Lancement du Prix Design & Science « intelligence artificielle » – Université Paris-Saclay 2019

Placée sous le thème de l’intelligence artificielle, l’édition 2019 du Prix Design et Science débutera le 11 octobre lors d’une soirée de lancement au Palais de la découverte, en présence de Cédric Villani, président du jury. Les participants seront présentés à cette occasion.
Le Prix Design & Science – Université Paris-Saclay regroupe chaque année des étudiants designers et des élèves ingénieurs pour développer des projets innovants autour d’une thématique scientifique
de pointe. Répartis en petits groupes, ils travaillent pendant un semestre au développement d’un produit ou d’un service innovant, de l’émergence de l’idée à sa conception, en adoptant une démarche
entrepreneuriale.
Encadrés par des professionnels, ils participent à de nombreux ateliers à la Cité des sciences et de l’industrie, présentent publiquement leurs travaux à plusieurs occasions au Palais de la découverte et
bénéficient d’interventions et de rencontres avec des spécialistes de l’innovation. Plus qu’une opportunité pédagogique, ce programme est également un tremplin professionnel car certains projets
aboutissent à la création de start-ups.
Le Prix est décerné par un jury de professionnels au meilleur projet. L’équipe lauréate remporte une bourse de 3000 € pour le développement du projet, une demi-journée de coaching par la société In
Process, une place dans un incubateur ainsi que l’exposition du projet à Laval Virtual, le salon européen dédié aux nouvelles technologies et usages du virtuel.
Le Prix Design & Science – Université Paris-Saclay est organisé en partenariat avec Strate, Universcience, CEA List, Hub France IA, Laval Virtual, Le Laboratoire Cambridge et Inprocess.
Plus d’infos sur l’événement : https://www.designspot.fr/prix-design-science/intelligence-artificielle/

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Nouveau n° de la revue L’Homme & la Société : « L’Homme-machine II »

Le nouveau numéro de la revue L’Homme & la Société vient de paraître !

 

L’Homme-machine II.

Du travailleur augmenté à l’homme augmenté

 

Dossier dirigé par Florent Le Bot, Olivier Dard, Claude Didry, Camille Dupuy, et Cédric Perrin

Notre exploration des fantasmes idéologiques accompagnant la perpétuation du capitalisme se poursuit à travers ce dossier, et nous fait passer de l’utopie d’une production mécanisée toujours plus efficace où la machine libèrerait l’humanité du travail (L’Homme-machine I), à la recherche de la vie éternelle dans la multiplication de thérapies, de disciplines, de prothèses et de big data visant à porter les corps et les esprits vers les sommets. Il reste à en analyser la portée, en interrogeant ce que ce fantasme de l’homme augmenté représente dans la justification actuelle du capitalisme et en revenant sur sa spécificité à l’égard de la fascination pour la machine. L’homme-machine et l’homme augmenté sont liés au travail et à la question récurrente : « le travail ou comment s’en débarrasser ? » La grande équation capitaliste de la machine se ramène aux gains de productivité liés à des combinaisons de facteurs de production nouvelles reposant sur la domestication de l’énergie dans le cadre d’un paradigme dominé par la physique. Cela nous a conduits à parler de « travailleur-machine » pour appréhender cette absorption du travailleur par la machine, mais aussi, en un sens, sa transformation en un « berger des machines ». Le dossier invite à s’interroger sur le « décalage prométhéen » entre ce que les hommes savent faire techniquement et ce qu’ils sont en mesure de penser et de maîtriser moralement. Passé un certain seuil, la capacité technique devient démesurée par rapport à la condition humaine et l’excède. Mais il s’agit également de réfléchir sur le transhumanisme comme un modèle de dépassement de l’humain qui, ce faisant, présuppose l’existence même d’une nature humaine qu’il entend transcender par l’initiative de ces capitaines d’industrie californiens défrayant la chronique de l’humanisme établi. Or, dans la perspective que s’efforce d’approfondir L’Homme & la Société, c’est l’hypothèse même d’une nature humaine qui reste à mettre en question, pour saisir le déploiement historique d’une humanité dont la nature profonde est de réveiller les potentialités qui y sommeillent en bouleversant ainsi continûment cette nature même.

