Evènements – MSH Paris-Saclay

Annulé / Séminaire Médias et médiations de la gastronomie – 17/03/2020

La quatrième séance de la saison 2019-2020 du séminaire «  Médias et médiations de la gastronomie (XVIIe-XXIe siècles) »

se tiendra : Mardi 17 mars 2020, de 17h à 19h30

 à la Maison de Balzac  (47, rue Raynouard – Paris 16e)

Elle aura pour thème :

ECRIRE LA GASTRONOMIE (2)

Au programme de cette séance :

Joëlle PAGES-PINDON (Université La Sorbonne Nouvelle – Paris 3),
La cuisine de Marguerite Duras : les mots du corps

Geneviève SICOTTE (Université Concordia, Montréal),
L’idée du « populaire » dans la gastronomie québécoise : un parcours littéraire


Entrée libre dans la limite des places disponibles

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Annulé / SÉMINAIRE DU CENTRE D’ALEMBERT – 25/03/2020

Séminaire itinérant du Centre d’Alembert
« Qu’est-ce qu’un fait établi ? Comment se trompe-t-on ? »

Séance 4 : Qu’est-ce qui fait preuve en mathématiques ? Pratiques de recherche et de publications au XIXe siècle.

Lundi 23 mars 2020 de 16h à 18h30
Centre Scientifique d’Orsay
Institut de Mathématique – Bât. 307 – rue Michel Magat
Amphi J-C. Yoccoz (RdC)
Entrée Libre
Plan d’accès
Contact et informations


Intervenantes :

Emmylou Haffner
Docteure en histoire des mathématiques de l’Université Paris Diderot, et actuellement post-doctorante au Laboratoire de Mathématiques d’Orsay

Des calculs aux résultats : éléments de genèse des treillis chez Dedekind

Résumé : Lorsque Richard Dedekind introduit les notions de module en théorie des nombres algébriques en 1871, il définit également une notion de divisibilité (un module a est divisible par un module b si a est inclus dans b) et des notions arithmétiques liées, comme le PGCD et le PPCM de modules. Quelques années plus tard, il introduit des notations pour ces notions, ce qui lui permet d’établir de nouveaux théorèmes de l’arithmétique des modules. Plus important encore, ces notations lui permettent d’observer un « dualisme particulier » entre les opérations de PGCD et de PPCM, qu’il décide d’étudier plus en détail. Vingt années de recherches sur ces opérations, largement conservées dans ses archives, ont débouché sur le concept de Dualgruppe, équivalent à notre treillis moderne, dans deux publications de 1897 et 1900. Alors que Dedekind est souvent présenté comme l’un des pères des mathématiques conceptuelles, insistant sur l’importance d’éliminer les calculs en mathématiques, ses archives témoignent que son processus de recherche repose largement sur des calculs. En utilisant les archives de Dedekind, je proposerai de contraster les méthodes et outils utilisés au cours du processus de recherche, qui permettent donc d’obtenir les résultats, et ceux utilisés dans ses publications pour exposer ces résultats.

—–

Caroline Ehrhardt
Maitre de conférences en histoire des sciences à l’Université Paris 8, membre de l’IDHE-S (UMR 8533)

Des calculs impraticables : la résolution des équations dans les travaux d’Evariste Galois

Résumé : Les travaux d’Evariste Galois (1811-1832) fournissent un cas historique célèbre où se pose la question de la validation et de l’accréditation d’un résultat mathématique. En effet, alors qu’ils n’ont pas été approuvés par l’Académie des sciences du vivant de leur auteur, ils ont ensuite bénéficié d’une très importante postérité et sont à l’origine d’une théorie mathématique aujourd’hui bien établie, la théorie de Galois. En mettant en regard les pratiques de recherche et de démonstration de Galois, et notamment le rôle dévolu aux calculs, et les pratiques et attentes du milieu mathématique de son temps, nous nous proposons à travers cet exemple de réfléchir au caractère historiquement et socialement situé de ce qui « fait » preuve en mathématiques.


