Activités scientifiques

Appel à communications Journée d’étude : « Eduquer les enfants à la santé : savoirs, acteurs, dispositifs et normativités » – MSH Lorraine

Définie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) lors de la 36e assemblée mondiale de la santé (1983), l’éducation à la santé désigne : « tout ensemble d’activités d’information et d’éducation qui incitent les gens à vouloir être en bonne santé, à savoir comment y parvenir, à faire ce qu’ils peuvent individuellement et collectivement pour conserver la santé, à recourir à une aide en cas de besoin ». « L’éducation pour la santé est la composante des soins de santé qui vise à encourager l’adoption de comportements favorables à la santé. […] Par l’éducation pour la santé, on aide les gens à élucider leur propre comportement et à voir comment ce comportement influence leur état de santé. On les encourage à faire leurs propres choix pour une vie plus saine. On ne les force pas à changer. […] L’éducation pour la santé ne remplit pleinement sa fonction que si elle encourage les gens à participer et à choisir eux mêmes.
Ainsi, ce n’est pas faire de l’éducation pour la santé que dire simplement d’adopter un comportement favorable à la santé » (Manuel d’éducation pour la santé dans l’optique des soins de santé
primaires. Genève : OMS, 1990).

La journée d’étude entend développer et illustrer les spécificités liées à la catégorie « enfance ». Elle a pour ambition de préciser la nature, l’étendue et la variété des dispositifs d’éducation à la santé auprès des enfants, sans se resteindre au milieu scolaire. Dans la continuité des récents travaux menés sur ces sujets (Roussille et Deschamps, 2013 ; Batisse et Bernard, 2014 ; Fischer et Tarquinio, 2014), cette manifestation scientifique a pour objectif de faire se rencontrer des jeunes chercheurs nationaux et internationaux de diverses disciplines autour de la thématique de l’éducation et de la santé des enfants, sans exclusivité géographique. Ils sont invités à y présenter des recherches achevées ou en cours. La journée d’étude se veut également ouverte aux praticiens de santé et aux acteurs des territoires intéressés à participer à la réflexion sur le sujet.

Cette journée d’étude s’articulera autour de plusieurs axes qui viendront questionner le sujet en abordant :

AXE 1.Les acteurs et les savoirs de l’éducation à la santé auprès des enfants.
Le champ de l’éducation à la santé s’organise traditionnellement autour de plusieurs sources de compétences : les savoirs expérientiels et les expertises professionnelles. Les contributions pourront
discuter cette dichotomie ou se limiter à un certain type d’acteurs, à un champ d’intervention (milieu domestique, familial, scolaire, associatif, médical, etc.) ou encore, privilégier une approche globale des différentes formes d’éducations à la santé, complémentaires ou conflictuelles, assurées par une pluralité d’acteurs qui entourent l’enfant. Les communicants sont invités à exposer des données de recherche portant sur l’identification, sur le rôle et la place de la famille, sur des pairs, sur l’école, sur des politiques publiques, sur la médecine, sur les médias (en particulier les nouvelles technologies de l’information et de la communication) dans l’éducation à la santé des enfants. Les lieux et les espaces de l’éducation à la santé auprès des enfants pourront être également développés dans cet axe. D’autres communications pourront aussi aborder la façon dont l’enfant lui-même participe à son éducation à la santé dans la mesure où il est aussi un sujet capable d’agentivité. Car les enfants sont à l’origine d’une culture propre qui se détache des codes, des normes et des valeurs transmises par ceux qui les socialisent et les éduquent (Delalande, 2001).

AXE 2. Les dispositifs d’éducation à la santé des enfants : formes et supports de communication.
Les recherches portant sur les actions et les outils au service d’une éducation à la santé auprès des enfants sont également attendues. Les livres, les films, les photographies, les sites internet, les publicités, les jeux, etc. sont autant d’instruments matériels et immatériels qui peuvent être au service de l’éducation à  la santé à destination des enfants. Cet axe questionne les processus de construction et de transformation des dispositifs d’éducation à la santé, l’efficacité des messages envoyés aux enfants et leur capacité à les comprendre. Sont-ils vraiment accessibles à tous ? Les contributions pourront développer la façon dont les enfants s’approprient les informations qui leur sont transmises et les mécanismes par lesquels ils parviennent à les reproduire au point de les intérioriser.
AXE 3. Les normativités véhiculées dans les dispositifs d’éducation à la santé auprès des enfants.
Il s’agira de développer leur contenu en mettant au jour les prescriptions soutenues par ceux qui participent à l’éducation à la santé des enfants. Sont en effet véhiculés certains rapports et usages du corps et des façons de penser, voir et vivre la santé. Il serait intéressant, par exemple, de traiter de la perception de différents acteurs (dont les acteurs de santé, les parents et les enfants) qui ne partagent pas un monde d’intercompréhension sur ce qu’est et ce qui fait une « bonne santé ». Cet axe pourra également discuter les aspects moralisateurs et bienfaiteurs qui ont longtemps dominé, comme une évidence, dans le champ de l’éducation à la santé. Enfin, l’éducation à la santé mobilise des catégories de l’enfance comme la petite enfance, la préadolescence, l’adolescence qui sont envisagées comme des périodes du grandir. Toutefois, l’enfance en tant que construction sociale et culturelle invite à explorer ses marges et ses frontières difficiles à déterminer (Galland, 2010). Les communications pourront donc interroger ces catégories, leur historicité et leurs usages.

