Activités scientifiques

ACTES n° 13 : Contribution de Laurence Maurines

Numéro 13 de la collection "ACTES" de la MSH Paris-Saclay

Introduire l’histoire des sciences en classe pour travailler les représentations de la/des science(s). La transition géo-héliocentrique selon une approche anthropologique des pratiques scientifiques

par Laurence Maurines

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Référence

MAURINES Laurence, 2024. « Introduire l’histoire des sciences en classe pour travailler les représentations de la/des science(s). La transition géo-héliocentrique selon une approche anthropologique des pratiques scientifiques », in Laurence Maurines & Christian Bracco (dir.), Apprendre et penser les sciences dans lenseignement et la formation scientifique. Vers une interdisciplinarité didactique – histoire des sciences – épistémologie. Journée d’étude (MSH Paris-Saclay, 3 juin 2021), Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, Université Paris-Saclay, p. 85-123. Mis en ligne le 12/11/2024.  DOI : https://doi.org/10.52983/CVWF7239

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ACTES n° 13 : Contribution de Cécile de Hosson

Numéro 13 de la collection "ACTES" de la MSH Paris-Saclay

Recherche en didactique et histoire des sciences. Des origines aux développements actuels

par Cécile de Hosson

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Référence

HOSSON Cécile de, 2024. « Recherche en didactique et histoire des sciences. Des origines aux développements actuels », in Laurence Maurines & Christian Bracco (dir.), Apprendre et penser les sciences dans lenseignement et la formation scientifique. Vers une interdisciplinarité didactique – histoire des sciences – épistémologie. Journée d’étude (MSH Paris-Saclay, 3 juin 2021), Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, Université Paris-Saclay, p. 61-83. Mis en ligne le 12/11/2024.  DOI : https://doi.org/10.52983/YTCE5203

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ACTES n° 13 : Contribution de Pierre Savaton

Numéro 13 de la collection "ACTES" de la MSH Paris-Saclay

L’histoire des sciences dans l’enseignement et la formation scientifique. Une longue histoire

par Pierre Savaton

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Référence

SAVATON Pierre, 2024. « L’histoire des sciences dans l’enseignement et la formation scientifique. Une longue histoire », in Laurence Maurines & Christian Bracco (dir.), Apprendre et penser les sciences dans lenseignement et la formation scientifique. Vers une interdisciplinarité didactique – histoire des sciences – épistémologie. Journée d’étude (MSH Paris-Saclay, 3 juin 2021), Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, Université Paris-Saclay, p. 27-59. Mis en ligne le 12/11/2024.  DOI : https://doi.org/10.52983/AZJI8370

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Appel à contributions pour terrains & travaux : Travail et vie privée

Appel à contributions pour terrains & travaux : "Travail et vie privée"

INFORMATIONS

La revue terrains & travaux, accompagnée par la MSH Paris-Saclay, lance un appel à contributions pour son dossier thématique : « Travail et vie privée ».

Date de clôture de l’appel : 8 septembre 2025

Télécharger ici l’appel au format PDF

Présentation de l'appel

Dossier coordonné par : Mehdi Arfaoui (LINC-CNIL, CEMS-EHESS), Cécile Caron (GRETS, EDF Lab), Vincent-Arnaud Chappe (CNRS, CEMS-EHESS), Olivier Guillaume (PRINTEMPS-UVSQ, FOH, EDF Lab)

Mots-clés : protection de la vie privée, numérisation, nouvelles frontières de la vie privée, privacy, intimité, gouvernance des données, Informatique et Libertés, RGPD, professionnels de la vie privée, vie privée au travail.

Les transformations du travail redessinent les frontières de la vie privée. Cette dernière est d’abord fortement régulée dans le monde professionnel où les relations d’emploi sont assorties d’obligations parfois difficiles à conjuguer. En France, l’employeur ne peut par exemple pas s’immiscer dans les affaires personnelles de ses salariés, mais dispose d’un droit de surveillance, encadré et limité, à des fins de contrôle et de protection ; tandis que l’intimité et les activités privées des salariés ne doivent empêcher ni la bonne exécution du travail ni porter préjudice à l’employeur, tout en devant être prises en considération lorsque celles-ci améliorent la qualité de vie au travail. Dans le même temps, la vie privée au travail est façonnée par une organisation et ses contraintes, des cultures professionnelles ou encore des dimensions spatiales et informationnelles. Ces contextes de travail, nécessairement situés et en constante mutation, transforment la place et le sens même donné à la vie privée.