Organisateur :
Joël Merker, Professeur, Institut de Mathématique, Université Paris-Saclay

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Reporté / Petits Déjeuners Durkheim – Le piège de l’employabilité – 20/03/2020

Nouvelle séance avec Dominique Glaymann, Guillaume Tiffon, Frédéric Moatti et Jean-Pierre Durand qui viennent nous présenter leur ouvrage :
Le piège de l’employabilité. Critique d’une notion au regard de ses usages sociaux
(Presses Universitaires de Rennes, 2017 : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=4451)

Cet ouvrage interroge les usages sociaux de l’employabilité en montrant comment elle affecte les politiques publiques, le recrutement, la formation et l’insertion dans l’emploi. Les auteurs interrogent également la portée symbolique et la pertinence scientifique de cette notion qui risque d’enfermer dans un double piège : stigmatiser les chômeurs et persister dans les politiques d’emploi sans résultat face au chômage.

La séance aurai lieu à la Bibiliothèque Durkheim de l’ENS Paris-Saclay et sera animée par Florent Le Bot (IDHES / UEVE).

nscription conseillée : bib.durkheim@ens-paris-saclay.fr

Pour rappel : les Petits déjeuners sont inscrits au programme de l’École doctorale SHS de l’Université Paris-Saclay.

Les doctorants venus assister aux présentations peuvent ainsi créditer 22,5 heures de crédit parmi les 100 heures de formation qui doivent être validées dans le cadre de l’École doctorale.

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Annulé / Colloque international « Atlantique Argentique Circulations photographiques, XIXe-XXe siècles » – 19-20/03/2020

Colloque international organisé par la Maison des Sciences de l’Homme Paris Saclay, l’UMR Théorie et histoire des arts et des littératures de la modernité (THALIM), l’école doctorale Translitterae, le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines (CHCSC), le laboratoire Synergies Langues Arts Musique (SLAM) et le Jeu de Paume dans le cadre du programme ANR Transatlantic Cultures

On le sait, la question des origines de la photographie a donné lieu à des hypothèses concurrentes, ancrées dans les particularismes et les revendications nationales. La photographie a été imaginée, esquissée, voire inventée avant Daguerre, par des Anglais (au premier rang desquels Henry Talbot), par un Espagnol de Saragosse (Ramos Zapetti) et peut-être même par un autre Français exilé au Brésil (Hercules Florence). Ce que François Brunet appelait « l’idée de photographie » semble avoir surgi presque en même temps sur toutes les rives de l’Atlantique. Depuis, les photographies et les photographes ont contribué de façon décisive aux cultures transatlantiques et aux échanges entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques.

Le colloque « Atlantique argentique » ambitionne précisément d’esquisser une cartographie de ces « zigzags » dans l’ensemble de la région, avant que la culture visuelle de la fin du XXe siècle ne soit profondément transformée et mondialisée par la technologie numérique et l’apparente dématérialisation des images. La construction de cultures atlantiques s’est jouée en partie dans la manière dont ce « désir de photographier » a traversé l’océan. La circulation matérielle des images et des publications, des praticiens professionnels et amateurs, le marché des matériels et l’organisation d’expositions ont été des vecteurs importants d’échanges commerciaux et culturels.

Ces traversées ont d’abord touché les grandes capitales de l’Atlantique et les ports. Elles ont relié les patries d’origine des migrants et les frontières de l’exil, les champs de missions et les champs de bataille, les hauts-lieux du tourisme et les horizons inconnus. Pour ce faire, les photographies ont voyagé par bateau, par câble, par avion, et même dans une célèbre valise mexicaine. Ce sont les voyages et les correspondances, les échanges institutionnels, les circuits de l’art et de la culture qui ont ainsi contribué à fabriquer ou à maintenir des liens familiaux, amicaux, politiques ou religieux dans l’ensemble de la région, nourrissant les histoires communes d’un rivage à l’autre.

Cet Atlantique des images matérialise à la fois le lien et l’éloignement, la communauté et la séparation. Il a façonné des empires, nourri la propagande et le commerce, élaboré l’utopie d’une « famille humaine » commune au lendemain de la Seconde guerre mondiale.

Les interventions s’attacheront donc à dessiner la contribution des images photographiques au paysage visuel atlantique, ce « monde image » (image world) évoqué par Deborah Poole pour décrire l’économie visuelle liant les Andes, l’Afrique, l’Europe et les Etats-Unis.

