Appel à projets de Coopération Scientifique 2017 – Ambassade de France au Vietnam

Le service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Vietnam lance un appel à projets de coopération scientifique pour l’année 2017.

Ce programme vise à promouvoir les nouvelles coopérations scientifiques entre la France et le Vietnam, à travers un soutien à la mobilité, aux actions de communication ou à un appui logistique.

Tous les domaines scientifiques sont potentiellement éligibles, mais seuls les établissements d’enseignement supérieur et instituts de recherche français sont autorisés à déposer leurs projets.

Les activités couvertes par le financement devront se dérouler sur une période maximale d’un an, à partir de la date de notification du résultat de l’appel aux organisations retenues.

Calendrier :
Date de dépôt de dossier : du 1er Décembre 2016 au 1er Février 2017

Annonce des résultats : Février 2017

Pour plus de renseignements et la constitution du dossier, veuillez consulter les documents suivants :

Règlement de l’Appel à projets de coopération scientifique : Appel à projets 2017- Coopération scientifique – Ambassade de France au Vietnam

 

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Appel à articles de la Revue d’Economie Régionale et Urbaine

25 ans de Proximités

Appel à proposition d’articles de la Revue d’Économie Régionale et Urbaine

En 1993 parait un numéro spécial de la Revue d’Économie Régionale et Urbaine consacré aux analyses de la proximité, qui rencontre un grand succès et attire une large audience de chercheurs intéressés par ces nouvelles approches (BELLET, COLLETIS, LUNG, 1993).

Depuis, ces dernières ont conquis leurs lettres de noblesse et se sont imposées comme l’une des grandes catégories d’explications du lien des activités humaines à l’espace. Partie de travaux réalisés par des économistes industriels et régionaux sur les processus de production industriels ou innovants conduisant au développement théorique de nombreux concepts (territoire, cluster,…), l’analyse des relations de proximité s’est progressivement transformée, afin de traiter de questions plus larges et d’aborder de nouveaux domaines, sans renier son identité.

Connaissant un destin international, elle est utilisée par des économistes, des gestionnaires, des aménageurs, des sociologues et des géographes afin de fournir un cadre explicatif aux mutations qu’ils constatent localement et globalement. L’appareillage analytique s’est sophistiqué, les méthodes d’analyse et de calcul se sont multipliées, visant à mesurer la dimension objective et à évaluer les dimensions subjectives des proximités, les recherches se sont étendues à de nouveaux domaines comme l’environnement, l’aménagement de l’espace, la consommation, les Technologies de l’information, les réseaux, les processus de gouvernance, la mobilité … et la liste n’est pas exhaustive !

Il s’agit dorénavant de traiter des effets positifs et négatifs des proximités sur les relations économiques et sociales mais aussi, à l’inverse, d’analyser les processus de construction de proximités.

Nous lançons un appel à articles visant à faire un point d’étape sur les analyses de la proximité.

Après 25 ans de recherche et 10 ans après un deuxième numéro spécial de la RERU sur la proximité (BOUBA-OLGA , CARRINCAZEAUX, CORIS, 2008), le moment est venu de faire le bilan des avancées les plus récentes de ce champ d’analyse, qu’il s’agisse de débats théoriques, de méthodes d’analyse ou de progression de la compréhension des dynamiques sociales et économiques contemporaines par le biais d’études appliquées.

Les papiers proposés devront correspondre aux normes de la revue (http://www.reru.fr) et être adressés avant le 15/04/2017 dernier délai à l’adresse suivante : reru@reru.fr. Ils feront l’objet d’une évaluation en double aveugle.

André Torre et Damien Talbot, pour le Comité de rédaction de la RERU et le groupe Dynamiques de Proximité.

BELLET M., COLLETIS G., LUNG Y., (1993), Economie de Proximités, N° spécial de la Revue d’Economie Régionale et Urbaine, 3.
BOUBA-OLGA O., CARRINCAZEAUX C., CORIS M. (2008), La Proximité, 15 ans déjà !, N° spécial de la Revue d’Economie Régionale et Urbaine, 3.

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Bourses Chateaubriand 2017-2019

 Le programme de bourses Chateaubriand est proposé par l’Ambassade de France aux Etats-Unis. Chaque année, il permet à des doctorants inscrits dans une université américaine d’effectuer un séjour de recherche de 4 à 9 mois dans un laboratoire français. Les lauréats Chateaubriand perçoivent une indemnité. Leur billet aller-retour et une assurance maladie sont pris en charge.
Science, Technology, Engineering, Math & Health
Le programme de bourses Chateaubriand pour des doctorants scientifiques (Sciences, Technologie, Ingénierie, Mathématiques & Biologie-Santé) a pour but d’initier ou de renforcer des collaborations ou des projets conjoints entre des équipes de recherche françaises et américaines.
Ce programme est mis en place par le Service pour la Science et la Technologie (SST) de l’Ambassade de France à Washington en partenariat avec des universités et des organismes de recherche en France et aux Etats-Unis. Il est partenaire de la National Science Foundation (NSF) dans le programme GROW.
Humanities & Social Sciences
Le programme de bourses Chateaubriand en Sciences Humaines et Sociales est mis en place par les Services Culturels de l’Ambassade de France à Washington. Il s’adresse à des doctorants américains qui souhaitent poursuivre une partie de leurs travaux auprès d’une équipe de recherche en France, dans toutes les disciplines des SHS.
Ce programme est soutenu par l’Agence Campus France qui assiste les lauréats SHS dans leurs démarches et leur installation en France avant et après leur départ. Des collaborations et évènements ponctuels avec le réseau des Lauréats Fulbright sont également offerts durant le séjour des lauréats.
Date limite : 27 janvier 2017 à 12h EST pour des séjours se déroulant pendant l’année universitaire suivante.

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Appel à candidature pour une Chaire de recherche « Jean d’Alembert » Paris-Saclay

Appel à candidatures pour une Chaire de recherche « Jean d’Alembert » Paris-Saclay – IEA de Paris en 2017-2018

En partenariat avec l’Université Paris-Saclay, l’Institut d’études avancées de Paris recrute une chercheuse ou un chercheur international(e) de haut niveau en sciences humaines et sociales (SHS) pour une période de 6 mois au cours de l’année universitaire 2017-2018.

L’Université Paris-Saclay et l’IEA offrent à la candidate ou au candidat qui sera retenu(e) la possibilité de développer ou de poursuivre un projet de recherche dans les domaines « Marchés, entreprise, travail et innovation », « Patrimoine, cultures et savoirs », ou « Sciences et société », et de bénéficier d’un environnement scientifique interdisciplinaire de tout premier plan. L’institut accueillera en tant que résident(e) la chercheuse ou le chercheur, qui collaborera de façon privilégiée avec un ou plusieurs laboratoires de l’Université Paris-Saclay.

Date limite de dépôt des dossiers : mercredi 1er mars 2017, 15h (heure de Paris, France)

Les candidats peuvent postuler pour un séjour débutant entre le 1 er octobre 2017 et le 1 er février 2018, pour une durée de 6 mois.

THEMATIQUES DE RECHERCHE
L’IEA de Paris et l’Université Paris-Saclay proposent une chaire de recherche de 6 mois lors de l’année universitaire 2017-2018 portant sur une des thématiques structurantes portées par les laboratoires de sciences humaines et sociales de l’Université Paris-Saclay.

Ces thématiques, transversales et transdisciplinaires, s’adressent à des chercheurs de l’ensemble des disciplines au sein des SHS : anthropologie, droit, économie, gestion, géographie, histoire, lettres et arts, philosophie, science politique, sociologie, etc.

