trentième colloque international du Gerpisa

Colloque Gerpisa 2022
13 au 17 juin 2022

Colloque Gerpisa 2022

INFORMATIONS

Le trentième colloque international du Gerpisa a lieu du 13 au 18 juina semaine du 14 au 18 juin à Détroit aux États-Unis en hybride autour de l’enjeu : The Auto Industry Entering a Post-pandemic World. Il y aura de liens youtube sur le site pour se connecter aux plénières et il faut s’enregistrer (gratuitement) pour assister aux sessions parallèles via zoom. Pour ce faire, cliquez ici.

PROGRAMME

Retrouvez le programme synthétisé du colloque ici.

Colloque Gerpisa 2022
13 au 17 juin 2022
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Session ERC Starting 2023
20 et 21 juin

Session ERC Starting 2023

INFORMATIONS

L’Université Paris-Saclay organise les 20 et 21 juin prochains une session plénière à destination des chercheur-se-s et enseignant-e-s – chercheur-se-s intéressé-e-s par le call ERC Starting Grant 2023

Cette session (en anglais) sera organisée sur deux matinées :
– Un webinaire le 20 juin (09h00-11h00) : Présentation générale de l’appel ERC Starting Grant 2023.
– Une Table ronde le 20 juin (11h00-12h30) : Moment d’échanges qui sera l’occasion de bénéficier de conseils de la part de lauréats ERC, experts et chargés d’affaires Europe.
– Un webinaire le 21 juin (09h00-11h30) : Conseils sur la rédaction d’une proposition. Ce webinaire aura pour objectif d’apporter des conseils et les meilleures pratiques pour préparer et optimiser une candidature ERC Starting.

Des entretiens individuels auront également lieu les 29 et 30 juin. En raison du contexte actuel, les sessions plénières ainsi que les entretiens se dérouleront en ligne .
Pour accéder à l’ensemble des informations utiles et aux inscriptions : cliquez ici

Public visé : personnel, chercheur·se·s et enseignant·e·s chercheur·se·s du périmètre de l ’UPSaclay et de l’IPParis.

Session ERC Starting 2023
20 et 21 juin
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Séminaire « Fédérer et développer les recherches sur l’éducation dans Paris-Saclay », séance 4
22 juin 2022

Séminaire « Fédérer et développer les recherches sur l’éducation dans Paris-Saclay »

INFORMATIONS

La séance 4 du séminaire « Fédérer et développer les recherches sur l’éducation dans Paris-Saclay » aura lieu mercredi 22 juin 2022 de 14h à 17h30 à l’Université d’Évry Paris-Saclay. Elle est organisée par Florent Le Bot et Alain Michel au titre de l’IDHES-Evry sur le thème : « Dynamiques de la recherche historique sur/dans les formations et les systèmes éducatifs ».

PROGRAMME

Retrouvez le programme complet ici.

Séminaire « Fédérer et développer les recherches sur l’éducation dans Paris-Saclay », séance 4
22 juin 2022
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Atelier du RnMSH – Valorisation et recherches partenariales et participatives : regards croisés des chercheurs et de leurs partenaires non-académiques sur la “valeur” de leur collaboration, de ses résultats et de leurs impacts
30 juin 2022

Atelier du RnMSH - Valorisation et recherches partenariales et participatives : regards croisés des chercheurs et de leurs partenaires non-académiques sur la “valeur” de leur collaboration, de ses résultats et de leurs impacts

INFORMATIONS

Le RnMSH organise ce 30 juin 2022 un atelier hybride dans le cadre de l’atelier :

Valorisation et recherches partenariales et participatives : regards croisés des chercheurs et de leurs partenaires non-académiques sur la “valeur” de leur collaboration, de ses résultats et de leurs impacts

Pour plus d’informations et vous inscrire en distanciel c’est ici.

