novembre 2021

Numéro 36-37 de terrains & travaux : « vingt ans après »

Le numéro 36-37 (2020/1-2) de terrains & travaux, revue hébergée par la MSH Paris-Saclay, est paru en novembre 2021.

vingt ans après

Numéro anniversaire

Le n° 36-37 (2020/1-2) de terrains & travaux est un numéro anniversaire publié pour les 20 ans de la revue. Il est constitué d’un dossier thématique consacré aux 20 ans de la revue, ainsi que de cinq articles hors dossier.

Sommaire :

  • Vingt ans après
    • « Avoir 20 ans en 2020 », Éditorial par le Comité éditorial
    • « Une protohistoire de terrains & travaux (1995-2005) » par Gilles Bastin, Laure Bonnaud, Olivier Le Noé, Ashveen Peerbaye et Pierre-Paul Zalio
    • « terrains & travaux, 2000-2019. Une analyse de vingt années de production » par Éric Dagiral, Ashveen Peerbaye et Caroline Vincensini
    • « Que voir ? Que faire ? Enquêter en sciences sociales avec Élisabeth Claverie et Nicolas Dodier », Entretien réalisé par Vincent-Arnaud Chappe et Milena Jakšić
  • Hors dossier
    • « Observer les odeurs, agirs sur les affects. Enquête sur la gestion des nuisances olfactives » par François-Joseph Daniel
    • « À l’ombre du Panthéon : ethnographier les sans-abri à Rome » par Pierre-Olivier Weiss
    • « L’interprétariat à la Cour nationale du droit d’asile. Lorsque le récit est transporté par la parole d’un tiers » par Anaïk Pian
    • « Les jeunes exilés face au ralentissement institutionnel. Contribution à une sociologie des temporalités » par Adeline Perrot
    • « Enquêtes statistiques et approches intersectionnelles. Considérations pour l’élaboration d’une enquête sur les violences de genre dans les Outre-mer » par Meoïn Hagège et Stéphanie Condon

Diffusion :

Ce numéro est disponible en version papier et en version électronique via le portail Cairn.

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Numéro 213 de L’Homme & la Société : « Théâtralité de la machine »

Le numéro 213 (2020/2) de L’Homme & la Société, revue hébergée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !

Théâtralité de la machine

Coordonné par Florent Le Bot

Les articles proposés dans ce dossier travaillent l’analogie entre l’homme et la machine à travers notamment la littérature contemporaine et le cinéma. E. T. A. Hoffmann, Abdelkébir Khatibi, Henri Michaux, ainsi qu’un ensemble d’œuvres littéraires et cinématographiques de science-fiction sont mobilisés dans cette perspective.
La machine y apparaît non dans ses usages pratiques, en tant qu’objet technique de production, mais comme miroir des désirs, des rêves, des fantasmes et des cauchemars humains. Ce faisant, la machine participe d’un dispositif social dont l’étude permet de dégager des ressorts de violence et de domination que l’on sait à l’œuvre dans les rapports humains en général, dans ceux du genre en particulier. La femme-machine, objet de tous les fantasmes, représente ainsi l’acmé de ce dispositif.
La machine dans sa théâtralité donne à voir autre chose que des rapports de production, un imaginaire de l’efficience, de la performance et de la productivité,
de la mesure, du contrôle et du pouvoir, qui, au-delà de l’art, a participé à l’élaboration de l’idée de modernité et contribué à naturaliser le capitalisme comme industrialisme machinique.
La machine qui semble pourtant concrétiser le vieux rêve conservateur de l’homme de survivre à son obsolescence programmée, sera-t-elle en fait l’outil résolu de sa perte ? La volonté du capitalisme de se perpétuer coûte que coûte se concrétisera-t-elle au prix de notre humanité défaillante ? La créature va-t-elle échapper à son créateur ? Ce dernier va-t-il en succomber ?
L’amour est-il encore possible dans cette distanciation par la machine ?
Tant de questions au cœur de ce numéro de L’Homme & la Société.

Illustration de couverture : Photographie de Thérèse Bonney, vers 1929. Mannequin de femme portant un collier de Justin Dusausoy © Ministère de la Culture -Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Thérèse Bonney.

