La protection de la jeunesse en ligne (CERDI / INRIA) – Dalloz IP/IT 2018

L’utilisation des réseaux numériques par la jeunesse est une incontestable réalité dont les risques ne sont pourtant pas toujours pleinement mesurés. L’exposition de soi – qu’elle soit voulue ou subie – par la jeunesse peut avoir des conséquences dévastatrices. Il est dès lors essentiel de penser une protection adaptée, offrant aux jeunes des moyens de défense sur les réseaux. À l’occasion du workshop « La protection de la jeunesse en ligne. Réflexions juridiques et techniques sur l’exposition de soi » organisé par le CERDI, sous la responsabilité scientifique de Julie Groffe, Maître de conférences en droit privé à la Faculté Jean Monnet, en collaboration avec l’INRIA et avec le soutien de la MSH Paris-Saclay, juristes et informaticiens ont échangé autour de cette question. Les articles qui suivent, qui correspondent aux interventions juridiques de la manifestation, se livrent à une analyse critique des réponses offertes par le droit afin de protéger la jeunesse.

 

Dalloz IP/IT 2018. 332

https://www.dalloz-actualite.fr/revue-de-presse/protection-de-jeunesse-en-ligne-20180618#.XIpjDGtCfmE

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Les Petits Déjeuners Durkheim 2018

Autour d’un petit déjeuner, chercheurs, enseignants, étudiants et tout public intéressé sont invités à débattre suite à la présentation d’ouvrages issus des travaux de recherche menés dans les laboratoires en sciences humaines et sociales de la MSH Paris-Saclay.

Les séances se déroulent à la bibliothèque Durkheim de l’ENS Paris-Saclay (bâtiment Laplace, 3e étage).

 

Programme 2018 :

24 JANVIER (10H-13H) : Olivier Wieviorka
Histoire de la Résistance en Europe de l’Ouest (Perrin, 2017)
Discutant : Niels Wium Olesen

La résistance en Europe de l’Ouest a longtemps été considérée comme un phénomène national. Et elle a, de longues années durant, été analysée comme telle, les historiens privilégiant, pour l’étudier, le cadre de leur pays. Pourtant, si les facteurs internes jouèrent un rôle central dans sa naissance, la part des Anglo-Américains dans sa croissance fut éminente : en Norvège comme au Danemark, aux Pays-Bas comme en Belgique, en France et en Italie, l’armée des ombres n’aurait pu croître sans le soutien de Londres d’abord, de Washington ensuite. Il convenait dès lors de décloisonner les frontières et d’élargir les horizons pour offrir la première histoire transnationale de la résistance en Europe occidentale.

Membre de l’Institut universitaire de France et professeur des universités au département des sciences sociales de l’École normale supérieure Paris-Saclay et de l’ISP, Olivier Wieviorka est un spécialiste reconnu de la Seconde Guerre mondiale.

http://www.editions-perrin.fr/livre/une-histoire-de-la-ra-sistance-en-europe-occidentale/9782262069933

Revoir en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Sh_Mme5flkc

 

2 FEVRIER (09H30-12H30) : Isabelle Lacroix et Fanny Bugnon
Territoires de la violence politique en France de la fin de la guerre d’Algérie à nos jours (Riveneuve, 2017)

La violence politique n’a jamais disparu en France. Pourtant, la mise sous silence ou le dénigrement du phénomène et de ses motivations idéologiques demeurent toujours prégnants. La période qui s’ouvre après la fin de la guerre d’Algérie est généralement considérée comme une période de pacification de l’espace national sur le plan militaire, malgré la contestation des « années 68 » et l’essor des mouvements nationalistes. Les récents attentats, le plan vigipirate et l’état d’urgence viennent toutefois bouleverser la tendance.  Dès lors, comment penser la violence politique en régime démocratique ? Quelles sont ses formes, ses causes, ses espaces ? Quelles identités produisent ce phénomène dans le rapport à l’État-nation ?  À travers un panorama de la violence politique en France durant les 50 dernières années, de l’Action française aux militants de gauche radicale et indépendantistes, cet ouvrage entend sortir le phénomène de son exceptionnalité. Il invite à analyser le continuum historique et les mutations de l’action politique violente du point de vue des frontières géographiques et de celui des politiques françaises.