 

Au sommaire :

 

  1. Prométhée déchainé ?

Florent Le Bot, Olivier Dard, Claude Didry, Camille Dupuy et Cédric Perrin

 

  1. Le travail de l’Homme-machine et les promesses d’abondance : de la manufacture automatique à la cyber-entreprise

Henry Jorda

 

  1. La méthode graphique et l’esprit du « capteur d’activité » (1847-1920) : aux sources du « self tracking », la courbe « autographique » du moteur-humain

Marco Saraceno

 

  1. Grandeur et misère de l’humain augmenté : le cas du pilote sans avion

Gérard Dubey

 

  1. Surveiller et guérir le corps optimal. Big Data et performance sportive.

 Sébastien Dalgalarrondo

 

  1. Corps et âme. Le transhumanisme, nouvel horizon biopolitique du capitalisme ?

Nicolas Le Dévédec

 

  1. Les nanotechnologies comme technologie transhumaniste

Franck Damour

 

  1. Métamorphoses du corps et métaphores : penser les technologies à l’ère du transhumain

Christophe Lazaro

 

Diffusion :

L’Harmattan : https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no=60982&no_revue=20&razSqlClone=1

CAIRN : https://www.cairn.info/revue-l-homme-et-la-societe.htm

 

Télécharger le flyer :

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Appel à projets Émergence MSH Paris-Saclay – Dernière vague – 15/10/2018

Dernière vague de l’Appel à projets Émergence MSH Paris-Saclay  2018

Déposez votre dossier avant le 15 octobre 2018 !

Ce type d’appel à projets est destiné à favoriser le développement de nouvelles idées construites à partir de coopérations inter/pluridisciplinaires. L’objectif est de parvenir au lancement de 15
projets de recherche en 2018, dans la limite de 6 000 € par projet. Il est précisé que les projets cofinancés par d’autres partenaires (institutions académiques, décideurs publics, partenaires
industriels) sont éligibles.
Sont considérées comme pluridisciplinaires des questions qui impliquent le regard de plusieurs disciplines, et interdisciplinaires des questions qui ne peuvent pas être abordées sans le concours de plusieurs disciplines.
Tout projet de recherche inter/pluridisciplinaire et qui s’inscrit prioritairement dans l’un des axes de recherche de la MSH Paris-Saclay peut être financé par le dispositif « Emergence ».

 

Consulter le texte de l’appel : MSH Paris-Saclay – AAP Emergence 2018

Télécharger le dossier de candidature : MSH Paris-Saclay – AAP Emergence 2018 – formulaire de candidature

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Séminaire Valeur, prix et politique 2018-2019

DATES

19 septembre 2018 – 20 juin 2019

Un jeudi par mois (sauf la séance du 19 septembre), 14 h 30 – 16 h 30.
Voir le programme ci-dessous.

LIEU

IDHE.S ENS Paris-Saclay 
Bat. Laplace, salle Pollak, 2e étage
61 Avenue du Président Wilson
94230 Cachan
– Comment venir ?

 

ORGANISATION

Christian Bessy | ENS Paris-Saclay, IDHE.S

 

PRÉSENTATION

Après une longue série de travaux sur la qualité des produits, l’économie des conventions a entamé depuis quelques années une réflexion sur les formes de mise en valeur des choses ou encore le pouvoir de valorisation de certains acteurs à partir du développement d’un discours sur les choses. Il ne s’agit pas d’un simple raffinement théorique mais correspond aussi à une réflexion sur les changements politiques favorisant la marchandisation de certaines choses restées en dehors des échanges ou la montée des inégalités. On peut penser aux rémunérations versées aux superstars du football, aux grands patrons, aux traders ou, encore, aux cotes atteintes par des œuvres d’art dans les enchères publiques, témoignant pour le moins d’une forme de disproportion sinon de sentiments de forte injustice ou d’évaluation arbitraire (Steiner 2011).

La théorie économique a proposé des modèles pour expliquer ces « super prix » ou plus précisément le fait que les rémunérations et les probabilités de réussite augmentent plus que proportionnellement avec le talent et la compétence, en faisant référence à une ultra sensibilité de la demande sur un nombre limité d’individus (Rosen 1981) ou suivant une logique de « winner-take-all » ou d’avantages cumulatifs. Si ces modèles économiques ont profondément remis en cause le cœur traditionnel de la théorie économique des prix, la notion de « valeur » est le plus souvent réduite à celle de « prix ». Plus généralement, la théorie de la valeur sous-jacente à ces modèles considère la valeur des biens suivant leur utilité intrinsèque pour chacun et donc de façon préalable à l’échange (Orléan 2011). Seuls les travaux dans la lignée d’Akerlof et de Stiglitz ont montré le rôle des prix comme des « signaux de qualité », se substituant à leur fonction d’équilibrage de l’offre et de la demande

De son côté l’approche sociologique, à la suite en particulier des travaux de Simmel, met non seulement l’accent sur le fait que c’est de l’échange que les objets tirent leur valeur et non l’inverse, mais aussi, ne dissocie pas « valeur » et « prix ». Si la mesure monétaire a tendance à aplanir les différences de valeur, un prix très élevé provoquent l’effet contraire et rendent l’entité convoitée moins interchangeable et donc plus singulière. C’est dans ce sens que Lucien Karpik (2007), dans son ouvrage sur l’économie des singularités, explique la disproportion des prix au sommet de la hiérarchie des valeurs. Cette disproportion rappelle que toute volonté de classement et de hiérarchie ordonne en fait des entités incommensurables.