Sommaire :

  • Éditorial
    • « Retrouver nos querelles » par Pierre Bras
  • Dossier
    • « Introduction. Théâtre de la machine, empire des sens » par Florent Le Bot
    • « Un genre de machine. Les androïdes féminins de la science-fiction » par Raphaël Faon
    • « La figure ambivalente de l’automate chez E. T. A. Hoffmann » par Ingrid Lacheny
    • « Le « petit-être » et les machines dans les sections « Liberté d’action » et « Apparitions » du recueil La Vie dans les plis de Henri Michaux (1949) » par Audrey Caquel
    • « De l’Homme-machine à la machine littéraire. Désir, mobilité et altérité dans Féerie d’un mutant d’Abdelkébir Khatabi » par Khalid Lyamlahy
    • « Ex Machina d’Alex Garland : Femme-machine et Fille d’Ève » par Julie Hugonny
    • « Sur le versant sombre des futurs économiques. Les mutations du capitalisme sous le prisme du cyberpunk » par Yannick Rumpala
  • Hors-dossier
    • « Droits LGBT en Colombie. L’histoire à succès d’une mobilisation par le droit (et ses limites) » par Olga L. González
  • Comptes rendus
    • « B. Hours & M. Selim, L’Empire de la morale, 2020″ par Louis Moreau de Bellaing
    • « P.-D. Clément, Animal inc. c. Adam & Ève, 2020″ par Louis Moreau de Bellaing
  • Résumés/Abstracts

Diffusion :

  • Ce numéro est disponible en version papier ou PDF sur le site de L’Harmattan.
  • Il sera également disponible en version électronique sur Cairn.info.

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Séminaire PéLiAS – 26 novembre 2021

La prochaine séance du séminaire PéLiAS, soutenu par la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay, se tiendra le 26 novembre 2021 de 16h à 18h en visioconférence sur le thème : usages socio-professionnels des périodiques.

L’accès au séminaire se fera sur inscription, avec l’envoi d’un mail à l’adresse suivante :
alexiakalantzis@gmail.com
Le lien zoom sera envoyé aux participants quelques jours avant.

Avec :

  • Luc Rojas (Université de Saint-Étienne), Le Bulletin de la Société de l’industrie minérale ou la participation d’une revue à l’émergence de la figure de l’ingénieur civil (1855-1914).

Si les différentes représentations font de l’ingénieur un personnage incontournable de l’industrialisation au XIXe siècle, celles-ci omettent bien souvent les différences entre les ingénieurs d’Etat travaillant pour l’Administration et les ingénieurs civils officiant dans les entreprises. Ces derniers n’apparaissent sur la scène industrielle qu’au cours du XIXe siècle contrairement aux Corps des Mines et des Pont et Chaussées créés sous l’Ancien régime . Les ingénieurs civils deviennent au cours du siècle une élite industrielle dont les premiers établissements formateurs sont fondés dans le premiers tiers du siècle (Ecole des mines de Saint-Etienne, Ecole centrale….). Malgré cela, la reconnaissance socio-professionnelle de ces acteurs de l’industrialisation est parfois difficile. C’est pourquoi, en 1855, certains professeurs, élèves et anciens élèves de l’Ecole des Mines de Saint-Etienne fondent une société savante, la Société de l’industrie minérale, dont l’objectif est de faire reconnaître la figure de l’ingénieur civil. Dès cet instant, le Bulletin devient un outil permettant l’affirmation de l’ingénieur civil, tout d’abord en faisant reconnaître le titre d’ingénieur civil par rapport à celui d’ingénieur d’Etat, mais aussi en contribuant à l’émergence d’une démarche scientifique propre ou encore en développant des pratiques professionnelles utilisées par l’ensemble de cette communauté.

  • Ann M. Hale (University of Greenwich, independent scholar) « Business Matters : Reading Across the Intersecting Shareholder Networks of Weldons Limited and George Newnes Limited »

The legal and business structures underpinning the periodical press receive little scholarly attention, yet every entity associated with the press takes a particular legal form, and forms can change over time. Reading across single or multiple enterprises can reconceptualize how the press was organized, who participated in it, and what places were associated with its activities. In the 1890s, commercial press entities in Britain increasingly adopted the limited company structure, and periodicals disseminated information about share offerings and generated income for the benefit of shareholders. The individuals who acquired shares in these limited companies represented mutable networks of unseen press participants. Many had other simultaneous press roles: contributors, advertisers, suppliers, sellers, and the like. The analysis of shareholder records reveals the geographic distribution and demographic characteristics of these underappreciated participants in the periodical press. Inspired by Linda K. Hughes’s “sideways” approach to print culture, this presentation reads across multiple enterprises in the form of two intersecting shareholder networks from the late 1890s linked to George Newnes (1851–1910).