Les chercheurs sont invités à proposer un projet dans les thématiques suivantes :

Marché, entreprise, travail et innovation :
Nous serons attentifs aux recherches liées au monde du travail, dans sa diversité, ses régulations et les difficultés auxquelles il est confronté. Les projets peuvent porter sur l’entreprise comme organisation ou comme institution. Ils peuvent également avoir pour objet les régulations de l’entreprise, des institutions, des marchés ou des collectivités tant privées que publiques. Les dynamiques d’innovation font également partie des thématiques qui peuvent être portées par les projets proposés.

Patrimoine, cultures et savoirs :
Les projets pourront porter sur les logiques, historiques et actuelles, de patrimonialisation, que le patrimoine soit culturel, scientifique ou technique. De même, les réflexions en termes de circulation des savoirs, notamment scientifiques et techniques, seront favorablement reçues, ainsi que les recherches interrogeant plus particulièrement les liens entre cultures, savoirs et société par le biais de la patrimonialisation.

Sciences et société :
La spécialisation de la Maison des sciences de l’homme Paris-Saclay dans le travail interdisciplinaire entre SHS et sciences de la nature conduit à ouvrir l’appel à des projets de recherche liés aux questions des rapports entre sciences et société, qu’il s’agisse par exemple – mais la liste n’est pas limitative – des thèmes du climat, de l’énergie, des algorithmes, des biotechnologies ou de la santé.

CONDITIONS DE SEJOUR
Le titulaire de la Chaire « Jean d’Alembert » Paris-Saclay – IEA de Paris bénéficie de tous les avantages accordés aux chercheurs résidents de l’institut d’études avancées de Paris. Il dispose d’une rémunération mensuelle (ou un complément de rémunération), de la prise en charge de son loyer dans une résidence pour chercheurs et du remboursement de son voyage aller-retour à Paris.
Statut et rémunération
Le titulaire bénéficie d’une convention d’allocation lorsque son statut est maintenu dans son université d’origine. Lorsque ce n’est pas possible, un contrat de travail à durée déterminée est proposé. Dans tous les cas, le montant de la rémunération est modulé selon la situation personnelle et professionnelle du résident et selon que celui-ci conserve ou non un salaire de son institution d’origine.
Hébergement
Le titulaire de la Chaire est logé dans un des appartements de l’IEA de Paris dans le pavillon Victor Lyon à la Cité internationale universitaire de Paris. Le bâtiment, entièrement rénové, propose des logements de une à cinq pièces, une salle de conférences et d’autres services collectifs.
Voyages
Les frais de voyage pour un aller-retour entre le domicile du résident et Paris sont pris en charge par l’IEA à concurrence du tarif en classe économique.
Assurance
Le titulaire veillera à se doter d’une assurance personnelle couvrant les risques encourus lors de son séjour.
Moyens de recherche
Pendant son séjour, le titulaire de la Chaire dispose d’un bureau équipé d’un ordinateur, d’un accès internet et de moyens d’impression dans les locaux de l’IEA à l’Hôtel de Lauzun, monument historique du XVIIe siècle. L’IEA met à sa disposition des salles de réunion et de colloque.
Le chercheur peut solliciter un soutien financier et matériel pour leurs travaux et activités de recherche.

Ceci inclut en particulier l’organisation de manifestations scientifiques (colloque, journée d’étude, conférence) et les actions de formation doctorale. Une aide ponctuelle pour la traduction et la publication de textes est également possible.

Les accords passés entre l’IEA de Paris et ses institutions partenaires permettent au chercheur de bénéficier dès son arrivée d’un accès privilégié et d’un droit au prêt étendu dans les principales
bibliothèques universitaire parisiennes. Un service de livraison d’ouvrages permet aux résidents de commander et de recevoir à l’IEA les documents souhaités sans avoir à se déplacer.

CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ
Sont éligibles les chercheurs de toutes les nationalités.
Ne sont pas éligibles les candidats qui ont séjourné en France un total de plus de 12 mois dans les trois années précédant cet appel (par exemple en tant que chargés de cours, boursiers ou contractuels dans un établissement d’enseignement ou de recherche français).
Cet appel à candidatures concerne :

  • Les professeurs d’université et chercheurs « séniors » de haut niveau en sciences humaines et sociales et disciplines associées occupant un poste universitaire ou de recherche (au minimum 10 années d’expérience dans la recherche après le doctorat, à la date de candidature).
  • Les chercheurs « juniors » justifiant d’au minimum 2 années et au maximum 9 années d’expérience dans la recherche après le doctorat (à la date de la candidature).
    Dans les deux cas, la connaissance de l’anglais et la compréhension du français sont requises.

CRITÈRES DE SÉLECTION
Les principaux critères de sélection sont :

  • la qualité scientifique du projet, son caractère novateur et son intérêt pour la communauté
    scientifique ;
  • le parcours scientifique du candidat ;
  • la qualité des contacts scientifiques du candidat en France et son aptitude à collaborer avec des équipes et chercheurs français.

LE DOSSIER DE CANDIDATURE
Le dossier, rédigé en anglais ou en français, est déposé exclusivement via le système de candidature en ligne (http://paris-iea.fr). Les dossiers papier ou envoyés par e-mail ne sont pas acceptés.
Le dossier en ligne est constitué des pièces suivantes :

  • formulaire de candidature dûment rempli ;
  • curriculum vitae incluant une liste globale de publications et une liste des 5 publications considérées comme étant les plus importantes (10 pages max.) ;
  • projet de recherche détaillé (max. 25 000 caractères) présentant
    • la thématique
    • l’état de la recherche sur ce sujet, l’originalité du projet
    • la méthodologie et/ou les fondements théoriques
    • les retombées attendues
    • le programme de travail
    • les collaborations et contacts scientifiques existants ou envisagés en France
    • la bibliographie (les ouvrages et articles cités)
  • deux résumés du projet de recherche (1500 signes maximum chacun, espaces compris) : l’un destiné à des spécialistes du domaine, l’autre destiné à des non spécialistes ;
  • une lettre attestant de la coopération du chercheur avec un ou plusieurs laboratoire(s) de l’Université Paris-Saclay, signée par un membre du ou des laboratoire(s). Le document devra préciser la nature de la collaboration envisagée ;
  • une liste de 4 sujets sur lesquels le candidat pourra donner une conférence lors de son séjour, à l’IEA ou dans une de ses institutions partenaires ;
  • pour les chercheurs juniors (2 à 9 ans après le doctorat à la date de la candidature) : deux lettres de recommandation ;
  • trois propositions d’experts que l’IEA pourrait solliciter pour évaluer la candidature déposée. Les chercheurs désignés, français ou étrangers, ne doivent pas avoir actuellement ou avoir eu dans le passé de collaboration avec le candidat.

CALENDRIER
Date limite de dépôt de candidatures : mercredi 1 er mars 2017, 15h (heure de Paris, France)
Présélection : fin mars 2017
Sélection finale : juin 2017
Notification des résultats : fin juin 2017
Début de la résidence : entre le 1er septembre 2017 et le 1er janvier 2018.

