ à la terre façonnée et appauvrie par l’agriculture industrielle. Il concerne aussi les risques ou désastres avérés d’ordre techno-scientifique ou sanitaire. Les pollutions et déforestations conduisant au déclin de la biodiversité, ainsi que le réchauffement climatique avec son cortège de sécheresses et d’inondations ou l’épuisement des ressources non renouvelables ne sont que des conséquences de l’activité économique et des choix politiques antérieurs. Les manières dont les actions socio-humaines ont modelé les milieux nous intéressent donc ici au premier chef. En reconnaissant cet « environnement Â» comme la résultante de logiques économiques et de politiques sociales, une analyse lucide de ce qui le détruit peut être tentée et d’éventuels leviers et pistes de réformes peuvent être, indirectement, suggérés. Ce n’est qu’en décrivant les tendances lourdes (même si agissent aussi des effets de conjoncture) ayant conduit à la situation actuelle que certaines d’entre-elles pourront être, sinon inversées, du moins infléchies mettant en Å“uvre la formule à la fois réaliste et optimiste de Foucault selon laquelle « tout ce qui a été historiquement institué est politiquement réformable Â».

Cependant, l’inertie des aménagements (notamment urbains) du passé, la multiplicité et l’interconnexion des problèmes rendent difficile les réformes. Surgissent à la fois des obstacles politiques (quelles réformes sur le long terme engager dans le cadre du calendrier électoral raccourci?), économiques (quelles prévisions et reconversions pourraient permettre des ne pas détruire de nombreux emplois industriels?), démographiques (la croissance de la population peut-elle continuer indéfiniment dans un monde fini et les crises économiques permettront-elles les transitions démographiques qui pourraient stabiliser la population mondiale?), sociaux (les inégalités écologiques et sociales ne vont-elles pas croître alors que les classes populaires et les populations du Sud subissent déjà le plus les dégradations écologiques?), culturels (l’actuelle définition du confort, surtout dans les classes moyennes, peut-elle être mise en cause par de nouveaux genres de vie et de consommation?)… Enfin, la prise de conscience citoyenne et l’action « par le bas Â» des personnes via leurs choix de consommation ou de « mode de vie Â» peut-elle suffire à affronter les grands défis écologiques en tenant compte de ces différentes dimensions ?

Face à leur ampleur et à leur complexité, il est manifeste que le traitement actuel de l’ensemble des questions écologiques n’est pas à la hauteur des problèmes posés. Il est tendu entre, d’un côté, des politiques de protection de diverses espèces ou de conservation d’espaces particuliers – qui conduiront vers un « apartheid écologique Â» â€“ et, de l’autre, des mécanismes économiques de nature libérale jouant sur des marchés (Principe Pollueur Payeur se dégradant en « Permis de Polluer Plus Â», bourses du carbone et de la biodiversité ne diminuant pas les émissions ou dégradations, incitations fiscales aux véhicules électriques qui déplaceront les problèmes, etc.). D’un autre côté, la fiscalité écologique est loin d’être générale : elle ne s’applique que très peu aux plus gros pollueurs et elle ne tient pas compte des contraintes de certaines populations captives ou dépendantes de la voiture. Quant aux normes environnementales (souvent suscitées ou mises en forme par les grands lobbies industriels), elles apparaissent à la fois trop timides pour être efficaces et en prolifération continuelle à un point tel qu’elles étouffent ou défavorisent l’activité des petits producteurs et qu’elles sont régulièrement ignorées ou transgressées (y compris par l’Etat, notamment en matière d’aménagement du territoire).

Le débat réaliste est actuellement contaminé par les climato-sceptiques aux arguments tenant fréquemment du syllogisme, et par les craintes millénaristes ou les prophéties plus ou moins hasardeuses et illuminées sur la fin du monde. La seule certitude, en matière d’effondrement, est la non viabilité socio-écologique du mode de production et de consommation actuellement dominant dans les pays les plus riches qui ne pourra, à terme, que se réformer structurellement ou s’effondrer. Cependant, à la différence des craintes millénaristes, depuis quelques années, ce sont des dizaines de scientifiques de diverses disciplines et de tous bords qui, sur des critères indépendants de l’idéologie ou de la religion, annoncent de très graves menaces. C’est pourquoi cet appel à contributions prend au sérieux lesdites menaces, mais en rejetant également, d’un côté, le catastrophisme absolu (plus ou moins éclairé annonçant le pire à court terme) et, de l’autre, le déni de réalité qui s’appuie sur l’idée de grande résilience de la nature et, plus souvent, sur la foi dans la technique ou le progrès dans la résolution des problèmes écologiques.