L’objet du séminaire n’est pas seulement de s’intéresser à l’économie de la disproportion des prix mais, plus généralement, de renouer avec les « théories de la valeur » en s’intéressant à la pluralité des modes d’évaluation des biens, aux mécanismes de la formation des prix sur divers marchés et aux différentes significations qu’ils ont pour leurs participants (Vatin 2009, Beckert et Aspers 2011). Comme l’avance O. Velthuis (2007), dans son ouvrage sur le marché de l’art contemporain, les prix ont suffisamment de consistance pour être considérés comme des symboles, et assez flexibles pour donner prise à différentes significations. Il met l’accent sur les processus de construction sociale de la valeur des objets d’art en référence aux conventions en œuvre dans les mondes de l’art. La méthodologie utilisée rejoint de ce point de vue l’approche de l’Economie des conventions sur la pluralité des modes de valorisation (Eymard-Duvernay 1989) ou des mondes de production (Salais et Storper 1993).

Mais, la particularité de cette approche est de travailler très explicitement ces « ordres de grandeur » suivant différentes philosophies politiques et façons de fonder le « bien commun » (Boltanski et Thévenot, 1991). Cette insistance sur la construction politique de la valeur est à relier avec les travaux anthropologiques d’A. Appadurai (1986) qui explore les conditions par lesquelles les objets économiques circulent dans différents « régimes de valeur » suivant l’espace et le temps. C’est ce qu’il désigne aussi comme des « politiques de la valeur » à la base de la création du lien entre échange et valeur. Ce type d’approche conduit à l’examen des carrières des personnes et des objets, suivant la variété des espaces de circulation et de valorisation qu’ils traversent, et à faire l’histoire des catégories de personnes et de choses, avec en particulier les enjeux autour de la définition des frontières. Un accent particulier sera mis sur le rôle des « intermédiaires de marché » dans la définition de ces catégories et plus généralement dans leur contribution à la définition des « conventions de valeur » sur différents types de marché (Bessy et Chauvin 2013). Il s’agit également de contribuer plus généralement à une anthropologie des façons essentielles dont les choses peuvent être structuralement différenciées et hiérarchisées en vue de l’obtention d’un échange profitable (Boltanski et Esquerre, 2017).

Le séminaire comporte des séances de lecture consacrées aux textes d’auteurs importants et donne lieu à des présentations des chercheurs du laboratoire IDHES ou d’invités extérieurs. Il est ouvert aux doctorants et aux étudiants de master.

 

 

PROGRAMME

Mercredi 19 septembre 2018 (et non jeudi)
Le tournant serviciel de l’industrie du jeu vidéo
Mathieu Cocq | ENS Paris-Saclay, IDHE.S

Jeudi 18 octobre 2018
La valeur de la science
Clémentine Gozlan | ENS Paris-Saclay, IDHE.S

Jeudi 22 novembre 2018
La valeur des brevets devant les tribunaux
Isaac Lambert | Sciences Po, CSO

Jeudi 13 décembre 2018
Les conventions d’évaluation des salariés à l’embauche
Guillemette de Larquier | université de Lille, Clersé

Jeudi 24 janvier 2019
La matérialité des valeurs : une approche axiologique des labs dans le sud de la France
Emmanuel Kessous | AgroParisTech

Jeudi 21 février 2019
L’appréciation et l’appropriation des activités créatives des salariés
Christian Bessy | CNRS – ENS Paris-Saclay, IDHE.S

Jeudi 14 mars 2019
La question du juste-prix en droit, perspective historique
Michela Barbot | CNRS – ENS Paris-Saclay, IDHE.S

Jeudi 18 avril 2019
La fabrique de la grandeur dans la haute fonction publique
Sarah Kolopp |  ENS Paris-Saclay, IDHE.S

 Jeudi 16 mai 2019
Le travail d’évaluation des agents artistiques
Delphine Naudier | CNRS, CRESPPA-CSU

Jeudi 20 juin 2019
Hacker les déchets, valoriser les gens
Delphine Corteel | Université de Reims, REGARDS
Volny Fages | ENS Paris-Saclay, IDHE.S

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Appel à communications / MSH Val de Loire – Colloque « Les friches urbaines » – 15/10/2018

Appel à communications :
Colloque international Les friches urbaines: une forme de nature en ville ? (Tours, France, 21-22 Mai 2019)

Depuis une vingtaine d’années, les travaux de recherche sur les friches urbaines se multiplient, à la fois en urbanisme, en géographie, en sciences sociales et plus récemment en écologie et en sciences du sol. « Friches urbaines », « vacants », « délaissés »… De la diversité des noms et des définitions, des caractéristiques communes émergent : ces espaces sont dépourvus d’un usage officiel, ils sont temporaires, ils sont situés en zone urbaine. Très variables dans leurs forme et dimension, leur place dans le gradient urbain, leur longévité, les friches urbaines sont généralement présentes dans toutes les villes, quelle que soit leur taille. Il s’agit d’anciens champs cultivés englobés dans la ville par l’étalement urbain, ou bien d’anciennes zones résidentielles, d’activités industrielles ou de services, inscrites dans une dynamique de renouvellement urbain ou de désurbanisation. Dans tous les cas, l’existence des friches urbaines est intimement liée à l’évolution des villes : elles en sont partie intégrante.