 

Fanny Bugnon est maîtresse de conférences en histoire à l’université Rennes 2. Isabelle Lacroix est sociologue post-doctorante à l’université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Leurs travaux portent notamment sur les formes d’engagement politique en marge de la légalité dans la France contemporaine.

Plus d’infos sur le site de l’éditeur : https://www.riveneuve.com/catalogue/territoires-de-la-violence-politique-en-france-de-la-fin-de-la-guerre-dalgerie-a-nos-jours/

Revoir en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=IQSsq76rN8c&feature=share

 

9 MARS (09H30-12H30) : Florent Le Bot, Fabrice Grenard et Cédric Perrin

Histoire économique de Vichy (Perrin, 2017)

Au regard des très nombreux livres portant sur la France pendant la Seconde Guerre mondiale, l’histoire économique et sociale de la période de Vichy fait indéniablement figure de « parent pauvre » : les ouvrages généraux récents sur le sujet sont inexistants. Pourtant, ce domaine est sans doute celui où les connaissances ont le plus progressé, grâce à de nombreux travaux de toute nature, lesquels permettent d’approfondir les relations entre l’État, les entreprises et les organisations patronales, ou de comprendre les conséquences des contraintes allemandes sur les échanges dans une France alors compartimentée en zones. Cette synthèse accessible au plus grand nombre s’interroge également sur les procédés et les résultats de l’épuration économique, ainsi que sur les éventuels héritages de la période sur le moyen ou long terme. Il apparaît au final que la France fut certainement — par choix et/ou par force — le pays d’Europe le plus mobilisé en faveur de l’effort de guerre allemand.

Florent Le Bot est enseignant chercheur à l’université d’Evry-Val-d’Essonne, membre du laboratoire IDHES.

http://www.editions-perrin.fr/livre/histoire-a-conomique-de-vichy/9782262035655

 

Revoir en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=4c40vYtFDIg&t=2s

 

6 AVRIL (09H30-12H30) : Marième N’Diaye
La réforme du droit de la famille : une comparaison Sénégal – Maroc (Presses universitaires de l’université de Montréal, 2016)

Dans plusieurs pays musulmans, le statut juridique des femmes dans le droit de la famille fait débat. Ainsi, les États, premiers responsables de l’élaboration des lois, se retrouvent devant un défi de taille en tentant à la fois d’intégrer les normes internationales d’égalité entre les sexes et de respecter les prescriptions islamiques. De plus, ils voient leur autorité contestée par les acteurs religieux qui considèrent que le droit de la famille, traditionnellement régi par les normes coutumières et religieuses, est sacré, et qu’il n’a donc pas à être réformé.
La comparaison entre les deux pays où la religion musulmane est majoritaire – le Sénégal, une république laïque, et le Maroc, une monarchie où elle est religion d’État – montre la diversité des islams et de la charia, mais ne s’y attarde pas uniquement. Elle met également en lumière la progression des luttes féministes, menées sur plusieurs fronts, et l’importance des capacités et des sources de légitimité de l’État pour mener à bien la réforme.

Marième N’Diaye est chargée de recherche CNRS à l’ISP, docteure en science politique de l’Institut d’études politiques de Bordeaux et chercheure associée au laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM).

https://pum.umontreal.ca/catalogue/la-reforme-du-droit-de-la-famille

Revoir en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=EVsyLobtF1w&t=353s

 

25 MAI (09H30-12H30) : Jean-Pierre Durand
La fabrique de l’homme nouveau. Travailler, consommer et se taire ? (Au Bord de l’Eau, 2017)

La conjonction du lean management et de la financiarisation de l’économie ont rapidement transformé le travail et la consommation jusqu’à faire apparaître un « homme nouveau  » qui doit s’adapter aux conditions du capitalisme contemporain en abaissant le niveau de ses défenses psychiques pour survivre, c’est-à-dire en acceptant ce qui était hier inacceptable.