Cet appel à articles de la revue terrains et travaux propose d’interroger la définition et les évolutions de la vie privée au travail selon des prismes variés, permettant d’embrasser à la fois la question des frontières entre espace professionnel et privé, les tensions entre l’accroissement des capacités de surveillance et la préservation de l’intimité au travail, et enfin les transformations des usages et modalités de protection de la vie privée.

Cette approche plurielle invite à explorer un ensemble de dimensions. Tout d’abord, la fluidification et la dispersion des espaces et temps de travail jouent un rôle important dans la redéfinition des représentations et des frontières du privé. Les travailleurs et travailleuses doivent effectuer une plus grande diversité de tâches, dans des lieux dispersés, des espaces reconfigurés et selon des temporalités plus larges dans des collectifs de travail profondément remaniés. Ces évolutions pourront être étudiées à partir d’univers professionnels et métiers variés embrassant par exemple les mondes des cadres, les métiers ouvriers et industriels, les services et le monde du care, l’artisanat, l’agriculture, ou encore les professions de santé. Une attention particulière pourra être accordée aux outils techniques qui modèlent ces changements, ainsi qu’aux modèles économiques qui accompagnent ces outils, plaçant souvent la vie privée et les données personnelles au cœur de leur fonctionnement. Ces évolutions se traduisent différemment selon la position des travailleurs et travailleuses et l’ancrage social des individus et des collectifs. À cet égard, il conviendra d’interroger les effets de marqueurs à l’intersection du genre, de la classe et de la « race » des acteurs et actrices concerné·es et de saisir leurs liens avec les enjeux de vie privée. Enfin, dans un contexte où les enjeux de confidentialité sont de plus en plus débattus, le droit et les autorités de régulation jouent un rôle pivot dans l’établissement de normes et de réglementations destinées à encadrer la protection de la vie privée qu’il conviendra de saisir dans sa complexité.

Les articles pourront s’inscrire dans différentes disciplines issues des sciences humaines et sociales (sociologie, ergonomie, psychologie du travail, science politique, histoire, sciences de l’information et de la communication, sciences de gestion, économie, philosophie, droit, etc.) et mobiliser des cadres théoriques variés. Les contributions devront s’appuyer sur des enquêtes de terrain ou l’analyse de corpus ou de bases de données.

Cet appel se structure autour de trois axes non exclusifs et non exhaustifs visant à explorer les contours des liens entre travail et vie privée, préservant à dessein une acception large de cette dernière.

  1. Articulation et interpénétration de la vie privée et de la vie professionnelle

Cet axe se propose d’interroger l’articulation et les formes d’interpénétration entre vie privée et espaces domestiques d’une part, et vie et espaces professionnels d’autre part.

Depuis leur fondation, les sciences sociales du travail se sont penchées sur l’articulation entre la sphère professionnelle et celle du hors travail. A contrario d’une tendance séculaire et inaboutie à la différenciation de ces sphères, les dernières décennies ont vu un brouillage des frontières, amplifié notamment par la reconfiguration des temporalités et des espaces de travail, et la numérisation de certaines tâches ou formes de communication. Selon les univers de travail étudiés, des formes d’interpénétration de la vie privée et de la vie professionnelle spécifiques (ré)apparaissent. Elles recouvrent de nouvelles formes d’assignation au travail via la démultiplication de sollicitations professionnelles hors des espaces et temps de travail. Elles offrent aussi la possibilité de tramer ses activités professionnelles d’activités relevant de la vie privée ; voire de mobiliser de façon instrumentale des pans de cette dernière comme appui à la construction de son activité professionnelle.

Parallèlement, l’effritement de la relation salariale a banalisé l’idée d’un travail sans ou « à-côté » de l’espace professionnel. Alors que dans certaines situations, ces possibilités offertes constituent une voie de conciliation entre vie familiale et vie professionnelle, elles sont également susceptibles de renforcer des inégalités, notamment de genre, dans la répartition des tâches ménagères, professionnelles et de la charge émotionnelle au sein des familles.

Quelles sont les dynamiques d’évolution des agencements entre travail et vie privée, et avec quelles conséquences sur la redéfinition de ces deux sphères ? Dans quelle mesure ces processus participent-ils à redessiner les inégalités entre groupes sociaux ? Comment évoluent, au regard de ces transformations, les normes sociales entourant la vie privée ?

