Numéro 114-115 de Droit et Société : Droit en contexte autoritaire

Numéro 114-115 de Droit et société : Droit en contexte autoritaire

Le numéro 114-115 (2023/2-3) de Droit et Société, revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !

DROIT EN CONTEXTE AUTORITAIRE

Numéro coordonné par Baudouin Dupret et Liora Israël

Le numéro 114-115 (2023/2-2) de Droit et Société est constitué d’un dossier thématique intitulé « Droit en contexte autoritaire », de deux textes en rubrique « À propos » – l’un sur Les Récits judiciaires de l’Europe, l’autre sur un ensemble de parutions récentes autour de la notion d’État de droit –, de trois articles en rubrique « Études » et d’un texte inédit du juriste colombien Felipe Clavijo-Ospina traduit de l’espagnol.

Sommaire

Droit en contexte autoritaire

DOSSIER Droit en contexte autoritaire
– Coordonné par Baudouin Dupret et Liora Israël
À PROPOS
ÉTUDES
TRADUIT POUR VOUS

Diffusion

Ce numéro est disponible en version papier auprès des Éditions Lextenso et en version numérique sur le portail Cairn.

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Numéro 219 de L’Homme & la Société : L’art du combat spontané

Numéro 219 de L'Homme & la Société : L'art du combat spontANé

Le numéro 219 (2023/2) de L’Homme & la Société, revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, est paru !

L'art du combat spontané. Vers une reconfiguration des luttes sociales ?

Coordonné par Ivan Sainsaulieu et Manuel Cervera-Marzal

Les militants révolutionnaires sont souvent les premiers surpris lorsque survient le soulèvement tant attendu ! Plus largement, personne n’ignore que des luttes, même préparées, démarrent sans prévenir et se poursuivent le plus souvent dans l’incertitude et l’improvisation. Pourtant, les sciences sociales se méfient de la catégorie de « spontanéité » dans l’analyse des mouvements sociaux. La spontanéité est généralement tenue pour une « illusion », ou alors, si l’on en admet l’existence, c’est pour l’assimiler à la violence, la désorganisation ou l’inefficacité.

Ce dossier part du constat qu’une série de mobilisations récentes ont surpris les sociologues les plus avertis. Des Gilets jaunes aux Indignés espagnols, de l’Estallido chilien de 2019 à la résistance des ouvriers ukrainiens face à l’invasion russe, des émeutes en Guadeloupe aux mobilisations féministes et écologiques actuelles, il montre le déploiement d’une dynamique spontanée : préconditions culturelles et auto-organisation, accélération des interactions sociales in situ et in vivo, caisse de résonance et répercussions à terme. Il interroge aussi bien les pratiques que les représentations de la spontanéité dans le mouvement social.

 

Sommaire

ÉDITORIAL

DOSSIER

DÉBATS & PERSPECTIVES

NOTES CRITIQUES

COMPTES RENDUS

Diffusion

Ce numéro est disponible en version électronique ou en version papier à la demande sur le portail Cairn.

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Numéro 43 de terrains & travaux : Faire les fêtes / Les sciences sociales à l’épreuve de l’ouverture des données de la recherche

Numéro 43 de terrains & travaux : faire les fêtes / les sciences sociales à l'épreuve de l'ouverture des données de la recherche

Le numéro 43 (2023/2) de terrains & travaux, revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !

Présentation

FAIRE LES FÊTES

Numéro coordonné par Camille Boubal, Yannick Le Hénaff et Jean-Samuel Beuscart

Le dossier thématique du numéro est constitué des articles de Myrtille Picaud, Audrey Safa, Claire Bodelet, Gaëtan Mangin, Jedediah Sklower, Maria-Elena Buslacchi et Flore Pavy.


LES SCIENCES SOCIALES À L’ÉPREUVE DE L’OUVERTURE DES DONNÉES DE LA RECHERCHE

Dossier spécial coordonné par Selma Bendjaballah et Guillaume Garcia

Ce numéro propose également un dossier spécial composé des articles de Thibault Le Corre, Monica Heintz, Selma Bendjaballah, Guillaume Garcia et Nicolas Sauger, Dorothée Benhamou-Suesser, Fred Pailler et Valérie Schafer.