Professeur de Sociologie au Centre Pierre Naville (Université d’Evry-Val-d’Essonne), Jean-Pierre Durand est directeur de la Nouvelle Revue du Travail.

http://www.editionsbdl.com/fr/books/la-fabrique-de-lhomme-nouveau.-travailler-consommer-et-se-taire-/623/

 

 

22 JUIN (09H30-12H30) : Marie Cornu, Fabienne Orsi, Judith Rochfeld
Dictionnaire des biens communs (PUF, 2017)

Que sont les « communs », les « biens communs », les « patrimoines communs », les « choses communes » ? Ces notions sont fortement mobilisées aujourd’hui dans nombre de disciplines des sciences sociales et actions de citoyens. Leur poussée traduit une évolution des pratiques sociales : sous la pression de la crise écologique et de la transformation numérique notamment, les biens seraient davantage mis en partage. Logiciel libre, encyclopédie et habitat participatif, vélos ou voitures en usage successif, entreprise qui serait le « bien commun » de toutes les parties prenantes : les notions des communs intéressent les domaines de la culture, de la protection de l’environnement, de l’urbanisme, de la santé, de l’innovation, du travail, etc. La mobilisation est intense car elles autorisent à penser le changement social sur la base d’un réinvestissement du collectif, des communautés, de l’usage et du partage. Elles permettent de proposer des réinterprétations des valeurs fondatrices des sociétés contemporaines tels le rôle de l’État, de la propriété et des formes d’expression de la démocratie. Elles appellent à la fois une réflexion théorique, un débat politique et se concrétisent dans des expériences citoyennes. Ce dictionnaire, à mi-chemin entre le vocabulaire et l’encyclopédie, se veut un outil de compréhension de l’ensemble de ces phénomènes.

Marie Cornu est directrice de recherches au CNRS à l’Institut des Sciences sociales du Politique (ISP, ENS Paris Saclay, université Paris-Nanterre, CNRS).

https://www.puf.com/content/Dictionnaire_des_biens_communs

 

Revoir en vidéo : https://youtu.be/fzk3x5iog64

 

Télécharger l’affiche/programme 2018 : Affiche_Programme_Durkheim 2018

 

Inscription conseillée : bib.durkheim@ens-cachan.fr

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Appel à communication : Éducation populaire et Travail social : des radicalisations aux rêves communs – 2/04/2018

Dans le cadre de l’Observatoire Ruptures Jeunesses et remédiations (lien vers la présentation de l’observatoire), la MSH Paris Nord est partenaire du colloque « Éducation populaire et Travail social : des radicalisations aux rêves communs ». Ce colloque se tiendra les 7 et 8 juin 2018 à la Cité Internationale de la bande dessinée et de l’image à Angoulême.

L’appel à communications est orienté suivant quatre axes :

  1. Questions de radicalisation
  2. Questions sur la place de la prévention sociale et éducative
  3. Stratégies de civilité mises en œuvre sur le terrain pour contribuer à créer du commun
  4. De la question du vivre ensemble à celle du rêve commun

Texte de l’appel : https://www.mshparisnord.fr/appels-a-communications/appel-a-communication-colloque-education-populaire-travail-social-radicalisations-aux-reves-communs/

Date limite de remise des propositions de communications : 2 avril 2018
Elles seront envoyées à l’adresse mail suivante : epettsrad@gmail.com

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Colloque international « Le corps polychrome » – 14-15-16/03/2018

Informations : http://www.dypac.uvsq.fr/

14 mars : UVSQ

maison de l’Étudiant Marta Pan

1, allée de l’Astronomie

78280 Guayncourt

15 mars* : Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne

17, rue de la Sorbonne

75005 Paris

16 mars : Université Paris Nanterre

Bâtiment Max Weber

200, avenue de la République

92000 Nanterre

 