Axes thématiques

L’originalité des approches que souhaite promouvoir l’H&S concerne les grandes postures de la revue :

  • Anti-naturaliste : la majorité des textes sur l’écologie ou l’effondrement prônent un naturalisme plus ou moins mystique souvent éloigné des SHS et ne relevant que fort peu les causes sociales des problèmes. Le bio-centrisme ne permet pas de traiter des questions principales au cÅ“ur.
  • Humaniste : la revue considère que les humains font et défont l’histoire, ainsi que l’environnement. Seul cet anthropocentrisme assumé de l’analyse permet de chercher les voies, nécessairement politiques, d’une émancipation collective et d’une résolution des problèmes.
  • Pluriversaliste : la revue considère qu’aucune solution réelle et durable aux problèmes écologiques – les principaux sont d’échelle planétaire – ne sera trouvée sans la prise en compte des dominations Nord / Sud et de la dette écologique des pays du Nord à l’égard de ceux du Sud.
  • Critique : la revue évite d’utiliser le « nous » flou ou englobant et tente de se mettre à la hauteur des enjeux en considérant le poids des grands groupes industriels et des appareils technocratiques qui portent et accentuent les logiques productivistes inhérentes au capitalisme.

Les contributions attendues

  • Les contributions pourront questionner les grands principes et les prises de position théoriques. Par exemple, le capitalisme mondial, comme certains le pensent dans les courants marxistes ou libertaires, est-il la seule cause des problèmes ? Si oui, peut-il être structurellement « verdi Â» ou par quoi le remplacer et avec quelles garanties écologiques ? Quelle autonomie relative des logiques technocratiques ? Quels sont les principaux obstacles sociaux à la transition écologique ? L’Economie sociale et solidaire suffira-t-elle à endiguer les processus morbides ? Jusqu’à quel point le principe de précaution est-il applicable ? Comment est-il possible d’intégrer les droits des générations futures dans l’évaluation des actions présentes ?
  • Les contributions pourront également évoquer des questions plus précises mais transversales telles que les échanges nord-sud et est-ouest qui pourraient cesser d’impacter négativement l’environnement. Comment relocaliser l’économie et avec quelles conséquences sociales ? La préservation de l’emploi (surtout industriel) est-elle conciliable avec les exigences de protection écologique (quelles reconversions en la matière) ? A quelles conditions politiques, économiques et juridiques une politique démographique pourrait-elle contenir l’augmentation d’une population dont seul le productivisme peut étancher les besoins vitaux ? Quelles mobilisations collectives sont les plus efficaces ? Etc.
  • Enfin, elles pourront traiter de dimensions ou facettes particulières des problèmes socio-écologiques. Les Etats ont-ils les moyens de réduire la surpuissance des multinationales les plus dangereuses pour l’environnement ? Quels rapports de forces ou quels lobbies sont efficaces ou bloquants ? Quelles industries pourraient stabiliser ou réduire les émissions polluantes ? Quelle urbanisation pourrait les éviter ? Quelles sources d’énergie et quels moyens de transport seraient vraiment écologiquement durables ? Quelles expérimentations sociales sont à la hauteur des problèmes ? Quels apports et limites des expériences de frugalité volontaire en contexte de précarité et d’inégalités croissantes ? Quelles contradictions en matière de consommation : actions segmentaires, « effet rebond Â», non rétroactions sur les causes des nuisances ? Etc.

Cette liste n’est pas limitative. Quelles que soient la thématique, l’approche et la perspective des contributions, sont attendues des réflexions sur les conséquences sociales des processus ou des mesures évoquées. Etant donné la portée des problèmes et leur complexité, les contributions collectives et-ou pluridisciplinaires seront possibles, voire valorisées.