Une communication peut s’inscrire simultanément dans un ou plusieurs axes. Ces axes ne sont que des pistes de réflexion, ils n’ont pas de valeur exhaustive. La journée d’étude se veut ouverte aux recherches portant sur la thématique générale.
Comité scientifique

  • Déborah KESSLER-BILTHAUER (co-organisatrice de la journée d’étude), Docteure en ethnologie, MSH Lorraine, CNRS/Université de Lorraine, 2L2S
  • Anne FERNANDES, (co-organisatrice de la journée d’étude), Doctorante en sociologie, Université de Lorraine, 2L2S
  • Marie-Pierre JULIEN, Maîtresse de conférences en anthropologie, Université de Lorraine, 2L2S
  • Hervé LEVILAIN, Maître de conférences en sociologie, Université de Lorraine, 2L2S.
  • Sarra MOUGEL, Maîtresse de conférences en sciences de l’éducation, Université Paris Descartes, CERLIS
  • Nicoletta DIASIO, Professeure des universités en sociologie, Université de Strasbourg, DynamE, MSH Alsace (MISHA)
  • Virginie VINEL, Professeure des universités en sociologie et en anthropologie, Université de Franche-Comté, LASA
  • Ingrid VOLERY, Maîtresse de conférences en sociologie, Université de Lorraine, 2L2S, MSH Lorraine

Modalités de participation et calendrier

Types de contributions : orales (20 minutes)

Date limite de dépôt des propositions de communication : 5 mars 2017

Les propositions de communication sont à envoyer à Déborah KESSLER-BILTHAUER :
deborah.kesslerbilthauer@gmail.com et à Anne FERNANDES : fernandesanne57@gmail.com

Réponses communiquées : le 15 mars 2017

Les propositions de communication de 1500 signes (espaces compris) comporteront un titre, un résumé de la communication, une bibliographie indicative de 5 références maximum. Le résumé présentera le sujet de la recherche de façon synthétique en précisant l’approche méthodologique employée ainsi que les principaux résultats présentés à l’occasion de la communication.
Les propositions doivent également comprendre les différentes informations suivantes : nom, prénom, adresse mail, discipline et affiliation du communiquant ainsi que l’axe dans lequel il se pressent. Ces informations seront suivies d’une courte biobibliographie de 400 signes maximum (espaces compris).

Date de présentation des communications orales : le 25 avril 2017
Une publication sous la forme d’un ouvrage collectif ou d’un numéro de revue scientifique est envisagée à l’horizon 2018.

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Séminaire « Photovoltaïque et SHS »

Le Club de l’Orme, club informel qui rassemble les unités de recherche, écoles et industriels impliqués dans les aspects SHS et techniques de la transition énergétique, organise un séminaire d’une journée, sur le thème « Photovoltaïque et SHS ».

Les partenaires suivants sot également associés : le département SHS de l’Université Paris-Saclay, la MSH Paris-Saclay,  l’alliance ANCRE et l’institut de recherche en photovoltaïque du Plateau (IPVF).

Consultez le programme provisoire : Programme provisoire journée PV SHS

Téléchargez le bulletin d’inscription : Bulletin d’inscription

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Séminaire Valeur, prix et politique