*Pour la journée du jeudi 15 à la Sorbonne, l’inscription est obligatoire avant le mardi 13 mars (evelyne.samama@uvsq.fr)

Consulter le programme : Colloque Corps polychrome programme mars 18

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Campagnes de financement doctorales « Innovation » et « Thématique » – 6/05/2018

Toutes les informations sur : https://www.defense.gouv.fr/dgris/recherche-et-prospective/pacte-enseignement-superieur/pacte-enseignement-superieur

 

programme doctoral « thématique »

Le ministère de la défense attribue jusqu’à 6 bourses doctorales dans le cadre de son programme « thématique ». Ces bourses soutiennent pendant 3 ans de jeunes chercheurs engagés dans une thèse portant sur des enjeux de sécurité et de défense[1], quelle que soit la discipline universitaire en sciences humaines et sociales (géographie, économie, sciences politiques, droit etc.), relevant de l’une des thématiques suivantes pour l’année universitaire 2018-2019 (les thématiques sont appelées à changer chaque année) :

 

  • Émergents / ré-émergents
  • Afrique du Nord – Proche et Moyen Orient
  • Afrique subsaharienne
  • Arctique
  • Asie
  • Économie de défense
  • Cyber défense
  • Défense anti-missile
  • Démographie et flux migratoires
  • Enjeux environnementaux

[1] Les sujets de thèse en histoire relèvent de la compétence du Service Historique de la Défense qui finance des travaux de thèse. Ces sujets ne seront donc pas pris en compte par le présent programme.

programme doctoral « innovation »

Le ministère de la défense attribue jusqu’à 3 bourses doctorales dans le cadre de son programme « innovation ». Ces bourses soutiennent pendant 3 ans de jeunes chercheurs engagés dans une thèse portant sur des enjeux de sécurité et de défense[1], quelle que soit la discipline universitaire en sciences humaines et sociales (géographie, économie, sciences politiques, droit etc …) et comportant une prise de risque scientifique, soit sur le plan méthodologique (usage ou expérimentation de méthodes scientifiques innovantes, issues de différentes sciences humaines et sociales, voire empruntées à des sciences dites dures), soit sur le plan thématique (thématique de réflexion inédite dans le champs disciplinaire concerné, originalité du prisme scientifique choisi, renouvellement de la réflexion scientifique dans le domaine considéré).

[1] Les sujets de thèse en histoire (hors histoire immédiate) relèvent de la compétence du Service Historique de la Défense qui dispose d’un dispositif de soutien à la recherche historique finançant des travaux de thèse. Ces sujets ne seront donc pas pris en compte par le présent programme.

 

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Séminaire de recherche de l’ANR Transatlantic Cultures – 23/03/2018

4ème session du séminaire sur le thème Voyages / Travel

Vendredi 23 mars 2018, de 16h à 19h
Institut National d’Histoire de l’Art, 2 rue Vivienne 75002 Paris, salle Mariette

(Entrée libre dans la limite des places disponibles)

Responsables : Anaïs Fléchet (UVSQ, CHCSC), Didier Aubert (Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3, Thalim)

 

Programme :

Georges Lomné (Université Paris Est Marne-la-Vallée)

Un moment politique du voyage : l’invention de la Colombie (1820-1830)

La Colombie était à l’honneur aux États-Unis et en Europe dans les années 1820. Quelle part faut-il attribuer aux récits de voyage dans l’invention de cette jeune république ? Une histoire culturelle du Politique, envisagée « à parts égales », contribuera à élucider un processus fondamentalement transatlantique.
À partir d’un corpus limité au « moment axial » (1820-30), on dégagera une géopolitique des voyages en Colombie avant de se pencher sur l’élaboration et l’instrumentalisation de l’image qu’ils donnèrent de ce pays en train de naître. Entre exploration et colonisation, nous sommes bien en présence d’un moment politique du Voyage.