Atelier du RnMSH – Valorisation et recherches partenariales et participatives : regards croisés des chercheurs et de leurs partenaires non-académiques sur la “valeur” de leur collaboration, de ses résultats et de leurs impacts
30 juin 2022
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Appel à projets « ERM – Équipements de Recherche Mutualisés » 2023

Appel à projets "ERM - Équipements de Recherche Mutualisés" 2023

Informations générales

La Commission de la Recherche de l’Université Paris-Saclay a décidé le 11 mai 2022 de lancer l’appel à projets « ERM – Équipements de Recherche Mutualisés » 2023.
Cet appel sera financé au titre du budget de la recherche 2023 de l’Université Paris-Saclay au périmètre « employeur ».
Il a pour objectif de permettre l’acquisition d’équipements de recherche partagés par plusieurs unités de recherche ou de service.
Ces acquisitions peuvent concerner la mise en place de nouveaux équipements ou la jouvence d’équipements déjà existant.

Les demandes devront être portées par une unité de recherche ou de service du périmètre « employeur », donc rattachée à une composante de l’Université Paris-Saclay.
Les autres unités partageant l’équipement pourront être des unités du périmètre « employeur » de l’Université Paris-Saclay et/ou des unités du périmètre global de l’Université Paris-Saclay.

Retrouvez les détails de l’Appel à projets ici.

Modalités de candidature

Chaque demande devra être déposée au plus tard le jeudi 29 septembre 2022 à 12h via le formulaire en ligne disponible sur le site de l’Université Paris-Saclay :
https://www.universite-paris-saclay.fr/AAP-ERM-2023
La demande inclut un descriptif du projet d’acquisition, à déposer sous la forme d’un fichier PDF à renseigner à partir du modèle à télécharger ici.

Les demandes seront évaluées et classées par les composantes de rattachement des unités qui les portent.
Un avis d’opportunité sera demandé aux Graduate Schools concernées.
La décision d’attribution sera prise par la Commission de la Recherche le 14 décembre 2021. Les crédits seront mis à disposition des unités bénéficiaires à l’ouverture de l’exercice financier 2023.

Contact : admin.direv@universite-paris-saclay.fr

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Séminaire « Fédérer et développer les recherches sur l’éducation dans Paris-Saclay », séance 3
14 juin 2022

Séminaire « Fédérer et développer les recherches sur l’éducation dans Paris-Saclay »

INFORMATIONS

La séance 3 du séminaire « Fédérer et développer les recherches sur l’éducation dans Paris-Saclay » aura lieu mardi 14 juin 2022 de 14h à 18h au campus d’Orsay. Elle est organisée par Ghislaine Gueudet et Magali Gallezot au titre de l’Unité de recherche EST, Université Paris-Saclay sur le thème : « Regards croisés sur l’enseignement et l’apprentissage des sciences ».

PROGRAMME

Retrouvez le programme complet ici.

Séminaire « Fédérer et développer les recherches sur l’éducation dans Paris-Saclay », séance 3
14 juin 2022
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Séminaire du centre d’Alembert Séance 4
17 juin 2022

Séminaire du centre d'Alembert, séance 4

INFORMATIONS

La séance 4 du Séminaire du centre d’Alembert se tiendra le 17 juin de 10h à 12h sur le thème :

L’accès à la culture et l’intérêt général

L’événement aura lieu en présentiel à la faculté Jean Monnet (54 Boulevard Desgranges, 92330 Sceaux en salle Vedel, bâtiment G 1er étage).

L’événement aura lieu en présentiel et en visioconférence.

Les inscriptions sont à formuler auprès de : centre.dalembert@universite-paris-saclay.fr

PROGRAMME

Intervenants :

    • Marc Drouet, Directeur régional des affaires culturelles Auvergne Rhône-Alpes.
    • Vincent Négri, Chercheur à l’Institut des Sciences sociales du Politique (UMR 7220), ENS Paris-Saclay.