Informations complémentaires :
IEA de Paris : http://www.paris-iea.fr/fr/
Adresse de correspondance : candidature@paris-iea.fr

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Appel à communication « Responsible Organizations in the Global Context » – 15&16/06/2017- Georgetown University

International Conference “Responsible Organizations in the Global Context”

Dates: June 15 & 16, 2017

Location: Georgetown University, Washington DC
More information at: http://www.larequoi.uvsq.fr/larequoi/langue-fr/international-conference-rogc-juin-2017/

Call for papers
Submission deadline for abstracts : January 8, 2017

The LAREQUOI Research Center for Management of the University of Versailles (France) and the Center for Intercultural Education and Development (CIED) of Georgetown University (Washington DC, USA) are coorganizing an international conference on “Responsible Organizations in the Global Context”. The conference aims to engage reflective thinking and discussion on the various dimensions and impacts of “responsibility” for organizations (companies, institutions, government…), while taking into account international differences and similarities, as well as global challenges.
Organizations, both public or private, are expected to be managed in order to carry out their mission in accordance with the expectations and interests of their main stakeholders. If management can be defined as a set of processes and methods used to pilot any form of organization, it can also be broken down into a wide variety of modalities, from comprehensive and meaningful approaches, to technocratic and dehumanized tools. All of these different approaches could be considered forms of management, some being quite responsible and others unaccountable. Moreover, they can be found both in market enterprises and inpublic and non-profit entities.

The combination of responsibility, organizations, and management is not a new trend, and a number of authors have long emphasized the relationship among these concepts. Such a link seems even more crucial today, in an era of profound uncertainty, globalization, and somewhat contradictory expectations regarding social, economic, and political requirements.

Moreover, with the development of digital technology and the use of data mining, new questions regarding ethics and responsibility are raised today. Indeed, big data and digital tools can bring significant benefits to both individuals and organizations, but at the same time they question the meaning of privacy in our society, and they highlight the risk of manipulation oriented on profit rather than on the stakeholders’ interests.

In this context, analyzing dimensions of responsible organizations in the global perspective is essential, in view of both the intensifying pressures of international competition and the growing  crisis of confidence towards some management concepts and practices. Indeed, socio-economic and political systems are facing many societal challenges that are difficult to cope with, and management methods are more and more questioned.

They are regularly suspected of serving particular interests instead of the public good. Consequently, more accountable and integrated processes might be appropriate in order to deal with the present and future stakes of our society.

The theories and practices of organizations generally lead to a distinction between responsibility and accountability, the first being more related to assuming the charge of something or someone, and the second to the necessity to report and/or explain one’s actions. Both concepts seem necessary and complementary, and might also be brought together with sustainable development, either at the corporate level or for global society.

The conference will approach the subject of “Responsible Organizations” from several perspectives: an international perspective, through analyses made in different countries or via comparative approaches; an institutional perspective, studying both commercial businesses and public or non-profit organizations; and a professional perspective, by combining the outlooks of researchers and practitioners.

Within this framework, the concept of “Responsible Organizations” can include dimensions of corporate social responsibility (CSR) as well as internal management processes, such as the quality of human resource policies and leadership skills, seen as key assets for global performance. The possible synergy between the interests of diverse stakeholders employees, shareholders, government, customers, partners, sponsors, communities, society, etc. – and global corporate performance, which has been studied for quite a long time, will be raised and examined.

Concepts such as sustainability, corporate citizenship, and ethics will be part of the discussions, since they can be considered as essentiel ingredients of the organizational processes and missions.
The particular role of managers, either in public or in private organizations, can also serve as a major topic of discussion, insofar as responsible leadership could be generated and reinforced both by management systems and individual skills and actions. Indeed, managers and/or leaders are supposed to assume responsibility for organizational outcomes as well as for the processes and people they work with.

Additional research topics such as individual and collective behaviors, awareness regarding communication, relationships between ethics and performance, cultural diversity, and social responsiveness can also be related to the challenges, the limits, and the possible benefits of responsible organizations.

Some possible topics and research questions :

  • Various dimensions of “Responsibility” for companies, institutions and organizations :
    • Managerial dimensions (human resource policies, organization and structure, style of leadership, quality
      processes…)
    • Societal dimensions (citizenship, CSR, human rights, sustainable development, employment, education…)
  • New trends regarding business ethics and corporate social responsibility (CSR)
  • International challenges and responsibility in organizations
  • Ethical implications of big data and data mining
  • Risks and sense of digital management
  • Impact of national cultures on ethics and CSR
  • Analysis of responsibility toward particular stakeholders
  • Accountability and/or responsibility in organizations ?
  • Corporate social responsibility and sustainable development
  • Cultural acceptance of responsibility in organizations
  • Management skills regarding ethics and social responsibility
  • Role of managers in business responsibility
  • Responsible organizations and communication processes
  • Responsibility and ‘sensemaking’ in organizations
  • Public policies and responsability
  • Responsibility in particular contexts :
    • Government
    • Non-profit organizations / NGOs…
    • B Corps

This list is not restrictive. Other topics related to stakes and challenges for organizations, at present or in the future,
will also be considered.

SUBMISSION PROCEDURE
Abstracts of no more than 800 words should be submitted by January 8, 2017, via email at the following address :
rogc.conference@georgetown.edu

Each proposal must contain the email subject line «Proposal for abstract».
The proposals should include: title of the paper; abstract of no more than 800 words (a clear presentation of the subject addressed, the research question, the theoretical context, the methodological approach, etc.); 3 to 5 key words; bibliographic references, etc. Please mention on a separate page: author(s) name(s), professional a fliation(s), postal address and email address of one author, and a reminder of the title of the paper.

Both individual and group submissions are welcome. The conference will be conducted in English. All proposals and papers will be required in English. Submissions will be reviewed by the Scientific Committee. The result of the selection will be communicated to the authors around February 12, 2017. Selected authors will have until May 7, 2017 to submit their full paper, according to the following instructions : maximum 40 000 characters (including spaces), accompanied with a short abstract of 120 words and 3 to 5 key words. The typography required is Times New Roman, size 12.

The tables, figures, diagrams, must be numbered and titled. Footnotes must be placed on their respective pages (not endnotes) and should not be too long. Citations are formulated in-text,
in parentheses (Name, year). Bibliographic references are gathered in an alphabetical list at the end of the paper. The full paper must be sent via email at the following address : rogc.conference@georgetown.edu. Each email must contain the subject line «Full paper».

Contact : rogc.conference@georgetown.edu
Websites: cied.georgetown.edu
http://www.larequoi.uvsq.fr/larequoi/langue-fr/international-conference-rogc-juin-2017/
Registration at : responsible-org-conference.eventbrite.com

 

 

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Appel à candidatures postdoctorales

ANNONCES PAR LE SECRETAIRE D’ETAT EN CHARGE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE EN 2016

Présentation du plan de simplification
L’objectif est de procéder à l’évaluation des deux plans de simplifications de l’Enseignement supérieur et de la Recherche annoncés par le Secrétaire d’Etat en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Thierry Mandon en avril et en décembre 2016.

Visant à alléger les conditions de travail des personnels et usagers, et ainsi faciliter l’enseignement, la recherche et la gestion des établissements, cette démarche de simplification engagée dès 2015 via la consultation des parties prenantes de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et sur la base du rapport de l’IGAENR rendu en février 2016 se décline en deux volets :

  • Une première série de 50 mesures de simplification annoncées en avril 2016.
  • Une seconde de 20 mesures en décembre 2016 avec le lancement de l’évaluation des 70 dispositions prises.

La recherche postdoctorale s’intéressera donc aux effets des deux plans. Il s’agit de conduire une recherche à visée évaluative, dont la méthode devra être clairement exposée par le candidat, afin de mettre en lumière la manière dont les plans de simplification ont eu un impact sur les différents personnels et usagers des établissements d’enseignement supérieur et de recherche en France.
Le financement proposé dans le cadre de cet appel à projet s’adresse à des jeunes chercheurs pour un post-doctorat d’une durée de deux ans. Il est d’un montant de 50 000 euros annuels.

Critères d’éligibilité

• Etre titulaire d’un doctorat obtenu dans une université en France, ou d’un doctorat de niveau équivalent obtenu dans une université non française.
• Effectuer le stage postdoctoral dans un laboratoire de recherche en France.
• Les doctorants qui auront soutenu leur thèse en 2016 peuvent être candidats.