 

Gabriela Pellegrino Soares (Universidade de Sao Paulo)

La Revue des Deux Mondes et le regard de la France sur l´Atlantique au
XIXe siècle

Cette présentation étudie les représentations de l´Amérique Latine diffusées par la Revue des Deux Mondes au XIXe siècle et la manière dont cette publication a cherché à se projeter sur les débats qui traversaient alors les sociétés latino-américaines – où la revue circulait en éditions originales et au moyen de contrefaçons belges. On s’intéressera notamment aux rapports établis avec la génération de 1837 et au rôle joué en Argentine par l’ingénieur français et collaborateur de la revue, Alfred Ébelot.

 

Plus d’infos ICI.

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Appels à candidatures pour des résidences de recherche en 2019-2020 – IEA de Paris – 3/04/2018

L’Institut d’études avancées (IEA) de Paris vient de lancer deux appels à candidatures pour des résidences de recherche en 2019-2020, destinés à des chercheurs de toutes nationalités en poste hors de France :

– un appel dans le cadre de son programme « cerveau, culture et société » pour des résidences de 5 ou 10 mois, s’adressant aux chercheurs désireux de poursuivre un projet de recherche faisant dialoguer neurosciences,  sciences cognitives et sciences humaines et sociales.

 

– un appel dans le cadre de son programme « blanc » pour des résidences de 5 ou 10 mois, ouvert à toutes les thématiques et toutes les disciplines au sein des sciences humaines et sociales.

 

Pour ces deux appels, la date limite de candidature est le 3 avril 2018.

 

Vous trouverez le texte des appels sur le site internet de l’IEA de Paris, https://www.paris-iea.fr, rubrique « Candidater ».

Pour toute question relative aux appels à candidature, merci de vous adresser à candidature@paris-iea.fr.

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Campagne de recrutement de doctorants contractuels 2018 – Université Paris-Saclay

Comme le prévoit la charte du doctorat, les écoles doctorales mettent en œuvre une politique d’admission des doctorants, fondée sur des critères explicites et publics, et informent chacun des conditions d’accès et des modalités. Le conseil du collège doctoral, qui comprend les directeurs des écoles doctorales et les représentants des établissements, a ainsi établi, le 10 Janvier 2018, les modalités de recrutement pour l’année 2018 et une proposition motivée de répartition prévisionnelle des contrats doctoraux entre les écoles doctorales. Celle-ci a ensuite fait l’objet, début Mars 2018, d’un avis favorable du conseil des membres de l’Université Paris-Saclay, où sont représentés chacun des chefs des établissements concernés.

Consultez la note 2019 n°1 qui présente la répartition prévisionnelle des contrats doctoraux.

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Séminaire Recherche et innovation responsables : enjeux interdisciplinaires ? – 8/03/2018

Toutes les informations sur https://litem.hypotheses.org/rir

Le séminaire vise à favoriser une réflexion originale sur la recherche et de l’innovation responsables dans différentes disciplines scientifiques et de renforcer la collaboration entre laboratoires de l’Université Paris-Saclay.
Nos sociétés ont besoin de chercheurs en quête d’excellence académique mais qui se préoccupent également des défis écologiques et sociaux de notre temps, notamment ceux identifiés par les objectifs de développement durable (ODD) et les limites planétaires. Des institutions de l’enseignement supérieur et de la recherche abondent dans ce sens, comme l’Université Paris-Saclay qui estime que la responsabilité du chercheur doit s’exercer à l’égard des personnes, de la science, et de la société.

 

Laboratoire porteur : LITEM, Univ Evry, Télécom École de Management, Université Paris-Saclay.

Avec le soutien financier de la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay.

Comité d’organisation : Franck Aggeri (Sciences de gestion, laboratoire i3, Mines ParisTech), Hélène Courvoisier (Neurosciences, Centre de Neurosciences Paris-Sud, Université Paris-Sud/Paris-Saclay), Karine Demuth-Labouze (Bioéthique, EA 1610-composante « Éthique, science, santé et société », Université Paris-Sud/Paris-Saclay), Jean-Philippe Denis (Sciences de gestion, laboratoire RITM , Université Paris-Sud/Paris-Saclay), Laura Draetta (Sociologie, laboratoire i3, Télécom ParisTech), Christine Froidevaux (Bioinformatique, Laboratoire de Recherche en Informatique, Université Paris-Sud/Paris-Saclay), Cédric Gossart (Sciences de gestion, laboratoire LITEM, Télécom école de Management), Liliana Mitkova (Sciences de gestion, laboratoire LITEM, Université d’évry-Val-d’Essonne/Paris-Saclay), Jean-Luc Moriceau (Sciences de gestion, laboratoire LITEM, Télécom école de Management).