Séminaire organisé par Christian BESSY, ENS Paris-Saclay

Après une longue série de travaux sur la qualité des produits, l’Economie des conventions a entamé depuis quelques années une réflexion sur la valeur des choses ou encore le pouvoir de valorisation de certains acteurs économiques. Il ne s’agit pas d’un simple raffinement théorique mais correspond aussi à une réflexion sur les changements politiques favorisant la marchandisation de certaines choses restées en dehors des échanges ou la montée des inégalités. On peut penser aux rémunérations versées aux superstars du football, aux grands patrons, aux traders ou, encore, aux cotes atteintes par des œuvres d’art dans les enchères publiques, témoignant pour le moins d’une forme de disproportion sinon de sentiments de forte injustice ou d’évaluation arbitraire (Steiner 2011).
La théorie économique a proposé des modèles pour expliquer ces « super prix » ou plus précisément le fait que les rémunérations et les probabilités de réussite augmentent plus que proportionnellement avec le talent et la compétence, en faisant référence à une ultra sensibilité de la demande sur un nombre limité d’individus (Rosen 1981) ou suivant une logique de « winner-take-all » ou d’avantages cumulatifs. Si ces modèles économiques ont profondément remis en cause le cœur traditionnel de la théorie économique des prix, la notion de « valeur » est le plus souvent réduite à celle de « prix ». Plus généralement, la théorie de la valeur sous-jacente à ces modèles considère la valeur des biens suivant leur utilité intrinsèque pour chacun et donc de façon préalable à l’échange (Orléan 2011). Seuls les travaux dans la lignée d’Akerlof et de Stiglitz ont montré le rôle des prix comme des « signaux de qualité », se substituant à leur fonction d’équilibrage de l’offre et de la demande
De son côté l’approche sociologique, à la suite en particulier des travaux de Simmel, met non seulement l’accent sur le fait que c’est de l’échange que les objets tirent leur valeur et non l’inverse, mais aussi, ne dissocie pas « valeur » et « prix ». Si la mesure monétaire a tendance à aplanir les différences de valeur, un prix très élevé provoquent l’effet contraire et rendent l’entité convoitée moins interchangeable et donc plus singulière. C’est dans ce sens que Lucien Karpik (2007), dans son ouvrage sur l’économie des singularités, explique la disproportion des prix au sommet de la hiérarchie des valeurs. Cette disproportion rappelle que toute volonté de classement et de hiérarchie ordonne en fait des entités incommensurables.
L’objet du séminaire n’est pas seulement de s’intéresser à l’économie de la disproportion des prix mais, plus généralement, de renouer avec les « théories de la valeur » en s’intéressant à la pluralité des modes d’évaluation des biens, aux mécanismes de la formation des prix sur divers marchés et aux différentes significations qu’ils ont pour leurs participants (Vatin 2009, Beckert et Aspers 2011). Comme l’avance O. Velthuis (2007), dans son ouvrage sur le marché de l’art contemporain, les prix ont suffisamment de consistance pour être considérés comme des symboles, et assez flexibles pour donner prise à différentes significations. Il met l’accent sur les processus de construction sociale de la valeur des objets d’art en référence aux conventions en œuvre dans les mondes de l’art. La méthodologie utilisée rejoint de ce point de vue l’approche de l’Economie des conventions sur la pluralité des modes de valorisation (Eymard-Duvernay 1989) ou des mondes de production (Salais et Storper 1993).
Mais, la particularité de cette approche est de travailler très explicitement ces « ordres de grandeur » suivant différentes philosophies politiques et façons de fonder le « bien commun » (Boltanski et Thévenot, 1991). Cette insistance sur la construction politique de la valeur est à relier avec les travaux anthropologiques d’A. Appadurai (1986) qui explore les conditions par lesquelles les objets économiques circulent dans différents « régimes de valeur » suivant l’espace et le temps. C’est ce qu’il désigne aussi comme des « politiques de la valeur » à la base de la création du lien entre échange et valeur. Ce type d’approche conduit à l’examen des carrières des personnes et des objets, suivant la variété des espaces de circulation et de valorisation qu’ils traversent, et à faire l’histoire des catégories de personnes et de choses, avec en particulier les enjeux autour de la définition des frontières. Un accent particulier sera mis sur le rôle des « intermédiaires de marché » dans la définition de ces catégories et plus généralement dans leur contribution à la définition des « conventions de valeur » sur différents types de marché (Bessy et Chauvin 2013). Il s’agit également de contribuer plus généralement à une anthropologie des façons essentielles dont les choses peuvent être structuralement différenciées et hiérarchisées (Boltanski et Esquerre, 2014)
Le séminaire comporte des séances de lecture consacrées aux textes d’auteurs importants et donne lieu à des présentations des chercheurs du laboratoire IDHES ou d’invités extérieurs.

Programme 2016-2017

  • Jeudi 15 septembre
    Intervention de Christian Bessy sur « Valeur et prix des brevets ».
  • Jeudi 13 octobre
    Intervention d’Alain Herscovici sur « La tragédie des communs : éléments pour une analyse alternative ».
  • Jeudi 17 novembre
    Intervention de Pierre-Marie Chauvin sur « Une théorie générale des réputations est-elle possible? »
  • Jeudi 15 décembre
    Intervention de Florence Jany-Catrice sur « Conflit de mesure et d’usage dans la mesure de l’indice des prix »
  • Jeudi 19 janvier
    Intervention d’Etienne Anheim sur « La genèse d’un dispositif d’évaluation de la peinture » (titre à confirmer)
  • Jeudi 23 février
    Intervention de Luc Boltanski et Arnaud Esquerre sur « Les formes conventionnelles de mise en valeur des choses ».
  • Jeudi 16 mars
    Intervention de Simon Hupfel sur « La mise en commun de savoir technologique dans le secteur de la soierie au 18ème siècle ».
  • Jeudi 21 avril
    Intervention de Maud Simonet sur « La valeur du travail bénévole »
  • Jeudi 18 mai
    Intervention de David Flacher et Hugo Harrari-Kermatec sur « Les frais de scolarité : un prix très politique »
  • Jeudi 15 juin
    Intervention de Delphine Corteel autour du livre collectif  « Que faire des restes ?»