Ce colloque s’adresse à la communauté scientifique et aux praticiens (gestionnaires, etc.). Il traitera des friches urbaines et plus particulièrement de celles qui sont totalement ou partiellement végétalisées. Il se propose d’interroger les rôles joués par les friches dans la trame verte urbaine, en questionnant notamment leurs différences par rapport aux autres espaces végétalisés en ville. On se demandera si les friches peuvent être considérées comme des espaces verts informels et dans quelle mesure elles conduisent à penser différemment la nature en ville. Trois axes seront considérés, liés à trois enjeux majeurs : sociaux, écologiques et urbanistiques.

 

Axe 1. Friches urbaines et habitants : usages informels et représentations

Axe 2. Les friches urbaines : des réservoirs de biodiversité en ville ?

Axe 3. Les friches urbaines dans l’évolution des villes : enjeux fonciers et urbanistiques

Plus d’informations sur le site du colloque (http://urbanwastelands.sciencesconf.org).

 

Date limite de soumission des propositions : 15 Octobre 2018.

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Nouvelle saison du séminaire Genre et monde carcéral – 8/10/2018

Nouvelle saison du séminaire  Genre et monde carcéral sur le thème  « Disciplinarisation de la peine et expériences des violences »

 

La séance de rentrée aura lieu le 8 octobre avec la conférence de Marion Lachaise, plasticienne et vidéaste qui présentera son film :    Antiportraits, Réau. Cette séance sera suivie des interventions de Delphine Boesel, Avocate et Présidente de l’Observatoire International des Prisons, Zoë Royaux, avocate à la Fondation des Femmes et Hélèna Christidis, avocate et membre de l’association Femmes et Droit .

 

Lundi 8 Octobre 2018 de 14h à 16h30

ENS- Paris Saclay / IDHES Salle Pollack – ENS Paris-Saclay,

Bat Laplace, 2ème étage, à l’interphone du RDC sonnez à IDHES

61 Avenue du Président Wilson,

94230 Cachan

Entrée libre.

 

Programme du séminaire pour l’année 2018-2019.

 

Responsables : Natacha Chetcuti-Osorovitz & Patricia Paperman

Après un premier cycle de séminaire (2017-2018) centré sur l’émergence, dans le champ des sciences sociales, de travaux portant sur les femmes en prison, ce second cycle de séminaire  a pour objectif d’approfondir le questionnement sur le rapport entre genre et expériences carcérales, autour de nouvelles questions : la disciplinarisation carcérale au sens de l’apprentissage des normes carcérales et de leur concrétisation quotidienne dans le parcours d’exécution de la peine, la criminalisation de la peine et les violences ressaisies au prisme du genre. Les huit interventions s’attacheront à développer, de manière non exhaustive, les thématiques suivantes : logiques de répression et d’enfermement analysées du point de vue du genre, criminalisation de l’exercice de la violence, normes de genre et figures de femmes criminelles, conception de la violence politique exercée par des femmes, organisation pédagogique en prison et hiérarchisation des délits, travail en prison et formes de résistances genrées. Ces nouveaux questionnements permettront la mise en perspective de l’univers carcéral et de ses modes de fonctionnement, par la mise en lumière de leurs rapports aux mondes de la justice, du droit, de l’éducation nationale, et du politique.

 

Séance 1 : 8 Octobre 2018

Marion Lachaise – Plasticienne et vidéaste

Antiportraits, Réau

En présence de Delphine Boesel, Avocate et Présidente de l’Observatoire International des Prisons, Zoë Royaux, avocate à la Fondation des Femmes et Hélèna Christidis, avocate et membre de l’association Femmes et Droit .

 

Séance 2 : 12 Novembre 2018

Lélia Veron  – Linguiste – IHRIM (ENS Lyon), Ater en linguistique (Université du Mans)

Aborder les questions de genre dans l’enseignement en prison de femmes.

 

Séance 3 : 10 Décembre 2018

Dominique Duprez – Sociologue – CESDIP (CNRS, UVSQ, Univ. Cergy-Pontoise, ministère de la Justice)

L’expérience de la privation de liberté de jeunes filles au Brésil et en France.