  1. Contrôle et surveillance : recompositions et résistances de la vie privée au travail

La deuxième entrée retenue est celle de l’exercice d’une intimité au travail, en lien avec les formes de surveillance et de contrôle au travail, et les résistances que ces dernières induisent.

L’étude des activités de contrôle et de surveillance au travail fait partie des champs de recherche qui ont animé l’approche du travail par les sciences humaines depuis le début du XXe siècle. Une variété de modalités organisationnelles et d’outils techniques augmentent les possibilités de contrôle sur les temps, les déplacements ou le respect des procédures et encouragent la rationalisation de l’organisation du travail dans un rapport souvent asymétrique entre employés et employeurs. Chaque innovation réactive des formes de confrontation entre autonomie professionnelle, rationalisation organisationnelle et contrôle du travail qui s’appliquent différemment selon les groupes professionnels et les catégories socioéconomiques. La mondialisation et la délocalisation des emplois, ainsi que le développement du télétravail ont également contribué à l’intensification de la surveillance au travail, les entreprises cherchant à surveiller leurs employés à distance.

De ce point de vue, la vie privée au travail est susceptible d’apporter une certaine efficacité au travail, se rendant parfois indispensable à la bonne réalisation des activités.  Pourtant, les transformations des espaces, des modes et des outils de travail diminuent les possibilités de zones « intermédiaires » où se produisent les échanges hybrides (intimes et professionnels) au sein de cercles restreints d’individus. Les motivations qui poussent les encadrants ou décideurs à vouloir réduire ou maîtriser la vie privée au travail semblent ainsi contrevenir parfois aux intérêts objectifs de l’organisation.

Ces transformations donnent parallèlement à voir des formes de résistance au contrôle et à la surveillance. Les employés peuvent être amenés à contourner les systèmes de surveillance mis en place par leur employeur (simulation de présence, pseudonymes, effacement des historiques de navigation) tandis que les syndicats peuvent négocier des accords collectifs et mener des campagnes de sensibilisation pour limiter les pratiques de surveillance. Internet peut parfois directement devenir un support pour faire émerger des collectifs « en ligne » où se construisent des relations, des savoirs, ou des mobilisations pour faire face à ces nouvelles formes de contrôle.

Dans quelle mesure les transformations du travail s’accompagnent-elles d’une évolution des formes de surveillance et de contrôle, qui affectent les manifestations de la vie privée et de l’intimité au travail ? Ces recompositions modifient-elles les manières dont s’élaborent les solidarités professionnelles et les formes de résistances face à la surveillance ?

  1. Régulation et professionnalisation de la protection de la vie privée

Cette dernière perspective propose d’étudier la manière dont ces transformations interagissent avec l’évolution des régulations institutionnelles des mondes du travail. Les risques que la surveillance fait peser sur la vie privée des individus ont suscité, notamment en Europe, des réponses réglementaires et législatives tentant d’encadrer les effets de la numérisation de la sphère marchande, de la recherche de sécurité publique mais également des pratiques individuelles de divulgation d’informations. Les réglementations qui ont émergé dans ce contexte ont rabattu les questions de protection de la vie privée sur la question de la gestion des données personnelles. Dans ce domaine, le Règlement général sur la protection des données (RGPD) entré en vigueur en mai 2018 a introduit un profond remaniement du cadre réglementaire renforçant les transformations à l’œuvre. La mise en œuvre de ce cadre a contribué à étendre la création de métiers et de fonctions dédiés à la protection de la vie privée (régulateur, délégués à la protection des données, responsables sécurité des systèmes d’information, correspondants informatiques et libertés, juristes spécialisés, etc.), mais aussi à faire émerger un travail des représentants de la société civile. Le renforcement les droits des personnes, notamment sur leurs données à caractère personnel a également donné à l’usager un rôle dans l’application de ces législations, ouvrant des espaces de confrontation et/ou de coopération avec les professionnels, posant la question de l’inégale propension des individus à faire l’exercice de leurs droits en fonction de leur propriété sociale. La gestion de la protection de la vie privée se répartit à la fois sur les usagers et sur un ensemble de métiers, et exigeant de ce fait des collaborations pour être mise en œuvre. Au-delà de l’émergence de nouveaux professionnels de la vie privée, ce sont également les infrastructures techniques encadrant la gestion de vie privée qui se raffinent et engendrent des transformations dans l’application du droit.