Calendrier prévisionnel

  • Résumés de 1000 à 2000 signes attendus pour le 15 octobre 2021. Envoi à : salvador.juan[at]unicaen.fr
  • Retour aux auteurs du 30/10 au 15/11 et demande des textes complets – relatifs aux propositions retenues – pour le 15 janvier 2022 (date butoir). Volume maximum 60.000 signes (espaces compris).
  • Examen des textes par le Comité durant le premier semestre 2022 et parution fin 2022. Toutes les propositions d’article reçues sont évaluées (anonymat garanti) par trois lecteurs, deux du Comité et un extérieur. Nous tranchons à la majorité en cas de désaccord avec d’éventuelles V2 demandées.

Coordination scientifique

Juan Salvador, professeur émérite de sociologie à l’université de Caen Normandie.

Mots-clés

anti-naturalisme, capitalisme, critique sociale, dette écologique, écologie politique, économie sociale et solidaire, effet rebond, énergie, frugalité volontaire, générations futures, lobbies industriels, politiques publiques, pollueurs

Appel à contributions – L’Homme & la Société Lire la suite »

Sociologies pratiques n°42 « Manager en proximité : quel travail ? » – SOIRÉE-DÉBAT le 30 novembre 2021

Une soirée-débat aura lieu le 30 novembre à partir de 18h à l’occasion de la sortie du numéro 42 de la revue Sociologies pratiques paru en mai dernier, ayant pour titre « Manager en proximité : quel travail ? ».

Cet événement, soutenu par la MSH Paris-Saclay, se tiendra dans les locaux de l’association Entreprise & Personnel, 1bis av de la République, Paris 11e.

Pour participer à cet événement, inscrivez-vous via le formulaire suivant : https://bit.ly/3D1Pqjh

Présentation du numéro 42 de la revue Sociologies Pratiques : « Manager en proximité, quel travail ? Â»

Coordination scientifique :

Pascal Ughetto, professeur de sociologie à l’Université Gustave Eiffel, chercheur au Laboratoire techniques, territoires et sociétés (LATTS)

Coordination éditoriale :

Marie Benedetto-Meyer, maitresse de conférence à l’Université de technologie de Troyes, chercheure associée au laboratoire Printemps

Nathalie Hugot, consultante à l’Association pour l’emploi des cadres (APEC), chercheure associée au Centre Maurice Halbwachs (CMH)

Alors que l’effectif de l’encadrement intermédiaire ne cesse d’augmenter depuis quarante ans, que savons-nous réellement de celles et ceux que l’on dénomme les « managers de proximité Â» ? Comment leur fonction évolue-t-elle dans un contexte de mutation du monde du travail et des organisations et de promesses récurrentes de raccourcissement des lignes hiérarchiques ? Comment recomposer une activité dont la contribution est régulièrement remise en question ? Par quels moyens et avec quelle légitimité exercent-ils aujourd’hui leur activité ? Telles sont les interrogations à l’origine de ce numéro. Pour ne pas s’en tenir à constater le rôle difficile que ces managers exercent (au contact régulier et direct avec les exécutants, et sommés de mettre en place la stratégie de l’entreprise), et pour aller au-delà de l’hétérogénéité des statuts, d’intitulés de postes, et de trajectoires de ces managers, le numéro privilégie une entrée par l’activité de ces managers. Les neuf contributions à ce numéro (sept articles et deux entretiens) permettent de mieux comprendre leur travail en train de se faire et saisir ce que recouvre aujourd’hui cette activité en pratique, à partir d’enquêtes empiriques réalisées auprès d’acteurs de terrain, afin de mettre en relief la capacité des managers, même sous contraintes, à réguler, articuler, construire et donner du sens à l’activité et à réaliser, en somme, un « travail d’organisation Â».

Deux dimensions sont particulièrement mises en lumière à travers ce numéro :  

La première concerne la manière dont le management est saisi et se saisit des outils de gestion et des modes managériales. Les dispositifs (tableaux de bords, process,..)  sont étudiés dans leur double dimension, c’est-à-dire comme étant à la fois des outils de cadrage et de rationalisation des activités (au risque d’éloigner les managers des réalités du terrain), mais également comme autant de « prises Â» au service de l’action et la réalisation du travail d’articulation et de régulation, permettant l’objectivation, la mise en débat ou l’accompagnement cette fois au plus près des activités des équipes.

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