 

Séance 4 : 14 Janvier 2019

Anna Le Pennec – Historienne, TESC (UT2J)

De la prison-couvent à la prison laïque : évolution des expériences de violences dans les centrales de femmes du sud de la France au XIXème début XXème siècles.

 

Séance 5 : 11 Février 2019

Isabelle Lacroix – Sociologue – PRINTEMPS (CNRS, UVSQ)

Femmes actrices de la violence politique au Pays Basque : un ”ordre sexué” bouleversé ?

 

Séance 6 : 11 Mars 2019

Julie Debroux – Anthropologue, ULB

« Se raconter violente » : la mise en récit de soi en tant que femme incarcérée pour faits de violence.

 

Séance 7 : 15 Avril 2019

 

Valérie Icard– Sociologue – CESDIP (CNRS, UVSQ, Univ. Cergy-Pontoise, ministère de la Justice)

Vers un nouveau modèle discilplinaire en prison ? Une comparaison entre les modules de respect pour femmes et hommes en Espagne.

 

Séance 8 : 13 Mai 2019

Fabrice Guilbaud – Sociologue en sciences politiques – CURAPP (CNRS, UPJV)

Résister à l’ordre carcéral à partir de l’atelier : pratiques d’hommes et de femmes détenues.

 

Télécharger l’affiche : Affiche_Genre&MondeCarcéral_A2

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Appel à projets DIM1HEALTH – 30/9/2018

Le domaine d’intérêt majeur (DIM) 1HEALTHDispositif phare de la politique régionale de recherche mis en place par la Région Île-de-France,  les domaines d’intérêt majeur (DIM) visent à fédérer des réseaux de laboratoires situés en Île-de-France, agissant sur des domaines labellisés ciblés. La Région Île-de-France a accepté en décembre 2016 le financement du projet DIM 1HEALTH, dont  l’objectif est de faire émerger un réseau fort en infectiologie « One Health » unique en France et de dimension européenne, qui permette de répondre aux défis en santé publique. Il a en particulier pour objectif le développement de nouveaux concepts, notamment en vaccinologie, thérapie anti-infectieuse, diagnostic et l’intégration d’une dimension sociale et économique à la santé.

  • Fin juin 2018: Ouverture de l’appel.
  • 30 septembre 2018 à minuit: Date limite de dépôt.
  • Debut octobre 2018: Transmission des dossiers aux porteurs
  • Debut novembre 2018: Annonce des résultats de la sélection finale.

Toutes les infos sur : https://dim1health2018.sciencescall.org/

Pour tout renseignement : dim1health@anses.fr

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Résultats de l’appel à Workshops 2018 MSH Paris-Saclay

Pour les vagues 3 et 4 de l’appel à workshops 2018, la MSH Paris-Saclay a retenu 4 projets.

Chacun bénéficiera d’une dotation pouvant aller jusqu’à 3500 €, dont la gestion sera directement assurée par la MSH Paris-Saclay.

Pour la vague 5, les dossiers sont à déposer au plus tard le 15 septembre 2018.

 

Les 4 projets retenus sont les suivants :

 

Durabilité et obsolescence programmée des produits de consommation

Responsables scientifiques : Yannick Pagnerre (CLD / UEVE) & Nicolas Dupont (CERDI / UPSud)

Transversal, ce workshop se propose de réunir des intervenants issus de différents horizons, enseignants chercheurs, professionnels et ingénieurs, afin de nourrir une réflexion d’ensemble sur les enjeux tant techniques que socio-économiques, environnementaux et juridiques de l’obsolescence programmée, qui vise à raccourcir la durée de vie des produits, et d’envisager, réciproquement, les pistes qui peuvent être exploitées afin de rallonger cette durée et de sensibiliser les opérateurs économiques sur ce point.

 

Les nouveaux enjeux patrimoniaux en contextes de crise. Les dynamiques du droit dans l’évolution de la protection internationale du patrimoine culturel.

Responsables scientifiques : Marie Cornu & & Jérôme Fromageau (ISP – UMR 7220)

A l’occasion des 20 ans de la ratification par la France de la Convention de l’UNESCO de 1970 et du premier anniversaire de la ratification du Deuxième protocole à la Convention de La Haye de 1954, la Commission nationale Française pour l’UNESCO (CNFU) propose un colloque sur « Les nouveaux enjeux patrimoniaux en contexte de crise. Les dynamiques du Droit dans l’évolution de la protection internationale du patrimoine culturel. » Dans un contexte de désastres patrimoniaux, qu’il s’agisse de destructions volontaires ou encore de pillages, du trafic illicite de biens culturels à grande échelle notamment en provenance de pays en situation de crise ou de conflit armé, la CNFU, en partenariat avec l’UNESCO, le ministère de la Culture et le ministère des Affaires étrangères, propose de revenir sur l’efficacité du système de prévention et de lutte contre cette criminalité culturelle et sur la place des instruments déployés à différents niveaux.