Comment au travers d’un service public parvient-on à promouvoir un accès à la culture et à transmettre le savoir à chaque individu ? Quelle est la mesure de l’intérêt général dans le domaine de la culture ? L’amarrage de la culture à l’intérêt général a fluctué au gré des perceptions sociales et des aspirations de la société. Ces évolutions ont depuis longtemps balayé les assertions de Maurice Hauriou qui, à propos du refus du Conseil d’État de reconnaitre la qualité de service public aux entreprises de spectacle et de théâtre, se félicitait que « la juridiction administrative condamne la conception qui consisterait à ériger en service public, comme à la période de la décadence romaine, les jeux du cirque » (note sous CE, 7 avril 1916, Astruc). Aujourd’hui les politiques publiques sont confrontées à d’autres formes de revendications ou de contestations, armées par des expressions culturelles particulières qui tendent à déjouer l’expertise sur laquelle sont fondées ces politiques ; à moins qu’il ne s’agisse, pour cette expertise publique, de devoir renoncer à transformer son savoir en autorité.

Cette séance du séminaire sur l’accès à la culture et l’intérêt général sera l’occasion de questionner les modes de légitimité et de reconnaissance de l’action publique culturelle, notamment dans les domaines du partage des savoirs et de la connaissance du patrimoine.

Organisatrice
Hélène Aubry, Professeure de droit privé, Faculté Jean Monnet, Université Paris-Saclay

Plus d’informations sur le Centre d’Alembert ici

Séminaire du centre d’Alembert Séance 4
17 juin 2022
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Séminaire ECOPOLIEN
14 juin 2022

Séminaire ECOPOLIEN

INFORMATIONS

La 11e séance du séminaire de l’Atelier d’écologie politique francilien a lieu le 14 juin 2022 de 18h à 20h en libre accès à la Maison du Portugal, Cité universitaire internationale (17 Boulevard Jourdan, 75014 Paris).

Elle a pour thème : « L’héritage colonial de l’écologie et l’héritage écologique de la colonisation »

Intervenant.e.s :
Guillaume Blanc (historien, Tempora, Université Rennes 2).
Seloua Luste Boulbina (philosophe, chercheuse associée à l’université Paris Diderot).

Ecopolien est un groupe de travail inter-universitaire (établissements ESR d’Ile de France) et transdisciplinaire (science humaines, sciences de la nature) s’intéressant aux causes des bouleversements écologiques actuelles et aux solutions proposées pour y remédier. Pour en savoir plus

Séminaire ECOPOLIEN
14 juin 2022
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Séminaire Valeur prix et politique
9 juin 2022

Séminaire valeur prix et politique

INFORMATIONS

La prochaine séance du séminaire Valeur, prix et politique, soutenu par la MSH paris-Saclay et organisé par Christian Bessy (IDHES ENS-Paris-Saclay), aura lieu jeudi 09 juin de 14h à 16h à l’IDHES ENS-Paris-Saclay, 4 avenue des sciences, 91 190 Gif-sur-Yvette en salle 3E34.
L’entrée est libre.

PROGRAMME

Présentation de Raphaël Porcherot et Marine Snapse : Travestir le lien marchand : l’exemple d’une forme d’ ‘Uber-ESS’, JobbyCat, et d’une ‘crypto-monnaie sociale’, la MonedaPAR

 

Jobbycat est une plateforme de services de proximité (jobbing) qui met en relation des individus qui voudraient faire réaliser une tâche et des jobbers, environ mille individus qui s’engagent à répondre à cette demande contre rémunération. Il s’agit d’une plateforme exclusivement parisienne, qui se positionne comme une entreprise sociale et solidaire. Grâce à aux technologies de l’information, elle prétend faire la promotion de la solidarité et du lien social.

La MonedaPAR est une crypto-monnaie sociale argentine qui relève à la fois du crédit mutuel généraliste orienté vers les particuliers, des monnaies locales inconvertibles et forfaitaires et des monnaies locales convertibles, le tout fondé sur l’utilisation de la technologie blockchain. Les quelques 3000 membres de cette communauté monétaire alternative sont des pares, des pairs, ou encore prosommateur (Toffler, 1980, contraction de producteur et consommateur, voir également Dujarier, 2014, sur le travail du consommateur). L’accent est mis également sur la nécessaire recréation du lien social et sur la construction d’une communauté par le biais de marchés solidaires.