 

Informations pratiques

Le séminaire se tient le Jeudi, de 14h30 à 16h30, à l’IDHES , ENS Paris-Saclay (bâtiement Laplace – salle Pollak)

Adresse :  ENS Paris-Saclay – 61, avenue du Président WIlson – 94230 CACHAN

Inscription obligatoire auprès de Christian BESSY (bessy@idhe.ens-cachan.fr)

 

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Les Petits Déjeuners Durkheim – Programme 2017

La nouvelle édition des Petits Déjeuners Durkheim évolue !

Les Petits Déjeuners Durkheim s’ouvrent en 2017 aux chercheurs des laboratoires de l’Université Paris-Saclay, et sont opérés par la MSH Paris-Saclay.

Les séances sont ouvertes au public. Elles seront captées et mises en lignes sur le site internet de la MSH Paris-Saclay.

Programme 2017

Vendredi 20 janvier

Droit et Société : présentation de la revue et des collections d’ouvrages par Jacques Commaille, Laurence Dumoulin, Pierre Brunet et Vincent Simoulin

Vendredi 24 février

Camille Dupuy, Journalistes, des salariés comme les autres ? Représenter, participer, mobiliser (Presses universitaires de Rennes, 2016)

Vendredi 24 mars

Stéphane Blond, L’atlas de Trudaine. Pouvoirs, cartes et savoirs techniques au siècle des Lumières (Comité des travaux historiques et scientifiques – CTHS, 2014)

Vendredi 21 avril

Benoit Bastard, David Delvaux, Christian Mouhanna et Frédérix Schoenaers, Justice et précipitation : l’accélération du temps dans les tribunaux (Presses universitaires de Rennes, 2016),
Céline Béraud, Claire de Galembert et Corinne Rostaing, De la religion en prison (Presses universitaires de Rennes, 2016),

Vendredi 19 mai

Maryse Bresson, Jean Cartier-Bresson, Vincent Geronimi et Frédéric Leriche, Le temps des sciences sociales. Temporalités plurielles et défis de la mesure (Karthala, 2016)

Juin

L’héritage de la pensée de Durkheim (programme à venir)

Accès

Bibliothèque Durkheim

Bâtiment Laplace – ENS Paris-Saclay

61 avenu du Général Wilson – 94230 CACHAN
Inscription conseillée : bib.durkheim@ens-paris-saclay.fr

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Appel à Manifestation d’Intérêt « Technologies photoniques : l’imagerie pour le biomédical »

L’Ile-de-France, région phare de la photonique, des MedTech et des BioTech concentre acteurs académiques et industriels de ces trois domaines et crée ainsi un écosystème favorable à l’émergence de projets communs. Les technologies photoniques sont depuis toujours au cœur des outils à la disposition des médecins et des biologistes.

Les progrès importants réalisés ces dernières années en imagerie photonique et en traitement des images n’ont fait que renforcer cette place. L’Ile-de-France accueille 50% des entreprises françaises de BioTech, ce qui en fait la 3e région européenne. Elle est par ailleurs la 2e région française en MedTech (dispositifs médicaux).

BESOIN ? 

La photonique est source d’innovation dans l’imagerie pour le biomédical dans 4 principaux domaines :

  • L’imagerie des tissus biologiques et du petit animal (sans marquage, suivi temps long, nouveaux marqueurs…
  • L’imagerie médicale in vivo, in vitro et endoscopique
  • Le traitement d’images, la fusion d’images et l’aide au diagnostic
  • Les systèmes d’imagerie low-cost et connectés
 QUI ?

Les 3 SATT d’Ile-de-France (SATT IDF Innov, SATT Lutech et SATT Paris-Saclay) s’associent à Opticsvalley pour promouvoir l’émergence et la maturation de projets innovants dans le domaine de l’imagerie photonique pour le biomédical. Cet Appel à Manifestation d’Intérêt est ouvert aux chercheurs des universités et établissements publics de recherche d’Ile-de-France et de l’université de Compiègne.

QUOI ?

Cet appel concerne toute technologie photonique pouvant répondre aux besoins de la biologie et/ou de la santé, notamment ceux exprimés précédemment, et à tout type de transfert (projet de start-up, transfert de licence(s) de brevet(s) et/ou de savoir-faire, etc.). Cet appel s’adresse à des projets d’une durée de 3 à 24 mois environ pour des montants de 5 000 à 250 000 € environ.