Le Génopole d’Evry participe à l’organisation du séminaire, grâce à la participation de Roxane BRACHET.

Planning des séances 2018 (chaque séance a lieu de 14h00 à 16h00)

Dates Intitulés Intervenant.e.s Lieux
Séance n°1 Jeudi
8
mars
Recherche et innovation responsables : Quels enjeux en sciences sociales ?(présentations en anglais) Jim Dratwa
(Commission Européenne)
Barbara Ribeiro
(Université de Manchester)
« The theory and practice of RRI »
Federico Neresini
(Université de Padoue)
« Between desire of transformation and standardization needs: A STS view on RRI »
Télécom ParisTech

(Paris 13ème,
Amphi Jade)

Séance n°2 Mardi
10
avril
Utilisation responsable de données massives en neurobiologie et en bioinformatique : comment contrôler ? Sarah Cohen-Boulakia
(Université Paris-Sud)
Université Paris-Sud(Orsay,
Bibliothèque Universitaire,
salle B407)
Séance n°3 Jeudi
24
mai
Sens, réflexivité, et enjeux sociétaux Jean-Luc Moriceau
(Télécom Ecole de Management)
Jean-Philippe Denis
(Université Paris-Sud)
Annick Jacq
(Université Paris-Sud)
Télécom École de Management(Évry,
Amphi G09)
Séance n°4 Jeudi
21
juin
L’innovation peut-elle être responsable ?(présentations en anglais) Cees van Beers
(TU Delft)
Laura Draetta
(Télécom ParisTech)
Cédric Gossart
(Télécom Ecole de Management)
MSH Paris-Saclay(ENS Cachan,
Bâtiment Laplace,
salle Renaudau)
Séance n°5 Lundi
2
juillet
Sciences dans ou avec la société ? Sébastien Stenger
(ISG, tbc)
Karine Demuth-Labouze
(Université Paris-Sud)
Mines ParisTech(Paris 6ème
salle Chevallier)

Entrée libre sur inscription à seminaire.rir.2018@gmail.com (dans la limite des places disponibles, préciser la-les séances demandée-s).

Téléchargez l’affiche du séminaire : RIR-2018.

 

Présentation des séances

Séance n°1. Recherche et innovation responsables : Quels enjeux en sciences sociales ?

Le terme de recherche et innovation responsable (RIR) a été employé pour la première fois dans le 7ème PCRDT. Les réflexions avaient auparavant porté sur la bioéthique, l’évaluation technologique, et en Europe sur les aspects « ELSA » (Ethical, Legal and Social Aspects of emerging sciences and technologies). Quant à l’innovation responsable, Stilgoe et al. (2013) lui attribuent quatre dimensions (anticipation, réflexivité, inclusion, et réactivité). La RIR porte donc aussi bien sur la manière de faire de la recherche, notamment en respectant certains grands principes, que sur ses finalités, et elle concerne toutes les disciplines. Qu’en est-il en sciences sociales ? On pourra notamment s’interroger sur les pratiques et les représentations des chercheurs et chercheuses en sciences sociales en matière de RIR. Les pratiques sociales sont des représentations de nos façons de faire (« ways of doing things », voir Shove et al., 2012). Quelles pourraient être les pratiques d’une recherche responsable ? Comment peut-on les encourager et favoriser le renouvellement des pratiques de recherche ? Pour tenter de répondre à ces questions, la séance se déroulera de la façon suivante :