À côté du renforcement de ce droit protecteur, d’autres dimensions régulatrices – potentiellement contradictoires – sont à mettre en exergue. Le droit de la non-discrimination protège ainsi dans une certaine mesure l’expression ou l’affirmation de certaines caractéristiques qui se trouvaient auparavant confinées dans la sphère privée. Plus encore, les politiques d’égalité et de non-discrimination peuvent justifier la prise en considération par les organisations du travail de caractéristiques personnelles, à des fins d’aménagement des postes de travail et d’inclusion. Elles conduisent alors parfois à produire des dilemmes individuels ou collectifs, comme dans le cas de salarié.es se posant la question de la divulgation de leur handicap.

Quels appuis les nouvelles régulations offrent-elles aux travailleurs pour la protection de leur vie privée et avec quelles inégalités dans la capacité de s’en saisir ? En quoi la professionnalisation des métiers de la protection de la vie privée participe-t-elle aux mutations du travail ? Comment encadre-t-elle les développements technologiques et les déplacements des frontières privé/public ? Comment s’opèrent les coopérations entre professionnels et usagers autour de l’application du droit à la vie privée et quelles infrastructures techniques permettent-elles de le déployer ? Quelles articulations de ces régulations avec d’autres normes juridiques ou organisationnelles observe-t-on ?

Consignes de soumission

Ce dossier réunira des articles empiriques originaux de sciences humaines et sociales. Les études de cas internationaux seront aussi les bienvenues.

Les articles, de 50 000 signes maximum (espaces, notes et bibliographie compris), doivent être accompagnés de 5 mots-clés et d’un résumé de 150 mots (en français et en anglais). Ils devront parvenir aux coordinateur·ices du dossier avant le 8 septembre 2025 aux adresses suivantes :

Contacts :

Les consignes relatives à la mise en forme des manuscrits sont consultables sur le site de la revue : http://tt.hypotheses.org/consignes-aux-contributeurs/mise-en-forme

Pour plus de détails, merci de consulter le site de la revue : http://tt.hypotheses.org

terrains & travaux accueille par ailleurs des articles varia, hors dossier thématique (50 000 signes maximum), qui doivent être envoyés à :

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Séminaire nomade / OI PaLabRe : Corpus patrimoniaux et corps sociaux le 5 février 2025

séminaire nomade « Corpus patrimoniaux et corps sociaux »

Présentation

Cette cinquième édition du séminaire explorera les liens entre patrimoine et groupes sociaux, en analysant leurs logiques communes et leurs interdépendances. Nous interrogerons comment un corps social – défini comme un ensemble d’individus partageant des caractéristiques ou un concept commun – peut dialoguer avec un corpus patrimonial ou littéraire, constitué de documents ou d’objets réunis selon des critères de cohérence. En explorant la tension entre le tout et les parties ainsi que les interactions réciproques entre corps social et corpus patrimonial, ce séminaire adoptera une approche interdisciplinaire, combinant perspectives inductives et déductives. Nous chercherons à approfondir la compréhension des processus de catégorisation, de conceptualisation et de représentation des faits sociaux et patrimoniaux.

Nous recevrons Nicolas Perreaux, chargé de recherche au CNRS (LaMOP, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne), qui travaille sur les grands corpus de données et interroge leur représentativité au regard des structures sociales de l’Europe médiévale, et ouvrira la réflexion autour de son travail Julien Randon-Furling, mathématicien, professeur à l’ENS Paris-Saclay (Centre Borelli). Nous aurons également le plaisir d’écouter Marion Bertin, chercheuse post-doctorante en anthropologie (Université catholique de Louvain), à propos du patrimoine kanak comme « corpus dispersé » et, comme répondante, Ariane Théveniaud, restauratrice, docteure en sciences du patrimoine et post-doctorante (FSP). Pierre-Olivier Dittmar, historien médiéviste, MCF à l’EHESS (GAHOM), interviendra, lui, autour des plafonds peints médiévaux et de la question de la « socialisation » d’un nouveau corpus d’images. Il aura comme répondante Clara Obadia, doctorante en droit sur le patrimoine culturel (ENS-Saclay, ISP). 

