Science

La « déferlante complotiste » ou la validation journalistique d’un cliché

À y regarder de près, aucune donnée ne permet de valider la thèse d’une déferlante complotiste. Non seulement le complotisme ne semble pas avoir bondi avec Internet, mais on peut même affirmer que ce n’est pas un problème bien important. L’état de notre planète, les violences sexuelles ou encore le nombre de morts provoqués par les préparatifs de la Coupe du monde au Qatar sont des problèmes graves. Pas le complotisme.

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Covid-19 : « L’idée du “passeport sanitaire” n’est pas nouvelle, mais au XIXe siècle, son but était tout autre »

TRIBUNE. Les discussions autour d’un « passeport Covid » évoquent une mesure inventée il y a plus d’un siècle par les autorités françaises, rappelle l’historienne de la médecine dans une tribune au « Monde ».

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« A la fin du XIXe siècle, la médecine militaire est devenue un laboratoire de la lutte contre les épidémies »

L’historien Frédéric Vagneron revient sur l’évolution du rôle des armées dans la diffusion des infections. Mais aussi sur le formidable terrain d’étude des épidémies que permet le milieu militaire.

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Eva Illouz : « Croire à la science ou pas est devenu une question éminemment politique, sans doute celle qui va décider de l’avenir du monde »

TRIBUNE. Dans une tribune au « Monde », la sociologue Eva Illouz retrace l’histoire du complotisme et analyse les causes profondes de l’importance qu’il a prise cette dernière décennie, jusqu’à remettre en question « le pari que les démocraties ont fait sur la liberté d’expression et sur la force de la vérité ».

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La capture du free speech – Quand les défenseurs autoproclamés de la science flirtent avec le déni de réalité (2/2)

La captation du prestige et du capital symbolique de la science dans le dĂ©bat public reprĂ©sente un enjeu de premier ordre pour les firmes qui dĂ©fendent leurs produits en s’appuyant sur des arguments « scientifiques ». Arguments qui sont souvent de simples Ă©lĂ©ments de langage, prĂ©sentĂ©s comme autant de « dĂ©bunking » de « fake news ». Mais s’approprier la science, pour les mouvements ultra-libĂ©raux, c’est aussi instrumentaliser ses codes pour peser sur la vie des campus et fragmenter la gauche. Faire passer le droit de dire le faux pour une vertu acadĂ©mique, c’est surtout favoriser l’outrance qui Ă©largit le champ du dicible – du nĂ©gationnisme historique au climatoscepticisme – et brouille Ă  dessein la rĂ©alitĂ© des faits Ă©tablis.

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Faut-il debunker ces pseudo-debunkers qui nous debunkent ? – Les gardiens autoproclamés de la science (1/2)

Dans Les Gardiens de la raison, StĂ©phane Foucart, StĂ©phane Horel et Sylvain Laurens montrent comment l’industrie a su tourner Ă  son profit la mode du fact-checking et la lutte contre les fake news pour promouvoir une « bonne science », autrement dit pour pouvoir manipuler le marchĂ© de l’information scientifique. Certains mis en cause ont entrepris de « dĂ©bunker » l’ouvrage, et d’en dĂ©noncer les erreurs et les biais supposĂ©s, sans prendre la peine de rĂ©pondre sur le fond. Cette « postface en ligne » propose donc un dĂ©bunkage des dĂ©bunkers.

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