  1. Allocution d’ouverture du séminaire et éléments de cadrage, Jim Dratwa (30’).
  2. Discussion avec la salle (10’).
  3. « The theory and practice of RRI », Barbara Ribeiro (30’):
    • Presentation of the paper « A Mobilising Concept? Unpacking Academic Representations of Responsible Research and Innovation ».
    • The process of ‘institutionalisation’ of RRI in the UK: the role of RRI-embedded groups in the sciences/engineering departments (e.g. in synthetic biology).
    • Key weaknesses and strengths of RRI (e.g. gender issues as a neglected part of the RRI agenda).
  4. Discussion avec la salle (10’).
  5. « Between desire of transformation and standardization needs: A STS view on RRI », Federico Neresini (30’).
  6. Discussion avec la salle (10’).

 

Séance n°2. Utilisation responsable de données massives en neurobiologie et en bioinformatique : comment contrôler ?

Nous proposons dans cette séance de réfléchir aux méthodes permettant d’assurer que l’utilisation des données massives en recherche et innovation est responsable, à travers les deux domaines de l’informatique et de la biologie (données de génomique et de neuroscience). Un premier exposé portera sur les méthodes informatiques que l’on peut mettre en œuvre pour tester la reproductibilité des expériences de bioinformatique (Sarah Cohen-Boulakia). Après cette discussion sur les aspects plus techniques du débat, un second exposé abordera les enjeux du contrôle en amont des expériences ainsi que ceux des usages non responsables en aval (Jean-François Deleuze, tbc). Nous pourrons ensuite partager des bonnes pratiques permettant d’anticiper et de traiter les cas de manquement à ces pratiques (voir à ce sujet le Comité d’évaluation éthique d’établissement de l’Université Paris-Saclay, POLETHIS).

 

Séance n°3. Sens, réflexivité, et enjeux sociétaux

Alors que les guides de bonnes pratiques et codes de déontologie de la recherche ont tendance à fixer des règles et procédures a priori, la Recherche et Innovation Responsable avance avant tout une série de principes, par exemple : un processus ouvert et transparent, réflexif, réactif aux besoins et attentes de la société, incluant différentes vues, expertises et opinions. Dans certains cas, ces requêtes peuvent être problématiques, s’il faut par exemple le consentement de l’entreprise sur les buts et attentes de la recherche, peu de recherches critiques ou approches inductives/abductives seront possibles. D’autres, à l’image de l’inclusion des différentes voix ou de la réflexivité, gagnent à s’enrichir des réflexions par exemples des études féministes ou postcoloniales. Au total, il nous semble que la recherche non pas d’un code de déontologie mais le développement d’une éthique en recherche (où les questions éthiques sont aussi à rechercher) demande deux mouvements qui ne semblent qu’en apparence contradictoires : le repos avant tout sur la réflexivité (et donc la responsabilité) du chercheur, la participation au design et au sens de la recherche des organisations étudiées et des destinataires de la recherche.

La recherche se déroulera de la façon suivante :

  1. Une présentation de la problématique dans les sciences humaines et sociales, Jean-Luc Moriceau (15’).
  2. Présentation d’un exemple concret (Société Générale) qui sera ouvert à la discussion, Jean-Philippe Denis (30’).
  3. Discussion collective du cas (15’).
  4. Présentation d’un exemple concret dans un autre domaine que les SHS (30’, tbc).
  5. Discussion avec la salle (15’).
  6. Tentative de synthèse et réflexion collective (15’).

 

Séance n°4. L’innovation responsable est-elle une innovation sociale ?