Dossier de candidature
1. Un curriculum vitae du candidat.
2. La liste des publications (parues et acceptées) et la liste des communications scientifiques du candidat.
3. Une photocopie de la page de garde de la thèse ou du diplôme indiquant la date de soutenance et la composition du jury.
4. Le titre et la description du projet de recherche (8 pages maximum).
5. Un organigramme détaillé de l’équipe d’accueil.
6. La liste des publications de l’équipe d’accueil des deux dernières années.
7. Une lettre de motivation du candidat.
8. Une lettre d’accord, sur papier à en-tête, du Directeur de l’unité d’accueil qui indique en outre l’organisme gestionnaire du futur financement.

Conditions d’attribution

Dépôt de candidatures

Le dossier de candidature doit être adressé de façon dématérialisée à la direction générale de la recherche et de l’innovation – DGRI -avant le 15 février 2017 à minuit à l’adresse mail suivante :

aap-postdoc.simplification@recherche.gouv.fr

Sélection des candidats

Le jury d’évaluation sera composé de :

  • Philippe Bezès, Directeur de recherche au CNRS
  • Jean-Richard Cytermann, Chef de service de l’IGAENR
  • Florence Jany-Catrice, Professeur des universités à Lille 1
  • Vincent Spenlehauer, Directeur du pôle de formation à l’action publique à l’Ecole des Ponts Paris Tech.

Modalités de financement

• Les financements prennent effet à la signature du contrat de travail post-doctoral qui doit intervenir entre le 15 mars 2017 et les 30 avril 2017 pour une durée de deux ans ;
• Une première avance de 50 000 € est versée après transmission d’un exemplaire du contrat de travail post-doctoral (contrat à durée déterminée de 2 ans) entre le bénéficiaire et l’organisme gestionnaire du laboratoire d’accueil
• Un rapport intermédiaire d’activité est transmis à mi-parcours du contrat et déclenche le versement d’une deuxième avance de 40 000 € pour la poursuite de l’étude
• Un rapport provisoire d’évaluation des deux plans de simplification est transmis deux mois avant la fin du contrat. Les éventuelles remarques et questions du ministère chargé de l’ESR sont communiquées en retour, au plus tard un mois après réception du rapport provisoire
• Le solde de la subvention, 10 000 €, est versé après réception du rapport définitif.

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« Quelles synergies Enseignement Recherche & Entreprises sur le plateau de Saclay pour favoriser l’innovation ? »

Le Conseil Académique de l’Université Paris-Saclay organise le 19 janvier 2017 un séminaire dans les locaux d’HEC Paris, qui rassemblera la communauté scientifique, industrielle et politique autour du thème de l’innovation sur le Plateau de Saclay, et des interactions entre enseignement, recherche et entreprise.

L’objectif
L’objectif de ce séminaire est de réfléchir, avec l’apport des Sciences humaines et sociales et l’analyse d’expériences de terrain, à une meilleure rationalisation de toutes les initiatives conduites sur le Plateau par les entreprises privées, par les chercheurs publics et privés, par les enseignants et par leur gouvernance pour valoriser la recherche et les formations : réponse aux défis sociétaux, création de valeur économique, création d’emplois, insertion professionnelle des étudiants, visibilité mondiale.

A qui s’adresse ce séminaire ?

  • Communauté scientifique et industrielle
  • Gouvernance
  • Politiques aux niveaux local, régional & national.

Programme et intervenants

Télécharger le programme du séminaire : programme-synergieinnovationv5

Contact et informations pratiques

Organisation

Nathalie Popiolek, Vice Présidente du Conseil Académique de l’Université Paris-Saclay ; Économiste à la Direction des Analyses Stratégiques du CEA.
nathalie.popiolek@cea.fr

Accès

HEC Paris – 1, rue de la Libération
Amphi : HEC S101_BELLON, Hall S
78351 Jouy en Josas Cedex

http://www.hec.fr/Acces-au-campus

Merci de vous munir d’une pièce d’identité pour accéder au bâtiment.

Inscription
Date limite d’inscription : le 12 janvier 2017

inscription en ligne : https://www.universite-paris-saclay.fr/fr/inscription-seminaire-19-janvier-2017

 

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Axe transversal : Transitions et Innovation

Cet axe trouve des terrains d’applications dans toutes les thématiques étudiées au sein de la MSH Paris-Saclay.
Il vise à analyser le concept d’innovation en tant que tel, mais aussi à explorer les apports des Science and Technology Studies sur la compréhension des effets des politiques qui lui sont consacrées.
Enfin, les chercheurs seront plus généralement incités à développer des travaux réflexifs sur leurs propres pratiques de l’innovation.

Les deux axes cardinaux de la MSH Paris-Saclay concernent essentiellement les transitions numérique et écologique. Ces transitions s’accompagnent souvent, en amont ou en aval, d’innovations technologiques ou sociales qui sont susceptibles de déstabiliser les systèmes dans lesquels elles s’insèrent et de les engager dans de nouvelles transitions. La nécessité de comprendre la complexité des boucles de rétroactions et la permanence des injonctions à innover, et la présence au sein de Paris-Saclay de forces spécialisées dans la recherche sur l’innovation ont incité la Direction de la MSH à définir un axe transversal sur l’innovation.

L’innovation est en effet un objet d’étude interdisciplinaire, à la lisière des sciences de la nature et des sciences humaines et sociales. Elle est aussi un champ de recherche pluridisciplinaire au sein de ces dernières, au croisement de l’histoire, du droit, de la sociologie, de l’économie et de la gestion. À cet égard, elle se situe au centre de nombreuses réflexions sur la propriété intellectuelle, l’entreprise et la croissance économique. Ces thématiques constituent un objet d’étude particulièrement stimulant pour toutes les disciplines des SHS. Au cœur d’un territoire qui fait de l’innovation l’un de ses fers de lance, la MSH Paris-Saclay a vocation à porter une recherche méthodologique et réflexive interdisciplinaire sur cet objet, en mobilisant non seulement les quelque 100 spécialistes du domaine au sein de ses laboratoires, mais aussi toutes celles et ceux qui souhaitent interroger la portée des injonctions d’innover sur leurs pratiques et leurs résultats.

Étudier le concept en tant que tel, dans ses dimensions managériales, économiques ou même sociologiques ou juridiques, sera un objectif de l’axe. L’exploration des apports des Science and Technology Studies concernant la compréhension des effets des politiques consacrées à l’innovation constituera un deuxième objectif également important. L’injonction d’innover produit des effets sur les thématiques de recherche et les pratiques de tous les chercheurs, y compris les chercheurs en SHS. Dans ce dernier sens, les équipes de la MSH Paris-Saclay ont aussi vocation à développer des travaux réflexifs.

Enjeu politique et économique, l’objet « innovation » constitue aussi un concept-valise présenté comme étant susceptible de résoudre tous les problèmes de la société : progrès scientifique et technologique d’une part, changements organisationnels et institutionnels d’autre part. L’interroger, c’est questionner la pertinence des frontières entre recherche fondamentale, recherche appliquée et R&D, de même que les critères et les outils de l’action publique et privée consacrées au financement de la Recherche et son développement.

De fait, loin d’être totalement modélisable, l’innovation est une réalité plurielle : innovation technologique concernant les produits et les processus ; innovation sociale concernant les organisations et les institutions. La réflexion sur l’innovation sociale préoccupe tout autant les managers, les citoyens et les décideurs publics. À titre d’exemple, des questions telles que la responsabilité sociale des entreprises et le développement durable participent de cette réflexion.