Ce colloque s’inscrit dans le cadre du programme de recherche international “Transatlantic Cultures” mené par le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines (Paris-Saclay), l’Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3 et l’Université de São Paulo avec le soutien de l’ANR et de l’agence brésilienne FAPESP. Pour en savoir plus: https://tracs.hypotheses.org/

Comité scientifique :

Alexander Alberro, Columbia University, Etats-Unis

Jennifer Bajorek, Hampshire College, Etats-Unis

Alberto del Castillo Troncoso, Instituto Mora, Mexique

Paul-Henri Giraud, Université de Lille, France

Patricia Hayes, Université du Cap-Occidental, Afrique du Sud

Jean Kempf, Université Lyon 2 Louis Lumière, France

Boris Kossoy, Université de São Paulo, Brésil

Olivier Lugon, Université de Lausanne, Suisse

Rebeca Monroy Nasr, Instituto Nacional de Antropología e Historia, Mexique

Maureen Murphy, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Membre de l’Institut Universitaire de France

Michel Poivert, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, France

Shelley Rice, New York University, Etats-Unis

Pia Viewing, Jeu de Paume, France

Laura Wexler, Yale University, Etats-Unis

Kelley Wilder, De Montfort University, Royaume-Uni

Comité d’organisation :

Ada Ackerman, THALIM, Centre National de la Recherche Scientifique

Didier Aubert, THALIM, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle

Clara Bouveresse, SLAM, Université d’Evry-Val d’Essonne

Anaïs Fléchet, CHCSC, Université de Versailles Saint-Quentin

Eduardo Morettin, Université de São Paulo

Priscilla Pilatowsky, Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine, Colegio de México

INSCRIPTION : http://www.jeudepaume.org/index.php?page=article&idArt=3559

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Séminaire Les libertés numériques – 5/03/2020

Jeudi 5 mars 2020 – Les atteintes aux libertés numériques – Amphi Guizot

A l’exception de certains droits cardinaux, comme le droit à la dignité, les droits fondamentaux tolèrent des restrictions. Quels sont les motifs d’atteintes aux droits fondamentaux du numérique ? De la protection de l’ordre public et de la sécurité publique, jusqu’à la surveillance des salariés par leur employeur, il est nécessaire d’interroger ces limites.

  • Félix Tréguer, chercheur associé au Centre Internet et Société du CNRS et post-doctorant au CERI-Sciences Po : Généalogie de la censure : le contrôle d’Internet au prisme de la raison d’Etat.

Inscription ici.

A propos du séminaire :

Open data, transparence des algorithmes, éthique by design, droit à l’oubli numérique, autodétermination informationnelle, reconnaissance faciale, neutralité du net, souveraineté numérique, justice prédictive, etc. autant de sujets qui animent ces dernières années le débat public concernant l’environnement juridique du numérique.

Ces sujets soulèvent une question commune : quels seront demain les droits et libertés fondamentales reconnus à chacun dans l’univers numérique? La réponse à cette question impose un examen transversal de ces différents sujets : notre intuition est qu’une approche globale des libertés numériques est aujourd’hui impérative.

A l’heure où se multiplient les projets de reconnaissance constitutionnelle et européenne des droits fondamentaux du numérique, et où le Conseil de l’Europe élabore des instruments juridiques relatifs à la gouvernance de l’Internet, ce cycle de conférences propose un échange interdisciplinaire autour de l’étude de leurs fondements, leurs enjeux, leur nature et leur mise en oeuvre.

En savoir plus : https://libertes-numeriques.com/

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Séminaire du Centre d’Alembert – 3/03/2020

Séminaire itinérant du Centre d’Alembert
Qu’est-ce qu’un fait établi ? Comment se trompe-t-on ?

Séance n°3 : L’observation permet-elle des découvertes fiables ?
l’exemple de l’astrophysique
.