QUAND ?

Cet Appel à Manifestation d’Intérêt est ouvert du 2 janvier au 15 février 2017 et donnera lieu à un comité de pré-sélection (SATT / Opticsvalley / Investisseurs / experts scientifiques et entrepreneurs) en avril 2017.

Suite à ce comité, les porteurs de projets retenus seront accompagnés par les SATT pour affiner leur pré-projet. Le cas échéant, les projets affinés seront présentés aux organes décisionnels de chaque SATT pour décision finale et financement du projet.

Plus d’informations: photonique@satt.fr

Pour télécharger l’appel complet : AMI-Photonique-Imagerie-Médicale-2017

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Soirée conférence « Concepts et enjeux liés au cluster d’aujourd’hui »

France Clusters, l’INRA et l’ANPP vous invitent à venir découvrir les concepts et enjeux liés au cluster d’aujourd’hui : innovation ouverte, ancrage territorial, politique d’aménagement du territoire, clusters et enjeux territoriaux, implication sociétale, interaction avec les parties prenantes…

Avec les présentations de :

  • André Torre, Economiste et Directeur de recherche à l’INRA et AgroParisTech, membre du bureau de la MSH Paris-Saclay
  • Jean-Benoît Zimmermann, Directeur de Recherche au CNRS
  • Gwénael Doré
  • Michael Restier, Directeur de l’ANPP

Programme :

18h – 19h

Introduction : Philippe Serizier (Institut CDC pour la Recherche)

Cette soirée sera l’occasion de vous présenter :

  1. Le numéro de la Revue d’Economie Industrielle « Des clusters aux Ecosystèmes industriels locaux » édité par André Torre et Jean-Benoît Zimmermann
    L’ouvrage édité par André Torre et Jean-Benoît Zimmermann, après avoir retracé l’histoire des systèmes localisés de production, aborde la question de l’approfondissement de l’approche par les clusters vers des écosystèmes industriels et écosystèmes d’affaires. La démarche vise à problématiser et illustrer la manière dont les systèmes industriels localisés, aujourd’hui le plus souvent dénommés  » clusters « , au-delà des aspects d’interactions locales et globales entre les acteurs économiques, se doivent de plus en plus d’intégrer des préoccupations environnementales et de tenir compte des dimensions sociétales et citoyennes.
    Avec dans le prolongement, les exemples venant illustrer l’actualité des clusters :
  2. Mémento de bonnes pratiques « les lieux d’innovation pour développer des coopérations interentreprises sur les territoires »
    Réalisé par France Clusters et l’INRA, dans le cadre d’un projet par le Réseau Rural National, ce mémento est un travail d’analyse consistant à présenter les outils de créativité pour développer des coopérations interentreprises sur les territoires : Comment mettre en place un site dédié à tous les acteurs de la filière pour proposer : un lieu d’accueil pour les entreprises, des outils, des équipements techniques et des services haut de gamme dans un objectif de mutualisation et de développement d’activité ?
  3. Mémento de bonnes pratiques « clusters et territoires locaux »
    Réalisé par l’ANPP, dans le cadre d’un projet par le Réseau Rural National

19h – 20h

Débat suivi d’un apéritif convivial

 

Inscription

Inscription gratuite et obligatoire avant le 13 janvier 2017. Dans la limite des places disponibles.

Inscription en ligne

 

Info pratique

Lieu : AgroParisTech, 16 rue Claude Bernard, 75005 Paris

Date : le 18 janvier 2017 de 18h à 20h

Pour toute question : Elise DUREY – France Clusters / elise.durey@franceclusters.fr / 04 78 54 67 09

 

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Appel à article de la Revue Française de Sociologie sur « Big Data, Sociétés et Sciences Sociales »

Numéro spécial Revue française de sociologie : « Big Data, Sociétés et Sciences Sociales »

Coordination scientifique
Gilles BASTIN (Laboratoire PACTE, Sciences Po Grenoble),
Paola TUBARO (Laboratoire de Recherche en Informatique, CNRS, Université de Paris-Saclay)

Peu de sujets ont suscité dans les années récentes autant d’intérêt dans le débat public et dans les sciences sociales que celui des big data. La montée en puissance de nouvelles sources de données massives produites principalement par les technologies numériques alimente, depuis le début des années 2010, une réflexion et des craintes sur le fonctionnement des sociétés contemporaines et la production du savoir sur ces sociétés. Une grande part de la littérature consacrée aux big data oscille encore entre deux approches.

La première vise à caractériser de manière instrumentale ces données (par exemple par opposition aux données plus classiques utilisées par les chercheurs) et l’usage qui en est fait (Kitchin, 2013). La seconde met en avant de manière critique les risques induits par les big data : non seulement l’obsolescence de la méthode scientifique d’analyse des données appelée à être remplacée par des algorithmes sans lien fort avec les théories sociales (Anderson, 2006), mais aussi, et surtout, l’apparition d’une nouvelle forme de société « dirigée par les données » (Pentland, 2012), inaugurant des bouleversements de nos façons de vivre, de travailler et de penser (Mayer-Schönberger et Cukier, 2013) ou une nouvelle « gouvernementalité » (Rouvroy et Berns, 2013).