Sommaire

FAIRE LES FÊTES

LES SCIENCES SOCIALES À L’ÉPREUVE DE L’OUVERTURE DES DONNÉES DE LA RECHERCHE

 

Diffusion

Ce numéro est disponible en version papier et en version électronique via le portail Cairn.

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Appel à contributions pour terrains & travaux : Les ancrages sociaux de la grève

Appel à contributions pour terrains & travaux : "Les ancrages sociaux de la grève"

INFORMATIONS

La revue terrains & travaux, accompagnée par la MSH Paris-Saclay, lance un appel à contributions pour son dossier thématique : « Les ancrages sociaux de la grève ».

Date de clôture de l’appel : 31 janvier 2025

Télécharger ici l’appel au format PDF

Présentation de l'appel

L’actualité sociale de ces dernières années a été marquée par de nombreux conflits sociaux de grande ampleur. Ces luttes se sont déployées aussi bien à l’échelle interprofessionnelle (grèves contre la Loi Travail en 2016 et contre la réforme des retraites en 2019 et 2023) qu’à celle des entreprises (grève des cheminot·e·s en 2018, grèves de postier·e·s, grèves pour les salaires face à l’inflation). Elles ne sont pas cantonnées à la France puisqu’on les retrouve dans des pays aussi variés que les États-Unis, le Bangladesh ou l’Argentine, où le droit du travail et/ou l’organisation de la défense des salarié·e·s connaissent ou ont connu des politiques intenses de répression ou de domestication. À l’image du dernier mouvement de protestation contre la réforme des retraites, les grèves suscitent aussi de grands élans de solidarité, réactivant l’idée de « grèves par procuration ». De plus, ces mobilisations se sont parfois déployées en dehors des « bastions traditionnels » du mouvement ouvrier, à l’image des grèves des femmes de chambre, des ouvrier·e·s du secteur logistique, des livreurs·euses « ubérisé·e·s », des travailleurs·euses sans-papiers de la restauration ou de la construction. Enfin, la mobilisation de l’imaginaire de la grève autour d’objets hétérogènes et de plus en plus éloignés du champ des relations professionnelles instituées, par les mouvements féministes (grève des femmes contre les inégalités de salaires ou le travail domestique) et écologiques (grèves contre l’inaction climatique des gouvernements), témoigne a minima d’une certaine revitalisation politique et symbolique de cette modalité d’action. Ces réappropriations questionnent d’autant plus ce qui « fait grève » que, dans le même temps, certains syndicats ont au contraire tendance à recourir à des formes d’euphémisation ou de périphrase (« mettre le pays à l’arrêt », « tout bloquer »…).

Si elle n’a pas disparu, la grève apparaît cependant moins au cœur du répertoire d’action syndical qu’elle ne l’était auparavant. Les possibilités de recours à la grève et les modalités de ses usages se reconfigurent tout d’abord sous l’effet de l’institutionnalisation croissante du syndicalisme et de l’évolution du profil militant de ses représentants. Dans le même temps, elles se transforment à l’épreuve des nouvelles contraintes économiques, légales et idéologiques qui caractérisent le capitalisme contemporain. La diffusion du crédit à la consommation, la diminution du « reste à vivre » et plus récemment la poussée inflationniste, reposent par exemple la question du coût matériel et financier de la pratique gréviste pour un salariat précarisé. Dans le même temps, les restructurations du système productif, l’éclatement des collectifs de travail, l’affaiblissement des organisations syndicales et le durcissement des dispositifs légaux (restriction du droit de grève dans le privé, « service minimum » dans le public) ont contribué à la diminution de l’intensité des grèves dans les économies occidentales. En France, par exemple, les grèves sont tendanciellement moins massives, plus souvent défensives et concentrées sur quelques secteurs (la fonction publique, les anciennes entreprises publiques de transport, quelques grandes entreprises de l’industrie). Si le grand conflit social contre la réforme des retraites en 2023 a témoigné du maintien d’une réelle capacité de mobilisation des organisations syndicales, il a cependant illustré leurs difficultés à faire de la grève la modalité centrale de la protestation. À cette occasion, des modalités d’action traditionnelles, comme les piquets de grève ou les assemblées générales, ont aussi semblé montrer une forme (temporaire ?) d’épuisement.