Mardi 3 mars 2020 de 13h30 à 15h30
Centre Scientifique d’Orsay
Institut de Physique Nucléaire (IPN) – Bâtiment 100A
Auditorium Joliot Curie – RdC (voir plan)
Entrée libre
Intervenants :
Marc Ollivier
Astronome, directeur de l’Institut d’Astrophysique Spatiale d’Orsay, Université Paris-Saclay
La découverte de 51 Pegase B.Florent Robinet
Chercheur au CNRS, IJCLab (Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie),
Université Paris-Saclay
Première détection des ondes gravitationnelles : validation expérimentale d’une découverte historique.
Organisateurs :
Jean-Claude Vial, Chercheur CNRS émérite en astrophysique, Institut d’Astrophysique Spatiale d’Orsay, Université Paris-Saclay et Julien Gargani, Directeur du Centre d’Alembert

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Design : Prix spécial de la MSH PARIS-SACLAY

La finale du Prix Design & Science 2020 organisé par le Design Spot de l’université Paris-Saclay a eu lieu le 27 février au Palais de la Découverte.

Consacré cette année au thème Agriculture et mégapoles, le Prix Design et Science a permis à 36 étudiants designers et scientifiques de travailler pendant quatre mois en équipe sur cette problématique et de proposer via leurs projets des solutions concrètes aux enjeux de l’agriculture urbaine.

A cette occasion, la MSH a décerné son prix spécial au projet « L’atelier sur demande ». Marion Atzemis (Strate), Gaëlle Desmergers (ENSTA Paris), Eléonore Dutartre (AgroParisTech) et Anaïs Ougier (Strate) ont reçu ce prix des mains d’André Torre, ancien directeur de la MSH, et de Maryse Bresson, nouvelle directrice.

Ce projet vise à créer une agriculture urbaine cohérente pour des citadins toujours plus pressés, en offrant un service d’agriculture mobile disponible via une application.

 » L’atelier sur demande est un service qui propose aux parisiens des ateliers mobiles d’agriculture urbaine. Amenés par un triporteur, des cours collectifs s’invitent sur les places publiques, sur commande des utilisateurs par notre application. En s’adaptant aux modes de vie rapides des urbains, notre objectif est d’en questionner les conséquences. Par le contenu de nos ateliers, nous souhaitons sensibiliser les citadins aux rythmes lents de la nature, et les reconnecter à la production agricole dont ils consomment les fruits quotidiennement. Notre service s’inscrit dans un écosystème d’associations d’agriculture urbaine, d’écoles d’agriculture et de pôles de réinsertion sociale. « 

Découvrez le site du projet : https://gaelledesmergers.wixsite.com/lateliersurdemande

Retrouvez prochainement nos quatre lauréates en interview sur notre site.

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Petits Déjeuners Durkheim – Delphine Berdah- 28/02/2020

Nouvelle séance le 28 février avec Delphine Berdah qui viendra présenter son ouvage : 
Abattre ou vacciner • La France et le Royaume-Uni en lutte contre la tuberculose et la fièvre aphteuse (1900-1960) – EHESS, 2018

Discutante : Cynthia Colmellere

Inscription conseillée : bib.durkheim@ens-paris-saclay.fr

Pourquoi le Royaume-Uni, fervent défenseur de la police sanitaire d’abattage depuis le XIXe siècle, a-t-il lancé des recherches sur des vaccins vétérinaires dès l’entre-deux-guerres ? Pourquoi la France a-t-elle fait le choix paradoxal, au début des années 1960, de rendre obligatoire la vaccination antiaphteuse alors qu’elle renonçait à son vaccin contre la tuberculose bovine ? Ce livre répond avec originalité à ces questions qui concernent tant l’histoire que l’actualité. Il traite, de manière comparée, de la construction des normes de contrôle des maladies animales dans ces deux pays depuis la fin du XIXe siècle, et des trajectoires d’innovation et d’utilisation des sérums et vaccins contre la fièvre aphteuse et la tuberculose bovine. Ce faisant, il montre de façon inattendue que ces trajectoires, de même que les choix prophylactiques qui en dépendent, relèvent avant tout des circulations entre médecine humaine, médecine vétérinaire et sciences de l’agriculture.

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Colloque « Peut-on se passer de la voiture hors des centres urbains ? » – 27/02/2020

S’inscrivant dans le cadre du projet CONDUIRE, financé par l’Ademe, ce colloque soutenu par la MSH Paris-Saclay cherche à interroger les pratiques de déplacements des ménages en zones peu denses, en associant travaux académiques, retours d’expériences des professionnel-le-s du secteur des transports, des collectivités, des associations et des entreprises. Il a pour ambition de comprendre les ressorts de la transition vers des mobilités plus durables, inclusives et responsables, au sein des espaces où l’automobile reste prégnante dans les déplacements quotidiens.