On dispose cependant encore de peu de travaux interrogeant les effets sociaux et les implications scientifiques des big data à partir d’une expérience de première main dans le domaine. Cet appel à contributions vise à mobiliser la communauté des sociologues qui s’intéressent aux big data et qui les utilisent autour de deux grandes questions qui ne nous paraissent pas devoir être séparées : comment les big data transforment-elles la société ?

Comment ces données affectent-elles la pratique des sciences sociales ? Cette double approche consistant, dans une perspective de sociologie des processus de datafication, à réfléchir à la quantification du social comme Alain Desrosières l’avait fait au sujet des statistiques, considérant en même temps « leurs apports de connaissance et les circuits sociaux de leur mise en forme et de leurs usages » (Desrosières, 2005). Notre objectif est par là de contribuer à la réflexion engagée depuis quelques années dans les sciences sociales sur les effets sociaux, économiques, juridiques et politiques, d’une part, méthodologiques et épistémologiques, d’autre part, du « déluge de données » (Hey et Trefethen, 2003) qui a accompagné trois phénomènes sociaux congruents. Le premier
est le développement des pratiques de documentation et de digitalisation de pans entiers de l’expérience sociale des individus sur le web.

Le second concerne la numérisation des produits culturels comme les livres, la musique ou les medias. Le troisième enfin est la généralisation de la collecte de traces d’usages et de pratiques sociales par des capteurs connectés au web dans des domaines très variés comme la santé, les déplacements ou la vie domestique.

Un premier type d’articles attendus concerne la généalogie du phénomène big data, aussi bien comme une forme d’innovation scientifique, dans des champs disciplinaires plus ou moins proches des sciences sociales, que comme un sujet du débat public (Beer, 2016). Les conditions historiques de diffusion du concept et des méthodes des big data pourront être examinées à l’aide d’études comparatives qui seraient utiles pour comprendre dans quelle mesure le contexte institutionnel pèse sur leur généralisation et la façon dont elles ont pénétré les espaces publics et académiques dans différents pays. La question du rapport (ou de l’écart) entre définition « publique » et définition « scientifique » des big data (Michael et Lupton, 2016) pourrait aussi être abordée dans des articles analysant ce phénomène sur un plan généalogique.

Les contributions pourront aussi aborder les nombreux problèmes publics qui ont émergé dans le sillage des big data. La façon dont la révolution des données modifie la perception de la vie privée et brouille la frontière entre sphère publique et sphère privée est un premier exemple de ces problèmes publics (Tubaro, Casilli et Sarabi, 2014). D’autres phénomènes peuvent être cités comme la question de la surveillance des populations rendue possible par la récupération massive d’informations sur les individus à partir des traces numériques de leurs activités. La question du « digital labor », souvent invisible et non rémunéré, qui permet d’alimenter les bases de données (Terranova, 2000 ; Cardon et Casilli, 2015 ; Scholz, 2012) comme celle du développement des algorithmes destinés à les traiter pourra aussi donner lieu à des propositions d’articles.

Le regard peut aussi se porter sur la propriété privée des données et sur l’injection de ressources informationnelles massives dans la chaîne de valeur économique, qui sont souvent l’apanage de grandes entreprises et qui déplacent les rapports de pouvoir en faveur de celles-ci, par rapport aux États et aux autorités publiques. Les contributions proposées pourront s’intéresser aux formes de discrimination « algorithmique » résultant des segmentations de marché très fines que les big data facilitent, ou aux inégalités d’éducation et d’accès aux données. Enfin des articles pourront aborder la manière dont les big data peuvent a contrario faciliter l’implication citoyenne et la participation démocratique, donnant une voix à des couches de la population traditionnellement moins bien représentées, notamment par la mise à disposition de données dans le cadre de l’open data (mouvements sociaux, datajournalisme, etc.).

Dans une perspective réflexive de sociologie de la profession de sociologue, d’autres propositions pourront aborder les effets de l’usage de ce type de données dont l’origine se situe généralement dans la pratique des individus et des institutions, en dehors de toute démarche de recherche. Si l’on adopte le point de vue réflexif de Burrows et Savage dans leur fameux article sur la « coming crisis » de la sociologie empirique (Savage et Burrows, 2007), celle-ci serait simplement en train de perdre sa « juridiction » sur tout un pan de la connaissance de la société. L’entretien et l’enquête par questionnaire qui lui ont longtemps assuré cette juridiction seraient en effet dépassés par de nouveaux modes de représentation de la société sans lien évident avec les connaissances sociologiques acquises et fondées sur la commodification des données personnelles.