Traditionnellement, les travaux sur l’innovation sont séparés entre ceux qui se focalisent sur les produits ou services et ceux qui portent sur les processus. Cette typologie demeure pertinente, mais peut être réinterrogée aujourd’hui quand produits, services, processus et méthodes managériales sont désormais perçus comme autant d’entités étroitement imbriquées.

L’étude des effets de l’injonction d’innover sur la production des connaissances scientifiques, techniques, tout comme sur nos sociétés en général fait l’objet d’un nombre important de travaux. Ces derniers, qui ont émergé à partir des années 1960, mettent en avant l’idée que la science et la technique résultent de l’activité d’acteurs, de groupes, d’organisations et d’institutions sociales situés, dont l’ambition est de produire des vérités, des connaissances ou des techniques selon des méthodes éprouvées. La montée en puissance d’une injonction permanente d’innover est en effet susceptible de mettre en péril les modes d’expression traditionnels de la Recherche et des controverses scientifiques.

Cette injonction d’innover affecte tout à la fois les secteurs de la recherche et de la formation, mais aussi la société et les pratiques qu’elle développe. L’étude des politiques de promotion de l’innovation et des cadres normatifs mis en place pour son déploiement illustre les ambiguïtés d’un principe qu’on oppose parfois à la précaution. De nombreux travaux ont été consacrés à cette question, de la nouvelle production des savoirs à la triple hélice, qui ont proposé des modélisations des évolutions des relations entre sciences et société dont l’injonction permanente à innover est l’un des marqueurs. Ces évolutions, parfois réunies sous le vocable de technosciences, justifient des programmes économiques massifs de transferts technologiques via la création de plateformes d’accélération, d’incubateurs d’entreprises, de start-up.

Quelles que soient les critiques que l’on peut adresser à ces théories, il faut reconnaître que leur succès relance un long débat sur le statut de la recherche publique et ses retombées économiques. Elles nous incitent à renouveler l’interrogation sur le rôle social de la science au sein des réflexions contemporaines sur l’État, l’entreprise, les formes de la collaboration scientifiques et les cadres juridiques et économiques associés. Elles permettent aussi de réfléchir, sur la base des données empiriques, sur le mythe de l’innovateur et de la start-up dans les orientations des politiques de recherche et de soutien à l’innovation. Les études sociohistoriques mettent enfin en évidence que les institutions d’enseignement et de recherche scientifique et technique sont façonnées aussi sur le temps long. Les initiatives des universitaires – soutenus par les édiles locaux – pour favoriser le développement industriel local dès la fin du dix-neuvième siècle produisent encore aujourd’hui des effets observables. Ces analyses conduisent à une vision plus complexe des conditions de l’innovation, de ses acteurs, des institutions en jeu, ainsi que des savoirs, savoir-faire engagés et produits.

Enfin, étudier les effets de l’injonction à l’innovation implique une certaine réflexivité et une attention aux transformations des manières de faire et de produire de la science tout autant qu’aux controverses qu’elle suscite. Un objectif de cet axe sera, par conséquent, d’analyser les effets de cette injonction sur les systèmes de production des connaissances existants en France, en Europe et plus largement dans le monde, mais aussi sur les systèmes éducatifs, y compris les établissements d’enseignement publics et privés. Au sein de la communauté scientifique, l’évaluation des effets de l’injonction à innover pourra être envisagée à travers le prisme du bien-être au travail ou encore de la fraude scientifique et des mécanismes sociaux et juridiques qu’elle mobilise, tout comme de la contribution d’un tiers secteur à la production de connaissances pertinentes dans un contexte d’innovation sociale. Seront également promus, dans une dimension plus réflexive, les travaux portant sur les effets de la politique de recherche soutenue par la MSH Paris-Saclay, les établissements et les groupes industriels du plateau de Saclay susceptibles d’influer sur nos propres recherches.

À travers l’axe transversal sur les transitions et l’innovation, la MSH Paris-Saclay entend faire fructifier les analyses et les échanges résultant de ces croisements, comme cela a déjà été expérimenté, dans un passé récent, dans le cadre du projet LIDEX ISIS (Interactions between Science, Innovation and Society) et des activités du Centre d’Alembert, notamment. Cet axe stratégique pour l’Université Paris-Saclay pourra donner lieu à des collaborations mutuellement fructueuses avec les centres de recherche des groupes industriels (EDF, THALES, Renault…) du cluster Paris-Saclay.

Axe transversal : Transitions et Innovation Lire la suite »

Axe 2 : Environnement, Territoires et Santé

Le deuxième axe, « Environnement et santé », a pour objectif de porter les interactions entre les recherches sur l’environnement, le territoire et la santé. Scientifiques et politiques sont notamment préoccupés par les relations entre santé humaine et santé environnementale. La prédation de l’environnement accélérée par le progrès scientifique a permis par le passé la subsistance des humains. Elle met aujourd’hui en péril leur subsistance future. Les urgences environnementales et sanitaires invitent les scientifiques à produire des solutions à l’heure où le mot d’ordre mitigation semble ne plus être d’actualité et celui d’adaptation s’impose. La MSH Paris-Saclay mobilise les forces SHS du périmètre sur ces questions épineuses.

L’Université Paris-Saclay regroupe un potentiel de recherche sur les questions environnementales unique en France, qu’il s’agisse des écosystèmes, de l’énergie, du climat ou de la biosphère. Par ailleurs, avec la concentration d’entreprises, d’hôpitaux (CHU) et de laboratoires, le site de la nouvelle université, combiné aux enjeux d’association des populations de cette grande opération d’aménagement de l’espace, ouvre des possibilités immenses en matière de recherche sur les dimensions territoriales, ainsi que sur les problématiques de santé humaine en général.

Au cœur des préoccupations citoyennes et politiques se situe la question de la transition écologique, dont la transition énergétique représente probablement l’enjeu principal. Celui-ci est de taille, tant en ce qui concerne la création d’emplois qu’en ce qui concerne la gestion des risques (approvisionnement en particulier), l’environnement et, au premier chef, l’engagement vers une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre, dans le cadre de la préservation du climat. La question de la transition énergétique émerge naturellement comme la solution à deux problèmes indissociables : le passage des énergies fossiles aux énergies renouvelables, qui ralentit l’épuisement des ressources non renouvelables, et l’accumulation de gaz à effet de serre. Des forces qui portent des changements économiques et politiques sont confrontées à des opinions et des décideurs climatosceptiques sur des questions telles que la pauvreté énergétique et la place des énergies fossiles, du nucléaire et des agrocarburants de première génération.

Les recherches sur l’énergie croisent de nombreuses disciplines et la plupart des départements de recherche. Elles peuvent donner lieu à de nouvelles actions transversales, en coopération avec les entreprises, sous l’impulsion d’une initiative sur l’énergie lancée dans cet esprit avec le soutien de l’Université Paris-Saclay. Les SHS œuvrent à la compréhension du poids des représentations et des jeux de forces qui font obstacle ou contribuent à la mise en place de solutions économiques et politiques adaptées. L’ambition est, à partir de recherches académiques, d’intensifier fortement le dialogue entre les compétences technologiques et les SHS, en vue de saisir de façon nouvelle et collective les enjeux de la transition énergétique.