Cette double dynamique est donc paradoxale. Elle nous invite à étudier conjointement la continuité du répertoire d’action syndicale et le renouvellement des possibilités de la grève et de ses pratiques. Dans cette perspective, ce dossier se propose d’étudier les modalités d’ancrage social de la pratique de la grève. Son objectif est d’analyser ensemble celles et ceux qui font grève dans un contexte où ils et elles sont de plus en plus minoritaires à le faire, les soutiens que les grèves coalisent comme les contre-mobilisations qu’elles peuvent susciter, avec l’ambition de contribuer à mieux rendre compte des obstacles à la grève, de ses conditions de possibilité et des modalités renouvelées d’appropriation de la pratique gréviste. Pour cela, trois angles seront privilégiés.

1. Les conditions d’(im)possibilité des grèves

Ce dossier a d’abord pour ambition d’explorer les contextes sociaux de la grève.

Les données statistiques relatives aux grèves mettent en évidence leur distribution très inégale dans le monde salarial. Celle-ci est à mettre évidemment en perspective avec la variété des modalités de la présence syndicale, des configurations de rapports salariaux et des modes de structuration des collectifs de travail, plus souvent disloqués que par le passé (diversification des statuts d’emploi, dispersion des lieux de travail, développement des horaires atypiques et du télétravail, etc.). Elle nécessite néanmoins de mieux documenter les stratégies patronales d’évitement des grèves ou de contournement des tentatives de mobilisation syndicale, allant parfois jusqu’à susciter des contre-mobilisations. Dans une perspective complémentaire, il est nécessaire de mieux analyser les frontières sociales et politiques de la pratique de la grève, en lien avec la transformation de la morphologie du salariat et de ses modes de politisation. Que nous dit en effet la pratique socialement située de la grève sur l’évolution et la diversité du rapport des salarié·es à ce mode emblématique de mobilisation professionnelle ? Dans un contexte marqué par la tertiarisation de l’économie, on pourra tout autant se demander dans quelle mesure et de quelle manière les organisations syndicales adaptent en conséquence leurs façons de faire usage de la grève, que les salarié·es soient empêché·es de cesser le travail (par exemple dans le secteur de la santé), qu’ils et elles se l’interdisent (notamment pour ne pas pénaliser des usagers), ou que la grève leur apparaisse trop coûteuse, voire inutile. Ce dossier invite ce faisant à penser ensemble les obstacles à la diffusion de la pratique gréviste et la diversité de ses modalités d’appropriation possibles, notamment dans des contextes où elle est rare. Il propose également de mettre en perspective le déclin de l’intensité des grèves, observé dans le contexte occidental, avec le redéploiement des grèves dans les Suds, que les nouvelles formes de division internationale du travail ont rendu possible.

2. Faire grève

Ce dossier entend ensuite explorer les pratiques contemporaines de la grève.

La dislocation des grandes concentrations ouvrières, qui facilitaient le recours à la grève et la rendaient visible par son caractère massif, n’a pas seulement remis en cause l’importance stratégique généralement attribuée aux grèves dans la conflictualité salariale. Les transformations du mode de production capitaliste ont aussi contribué à l’atomisation des conflits du travail et à modifier les modalités possibles de leur organisation et de leur déroulement. Dans le même temps, des débrayages ont lieu dans les nouveaux « goulots d’étranglement » du capitalisme que sont les entrepôts logistiques, et des mouvements collectifs de déconnexion volontaire s’organisent parmi les travailleur·euses ubérisé·es. Comment se réinventent donc les stratégies de la grève et les modalités du répertoire d’action gréviste en dehors des « bastions traditionnels » ? Assiste-t-on à l’émergence de nouveaux « foyers » grévistes, porteurs d’un renouvellement des pratiques ? À l’image des grèves de l’hôtel Ibis ou de l’usine Verbaudet, certains conflits récents interrogent également l’articulation des identités de classe, de genre et de race. Plus largement, comment se différencient les manières de faire grève selon que l’on est cadre, ouvrier·e métallurgiste, cheminot·e, femme de chambre ou livreur·euse ? Quelles acceptions la pratique de la grève prend-t-elle dans un contexte d’institutionnalisation du syndicalisme et d’autonomisation par rapport au champ politique ? Pour en rendre compte, l’analyse de son ancrage dans d’autres contextes nationaux que la France, héritiers de modèles syndicaux différents ou en leur absence totale, apparaît particulièrement bienvenue. Des mises en perspective historiques des pratiques grévistes pourraient également se révéler éclairantes pour mieux comprendre les appropriations différenciées de la grève qu’on observe aujourd’hui.

