Histoire

Histoire

La MSH Paris-Saclay est une unité de service et de recherche CNRS implantée au cœur de l’Université Paris-Saclay. Fondée en 2015, elle est une des plus récente du réseau national des « Maisons des sciences de l’Homme », mais héritière de la pensée transdisciplinaire promue par Fernand Braudel. Il a été à l’initiative de la fondation des MSH en 1962 dont l’idée était de développer une recherche transdisciplinaire intra-SHS fidèle à ses inspirations scientifiques. Celle-ci a contribué au rayonnement de la recherche française en sciences humaines et sociales dès le début du XXème siècle avec notamment l’émergence de l’École des Annales fondée par Lucien Febvre, puis, dans les années 60-70 grâce au structuralisme porté par Lacan, Lévi-Strauss et Foucault.

Ancrée dans les enjeux contemporains, la MSH Paris-Saclay se fixe comme nouvel objectif de développer l’interdisciplinarité entre les SHS et les autres sciences. Cette orientation répond à la nécessité de relever deux défis majeurs pour les générations futures : la transition numérique et la transition écologique. Les axes de recherche de la MSH Paris-Saclay ont été définis dans le but de mettre les chercheurs SHS du périmètre Paris-Saclay au service de ces enjeux. Ainsi la MSH Paris-Saclay propose deux axes de recherche sur ces grandes transitions « Numérique et humanité » et « Environnement et santé » ainsi qu’un axe transversal « Transition et innovation ». En outre, la MSH ayant pour philosophie de valoriser et soutenir la recherche autant que possible, d’autres projets peuvent être acceptés en dehors de ces axes s’ils remplissent l’exigence d’interdisciplinarité.

Soutenue par le CNRS, l’ENS Paris-Saclay, l’Université Paris-Saclay et l’Université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, la mission de la MSH Paris-Saclay est de fédérer et d’animer un réseau scientifique de 1200 chercheurs en SHS répartis dans 41 unités de recherche (aujourd’hui 37) aux disciplines variées et complémentaires. Elle prend racine dans un campus en plein essor qui représente déjà 15% de la production scientifique nationale.