Nous abordons les deux terrains dans une optique comparative et inter-disciplinaire : un point commun réside dans la centralité, sinon dans les actions, au moins dans les discours, de « l’entraide » et de la « recréation du lien social », notions ordinaires qu’il faudra d’interroger.

Il s’agit de repartir de l’opposition entre une sociologie critique du dévoilement, qui viserait à montrer en quoi ces deux autoproclamées « alternatives » n’en sont pas réellement et d’une sociologie compréhensive, qui s’efforcerait de prendre au sérieux les discours, plutôt que les envisager comme de simples artifices rhétoriques, pour en montrer l’écart éventuel avec les pratiques. Discours et actions participent en effet d’un travestissement de la sociabilité marchande, au triple sens de déguisement via son euphémisation (Trespeuch et al., 2019), falsification via l’inscription dans un ensemble de valeurs solidaires (Orzi et Plasencia, 2017) et parodie dans la mesure où sont reconduites les logiques marchandes dont il s’agit pourtant de faire la critique (Hély et Moulévrier, 2017). Les acteurs opposent une norme idéale du marché (juste) à la norme idéelle du marché (pur) promue par l’économie orthodoxe.

Il s’agira d’abord de distinguer trois dimensions de l’euphémisation du lien marchand à l’œuvre dans les discours et les pratiques des différents acteurs. Cela nous permettra de prendre la mesure de la falsification des liens marchands, en étudiant les effets concrets sur les jobbers et les prosommateurs, en termes de capitaux relationnels et économiques. Enfin, nous tenterons de montrer en quoi les liens marchands sont paradoxalement reconduits à travers leur parodie par ces deux expériences d’alter-économies prisonnières des mirages de l’horizon marchand.

PRésentation du séminaire

Après une longue série de travaux sur la qualité des produits, l’Économie des conventions a entamé depuis quelques années une réflexion sur les formes de mise en valeur des choses ou des personnes. Il ne s’agit pas d’un simple raffinement théorique mais correspond aussi à une réflexion sur les changements politiques favorisant la marchandisation de certaines choses restées en dehors des échanges ou la montée des inégalités entre les êtres. On peut penser aux rémunérations versées aux superstars du football, aux grands patrons, aux traders ou, encore, aux cotes atteintes par des œuvres d’art dans les enchères publiques, témoignant d’une forme de disproportion sinon de sentiments d’injustice ou d’évaluation arbitraire (Steiner 2011).

La théorie économique a proposé des modèles pour expliquer ces « super prix » ou plus précisément le fait que les rémunérations et les probabilités de réussite augmentent plus que proportionnellement avec le talent et la compétence, en faisant référence à une ultra sensibilité de la demande sur un nombre limité d’individus (Rosen 1981) ou suivant une logique de « winner-takes-all » ou d’avantages cumulatifs. Si ces modèles ont profondément remis en cause le cœur traditionnel de la théorie économique des prix, la notion de « valeur » est le plus souvent réduite à celle de « prix ». Plus généralement, la théorie de la valeur sous-jacente à ces modèles considère la valeur des biens suivant leur utilité intrinsèque pour chacun et donc de façon préalable à l’échange (Orléan 2011).

De son côté l’approche sociologique, à la suite en particulier des travaux de Simmel, met non seulement l’accent sur le fait que c’est de l’échange que les objets tirent leur valeur et non l’inverse, mais aussi, ne dissocie pas « valeur » et « prix ». Si la mesure monétaire a tendance à aplanir les différences de valeur, un prix très élevé provoquent l’effet contraire et rendent l’entité convoitée moins interchangeable et donc plus singulière. C’est dans ce sens que L. Karpik (2007), dans son ouvrage sur l’économie des singularités, explique la disproportion des prix au sommet de la hiérarchie des valeurs. Cette disproportion rappelle que toute volonté de classement et de hiérarchie ordonne en fait des entités incommensurables.