3. La grève : un prolongement des solidarités extérieures aux entreprises ?

En sciences sociales, la pratique gréviste a le plus souvent été abordée comme une relation triangulaire impliquant les salarié·es, leurs organisations syndicales et les directions d’entreprise, comme si les relations professionnelles étaient un champ autonome et entièrement désencastré des autres rapports sociaux. Les grèves et le soutien dont elles peuvent bénéficier sont pourtant fortement déterminés par leur inscription dans des configurations sociales qui débordent le lieu de travail : c’est pourquoi il est nécessaire de les aborder de manière décloisonnée. Il s’agira donc ici de se pencher sur les différents soutiens extérieurs à la grève, en interrogeant les pratiques et le sens de la solidarité ouvrière, mais aussi des solidarités familiales, communautaires ou organisationnelles. En mobilisant les apports de la sociologie urbaine et de la géographie sociale, il serait intéressant d’éclairer les ancrages territoriaux de la pratique gréviste. Enfin, si ces solidarités diverses peuvent contribuer à rendre la grève possible ou lui permettre de durer, elles peuvent également conduire à certaines pratiques délégataires de l’arrêt de travail. Ainsi, les soutiens extérieurs ont parfois permis le succès de certaines luttes selon une logique de « grève par procuration », mais ils ont aussi pu marquer une délimitation entre les salarié·es encore en capacité de faire grève et ceux qui ne pourraient que les soutenir, et conduire alors à isoler les « bastions » des grèves. D’ailleurs, certains blocages récents (d’incinérateurs ou de dépôts d’éboueurs) questionnent aussi la manière dont l’action de ces soutiens extérieurs s’articule à celle des salariés mobilisés : vient-elle en renfort à la grève des salariés ou tend-elle à s’y substituer ? Que nous disent ces différentes formes de « grève par procuration » sur le conflit social aujourd’hui ? De quelle manière la solidarité avec les grévistes refaçonne-t-elle la division du travail militant ? Contribue-t-elle à l’élargissement des pratiques canoniques de la grève, ou manifeste-t-elle au contraire une autre forme de son épuisement ?

Ce dossier réunira des articles empiriques originaux de sciences sociales (sociologie, science politique, histoire, géographie, sciences de gestion, économie, etc.). Les études de cas internationaux seront aussi les bienvenues.

[Illustration : Miguel Ausejo sur Unsplash]

Consignes de soumission

  • Les articles, de 50 000 signes maximum (espaces, notes et bibliographie compris), doivent être accompagnés de 5 mots-clés et d’un résumé de 150 mots (en français et en anglais).

Ils devront parvenir aux coordinateur·rices du numéro avant le 31 janvier 2025 aux adresses suivantes :

Les consignes relatives à la mise en forme des manuscrits sont consultables sur le site de la revue : http://tt.hypotheses.org/consignes-aux-contributeurs/mise-en-forme

 

terrains & travaux accueille par ailleurs des articles varia, hors dossier thématique (50 000 signes maximum), qui doivent être envoyés à :

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Les petits déjeuners Durkheim le 19 décembre 2024

PRESENTATION

La MSH Paris-Saclay, les laboratoires CEPS, IDHES et ISP de l’ENS Paris Saclay vous invitent à une nouvelle saison des Petits Déjeuners Durkheim.

Autour d’un café à la bibliothèque Durkheim, chercheurs, enseignants, étudiants et tout public intéressé sont conviés à débattre suite à la présentation d’ouvrages issus de travaux en Sciences Humaines et Sociales.

Pour information : Les doctorants venus assister en présentiel aux présentations peuvent créditer des heures de formations dans le cadre de l’École doctorale. L’attestation est à demander à l’adresse suivante : elsa.bansard@ens-paris-saclay.fr et à déposer ensuite sur l’ADUM.