La MSH Paris-Saclay se mobilise afin de trouver les moyens et constituer en France la première communauté structurée à même de saisir les enjeux énergétiques du xxie siècle selon des axes spatiaux (territoriaux, nationaux, planétaires) et temporels (moyen et long terme) en mobilisant des compétences SHS diversifiées et complémentaires. Il s’agit aussi d’irriguer au-delà de la communauté SHS. L’interdisciplinarité se situe souvent à l’interface avec les recherches menées dans d’autres départements (santé, écologie, climatologie, transports). Par ailleurs, les travaux menés seront diffusés et adressés aux autres centres de recherche ainsi qu’aux acteurs concernés du public et du privé (État, régulateurs, autorités indépendantes, collectivités, entreprises), pour que la France puisse œuvrer à une transition devenue un enjeu géopolitique fort à la suite de l’accord de Paris.

L’accent sera mis sur les innovations dans la transition énergétique. Il s’agit d’innovations technologiques, mais aussi sociales (régulation économique, normes juridiques, gouvernance territoriale), lesquelles sont appelées à jouer un rôle majeur dans les systèmes énergétiques de demain. Des projets et des structures existants sont invités à travailler avec la MSH Paris-Saclay. On pense notamment au projet IRS MOMENTOM (Molecules and Materials for the Energy of Tomorrow), au Club de l’Orme et aux ITE (Instituts pour la transition énergétique) IPVF (Institut photovoltaïque d’Île-de-France) et VEDECOM (Institut IEED du véhicule décarboné et communicant et de sa mobilité́).

La transition énergétique doit servir la cause environnementale. La préservation du capital naturel que représentent des écosystèmes, des sols et des océans en bon état est un enjeu majeur pour les grands équilibres biophysiques, pour le bien-être des humains, mais aussi pour les services productifs et les activités socioéconomiques liées. Les différentes unités des SHS impliquées sur ces thématiques développent des liens étroits avec les unités de l’Université Paris-Saclay en sciences de la vie (agronomie, biologie, écologie), de la santé, de la planète (hydrologie, climatologie), en statistique et mathématiques. L’ambition des recherches sur le capital naturel est de mener des travaux visant principalement à éclairer la décision publique à différentes échelles, en mobilisant contributions théoriques et méthodes empiriques (modélisations globales, spatiales et bioéconomiques, microéconométrie, économie expérimentale).

Les recherches porteront à la fois sur des analyses empiriques et des outils de simulation permettant la réalisation de scénarios pour aider aux décisions politiques. Outre les questions énergétiques traitées ci-dessus, les thèmes concerneront : (1) l’efficacité de l’intervention publique dans un contexte international (effet des politiques environnementales, agricoles, climatiques compte tenu des rétroactions globales) ; (2) la transition vers des trajectoires de développement faiblement émettrices de carbone à travers les négociations internationales autour de biens publics globaux (climat, biodiversité, ressources halieutiques…) ; (3) l’efficacité environnementale des systèmes de production (urbanisation, mobilité, efficacité énergétique) ; (4) les aspects économiques liés aux écosystèmes (services écosystémiques, paiements pour services environnementaux, analyses économiques de l’agroécologie).

Dans le cadre des financements IDEX sur les thématiques environnementales, la MSH Paris-Saclay participe à l’IRS ACE-ICSEN (Adaptation aux changements environnementaux : une approche multi-échelle et transdisciplinaire). Des interactions fructueuses se déroulent également avec d’autres disciplines (climatologie, écologie) associées dans le cadre l’Institut Convergence CLAND (Changement climatique et usage des terres) et du LABEX BASC (Biodiversité, agroécosystèmes, société, climat).

La question énergétique et, plus largement, environnementale est indissociable de celle des territoires, qui s’est imposée depuis quelques années à l’agenda des décideurs publics comme dans les stratégies des entreprises et des différentes organisations, avec les problématiques d’aménagement du territoire, de réforme des collectivités, de mise en réseau des acteurs de la production et de la gouvernance. Il s’agit aussi d’articuler différentes échelles territoriales, du local à l’économie-monde.

Préserver l’environnement signifie en particulier conserver les écosystèmes terrestres et marins, les terres et les sols. Cette conservation prend également une ampleur renouvelée au niveau de l’alimentation, avec la sensibilité croissante des consommateurs aux enjeux de durabilité qui incite les acteurs de la filière, aussi bien en amont (agriculteurs et industriels) qu’en aval (distributeurs), à adapter leurs stratégies d’offre en termes de systèmes de production, de caractéristiques des produits (qualité et variété) et de prix. Dans ce contexte, les SHS permettent d’analyser comment les rapports de force entre acteurs verticalement reliés, mais aussi comment leurs stratégies modifient l’offre et la demande de produits alimentaires, les prix sur les marchés agricoles et les marchés finaux, les usages des sols et les pratiques agricoles. Les SHS contribuent ainsi à élaborer et à évaluer des politiques publiques et des stratégies industrielles, à différentes échelles territoriales, favorisant la transition vers de nouveaux systèmes alimentaires.

Le plateau de Saclay est porteur d’une ambition qui fait écho à ces questionnements et porte les espoirs d’un regroupement de compétences scientifiques de grande importance, en termes de cluster ou d’écosystème industriel et de recherche. Paris-Saclay interroge l’impact des activités humaines et des processus d’urbanisation (transports, nouvelles mobilités…) sur le vivant, mais aussi l’impact de la relation et de l’implication des populations locales dans leurs évolutions futures.

Les recherches menées au sein de la MSH Paris-Saclay vont porter sur différentes dimensions de la question territoriale, en commençant par des interrogations sur les notions mêmes de territoire et de mobilité. La position du plateau de Saclay est particulière. Celui-ci est en effet situé dans une région densément peuplée, mais avec un usage agricole encore intense et des moyens de transports publics encore en développement, en particulier vers la zone sud.

Sur les territoires apparaissent ainsi au moins trois domaines de recherche : (1) l’urbain, le périurbain et la nature, et la recomposition de leurs frontières géographiques et sociales en relation avec la taille des agglomérations franciliennes et l’intense étalement urbain ; (2) l’aménagement et la gestion de ces espaces, qui renvoient aux approches de politiques publiques et de gouvernance des territoires ; (3) les problématiques entrepreneuriales, de gestion des entreprises ou de mise en œuvre des processus d’innovation de création et de valorisation des connaissances territoriales.

La question alimentaire est étroitement liée à celle de l’usage des sols. Les fonctionnalités demandées aujourd’hui aux produits alimentaires sont multiples en termes de capacités nutritives, de qualités organoleptiques ou d’impact sanitaire et environnemental. Le plateau de Saclay, bénéficiant de moyens humains (chercheurs et enseignants) et expérimentaux de très haut niveau, ainsi que de la présence d’acteurs privés de l’agroalimentaire (entre autres Danone et Carrefour), offre un environnement innovant et unique en France pour relever les enjeux d’une transition vers des systèmes alimentaires plus sains et plus durables. Les unités des SHS participent activement à cet effort en combinant et en croisant les apports de l’économie et des sciences de gestion avec la science politique, la sociologie, le droit et, également, les sciences des aliments, le génie des procédés agroalimentaires, la microbiologie, la nutrition, la climatologie, l’agroécologie.

Sur l’alimentation, quatre thèmes de recherche sont d’ores et déjà investis par les équipes SHS liées à la MSH : (1)  l’analyse des comportements alimentaires, de leurs déterminants et leurs conséquences en termes de consommation, d’effets sur la santé, d’inégalités sociales et d’impact environnemental ; (2) les analyses des stratégies agricoles, industrielles et de distribution qui définissent les caractéristiques des aliments offerts aux consommateurs (prix, variété, qualité, sécurité) et déterminent la localisation des activités et des commerces, conditionnant ainsi le développement des territoires ; (3) l’analyse de la gouvernance de l’approvisionnement, notamment l’organisation de la diversité des filières (traditionnelles et alternatives), de l’usage des sols agricoles, de la restauration collective (publique ou non), le partage de valeurs entre acteurs ainsi que les réglementations qui encadrent les échanges ; (4) l’évaluation des politiques publiques sur l’alimentation, visant la maîtrise des prix de détail, la régulation de la qualité des produits, la réduction des pertes et gaspillages, les impacts sur la santé, l’environnement, ou la sécurité des approvisionnements dans un contexte de concurrences entre usages alimentaire ou énergétique des produits agricoles et préservation des habitats et des services écosystémiques liés.

