février 2021

Appel ANR à projets franco-allemand en sciences humaines et sociales – FRAL 2021 – 11/03/2021

L’Agence nationale de la recherche et la Deutsche Forschungsgemeinschaft lancent la 15e édition de l’appel à projets (AAP) franco-allemand en sciences humaines et sociales.

Cet appel à projets est ouvert à toutes les disciplines des sciences humaines et sociales. Il est destiné à soutenir des projets proposés conjointement par des équipes françaises et allemandes. D’un point de vue thématique, les projets de recherche communs ne sont pas tenus de concerner des objets et/ou des terrains franco-allemands. Un bilan des éditions passées et des conseils aux déposants sont accessibles ci-dessous.

L’ANR et la DFG financeront respectivement les dépenses relatives aux équipes françaises d’un côté, allemandes de l’autre.

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Séminaire du Centre d’Alembert – 09/02/2021

Séance 6 :
Entre amplification et disqualification de la parole scientifique. Les médias font-ils écran ou sont-ils un écran pour la science ?

Mardi 9 février 2021
14h-16h

En visioconférence : http://www.centre-dalembert.universite-paris-saclay.fr/2021/01/seminaire-du-9-fevrier-2021/

Présentation de la séance :
Comment se construisent la légitimation ou la disqualification médiatique des prises de position du personnel académique scientifique ? Quelle est la valeur de la parole scientifique lorsqu’elle entre en scène par le biais des médias ?  Le mélange des voix influe directement sur la réception d’une vérité, d’un fait, alors soumis à plusieurs couches d’explicitations qui brouillent les pistes. Les médias dès lors font-ils écran ou sont-ils un écran pour la Science ? Les récentes controverses nous invitent à interroger les formes d’une dramatisation de la Science, mise en scène ou alimentée par les médias, amenant à interroger le rapport journalistes/scientifiques, les représentations et jeux d’autorité à l’œuvre.

Intervenants :

Jean-François Ternay
Enseignant-Chercheur. Université de Paris. Master Sciences et Médias

QUI parle dans le documentaire scientifique ?

Résumé : Les films qui traitent de science, diffusés par la télévision, se proposent pour la plupart d’être les intercesseurs entre une production de savoirs scientifiques et un public plus ou moins profane. Il ne s’agit pas toujours de savoirs établis ; ceux-ci peuvent être en cours de construction, parfois controversés dans la communauté scientifique ou encore être des savoirs dont certaines applications peuvent être remises en cause par la société.
Le champ est vaste et les manières de traiter ces films relèvent de différentes factures : documentaires de création et films d’investigation, reportages, films militants, spectacles divertissants, films pédagogiques…
Ce faisant, afin de mieux comprendre les volontés effectives de transmission d’un savoir dans ces films, il est intéressant de se poser la question des locuteurs : qui parle ? Les auteurs scientifiques ? Les réalisateurs ? Les journalistes ? Et parlent-ils en leurs noms ? Au nom de leurs institutions ? De leurs entreprises ? Voire de leurs producteurs ? Et quand ils parlent « en leurs noms », leur regard est-il « scientifique » ou à celui-ci se mêle-t-il d’autres éclairages : leurs combats pour une cause, leurs croyances, leurs idéologies, et leurs intérêts : scientifiques, mais aussi politiques, économiques ?
D’autant plus que ces locuteurs fonctionnent souvent en cascades plus ou moins repérables  : « ON », qui caractérise une voix off qui prend le point de vue de « Dieu », peut-être repris par la voix d’un journaliste, qui invite un scientifique, qui lui-même cite d’autres scientifiques, d’autres experts… produisant parfois un enchevêtrement de locuteurs qui fait que le spectateur se trouve dans l’incapacité de situer la parole qui lui est proposée et par là même d’appréhender le « quoi » et le « pourquoi » de ce qu’on lui dit.
De là à brouiller les citoyens dans leur relation au savoir et à la science, et à brouiller les élèves avec leurs enseignants en science, il n’y a qu’un pas, comme je voudrais le montrer dans quelques exemples de films de sciences diffusés en télévision.