L’objet du séminaire n’est pas seulement de s’intéresser à l’économie de la disproportion des prix mais, plus généralement, de renouer avec les « théories de la valeur » en s’intéressant à la pluralité des modes d’évaluation des biens, aux mécanismes de la formation des prix sur divers marchés et aux différentes significations qu’ils ont pour leurs participants (Vatin 2009, Beckert et Aspers 2011). Comme l’avance O. Velthuis (2007), dans son ouvrage sur le marché de l’art contemporain, les prix ont suffisamment de consistance pour être considérés comme des symboles, et assez flexibles pour donner prise à différentes significations. Il met l’accent sur les processus de construction sociale de la valeur des objets d’art en référence aux conventions en œuvre dans les mondes de l’art. La méthodologie utilisée rejoint de ce point de vue l’approche de l’Economie des conventions sur la pluralité des modes de valorisation (Eymard-Duvernay 1989) ou des mondes de production (Salais et Storper 1993).

Mais, la particularité de cette approche est de travailler très explicitement ces « ordres de grandeur » suivant différentes philosophies politiques et façons de fonder le « bien commun » (Boltanski et Thévenot, 1991). Cette insistance sur la construction politique de la valeur est à relier avec les travaux anthropologiques d’A. Appadurai (1986) qui explore les conditions par lesquelles les objets économiques circulent dans différents « régimes de valeur » suivant l’espace et le temps. C’est ce qu’il désigne aussi comme des « politiques de la valeur » à la base de la création du lien entre échange et valeur. Ce type d’approche conduit à l’examen des carrières des personnes et des objets, suivant la variété des espaces de circulation et de valorisation qu’ils traversent, et à faire l’histoire des catégories de personnes et de choses, avec en particulier les enjeux autour de la définition des frontières. Un accent particulier est mis sur le rôle des « intermédiaires de marché » dans la définition de ces catégories et dans la définition des « conventions de valeur » sur différents types de marché (Bessy et Chauvin 2013). Il s’agit également de contribuer à une anthropologie des façons dont les choses peuvent être structuralement différenciées et hiérarchisées en vue de l’obtention d’un échange profitable (Boltanski et Esquerre, 2017) ou à une ethnographie des agencements marchands renouvelée aujourd’hui avec l’émergence des plateformes numériques (Callon, 2017) ou avec des épisodes de crise sanitaire créant des situations de pénurie ou d’accaparement.

Le séminaire donne lieu à des présentations de chercheurs du laboratoire IDHES et d’invités extérieurs. Il est ouvert aux doctorants et aux étudiants de master.

Organisé par Christian Bessy (IDHES ENS-Paris-Saclay) christian.bessy@ens-paris-saclay.fr

Séminaire Valeur prix et politique
9 juin 2022
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Histoire

Histoire

Son contexte d'existence

La MSH Paris-Saclay est une UAR (Unité d’appui et de recherche) CNRS implantée au cœur de l’Université Paris-Saclay. Fondée en 2015 sur décision de l’Institut des sciences humaines et sociales (INSHS), elle est une des plus récente du réseau national des « Maisons des sciences de l’Homme », mais héritière de la pensée transdisciplinaire promue par Fernand Braudel. Il a été à l’initiative de la fondation des MSH en 1962 dont l’idée était de développer une recherche transdisciplinaire intra-SHS fidèle à ses inspirations scientifiques.

Ancrée dans les enjeux contemporains, la MSH Paris-Saclay se fixe comme objectif de développer l’interdisciplinarité entre les SHS et les autres sciences. Cette orientation répond à la nécessité de relever deux défis majeurs pour les générations futures : la transition numérique et la transition écologique. Les axes de recherche de la MSH Paris-Saclay ont été définis dans le but de mettre les chercheur.es SHS du périmètre Paris-Saclay au service de ces enjeux. Ainsi la MSH Paris-Saclay propose deux axes de recherche sur ces grandes transitions « Numérique et humanités » et « Environnement, territoires et santé » ainsi qu’un axe transversal « Transitions et innovation ». En outre, la MSH ayant pour philosophie de valoriser et soutenir la recherche autant que possible, d’autres projets peuvent être acceptés en dehors de ces axes s’ils remplissent l’exigence d’interdisciplinarité.