L’Institut Convergence CLAND et le LABEX BASC sont concernés par la thématique des territoires, tandis que le LIDEX ALIAS (Aliment, alimentation, santé), l’IRS NUTRIPERSO et le LABEX BASC sont plus directement impliqués sur les questions alimentaires.

L’environnement (agents chimiques et infectieux) et l’alimentation affectent également notre santé. On ne peut pas dissocier la santé humaine de la santé environnementale. La pollution contribue au développement des maladies dégénératives, tandis que l’antibiorésistance, la tropicalisation des zones tempérées, la mondialisation des échanges facilitent l’éclosion de nouvelles épidémies.

Au sein de l’Université Paris-Saclay, deux projets IRS et un DIM se penchent sur l’articulation environnement-santé et travaillent en étroite coordination avec la MSH. D’une part, l’IRS ACE-ICSEN considère les processus d’adaptation des organismes vivants, dont l’homme, aux changements environnementaux avec un focus sur trois aspects saillants : qualité de l’air et santé, réchauffement climatique et santé, perte de biodiversité. L’IRS NUTRIPERSO considère la relation entre comportements alimentaires et maladies chroniques (obésité, diabète de type 2, cancers, maladies cardiovasculaires) et préconise le dépassement de politiques de prévention traditionnelles peu efficaces à travers le ciblage des sous-populations à risque identifiées sur la base de variables sociodémographiques et/ou de marqueurs biologiques. Enfin, le DIM 1 Health (Une seule santé) considère les dangers infectiologiques liés au changement climatique, à la perte de biodiversité, à la croissance démographique, à la mondialisation des échanges. Il existe ainsi de nombreux sujets féconds qui croisent les recherches des SHS sur les questions environnementales et les recherches consacrées aux systèmes de santé.

Dans le domaine de la santé, de nouvelles révolutions technologiques sont en cours. Elles peuvent nous aider à surmonter les crises sanitaires qui se profilent à l’horizon et contribuer plus largement à répondre aux défis futurs tels que le vieillissement et l’allongement de l’espérance de vie (en bonne santé). Parmi ces nouvelles technologies de la santé l’e-santé et les biotechnologies font figure de proue.

La Commission européenne définit l’e-santé comme l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour répondre aux besoins des patients, des professionnels de la santé et des décideurs. Les services numériques sont disparates et non stabilisés : au niveau des patients, les systèmes d’information pour la prévention et les soins (information online, wikis et MOOCs, santé connectée) ; au niveau des médecins, les systèmes d’information clinique (imagerie, diagnostique et chirurgie assistées) et la télémédecine (téléconsultation, monitorage et soins à distance) ; au niveau des chercheurs, des managers et des décideurs, les systèmes d’information interopérables et intégrés au niveau local et national (fichiers sanitaires, bases comptables, big data).

La révolution numérique participe ainsi à la réorganisation des systèmes de santé. Les sciences de gestion se penchent en priorité sur les aspects organisationnels et managériaux, les économistes évaluent les effets des politiques publiques, les juristes traduisent les analyses positives dans un cadrage normatif des responsabilités. Certains aspects de la révolution numérique requièrent au préalable une réflexion éthique. On pense notamment à la virtualisation des relations humaines, à la transmutation du patient en client, à l’utilisation des données médicales personnelles et agrégées. Autant d’éclairages possibles, par les SHS, de ces phénomènes qui nous concernent tous.

L’autre révolution en cours est celle des biotechnologies et des biothérapies avancées. Le séquençage du génome ouvre des perspectives dans la recherche médicale et le traitement de maladies comme les cancers ou les anomalies génétiques. Il est question de médecine prédictive et personnalisée. Nombre d’expériences procèdent de la phase expérimentale à l’application clinique sur des patients humains. Ce changement paradigmatique est comparable aux grandes avancées du passé (vaccins et antibiotiques, anesthésie, imagerie…). Cela pose des questions majeures sur le plan éthique et juridique, liées à la manipulation de l’humain, des questions économiques liées à la brevetabilité de la vie, et des questions sociales liées à la participation des patients à l’expérimentation, surtout dans le domaine des maladies rares.

De nombreuses questions éthiques et sociétales sont apparues dans le champ de la génomique, discipline dont l’essor a été facilité par l’amplification de l’utilisation des techniques nouvelles de séquençage du génome et des analyses bio-informatiques. Parmi ces questions priment la dimension juridique des protocoles expérimentaux, leur acceptation ou non par la société, les formes de consentement, la manière d’évaluer le ratio coût/bénéfice des traitements ou du financement pour développer de nouveaux traitements, la question de la solidarité de la société face aux maladies rares. Il s’agit d’approfondir les notions de responsabilité, de confiance, de contrôle sociétal, de choix de modes gouvernance, ou encore de décisions publiques d’autorisation et d’investissement dans le domaine de la santé.

L’IRS BIOTHERALLIANCE (Genome-Based Therapies and Biotherapies at UPSaclay) porte sur les maladies génétiques rares, leurs modèles d’étude et le développement de nouvelles thérapies cellulaires et géniques dans la perspective d’une valorisation médicale et économique.

Les systèmes de santé sont appelés à s’adapter aux nouvelles crises sanitaires en se réorganisant, en profitant des avancées des nouvelles technologiques (notamment numériques). Le management des systèmes de santé et les modèles économiques sous-jacents sont destinés à faciliter les transitions sanitaires à venir.

Les révolutions numériques et biotechnologiques, conjuguées à la crise des finances publiques et au vieillissement de la population, obligent les décideurs, notamment le gouvernement, à restructurer le secteur de la santé vers une offre de nouveaux services, tout en maîtrisant les coûts et en tentant de réduire les inégalités sociales. Il faudra analyser ces recommandations à l’épreuve des contraintes budgétaires, et des révolutions technologiques et culturelles évoquées ci-dessus. Financer les reformes suppose un nouveau modèle économique, efficace et souple, capable d’intégrer des changements à venir comme l’e-santé ou la médecine personnalisée, d’éviter le glissement sémantique du malade de patient à client ou le risque potentiel de privatisation du système sanitaire suite à la réduction des budgets publics.

Par ailleurs, à un niveau méso, voire micro, les professionnels de la santé et les centres de soin ne sont pas des agents économiques comme les autres. Le management des professions médicales est interpellé face aux tensions de rôles ressenties par certains praticiens dans l’exercice de leur art : comment concilier, au niveau individuel, l’obligation de moyens pour guérir ses malades avec l’injonction de réduction des dépenses et des actes ? Les recherches en éthique peuvent largement contribuer à nourrir ces questionnements auxquels sont confrontés les professionnels, les décideurs et les chercheurs en santé, ainsi que les patients, leurs familles et les associations. Se limiter aux aspects économiques serait donc réducteur, voire contreproductif. Le pilotage des systèmes de santé interroge aussi bien les gestionnaires que les juristes, ainsi que les spécialistes de l’éthique en amont. Droit et management des professions de santé, juridisation des rapports patient-praticien, approches éthiques et sociétales des pathologies doivent être reconsidérés dans une logique interdisciplinaire.