 

Traiter l’objet « cybersécurité» en sciences humaines et sociales : méthodologies de la recherche

Responsables scientifiques : Daniel Ventre (CESDIP / UVSQ) & Hugo Loiseau (Université de Sherbrook)

Cybersécurité, cybercriminalité, cybersurveillance, cyberconflit, sont autant de sujets traités depuis quelques années par les chercheurs en sciences humaines et sociales (sociologie, science politique, droit, études de sécurité, études stratégiques, « war studies », « peace studies »…). Ce workshop traitera des méthodologies, cadres théoriques et conceptuels que mobilisent ces diverses disciplines quand elles s’intéressent aux questions de « cybersécurité » (cybercrime, cybersurveillance, etc.). Les interventions s’attacheront à répondre aux questions suivantes : Comment définit-on son objet de recherche ? Quels sont les cadres théoriques et méthodologiques applicables ? Quels sont les terrains d’étude ? Quels corpus de données exploiter, comment les analyser ? Quels sont les apports de l’interdisciplinarité et pluridisciplinarité particulièrement dans la rencontre des SHS et des STIC ?

 

Les traductions de la littérature espagnole en Europe à l’époque classique : textes, traducteurs

Responsables scientifiques : Marc Zulli (DYPAC / UVSQ ) & Cristina Marinas (DAVID / Ecole Polytechnique)

Ce workshop fait suite à deux précédentes rencontres dont les Actes ont été publiés (revue RITT, n° 17, 2015), avec une version accessible en ligne : https://www.openstarts.units.it/handle/10077/11885. De nature pluridisciplinaire, il réunira des anglicistes, germanistes, italianistes, hispanistes et des historiens du livre ou de l’art autour des traductions de la littérature espagnole en Allemagne, Angleterre, France et en Italie du XVIe au XVIIIe siècle.

Ce workshop permettra de s’interroger sur la nature des textes espagnols qui ont été traduits à l’époque classique en Allemagne, Angleterre, France et Italie, sur la personnalité de leurs traducteurs et sur les outils dont ils disposaient (dictionnaires, grammaires, etc.). On se penchera également sur les différents aspects du traitement numérique possible des traductions anciennes d’œuvres espagnoles réalisées par des traducteurs tels que, C. Oudin, J. de Luna, J. Pisssevin, F. da Venezia, L. Franciosini, J. Minsheu ou Pahsch Basteln von der Sohle.

 

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Journée Huma-Num – 27/09/2018

Le jeudi 27 septembre 2018, la MSH Paris-Saclay accueillera Stéphane Pouyllau (directeur technique d’Huma-Num) et Elifsu Sabuncu (ingénieure de recherche en charge des usages) pour une journée d’échange et d’information autour des projets, services et consortiums développés par l’infrastructure de recherche Huma-Num.

Huma-Num est une très grande infrastructure de recherche (TGIR) visant à faciliter le tournant numérique de la recherche en sciences humaines et sociales.

Cette journée se déroulera à l’ENS Paris-Saclay (Salle Renaudeau – Bâtiment Laplace).

Elle s’adresse à l’ensemble de la communauté scientifique SHS relevant du périmètre Paris-Saclay : enseignant.es-chercheur.ses, chercheur.ses, doctorant.es, ingénieur.es et personnels de soutien à la recherche.

 

Programme prévisionnel

9h30 – 10h00 : Accueil

10h00 – 10h15 : Introduction par André Torre, directeur de la MSH Paris-Saclay

10h15 – 12h00 : Présentation générale de la TGIR Huma-Num, son infrastructure de services et ses communautés

  • Enjeux numériques en SHS, cycle de vie des données et écosystème Huma-Num
  • Quelques exemples de corpus hébergés et valorisés à la TGIR
  • Comment participer ?
  • Présentation détaillée de la grille de services d’Huma-Num

 

14h00 – 16h00 : Questions/réponses autour de 3 axes

  • Stockage et archivage de données
  • Traitement de données, annotation et aspects sémantiques
  • Diffusion de corpus sur le web

 

L’inscription est gratuite mais obligatoire.

Les places étant limitées, nous vous invitons à vous inscrire au plus vite : https://msh-paris-saclay.fr/event/journee-huma-num-27-09-2018/

Journée Huma-Num – 27/09/2018 Lire la suite »

Séminaire Savoir & Pouvoir 2018/2019

La MSH Paris-Saclay a récemment labellisé un nouveau séminaire « Savoir & Pouvoir ».