Qu’est-ce qui caractérise une innovation responsable ? Après un bref état de l’art sur le sujet, nous tenterons de comprendre l’émergence du champ de l’innovation sociale et de son rapport à la recherche responsable. En effet, alors que les politiques publiques de soutien à l’innovation ont essentiellement porté sur l’innovation technologique porteuse de croissance économique, comme le souligne Jürgen Howaldt, avec l’innovation sociale nous assistons à l’émergence d’un nouveau champ disciplinaire, comme ce fut le cas avec les études sur l’innovation à partir des années 1960. Pour autant, l’innovation sociale constitue-t-elle est-elle un paradigme responsable alternatif permettant de répondre aux enjeux sociétaux majeurs de notre temps, comme ce fut le cas jadis avec les innovation studies ? Comme pour les innovations technologiques, dans quelle mesure les innovations responsables sont-elles le privilège exclusif des pays les plus riches ? Les innovations frugales n’ont-elles pas montré que des innovations adaptées aux besoins et au contexte des pays en développement peuvent aussi se révéler pertinentes pour des pays de l’OCDE ? Enfin, il faudra aussi débattre des impacts écologiques d’innovations qualifiées de “responsables”, tout comme de leur contribution prétendue aux objectifs de développement durable.

  1. Responsible innovation vs. frugal innovation? (Cees van Beers, 40’).
  2. Discussion (15’).
  3. The case of the Linky controversy (Laura Draetta, 30’).
  4. Discussion (10’).
  5. The case of digital social innovations (Cédric Gossart, 30’).
  6. Discussion (10’).

 

Séance n°5. Sciences dans ou avec la société ?

La notion de RIR, inhérente au contexte socio-politique et culturel dans lequel se construisent les savoirs et les innovations, sera envisagée dans cette séance sous le prisme des relations entre science et société. Une présentation de l’évolution et des caractéristiques actuelles de ces relations introduira la notion de coresponsabilité des citoyens, chercheurs, technologues, décideurs politiques et économiques en matière de production des savoirs et de régulation des développements scientifiques et technologiques. Elle permettra également d’envisager les conditions d’une intégration de la réflexion éthique et sociétale en amont des programmes de recherche et d’innovation. Un panorama des offres de formation à l’éthique dans l’enseignement supérieur ouvrira une discussion sur la manière d’insuffler au plus jeunes une culture de la responsabilité partagée (valeur et finalité des travaux, manière dont se construisent et se partagent les savoirs).

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Conférence exceptionnelle d’Alondra Nelson – 6/03/2018

Le Groupement de recherche « Normes, Sciences et Techniques », l’Institut des Sciences Sociales du Politique et la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay vous invitent le 6 mars 2018, à partir de 16h, à l’ENS Paris-Saclay, pour la conférence exceptionnelle d’Alondra Nelson, présidente du « Social Science Research Council (SSRC)” et professeure de sociologie à l’Université de Columbia.

Elle viendra présenter son dernier ouvrage « The Social Life of DNA: Race, Reparations, and Reconciliation after the Genome » (Beacon Press, 2016).

 

ENS Paris-Saclay

Salle Renaudeau – Bâtiment Laplace

61, Avenue du président Wilson

94230 CACHAN (RER B Bagneux)

Inscription sur https://msh-paris-saclay.fr/event/conference-exceptionnelle-dalondra-nelson-6-03-2018/

 

Alondra Nelson nous emmène dans un voyage permettant de mesurer à quel point la double hélice d’ADN s’est infiltrée au cœur des problématiques sociales contemporaines autour de la notion de race. Elle montre que la généalogie génétique est un nouvel outil pour aborder des problèmes anciens et durables et explique comment les techniques de pointe basées sur l’ADN sont utilisées, notamment, pour s’attaquer aux questions suscitées par l’esclavage: favoriser la réconciliation, établir des liens avec les patries africaines ancestrales, repenser et parfois modifier la citoyenneté, etc. Portail vers le passé qui donne un aperçu du présent et du futur, l’ADN met en lumière des traumatismes sociaux et des injustices historiques qui résonnent encore aujourd’hui. Selon Alondra Nelson, si la science peut être un allié crucial de l’activisme pour stimuler le changement social et transformer la politique raciale du XXIe siècle, il ne faut pas perdre de vue que la réparation sociale que nous recherchons ne peut pas être trouvée même dans la science la plus sophistiquée.

Contact : Stéphanie Lacour (stephanie.lacour@cnrs.fr)

Conférence exceptionnelle d’Alondra Nelson – 6/03/2018 Lire la suite »

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