Sylvestre Huet
Journaliste scientifique, Blog http://huet.blog.lemonde.fr/

Delfraissy 39 000 résultats Google, Raoult 4 000 000

Actualité oblige, les aventures des médecins et microbiologistes en temps de Covid-19 (et les responsabilités des directions d’institutions scientifiques comme des chefs de rédactions). La déjà longue et instructive histoire des sciences du climat et de leurs négationnistes sortis de quelques laboratoires avec le soutien de responsables politiques et de directeurs de rédactions. Dans un domaine très différent : comment oser écrire que la philosophie (du moins celle utilisée comme appât commercial éditorial) de la star mondiale Stephen Hawking ne vaut pas tripette. L’irruption brutale des réseaux des plateformes numériques dans les rapports entre science et citoyens. Ma conclusion portera sur l’enjeu médiatique du défi démocratique majeur du 21ème siècle relatif à l’usage des technologies.

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Première séance du séminaire « des sources aux systèmes d’information géographiques »

Première session du séminaire bimensuel des Sources aux Systèmes d’Information Géographique, un partenariat entre le DYPAC Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines Paris Saclay, la Plateforme Géomatique de l’EHESS et la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay. Cette première séance sera dédiée en particulier à l’utilisation des SIG dans l’histoire médiévale.

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Compte tenu de la situation sanitaire, ce séminaire aura lieu en ligne via le plateforme Bluejeans de la MSH Paris Saclay le 2 février de 14h à 17h.
Pour y avoir accès, vous devez envoyer un mail à colloquesourcesig2020@uvsq.fr

Depuis plusieurs années, différentes disciplines des sciences humaines et sociales comme l’histoire, la littérature, l’anthropologie sociale, la sociologie, l’archéologie ont renouvelé l’usage de la cartographie, utilisant des nouvelles approches tant théoriques, que méthodologiques et techniques.
Sources anciennes et moderne, archives, cartes et plans, iconographie, photos de terrains et satellites,  etc. sont le matériel de base utilisés pour appréhender une compréhension de phénomènes et de systèmes complexes que sont des comportements humains variés : interactions entre acteur sur le territoire, migrations et regroupements, choix d’implantation et évolution de villes, influences entre l’homme et son milieu, etc.). 
Aujourd’hui, la masse de données devient telle qu’il devient difficile de filtrer ce qui est utile pour une recherche de ce qui ne l’est pas. Outre qu’elles soient souvent spatiales et/ou temporelles, leur particularité repose sur leur non-homogénéité, leurs lacunes, leurs sources multiples et mutlilangues, à la fois qualitatives et quantitatives, non structurées. On parle de big data dans le champ particulier que sont les humanités numériques.
Lors de ce séminaire, nous souhaitons interroger les différentes manières d’utiliser la cartographie, les SIG, l’analyse spatiale, le web sémantique dans les sciences humaines et sociales, en partant de l’exploitation et l’extraction des sources, l’intégration en bases, l’analyse de ces données et enfin leur valorisation.Après une introduction du séminaire, cette première séance sera dédiée en particulier à l’utilisation des SIG dans l’histoire médiévale.

14h00 – Présentation du Séminaire (Citlalli DominguezDavide Gherdevich, Eric Mermet, Giovanni Pietro Vitali)

14h15 – David WRISLEY : «Mind the (Data) Gap: Heterogeneity, Uncertainty and Serendipity in the Spatial Humanities » New York University/Abu Dhabi
Les deux interventions ont pour objet l’utilisation des SIG pour l’histoire médiévale.

15h00 – Rémi CROUZEVIALLE, Fabien CERBELAUD, Noëlle DEFLOU-LECA, Anne MASSONI, Juliette MOREL : « Le projet ANR Col&Mon  : une base de données des établissements religieux communautaires français pour explorer, visualiser et cartographier les évolutions institutionnelles et les réseaux » Université de Limoges

15h30 – Alexandre VERGOS : « De l’usage des SIG en histoire médiévale : Ancrage territorial et réseaux de l’aristocratie du comté de Melgueil (XIe-XIIe siècles) » FRAMESPA Université de Toulouse – Jean Jaurès

16h00 – Discussion

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