Inscriptions avant le 25 janvier 2025
Contact : oi.palabre@universite-paris-saclay.fr

informations pratiques

  • Date : Mercredi 5 février 2025
  • Horaire : 10h30 – 16h30 (accueil café dès 10h00)
  • Lieu : École normale supérieure Paris-Saclay
    4, avenue des Sciences, 91190 Gif-sur-Yvette
    Salle : 1B36 (Accueil café : espace Simondon)

Accessibilité :

Depuis Paris, vous pouvez rejoindre l’ENS Paris-Saclay en transports en commun :

  1. Depuis le RER B (direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse) :
    • Arrêt : Le Guichet
    • Puis prendre le bus 9 (direction Christ de Saclay)
    • Arrêt : Moulon (5 à 10 minutes depuis la gare).
  2. Depuis le RER B (direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse) ou RER C (direction Massy-Palaiseau) :
    • Arrêt : Massy-Palaiseau
    • Puis prendre l’un des bus suivants :
      • Bus 91.06C (direction Christ de Saclay)
      • Bus 91.06B (direction Saint-Quentin-en-Yvelines)
      • Bus 91.10 (direction Saclay)
    • Arrêt : Moulon (20 minutes depuis la gare).

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ACTES n° 13 : Introduction

Numéro 13 de la collection "ACTES" de la MSH Paris-Saclay

Introduction. L’épistémologie et l’histoire des sciences dans l’enseignement des sciences : un champ de recherche interdisciplinaire à développer

par Laurence Maurines & Christian Bracco

Version numérique

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Référence

MAURINES Laurence & BRACCO Christian, 2024. « Introduction. L’épistémologie et l’histoire des sciences dans l’enseignement des sciences : un champ de recherche interdisciplinaire à développer », in Laurence Maurines & Christian Bracco (dir.), Apprendre et penser les sciences dans lenseignement et la formation scientifique. Vers une interdisciplinarité didactique – histoire des sciences – épistémologie. Journée d’étude (MSH Paris-Saclay, 3 juin 2021), Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, Université Paris-Saclay, p. 7-26. Mis en ligne le 12/11/2024.  DOI : https://doi.org/10.52983/YWOI4744

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Parution – Numéro 25 de la Nouvelle revue du Travail : L’individualisation de la Formation professionnelle continue

Numéro 25 de La Nouvelle revue du Travail :

L’individualisation de la Formation professionnelle continue​

Le numéro 25 de La Nouvelle revue du Travail , revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !

Le dossier de cette livraison de la Nouvelle Revue du Travail porte sur l’individualisation de la formation professionnelle continue en s’interrogeant sur l’éventuel effacement des droits collectifs. En effet, celle-ci a été soumise à un intense réformisme social sous les différents gouvernements depuis trois décennies. Les auteur·es constatent le lent abandon du modèle universaliste au profit de la responsabilisation individuelle des salarié·es dans la gestion de leur carrière. Les articles interrogent ce processus de reconfiguration des pratiques et des usages, de la formation, que ce soit par ceux et celles qui la pensent, la mettent en œuvre ou celles et ceux qui y recourent encore… ou qui l’ont abandonnée.

La première contribution donne la parole à Françoise Laot, sociohistorienne de la formation des adultes qui s’exclame « C’est dangereux, la formation ! » Elle montre comment la formation continue a été pensée et conçue essentiellement par et pour des hommes souvent déjà qualifiés et travaillant dans des grandes entreprises. Parallèlement, elle souligne le rejet, dès les années 1970, des alternatives à l’individualisation de la formation professionnelle continue, aujourd’hui au cœur de la plupart programmes de celle-ci. Le second article s’intéresse aux coachs qui individualisent le « mal au travail », en particulier chez des salarié·es diplômé·es et professionnellement insatisfait·es de leur condition présente, pour trouver le « job de leur rêve ». L’analyse des discours des coachs montre une tendance à l’individualisation et à la dépolitisation des rapports au travail, là où les salariés sont incités à l’exit individuel plutôt qu’à la voice collective. L’article suivant traite de la reprise d’études à l’universitéqui reste une pratique marginale. Il explicite les paradoxes et les tensions d’échelles et d’intérêts qui accompagnent l’individualisation de la formation, entre impératifs collectifs, économiques et sociaux, ressources et émancipation individuelle. Le dernier article de ce Corpus nous fait découvrir les raisons du non-recours à la formation continue en entreprise qui concerne une part non négligeable de la population. L’auteur identifie une variété de profils, contrastés et hétérogènes de celle-ci en étudiant leurs rapports à la formation. Il y montre l’existence d’une « non-demande » de formation qui caractérise certains profils.