La Revue française de sociologie souhaite aussi susciter des réflexions d’ordre méthodologique sur les big data. Les chercheurs en sciences sociales se sont engagés récemment dans l’analyse et, de plus en plus, l’utilisation de ces nouveaux matériaux (Cardon, 2012). Il nous semble que ce numéro pourrait leur donner l’occasion de rendre visibles les écueils qu’ils rencontrent en chemin et la façon dont ces données mettent en tension les « assemblages » techniques, méthodologiques et déontologiques qui forment leur appareil de preuve (Ruppert, Law et Savage, 2013).

Si, dans le discours courant, les big data sont souvent présentés en termes de rupture, ces contributions pourront notamment s’interroger à partir d’exemples concrets sur les éléments de continuité que l’on peut trouver dans leur utilisation par rapport à celle des small et des medium data dont s’est nourrie la sociologie tout au long de son histoire : l’enquête de terrain, l’interview, la statistique publique, etc. Un défi qui pourrait être discuté est celui des compétences désormais exigées du sociologue et par là, de l’interdisciplinarité nouvelle qui se crée dans les lieux de production de ces données.

L’usage des big data suppose en effet que le sociologue se forme aux méthodes de pointe de l’informatique (machine learning, visualisation des données) ou collabore avec des spécialistes de ces méthodes. Les effets de ces changements doivent être analysés dans le détail à l’image des opérations concrètes de ce que l’on peut appeler la datafication, par exemple le travail des « petites mains » des données (Dagiral et Peerbaye, 2012) ou des conflits d’interprétation qui naissent de la production des données d’enquête lorsque le sociologue doit les négocier avec leurs producteurs individuels, les plateformes d’agrégation de contenus et la CNIL (Bastin et Francony, 2016). La question de l’échantillonnage des données pourra aussi être au centre de propositions d’articles dans la lignée des débats soulevés par exemple par le Great British Class Survey (Savage et al., 2013 ; Mills, 2014).

Enfin, sur un plan épistémologique, des articles sur les aspects théoriques de l’épistémologie des sciences sociales à l’heure des big data pourront être publiés dans ce numéro. Les big data bouleversent-ils l’espace de l’enquête et le raisonnement sociologique (Passeron, 1991) comme l’avancent certains en craignant le glissement de l’explication causale à la simple mise en évidence de corrélations que provoqueraient les big data ? Comment comprendre l’émergence de notions comme celle de « trace » qui remet au goût du jour le paradigme de l’indice (Ginzburg, 1980) dans les études sur le numérique (Merzeau, 2009) ou encore celui de l’enquête fondée sur le modèle de la police scientifique — « forensic social science » (Goldberg, 2015) ?

Si ces quelques exemples n’épuisent pas l’ensemble des interrogations possibles sur le sujet de ce numéro spécial, il est opportun de préciser que des travaux discutant d’aspects méthodologiques spécifiques ou des défis techniques posés par les big data (par exemple, les problèmes de documentation ou de curation) seront les bienvenus pourvu qu’ils apportent des éléments permettant de les relier à la théorie ou la pratique sociologique. Réciproquement, sur les questions les plus théoriques soulevées par la thématique du numéro, un ancrage dans une étude de cas documentée précisément sera fortement apprécié.

Gilles Bastin et Paola Tubaro

Références

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Bastin, G. et Francony, J.-M. (2016). « L’inscription, le masque et la donnée. Datafication du web et conflits d’interprétation autour des données dans un laboratoire invisible des sciences sociales », Revue d’Anthropologie des connaissances, 10(4).
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Tubaro, P., Casilli, A.A. et Sarabi, Y. (2014). Against the Hypothesis of the End of Privacy, Springer.

Consignes pour les auteurs

Les propositions de contribution (min. 1 000 mots – max. 1 500 mots, bibliographie non incluse), en français ou en anglais, devront être adressées à Christelle Germain
(christelle.germain@cnrs.fr), secrétaire de rédaction, au plus tard le 28 février 2017.
Elles feront l’objet d’un examen conjoint par les signataires de cet appel et un autre membre de la Rédaction. La notification d’acceptation sera rendue au plus tard le 30 mars 2017.
Les auteurs dont la proposition aura été retenue devront soumettre leur texte, dont la longueur ne dépassera pas 70 000 signes (espaces, bibliographie et figures compris), au plus tard le 15 septembre 2017. Chaque article sera évalué indépendamment par les coordinateurs scientifiques du dossier et, de manière anonyme, par le comité de lecture de la Revue française de sociologie.