Deux ouvrages de chroniques seront ici l’objet des échanges :

Baptiste Coulmont et Pierre Mercklé, Pourquoi les top-modèles ne sourient pas, Chroniques sociologiques.

Frédéric Lebaron Savoir et agir. Chroniques de conjoncture (2007-2020),

INFORMATIONS PRATIQUES

Date – horaire  : jeudi 19 décembre 2024, de 10h à 11h30.

Lieux : la bibliothèque Durkheim est située au 3e étage, Bât.sud-ouest au sein de l’ENS, 4 avenue des Sciences 91190 – Gif-sur-Yvette

En partenariat avec les laboratoires CEPS, IDHES et ISP de l’ENS Paris Saclay .

programme à venir

Un jeudi par mois, de 10h à 11h30, voici le programme que nous vous proposons :

  • jeudi 23 janvier 2025 : Laurence Maurines et Christian Bracco Apprendre et penser les sciences dans l’enseignement et la formation scientifique. Vers une interdisciplinarité didactique-histoire des sciences-épistémologie.
  • jeudi 20 février 2025 : Vincent Négri et Nathan Schlanger (dir.) 1941. Genèse et développements d’une loi sur l’archéologie
  • jeudi 20 mars 2025 : Olivier Wieviorka Histoire totale de la seconde guerre mondiale
  • jeudi 10 avril 2025
  • jeudi 22 mai 2025 : Michela Barbot Les règles de la valeur. Une histoire juridique de l’estimation des biens, A paraitre – Discutant : Noé Wagener (ISP, Université Paris Saclay)
  • jeudi 19 juin 2025

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Séminaire ECOPOLIEN 9 janvier 2024

Séminaire ECOPOLIEN - Béton et infrastructures : construction d’une hégémonie en France et en Afrique

INFORMATIONS

Ecopolien est un groupe de travail inter-universitaire (établissements ESR d’Ile de France) et transdisciplinaire (science humaines, sciences de la nature) s’intéressant aux causes des bouleversements écologiques actuelles et aux solutions proposées pour y remédier.

Nous aurons le plaisir d’écouter les interventions de :

  • Nelo Magalhães, chercheur au Centre de Recherche Historique (EHEES)
  • Armelle Choplin, professeure associée et directrice de l’institut Gouvernance de l’Environnement et Développement Territorial (Université de Genève)

Le premier exposé de Nelo Magalhães proposera de penser la dynamique des grandes infrastructures de transport en France depuis 1945 par une entrée matérielle. A partir de différents exemples historiques, tels des conflits ou des crises, il dépliera les différentes étapes : construction, élargissement et maintenance. Il rattachera ces moments à l’évolution de structures clés du capitalisme français et discutera, enfin, la question de leur pouvoir supposé.

A travers une exploration de la filière du béton en Afrique de l’Ouest et à la frontière Franco-Suisse, Armelle Choplin cherchera ensuite à comprendre comment ce matériau est devenu hégémonique, au point de rendre complexe l’utilisation d’autres matériaux, notamment ceux géo et bio sources comme la terre, la fibre… Il s’agira de saisir comment le béton s’est imposé globalement, grâce à des acteurs politiques et économiques puissants mais aussi en répondant à une forte demande sociale. Et alors qu’il fait l’objet de critiques croissantes en Europe, la demande en béton n’a jamais été aussi forte sur le continent africain. Cette présentation posera la question des possibles alternatives et bifurcations dans le monde de la construction.

S’en suivra une discussion avec le public.

Pour en savoir plus sur l’Ecopolien

INSCRIPTIONS

Ouvert à tou.te.s, inscription gratuite mais obligatoire via ce formulaire : https://ecopolien.org/

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Séminaire Tracs Transatlantic Cultures 17 janvier 2025

SÉMINAIRE Transatlantic Culture - cultures d'exil

INFORMATIONS

Le vendredi 17 janvier de 16h à 19h 

en cours de réactualisation…

Ce carnet de recherche traite des sources, des acteurs et des espaces des circulations culturelles dans le cadre d’une histoire connectée de l’espace transatlantique. Mettant en réseau les travaux scientifiques de chercheurs internationaux, il est articulé à la plateforme numérique Transatlantic Cultures – Histoires culturelles de l’espace atlantique, XVIIIe-XXIe siècles.