Dans la Controverse, la revue a sollicité trois spécialistes de la formation professionnelle continue pour débattre de son individualisation, du recul des négociations collectives et de l’avenir du système de formation. Si des divergences apparaissent dans le débat, les participants conviennent que cette individualisation tient largement à une instrumentalisation par l’emploi ou par l’économie et d’un recul des droits collectifs. Face à la possible ou supposée liberté de choix des individus pour être acteurs de leur parcours professionnel, les contributions font part de différentes manières des capacités individualisées à s’émanciper socialement vers des changements professionnels. Enfin, si l’individualisation de la formation peut contribuer à ajuster les formations aux souhaits exprimés par les individus, l’organisation et le contenu de celles-ci sont bien souvent fortement prescrites ce qui nuit à leur efficacité.

Champs et contrechamps s’est intéressé au Travail vu par la bande dessinée à partir d’une publication bien particulière : le no 9 de la série « Toute la philo en BD ». Laquelle est réalisée par une professeure de philo (scénariste) et par une dessinatrice interrogées par la NRT. Les deux entretiens croisés dissèquent le processus de fabrication, les modalités de travail collaboratif ou de partage des tâches et l’intensité de la coopération pour mettre en image des concepts philosophiques ou la pensée d’auteur·es, souvent perçue comme ardue. Sans omettre les conditions de travail et de rémunération d’une BD dans une collection parascolaire où il s’agit, difficulté inédite, de conduire les lecteurs vers une appropriation différente et complémentaire des concepts philosophiques.

Matériaux et Méthodes propose un genre inédit : les réflexions d’un poète face à une sociologue qui l’interroge sur sa production. En effet, chacun·e possède ses règles, ses repères, ses méthodes mais surtout diverge ou pourrait diverger quant à ses fins. L’incertitude, que la poésie immisce jusqu’au cœur du mot, tranche avec la précision à laquelle aspire en principe la sociologie. Le poète auteur de deux recueils parus dans une grande maison d’édition possède quelques affinités avec la sociologie qu’il lit de temps à autre. Comment faire vivre les deux pratiques chez le même être ? Les réponses du poète montrent la genèse en actes de ses productions, elle-même réinscrite dans sa trajectoire professionnelle

Enfin, ce numéro de la NRT rassemble 23 recensions et notes de lecture plus ou moins critiques qui donnent envie de découvrir des ouvrages récents qui, quelquefois, échappent aux lecteurs, même vigilants…

Sommaire

Sommaire interactif du n° 25 de la Nouvelle Revue du Travail
 
In Memoriam
Deux figures marquantes de la sociologie, liées par l’amitié, par Danièle Linhart
 
La sociologie comme un moteur de l’engagement et de l’émancipation, par Nicolas Divert, Prisca Kergoat et Emmanuel Quenson
 

Corpus – L’individualisation de la formation professionnelle

Aurélie Gonnet, Prisca Kergoat et Emmanuel Quenson
 
Aurélie Gonnet et Emmanuel Quenson
 
Anne Jourdain
 
Christelle Manifet et Boris Ménard
 
Emmanuel de Lescure
 

Controverse

Didier GELOT, Florence LEFRESNE et Djamal TESKOUK
 

Champs et contrechamps

Martine Gasparov, Émilie Boudet, Isabelle Chambost, Lucie Goussardet Joyce Sebag
Le travail en bulles [Texte intégral] 
 

Matériaux et Méthodes

Alexandra Bidet
 

Recensions et notes de lecture

Jean-Pierre Durand, Alain Damasio, Vallée du silicium [Texte intégral] 

Diffusion

Ce numéro est disponible en version numérique (en accès ouvert immédiat) sur le journal openedition.

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Numéro 13 de la collection « ACTES » de la MSH Paris-Saclay : Apprendre et penser les sciences dans l’enseignement et la formation scientifique

Numéro 13 de la collection "ACTES" de la MSH Paris-Saclay

Apprendre et penser les sciences dans l’enseignement et la formation scientifique

Vers une interdisciplinarité didactique – histoire des sciences – épistémologie

Sous la direction de Laurence Maurines & Christian Bracco

Éditeur : MSH Paris-Saclay Éditions, Université Paris-Saclay
Lieu d’édition : Gif-sur-Yvette
Année d’édition : 2024
Nombre de pages : 232 p.
ISBN : 978-2-9590898-2-4

Collection : Actes
Numéro dans la collection : 13
ISSN : 2800-7891
DOI : https://doi.org/10.52983/BADY8755
Publication en ligne : 12/11/2024

Résumé

Pour télécharger le résumé à destination du grand public/non-spécialiste.