Appel à article de la Revue Française de Sociologie sur « Big Data, Sociétés et Sciences Sociales » Lire la suite »

Transformations vers la durabilité : un appel à projets transnational bientôt lancé

L’ANR s’associe au programme de financement « transformations vers la durabilité » (Transformations to Sustainability – T2S) placé sous l’égide du Belmont Forum et du réseau NORFACE. Dans ce cadre, un appel à projets, réunissant les agences de financement de 14 pays, sera lancé courant décembre.

Son objectif ? Soutenir des projets internationaux et interdisciplinaires sur la question des transformations vers la durabilité.

Les sociétés contemporaines font face à des bouleversements climatiques, une dégradation environnementale et un épuisement des ressources sans précédent au niveau mondial. Ni les moyens mis en œuvre, ni les solutions avancées jusqu’à présent pour faire face aux défis liés à la question de la durabilité n’ont démontré leur efficacité.

Ainsi, il semble nécessaire de porter un effort concerté et global visant à stimuler des projets de recherche sur les transformations vers la durabilité à même de faire surgir de nouvelles solutions aux défis sociétaux et environnementaux. T2S est un nouveau programme de financement placé sous l’égide du Belmont Forum et du réseau NORFACE, afin de soutenir des projets internationaux et interdisciplinaires.

Un appel à projets internationaux ouvert en décembre.

Dans ce cadre, un appel à projets sera lancé courant décembre. Il associe les agences de financement des pays suivants : Allemagne, Belgique, Brésil, Etats-Unis d’Amérique, Finlande, France, Irlande, Japon, Luxembourg, Norvège (informations complémentaires à venir), Royaume-Uni, Slovénie, Suisse et Taïwan. Il devrait également recevoir le soutien de l’Union européenne, dans le cadre du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020.

L’appel à projets portera sur les trois thèmes suivants :

1. Gouvernance et dimensions institutionnelles des transformations vers la durabilité
2. Economie et finance des transformations vers la durabilité
3. Bien-être, qualité de vie, identité, et valeurs sociales et culturelles en rapport des transformations vers la durabilité

Les propositions de projets devront s’intéresser à un ou plusieurs de ces thèmes. Ceux-ci ne doivent cependant pas être limitatifs, et il est attendu des participants qu’ils proposent des thèmes complémentaires. Les porteurs de projets sont également invités à prendre en considération les connexions entre les thèmes, et notamment autour des thématiques transversales interrogeant les aspects conceptuels des processus transformatifs et des innovations méthodologiques. La co-production des savoirs et la formulation des questions de recherche étant des aspects critiques du processus de transformation sociétale, les participants sont fortement encouragés à associer à leurs projets les parties-prenantes à la question de la durabilité, notamment les acteurs de la société civile.

Conditions de composition des consortia

Chaque projet doit inclure des équipes de recherches d’au moins trois pays distincts, éligibles à un financement par les agences de financement participantes. Sur ces trois équipes de recherche, au moins deux doivent être éligibles auprès des agences de financement européennes participantes, et au moins une auprès de l’une des agences extra-européennes (Brésil, Etats-Unis, Japon, Taïwan). La participation d’acteurs extra-académiques est encouragée.

Le budget maximal que chaque équipe de recherche est en droit de demander, ainsi que les conditions particulières qui y sont attachées, sont définis par l’agence de financement dont elle dépend. Le financement cumulé maximal alloué à un projet ne peut excéder 1,5 millions d’euros pour une durée maximale de 3 ans.

Une équipe extra-européenne (Brésil, Etats-Unis, Japon, Taïwan) est pleinement autorisée à coordonner un projet. Chaque projet doit être coordonné par chercheur issu des sciences sociales, mais il doit aussi intégrer des chercheurs relevant d’autres champs disciplinaires (sciences de la nature, sciences techniques, etc.) en fonction de la pertinence scientifique de leur participation au projet et de leur éligibilité au regard des agences de financement. Enfin, chaque participant, quel que soit son pays, ne peut participer à plus de 2 projets, et un seul s’il le fait en qualité de coordinateur.

Processus de soumission

L’ouverture de l’appel devrait intervenir courant décembre 2016. Tous les projets devront être déposés exclusivement via le portail de soumission de Belmont Forum (www.bfgo.org). Le processus d’évaluation se fera en deux temps : pré-proposition (outline-proposal) et proposition définitive (final proposal).

Plus d’information

www.belmontforum.org
www.norface.net

Le Belmont Forum
Principal groupe d’agences de financement de la recherche dans le domaine des changements environnementaux globaux, le Belmont Forum est une structure informelle réunissant des pays du G8 et des pays émergents du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Il met en place des appels à proposition conjoints. L’ANR en accueille le secrétariat depuis 2015.

NORFACE
Le réseau NORFACE (New Opportunities for Research Funding Agency Co-operation in Europe) associe les agences de financement de la recherche de 18 pays européens dans le domaine des sciences sociales et comportementales. Depuis sa création en 2004, il lance régulièrement des appels à projets transnationaux.

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