 

SÉMINAIRE « SAVOIR ET POUVOIR » 2018/2019

 

Organisatrices :

Virginie Albe, ISP (ENS Paris-Saclay)

Delphine Berdah, EST (Université Paris-Sud)

Ioana Popa, ISP (Université Paris Nanterre)

 

 

Le séminaire s’intéresse aux interactions entre des communautés appliquées à établir le domaine de compétence de leurs savoirs. Ces interactions donnent lieu à un ensemble d’oppositions : entre savoirs savants au sein d’une même discipline et entre plusieurs disciplines ; entre savoirs savants et savoirs profanes; et entre savoirs experts et savoirs politiques.

La circulation des savoirs au sein des communautés et entre elles  entraine une redéfinition permanente de la division du travail dans les sciences. Aussi ce séminaire s’interroge plus particulièrement sur les espaces interstitiels comme lieux de transformation des savoirs, où la multiplicité de leurs usages accompagne leur adaptation à des publics variés.

En mobilisant des recherches en histoire, en sociologie et en sciences politiques, ce séminaire est aussi l’occasion de s’interroger sur l’intérêt d’une approche multidisciplinaire des interactions entre savoirs.

 

PROGRAMME 2018-2019 :

 

Séance 1 : Mardi 26 Juin 2018 (10h30-12h)

 

Jeff Pooley, Muhlenberg College, USA

The Remobilization of the Propaganda and Morale Network, 1949–1953

In the aftermath of World War II, the U.S. social scientists serving in Washington and abroad returned—most of them—to their universities. A large share of those returnees had staffed the U.S. government’s sprawling propaganda and morale bureaucracies. Shuffling between agencies, these scholars-on-loan forged informal ties and something like a network. Back on campus, they resumed teaching and research. A raft of published work based on wartime projects soon appeared, under a label— »communications research »—that had taken hold during the war. But few of the returning social scientists identified with the new field.

The thesis is that the Cold War brought them back together. The new national security state, in other words, recruited a remarkably similar cast of social scientists to run its propaganda research initiatives. Some of those projects were self-conscious revivals, but even the fresh initiatives were staffed by veterans of the earlier campaigns. The mix of military, civilian, and foundation sponsors in the early Cold War, moreover, resembled the WW II configuration. The propaganda and morale network was, in effect, remobilized.

The first mobilization is widely considered a pivotal moment in the history of U.S. social science, one that reverberated for decades. The second mobilization—in full swing from 1949 until the Korean armistice in 1953—is rarely invoked in these terms. One of this paper’s claims is that the second enlistment was crucial too, if only because the lessons of the war were institutionalized in these years. Yoked together again, around a similar set of propaganda and morale problems, scholars used the funded, networked projects to re-enact, and in some cases formalize, their intoxicating World War II experience. The blueprints, in other words, were drafted in the first half of the decade, but only built out years later against the new, Cold War backdrop.

 

La séance aura pour objet la discussion de l’article en cours de Jeff Pooley.

 

Séance 2 : Lundi 24 sept 2018 (10h30-12h)

Jean-Baptiste Fressoz, CNRS, Centre Alexandre Koyré

Capitalocène. Une histoire conjointe du système Terre et des systèmes-mondes

 

La Terre est entrée dans une nouvelle époque : l’Anthropocène. Plus qu’une crise environnementale, nous vivons un basculement géologique d’origine humaine. Comment en sommes-nous arrivés là ? Selon le récit officiel, vers la fin du XXe siècle, une poignée de « scientifiques du système Terre », climatologues, écologues, nous a ouvert les yeux : maintenant nous savons, nous avons conscience des conséquences globales de l’agir humain. Ce récit est une fable. L’oposition entre un passé aveugle et un présent clairevoyant, outre qu’elle est historiquement fausse, dépolitise l’histoire longue de l’Anthropocène. Tenir l’Anthropocène pour un événement plutôt qu’une chose permet de déjouer le récit officiel dans ses variantes gestionnaires ou iréniques et forger à partir d’une analyse historique, de nouveaux récits et donc de nouveaux imaginaires pour l’Anthropocène. Ce chapitre étudie la captation très inégale des valeurs d’usage écologique du globe et la dynamique conjointe du capitalisme et des transformations du système Terre depuis un quart de millénaire. Cette histoire conjointe du capitalisme et de l’anthropocène vise ainsi à révolutionner les visions du monde devenues dominantes avec l’affirmation du capitalisme industriel basé sur l’énergie fossile, pour en proposer d’autres permettant d’habiter l’Anthropocène plus lucidement, respectueusement et équitablement.

 

La séance aura pour objet la discussion du chapitre d’ouvrage de JB Fressoz.

Référence :

Christophe Bonneuil, Jean-Baptiste Fressoz, L’Evénement anthropocène. La Terre, l’histoire et nous, Seuil, coll. Points, nouvelle édition révisée et augmentée 2016 (2013), chapitre 10.