Le monde contemporain doit relever de nombreux défis qui nécessitent un regain d’intérêt pour les métiers scientifiques, en particulier de la part des femmes. Ils requièrent également l’acquisition, par tout citoyen, d’une culture scientifique qui lui permette de penser et d’agir dans des contextes variés. Parmi les leviers envisagés pour l’enseignement des sciences par les textes ministériels français relatifs aux réformes de ces vingt dernières années figure l’introduction de l’histoire des sciences et d’éléments de nature épistémologique. Les attendus institutionnels de cette introduction restent peu explicités et opérationnalisés.

Ce volume vise à participer au développement, en France, de travaux sur l’introduction de l’histoire des sciences et de l’épistémologie dans l’enseignement et la formation scientifique (amplement documentés à l’étranger), tout en apportant un regard critique. Il discute des enjeux éducatifs et sociétaux de cette introduction et des questions qu’elle soulève quant aux objectifs d’apprentissage à poursuivre et des stratégies à mobiliser en classe, ainsi que des méthodologies de recherche à mettre en œuvre.

La réflexion est conduite dans le cadre d’un champ disciplinaire donné, la physique. Différents thèmes au programme d’enseignement du secondaire ou du début du supérieur (la vision, le principe d’inertie, le mouvement des planètes, le temps en mécanique relativiste, la dynamique des fluides) sont abordés. Divers objectifs d’apprentissage (appropriation des concepts scientifiques, raisonnement des élèves, représentations de la/des science(s), pensée critique) et deux stratégies d’enseignement (implicite et explicite) sont envisagés.

Les didacticiens, historiens et épistémologues des sciences réunis ici proposent des regards croisés et complémentaires, conduisant à simplifier ou au contraire à enrichir le discours historique, selon les objectifs d’apprentissage visés. Ils montrent ainsi la fécondité d’une réflexion interdisciplinaire.

Sommaire

Référence du livre

MAURINES Laurence & CHRISTIAN Bracco (dir.), 2024. Apprendre et penser les sciences dans l’enseignement et la formation scientifique. Vers une interdisciplinarité didactique – histoire des sciences – épistémologie. Journée d’étude (MSH Paris-Saclay, 3 juin 2021), Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, Université Paris-Saclay. Mis en ligne le 05/11/2024. DOI : https://doi.org/10.52983/BADY8755

Version numérique

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Version papier

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ACTES n° 12 : Contribution de Samira Bourgeois-Bougrine & Todd Lubart

Numéro 12 de la collection "ACTES" de la MSH Paris-Saclay

Les processus créatifs en sciences et en arts

par Samira Bourgeois-Bougrine & Todd Lubart

Version numérique

Référence

BOURGEOIS-BOUGRINE Samira & LUBART Todd, 2024. « Les processus créatifs en sciences et en arts »in Laurence Maurines & José-Luis Wolfs (dir.), Les multiples dimensions de l’Homme et de la connaissance. Questions épistémologiques, éducatives et culturelles. Journées d’étude (MSH Paris-Saclay, 21 et 22 janvier 2021), Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, Université Paris-Saclay, p. 161-179. Mis en ligne le 06/06/2024.  DOI : https://doi.org/10.52983/PZHN1177

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ACTES n° 12 : Contribution de Cora Cohen-Azria

Numéro 12 de la collection "ACTES" de la MSH Paris-Saclay

Postface. Sciences et Connaissances : une question de sujet

par Cora Cohen-Azria

Version numérique

Téléchargez gratuitement le PDF : MSHPS_Actes12_CohenAzria_Postface

Référence

COHEN-AZRIA Cora, 2024. « Postface. Sciences et Connaissances : une question de sujet »in Laurence Maurines & José-Luis Wolfs (dir.), Les multiples dimensions de l’Homme et de la connaissance. Questions épistémologiques, éducatives et culturelles. Journées d’étude (MSH Paris-Saclay, 21 et 22 janvier 2021), Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, Université Paris-Saclay, p. 209-225. Mis en ligne le 06/06/2024.  DOI : https://doi.org/10.52983/JAJM7020

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