Plus d’info : ICI

informations pratiques & Programme

Lieu : à l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), 2 rue Vivienne, 75002 Paris, de 16 h – 19 h, en salle Peiresc

Prochaines dates à retenir :

  • Vendredi 14 février 2025 – NOUVEAUX RÉCITS DE VOYAGE
  • Vendredi 21 mars 2025 – AMERICAN CONTACT
  • Vendredi 16 mai 2025 – CINÉMA
  • Vendredi 13 juin 2025 – ARTS VISUELS

Retrouvez l’intégralité du programme Transatlantic Cultures ICI

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Séminaire Propriété, environnement, patrimoine et société 20 janvier 2025

Propriété, environnement, patrimoine et société (PEPS)

INFORMATIONS

Date & horaire : lundi 20 janvier à 14h00-16h00

Mark Thatcher | Université Luiss, Rome
Le déplacement des statues dans l’espace public 

discussion animée par Emmanuelle Sibeud | Université Paris 8, IDHE.S

Lieu: École normale supérieure Paris-Saclay, Salle 3E35, 4 avenue des Sciences 91190 Gif-sur-Yvette

Plus de détails et inscription : ici

présentation du séminaire

L’idée de ce séminaire est de comparer les formes de propriété en travaillant à partir d’objets complexes tels que le patrimoine, l’environnement et les savoirs.

Les questions traitées seront aussi disparates que : une œuvre d’art dans l’espace public, une invention brevetée, la perspective offerte par un paysage, un site antique menacé par l’ouverture d’un chantier, une opération d’expropriation pour cause d’utilité publique.

Il n’y a pas de propriété. Il n’y a que des formes de propriété aux propriétés différentes. L’idée de ce séminaire est de les comparer en travaillant à partir d’objets complexes tels que le patrimoine, l’environnement et les savoirs. On travaillera particulièrement sur les conflits de qualification autour de ces objets, en prêtant entre autre attention au degré de juridicité des revendications et à la distribution des pouvoirs qui s’y déploient. Les questions traitées seront aussi disparates que : une œuvre d’art dans l’espace public, une invention brevetée, la perspective offerte par un paysage, un site antique menacé par l’ouverture d’un chantier, une opération d’expropriation pour cause d’utilité publique… Les questions patrimoniales peuvent recouper les questions environnementales au sens où il y a une intention humaine de préservation et de transmission aux générations futures, une forme de revendication pouvant rentrer en conflit avec les droits attachés à la propriété d’un bâtiment, d’une installation industrielle ou de produits fabriqués. On peut donner l’exemple du droit de propriété individuel d’un maître d’ouvrage sur un bâtiment qualifié d’utilitaire, lui permettant des modifications pour répondre à des nouveaux besoins, modifications qui vont rentrer en tension avec des revendications en termes de patrimoine architectural ou de droit d’auteur de l’architecte qui a conçu initialement le bâtiment ou, encore, de l’artiste qui a réalisé à même une fresque.

Ces conflits de qualification seront étudiés à l’aune des formes de valorisation des choses en présence, des jeux d’argumentation et des dispositifs de négociation inventés par les acteurs. D’un point de vue pratique et la façon de vivre ce séminaire, nous organiserons des déambulations sur les différents terrains et procéderont à des expérimentations et des collectes de matériaux et d’arguments.

Les dates des séminaires s’échelonnent du 23 septembre 2024 au 12 mai 2025.
Un lundi par mois, 14 h – 16 h


Pour connaître l’ensemble du programme

organisation

Michela Barbot | Université Paris 1, IDHES
Christian Bessy | ENS Paris-Saclay, IDHES
Marie Cornu | ENS Paris-Saclay, ISP
Noé Wagener | Université de Créteil et ISP

Séminaire Propriété, environnement, patrimoine et société 20 janvier 2025 Lire la suite »

Les petits déjeuners Durkheim le 23 janvier 2025

PRESENTATION

La MSH Paris-Saclay, les laboratoires CEPS, IDHES et ISP de l’ENS Paris Saclay vous invitent à une nouvelle saison des Petits Déjeuners Durkheim.