The first is the George Newnes Limited shareholder network, which was the subject of my PhD thesis. Newnes, the publisher of Tit-Bits (1881–1985) and the Strand Magazine (1891–1950), took an idiosyncratic approach to incorporation. In 1891, he encouraged his staff and members of his production and distribution networks to acquire shares in a newly formed limited company. In 1897, he restructured George Newnes Limited to allow members of the general public to acquire shares, which altered the network’s composition. The second shareholder network is associated with Weldons Limited. In 1898, Newnes had a hand in the limited company’s formation, and the general public had the opportunity to purchase preferred (£5) or ordinary (£1) shares. Weldons Limited took over the business of C.E. Weldon and Co., a twenty-year-old fashion and domestic publisher that produced titles such as Weldon’s Ladies’ Journal (1879–1954) and Weldon’s Illustrated Dressmaker (1880–1935). In this presentation I explore in detail the 1898 shareholder network linked to Weldons Limited, which included a number of individuals who also owned George Newnes Limited shares. In addition to identifying similarities, differences, and overlaps between the two shareholder networks, I consider how sub-groups of shareholders, such as women or investors associated with periodical distribution (e.g., booksellers, newsagents, stationers), might be indicative of the publishers’ geographic scope and target audience.

Organisateurs :

  • Hélène Védrine (Sorbonne Université, CELLF 19-21)
  • Norbert Verdier (Paris Saclay, EST-GHDSO)
  • Alexia Kalantzis (UVSQ, CHCSC)
  • Comité scientifique :
  • Evanghelia Stead (UVSQ, CHCSC & IUF)
  • Hélène Gispert (Paris Saclay, EST-GHDSO)
  • Viera Rebolledo-Dhuin (UPEC, CRHEC)
  • Hélène Védrine (Sorbonne Université, CELLF 19-21)
  • Norbert Verdier (Paris Saclay, EST-GHDSO)
  • Alexia Kalantzis (UVSQ, CHCSC)

Le séminaire PéLiAS (Périodiques, Littérature, Arts et Sciences) se propose d’étudier les périodiques artistiques, littéraires et scientifiques du XVIIIe siècle à la première moitié du XXe siècle en tant que médiateurs culturels. Il s’agit d’analyser les périodiques en tant que constructions sociales, matérielles et entrepreneuriales, faisant intervenir de multiples acteurs : écrivains, artistes, typographes, graveurs, imprimeurs, éditeurs, ou lecteurs… et touchant des milieux socioprofessionnels variés (milieux artistiques et littéraires, scientifiques, universitaires, théâtres, galeries, maisons d’édition…).
L’approche adoptée est double : les périodiques sont interrogés en tant que support de communication appartenant à la culture de l’imprimé et en tant qu’objet culturel pluridisciplinaire.
La notion de médiateur permet également d’insister sur la circulation des idées, des textes, des images et des rédacteurs. Les périodiques sont pensés en terme de « réseau » : un dialogue s’établit entre les différents périodiques, au-delà des catégories traditionnelles qui opposent grande et petite presse, revues et livres, revues artistiques et littéraires et revues scientifiques. Enfin, les périodiques sont étudiés dans leur dimension de vulgarisation, tant au niveau littéraire que scientifique, et dans leur rapport au livre et aux différents publics.

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Séminaire « Genre et monde carcéral » – 1ère séance le 12 novembre 2021

La 1ère séance de la saison 2021-2022 du séminaire « Genre et monde carcéral » soutenu par la MSH Paris-Saclay, aura lieu le 12 novembre 2021 de 10h à 17h sur le thème :

Représentations genrées dans le contrôle et l’enfermement des jeunes

Avec :

  • Véronique Blanchard, historienne, responsable du centre « Enfants en justice » de l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) – Les adolescentes sous contrôle
  • Mayette Viltard, psychanalyste – Des vagabondes à la Jeune-Fille
  • Arthur Vuattoux, sociologue, MCF à l’Université Sorbonne Pars Nord, Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS – USPN, EHESS, CNRS, Inserm) – Enquêter sur les déviances adolescentes au tribunal pour enfants
  • Virginie Rigot, sociologue, doctorante à l’EHESS, Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS) – Trajectoires sexuelles de femmes aux prises avec la justice

Cette séance aura lieu en format hybride :
– En présentiel à l’ENS Paris-Saclay (amphithéâtre Dorothy Hodgkin), 4 Avenue des Sciences, 91190 Gif-sur-Yvette
– En distanciel : un lien vous sera communiqué au plus tard mercredi 10 novembre après-midi.

Pour participer à cet événement, inscrivez-vous en distanciel ou en présentiel jusqu’au mercredi 10 novembre à 14h via le formulaire suivant :
https://forms.gle/zZ14E87xBFNKDWPr8

Programme de la saison 2021-2022 du séminaire « Genre et monde carcéral »

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