Soutenue par le CNRS, l’ENS Paris-Saclay, l’Université Paris-Saclay et l’Université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, la mission de la MSH Paris-Saclay est de fédérer et d’animer un réseau scientifique de 1200 chercheuses et chercheurs en SHS répartis dans 41 unités de recherche (aujourd’hui 38) aux disciplines variées et complémentaires. Elle prend racine dans un campus en plein essor qui représente déjà 15% de la production scientifique nationale.

Les débuts : la mise en place de l'unité

L’année 2015 marque la création de l’unité. Celle-ci doit encore définir les contours de sa structuration et effectuer une veille sur la présence SHS dans son périmètre.
La MSH dispose alors de quatre tutelles princiaples – CNRS, ENS Paris-Saclay, Université Paris-Sud et Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – et de nombreux partenaires : CEA, HEC, ENSAE, ENSTA, Mines ParisTech, École polytechnique, AgroParisTech, Institut d’Optique, Graduate School, INRA, Télécom Sud Paris, Télécom ParisTech, Université d’Evry Val-d’Essonne (UEVE), CentraleSupélec et FCS Campus Paris-Saclay.
Dès ses débuts, la MSH s’est installée à l’ENS Paris-Saclay (anciennement à Cachan).

En septembre 2016, Stefano Bosi est nommé Directeur de la MSH Paris-Saclay. Il va mettre en place un conseil scientifique ainsi qu’une programmation d’appels à projets. Il est convenu d’identifier clairement les axes scientifiques prioritaires dans lesquels la MSH peut s’impliquer, il en résulte trois grands axes de recherche. De même, en 2017, trois vagues d’appels à projets par an sont instituées. Entre 2016 et 2017 déjà plus de 60 évènements sont labellisés et/ou organisés, période durant laquelle les premiers personnels de l’unité étaient recrutés (un gestionnaire administratif et financier, une éditrice, un chargé de communication et un responsable de la coordination scientifique).

En 2017, la revue terrains & travaux commence à être hébergée à la MSH.

Le décollage

En mars 2018, Stefano Bosi est nommé Vice-Chancelier des Universités de Paris et doit donc abandonner ses fonctions de directeur de la MSH. André Torre prend sa suite au moment de la rédaction du rapport pour la visite du Comité du HCÉRES (Haut Conseil de l’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur).
L’annuaire des chercheurs est mis en place en décembre 2018 suite à une campagne de recensement auprès de l’ensemble des chercheuses et chercheurs SHS de Paris-Saclay et peut encore être alimenté en tout autonomie aujourd’hui.

En décembre 2018 sont lancés les appels « Excellence » qui, à côté des projets « Émergence » et « Maturation » davantage dédiés aux projets inter-SHS, a pour but de soutenir des projets de grande envergure qui lient des disciplines SHS et hors SHS. Cet appel a particulièrement sa place dans l’écosystème saclaysien où les sciences dites « dures » sont majoritaires et où elles ont l’opportunité, grâce à des structures comme la MSH et les laboratoires SHS voisins, d’élargir leur horizon.

Cette même année, la revue L’Homme & la Société devient revue hébergée par la MSH Paris-Saclay.

Depuis 2020

La MSH poursuit sa vocation première de fédération et de valorisation du travail scientifique en SHS et à l’interface des SHS avec à sa direction Pierre Guibentif (Directeur) et Maryse Bresson (Directrice adjointe jusqu’en début 2022) ainsi que Yara Hodroj (Secrétaire générale).

Côté édition la MSH publie une collection « Actes » issus des évènements qu’elle soutient et accompagne depuis 2023 deux nouvelles revues : Droit & Société et Biens symboliques / Symbolic Goods.

Côté médiation scientifique, la MSH s’implique désormais activement dans la Fête de la Science sur le périmètre saclaysien et s’investit dans la création d’un jeu de médiation scientifique intitulé « La maison des éco-gestes ».

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