Autour d’un café à la bibliothèque Durkheim, chercheurs, enseignants, étudiants et tout public intéressé sont conviés à débattre suite à la présentation d’ouvrages issus de travaux en Sciences Humaines et Sociales.

Pour information : Les doctorants venus assister en présentiel aux présentations peuvent créditer des heures de formations dans le cadre de l’École doctorale. L’attestation est à demander à l’adresse suivante : elsa.bansard@ens-paris-saclay.fr et à déposer ensuite sur l’ADUM.

Cette séance sera l’occasion de rencontrer :

Laurence Maurines et Christian Bracco Apprendre et penser les sciences dans l’enseignement et la formation scientifique. Vers une interdisciplinarité didactique-histoire des sciences-épistémologie, Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, Université Paris-Saclay, à paraître en novembre 2024, 232 p.
 

Discutant : Nicolas Décamp (LDAR, Université Paris Cité)

Il sera également proposé une « Bibliothèque éphémère » par le Lumen : présentation et proposition d’ouvrages .

INFORMATIONS PRATIQUES

Date – horaire  : jeudi 23 janvier 2025, de 10h à 11h30.

Lieux : la bibliothèque Durkheim est située au 3e étage, Bât.sud-ouest au sein de l’ENS, 4 avenue des Sciences 91190 – Gif-sur-Yvette

En partenariat avec les laboratoires CEPS, IDHES et ISP de l’ENS Paris Saclay .

programme à venir

Un jeudi par mois, de 10h à 11h30, voici le programme que nous vous proposons :

  • jeudi 20 février 2025 : Vincent Négri et Nathan Schlanger (dir.) 1941. Genèse et développements d’une loi sur l’archéologie
  • jeudi 20 mars 2025 : Olivier Wieviorka Histoire totale de la seconde guerre mondiale
  • jeudi 10 avril 2025
  • jeudi 22 mai 2025 : Michela Barbot Les règles de la valeur. Une histoire juridique de l’estimation des biens, A paraitre – Discutant : Noé Wagener (ISP, Université Paris Saclay)
  • jeudi 19 juin 2025

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Symposium MAPS3 le 24 janvier 2025

PRESENTATION

MAPS (« Management et Psychiatrie ») est un programme de conférences et d’actions en management de la santé conduit conjointement par le Laboratoire de recherche en management Larequoi et Prépsy, avec la contribution de partenaires institutionnels et académiques (notamment Ministère de la Santé, AgroParisTech, MSH Paris-Saclay.)
Le symposium MAPS 3 (Management et Psychiatrie – 3ème édition) qui aura lieu le 24 janvier 2025 est conçu dans la lignée des deux précédents événements1 : MAPS 1 qui s’est tenu le 16 mai 2019 à la faculté Simone Veil santé de l’université de Versailles St-Quentin et qui portait sur les « Innovations organisationnelles en Santé Mentale »2 ; MAPS 2 qui s’est tenu le 05 novembre 2020, (en format à distance compte tenu du contexte sanitaire), et qui portait sur le thème : « Management et Psychiatrie : Impacts et pilotage des innovations numériques en santé mentale »

INFORMATIONS PRATIQUES

Date – horaire  : vendredi 24 janvier 2025, de 8h30 à 18h00.

Lieux : Ministère de la Santé, 14 Av. Duquesne, 75350 Paris

programme

L’événement se tiendra de 8h30 à 18h dans les locaux du Ministère de la Santé à Paris, et sera structuré autour des trois tables rondes suivantes :

– La psychiatrie au carrefour du management et du numérique
– Le management au carrefour de la psychiatrie et du numérique
– Les conditions de réussite du numérique pour la coordination des parcours de santé

Trame de la journée 

9h15   Tribune d’ouverture
9h45   Table ronde 1 : La psychiatrie au carrefour du management et du numérique
11h35   Table ronde 2 : Le management au carrefour de la psychiatrie et du numérique
14h45   Table ronde 3 : Conditions de réussite du numérique pour la coordination des parcours de santé
16h45   Synthèse et perspectives

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