L’approche éthique justifie elle aussi une démarche innovante. Alors que les pratiques dans le champ de la santé sont trop souvent assujetties au principe de précaution, aux protocoles et procédures dont on constate les limites, en matière d’éthique les préconisations ou prescriptions s’avèrent bien discutables. Les instances dévolues à la régulation de l’éthique sous forme de comités d’experts perdent en légitimité, et très souvent le recours au législateur pour édicter des normes en bioéthique ou en éthique du soin intervient par défaut, de manière peu satisfaisante, là où l’effort de discernement devrait s’imposer. On constate une institutionnalisation ou une instrumentalisation de l’éthique, alors qu’il conviendrait de responsabiliser les acteurs du système de santé, ceux de la Recherche en favorisant la concertation dans un contexte de transparence, d’intégrité, d’information partagée et de souci du bien commun.

L’accompagnement éthique s’avère dès lors favorable à une démarche d’appropriation d’un questionnement souvent complexe et évolutif, réhabilitant par la discussion un rapport de confiance et favorisant, dans le cadre de délibérations démocratiques, l’arbitrage de choix éclairés. L’anticipation dans le champ de l’éthique relève de la confrontation de compétences pluridisciplinaires réunies autour de valeurs partagées pour développer un dialogue continu avec les différents acteurs professionnels et associatifs représentatifs du champ de la santé. Il convient notamment d’identifier les lignes directrices de l’innovation biomédicales qui transforment progressivement les pratiques, la relation à la santé et aux soins. Resituer la personne au cœur des préoccupations, son intérêt direct, ses représentations et ses préférences, c’est reconnaître des droits parfois antagonistes avec les enjeux estimés supérieurs des « avancées scientifiques ». C’est également considérer que les évolutions actuelles accentuent des vulnérabilités et parfois des peurs et des défiances qui altèrent la relation de confiance entre la personne et ceux qui la soignent. À se demander quel bien vise aujourd’hui le « progrès biomédical » qualitativement d’une autre nature que l’objectif de performance ou tout simplement la logique « d’innover pour innover ».

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Bourse de mobilité sortante de l’Université Paris-Saclay – Appel à candidature 2017

La promotion et le soutien à la mobilité internationale sont des axes majeurs de l’Université Paris-Saclay.
Afin d’offrir aux meilleurs de ses étudiants une occasion d’approcher le milieu de la recherche dans un environnement international et de pratiquer une langue étrangère, l’Université Paris-Saclay propose un programme de 100 bourses finançant une mobilité de stage à l’international d’une durée de 2 à 6 mois pour l’année 2017. Ces bourses sont destinées aux étudiants en L3, M1, M2, ainsi qu’aux élèves des Grandes Ecoles.

BÉNÉFICIAIRES

  • Etudiants inscrits en L3 dans une université membre de l’Université Paris-Saclay ou dans un master M1/M2 de l’Université Paris-Saclay, souhaitant faire un stage de recherche à l’étranger dans le cadre de leur cursus, que ce stage soit obligatoire ou optionnel
  • Etudiants et élèves de Grandes Ecoles, membre de l’Université Paris-Saclay, inscrits dans un master M1/M2 de l’Université Paris-Saclay ou un cursus Grande Ecole, souhaitant faire un stage de recherche à l’étranger dans le cadre de leur cursus, que ce stage soit obligatoire ou optionnel. Les étudiants de niveaux L3 et M1 seront prioritaires.

CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ

  • La date de début de stage doit être comprise entre le 1er janvier et le 31 décembre 2017.
  • Les étudiants ou les élèves, à l’exception des étudiants en L3, doivent réaliser leur stage dans le cadre d’une collaboration de recherche établie ou potentielle entre des laboratoires ou groupes de recherche du périmètre Paris-Saclay et d’institutions à l’étranger. Pour les étudiants de L3, seul le courrier d’acceptation du laboratoire ou du groupe de recherche d’accueil est nécessaire dans le dossier de candidature.

NE SONT PAS ELIGIBLES

  • Les étudiants ayant bénéficié d’une bourse Paris-Saclay de mobilité entrante.
  • Les étudiants ou les élèves ayant déjà bénéficié d’une aide à la mobilité internationale de stage de l’Université Paris-Saclay.
  • Les élèves de Grandes Ecoles percevant une rémunération de par leur statut de fonctionnaire stagiaire.
  • Les étudiants ou élèves de Grandes Ecoles percevant tout autre type de financement visant la mobilité sortante ou lié au stage de recherche lorsqu’il est supérieur à 600€ mensuels.
  • Les étudiants ou élèves de Grandes Ecoles en mobilité dans le cadre d’une année de césure.

CRITERES D’EVALUATIONS

  • Qualité du dossier académique.
  • Motivation du candidat : la lettre de motivation doit être bien argumentée, notamment concernant le choix du pays et du laboratoire ou du groupe de recherche d’accueil en soulignant le lien avec les formations choisies et le projet professionnel.
  • Lettre de soutien du laboratoire ou du groupe de recherche d’accueil.
  • Lettre de soutien du laboratoire ou du groupe de recherche de l’Université Paris-Saclay. Cette lettre de soutien n’est pas obligatoire pour les étudiants de L3 ; ils sont par contre invités à fournir une lettre de motivation bien argumentée.

MONTANT DE L’AIDE FINANCIERE

  • L’aide financière forfaitaire est comprise entre 400 et 500€ mensuels, elle est complétée par une indemnité de transport. Cette aide financière est calculée en fonction du lieu et de la durée totale du stage.
  • L’aide financière sera versée à l’étudiant par son établissement d’inscription principale.
  • Cette aide peut être cumulable avec d’autres types de financement visant la mobilité sortante, notamment les allocations Erasmus, les aides du MENESR et du Conseil régional d’Ile-de-France, selon les règles de cumul autorisées dans l’établissement d’inscription. Les étudiants sont invités à se renseigner sur ces règles auprès de la personne en charge des programmes de mobilité sortante de leur établissement d’inscription.

MODALITES DE CANDIDATURES

  1. Compléter le formulaire de candidature en ligne, sur le site de l’Université Paris-Saclay, onglet « international »
  2. Joindre les documents demandés en un fichier unique au format pdf (nom-prénom-établissement d’inscription).

Le fichier ne doit pas dépasser 15 pages (5Mo maximum).

Date limite de candidature : 19 mars 2017 à minuit.
Les dossiers seront évalués par un comité d’experts des établissements membres de l’Université Paris-Saclay.

Le dossier de candidature doit comporter les documents suivants :

  • Le CV du candidat actualisé à la date de soumission.
  • Les relevés de notes validés obligatoirement de la dernière année et de l’année en cours.
  • Une lettre de motivation.
  • La lettre d’acceptation motivée du laboratoire ou du groupe de recherche d’accueil précisant les dates du stage (la convention de stage ne remplace pas l’avis motivé).
  • La lettre motivée du laboratoire ou du groupe de recherche Paris-Saclay (collaboration existante ou potentielle), excepté pour les étudiants de niveau L3. La liste des laboratoires de l’Université Paris-Saclay est disponible sur le site internet de l’Université Paris- Saclay > onglet Recherche.
  • Une lettre de recommandation du responsable de la formation en cours ou de l’institution d’inscription. Si le responsable de laboratoire et le responsable de formation sont les mêmes personnes, 2 lettres distinctes seront à fournir.

Seuls les dossiers complets seront évalués.
L’Université Paris-Saclay se réserve le droit de refuser ou de mettre un terme à l’octroi de l’aide à la mobilité si les informations déclarées s’avèrent fausses. L’octroi de cette indemnité ne dispense en rien l’étudiant de convention de stage selon la procédure propre à son établissement d’inscription.

Contact : Laurence Monsellier (laurence.monsellier@universite-paris-saclay.fr)

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