 

Séance 3 : Lundi 26 novembre 2018 (10h30-12h)

Boris Samuel, chercheur associé au CERI, Sciences Po.

Les “politiques de prix” : quantification, exercice du pouvoir et contestation en Mauritanie et au Maroc dans les années 2000

 

En vue de saisir la manière dont des rapports de pouvoir se déploient autour de la détermination des prix, l’analyse porte simultanément sur les procédés de la macroéconomie, de la comptabilité et de la statistique et sur l’émergence du mécontentement et de la contestation autour de la “vie chère” et de ses causes. Il s’agit ainsi d’une lecture politique des procédés administratifs et de quantification, resituée dans les dynamiques sociales et politiques qui les entourent. Travaillant sur plusieurs produits (carburants, produits dits “de première nécessité”), la recherche débouche sur une description fine des procédés concrets employés dans la détermination des prix. Ces derniers apparaitront comme des lieux où la logique bureaucratique est étroitement mêlée à la domination politique et à la contestation. A l’heure où les tensions autour du niveau des prix se sont multipliées dans de nombreux pays, en particulier dans les contextes sociaux postérieurs aux soulèvements de 2011 dans le Maghreb, cette recherche permet d’analyser les luttes sociales à partir des pratiques de l’économique et de la gestion.

 

Séance 4 : Lundi 14 janvier (10h30-12h)

Anne Marcovich, CNRS, GEMASS

La « nouvelle disciplinarité », aux « confins » des disciplines

 

Cette recherche porte sur l’analyse des nouvelles trajectoires dans lesquelles les chercheurs circulent à l’intérieur de leur discipline et tente d’identifier quelques uns des éléments qui concourent à cette circulation. Nous suggérons que, au moins à l’intérieur de certains domaines de la science, de nouvelles structures de fonctionnement et des modes de circulation inédits se sont développés ; ces changements pourraient être une conséquence de la croissance en quantité et en complexité des connaissances scientifiques au cours des dernières décennies. Cette évolution nous semble liée à l’importance grandissante que les chercheurs attachent au fait de travailler de façon intermittente avec des scientifiques d’autres disciplines ; pour cela, ils se situent à la périphérie de leur discipline mère, tout en restant à l’intérieur des frontières de celle-ci mettant en évidence des transformations dans l’architecture même desdisciplines scientifiques des XIXe et XXe siècles. Nous désignons cette variante de la disciplinarité traditionnelle : « la nouvelle disciplinarité ».

La séance aura pour objet la discussion d’un chapitre d’ouvrage d’Anne Marcovich.

Référence :

Anne Marcovich, Terry Shinn, « Science Research Regimes : from strength to weakness » in Moritz Epple, Annette Imhausen, and Falk Müller (eds) : Weak Knowledge:Forms, Functions and Dynamics Campus : Frankfurt am Main, 2018

 

Séance 5 :  Lundi 1er Avril 2019 (10h30-12h)

Johan Östling, Lund University

Humboldt’s Will: The Idea of the University in the Post-War Era

 

Wilhelm von Humboldt has been a recurrent name in the debate on the foundations of the modern university for long time, but his will has always been reshaped by shifting historical experiences, national traditions and ideological currents. At the core of this research are the changing guiding conceptions of the postwar university, including the Bologna process.

 

La séance aura pour objet la discussion d’un chapitre d’ouvrage de J. Östling.

Référence :

Östling, J. (in press, to be published in april 2018). Humboldt and the Modern German University : An Intellectual History. Manchester University Press.

 

Séance 6 : Lundi 13 Mai 2019 (10h30-12h)

Emmanuelle Picard (ENS Lyon) et Jérôme Aust (CNRS/CSO)

 

Le début des années 1960 constitue le moment de la mise en place d’une politique de développement de la recherche sur contrat autour d’un dispositif interministériel de financement inédit, le Fonds de développement de la recherche scientifique et technique, qui rompt avec les pratiques classiques d’allocation de fonds récurrents aux institutions de recherche. Cet article montre que le fonctionnement de ce dispositif repose sur un gouvernement par la proximité des projets de recherche, dont la mise en place s’explique au croisement d’un projet réformateur incomplètement institué et des caractéristiques de fonctionnement du monde académique de l’époque

L’article cible la genèse d’un dispositif précis de financement de la recherche, mais à partir de là, il s’agit d’aborder plus largement la question de l’élaboration progressive et des transformations des politiques de la recherche et de l’enseignement supérieur en France après la Seconde Guerre mondiale.

 

La séance aura pour objet la discussion d’un article des auteurs.

 

Référence :

Aust Jérôme, Picard Emmanuelle, « Gouverner par la proximité. Allouer des fonds à des projets de recherche dans les années 1960 », Genèses, 2014/1 (n° 94), p. 7-31.

Séminaire Savoir & Pouvoir 2018/2019 Lire la suite »

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