Notre interrogation est motivée par le paradoxe, mis en lumière par de nombreux travaux, selon lequel les solutions de substitution à la voiture sont proposées et mises en place quasi exclusivement dans les espaces denses. S’il est plus ou moins aisé de se passer de l’utilisation régulière d’une voiture dans les espaces urbains en raison de l’abondance des alternatives disponibles (transports en communication, vélo, autopartage), les espaces périphériques, pourtant caractérisés par un usage intensif et croissant de la voiture, connaissent peu de solutions écologiques, inclusives et économiques à l’automobile. Or, le développement de la transition économique, écologique et sociale ne peut faire l’économie d’une étude approfondie des usages et pratiques de la voiture dans les espaces périphériques pour au moins deux raisons : d’une part, ces espaces contribuent d’une façon importante à la pollution atmosphérique ; d’autre part, ces espaces concentrent les populations pour lesquelles la voiture est à la fois indispensable, extrêmement contraignante et coûteuse.

Comment faire en sorte de développer des alternatives économiques et écologiques à la voiture dans ces espaces ? Quels sont les leviers à actionner pour changer les comportements ? Comment réduire le poids et l’impact de la voiture dans les espaces où cette dernière est perçue comme “indispensable” et “irremplaçable” ? C’est pour répondre à ces questions que le présent colloque entend faire dialoguer acteurs académiques, experts de la mobilité et élus de terrain sur ces problématiques.

Informations pratiques :

http://www.printemps.uvsq.fr/laboratoire-professions-institutions-temporalites-/langue-fr/colloques-et-journees-d-etudes/colloque-peut-on-se-passer-de-la-voiture-hors-des-centres-urbains–430491.kjsp?RH=1369385788775

Date Jeudi 27 février 2020
Lieu Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Bâtiment Vauban – Amphithéâtre 7
47, boulevard Vauban
78 280 Guyancourt

Entrée libre sur inscription avant le 20 février 2020 :


Accéder au formulaire d’inscription

Organisation du colloque :

Comité scientifique : Dominique Barth, Yoann Demoli, Albane Durand, Sarah Ghaffari, Bernard Jullien, Ivaylo Petev, Magali Pierre, Axel Villareal
Comité d’organisation : Carine Bourlard, Yoann Demoli, Nathalie de Guizelin-Marault, Axel Villareal

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Workshop « Designer pour l’aérospatiale aujourd’hui » – 7/02/2020

Workshop « Designer pour l’aérospatiale aujourd’hui »

Formaliser, Expérimenter, Explorer.

Journées d’étude organisées par le Centre de recherche en design (ENSCI-Les Ateliers / ENS Paris-Saclay)
Avec le soutien de la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay

Télécharger le programme :

DAA – ProgrammeDEF

La participation du designer et/ou de l’architecte au développement du secteur de l’aérospatial n’est pas nouvelle. Déjà en 1972, le designer français Raymond Loewy réalisait des études dessinées d’habitables pour le projet de mission spatiale Saturn Five Space Station de la National Aeronautics Space Administration 1 (NASA).
Aujourd’hui, certains designers spécialisés dans la conception d’interfaces homme-machine sont intégrés au sein des agences spatiales et participent en amont à la conception des outils numériques qui permettent d’opérer les équipements embarqués à bord des vaisseaux, robots ou tout autre équipement technique et scientifique à destination de l’espace ; c’est le cas du groupe de recherche Human Interfaces Group de la NASA. Ce travail autour de la conception des habitacles et équipements servant la perspective d’une vie embarquée, se poursuit aujourd’hui, potentiellement enrichi de la collaboration de nouveaux acteurs biologistes, ergonomes, psychologues ou encore sociologues, dont l’importance des recherches sur la vie en ces espaces contraints, est à présent largement reconnue.
Ce rôle « historique » du designer et/ou architecte, participant de l’aménagement des habitacles et de leur fourniture en équipements, n’est pourtant pas celui que nous entendons considérer lors de ces journées d’étude. En effet, l’organisation de ces dernières est bien plutôt motivée par le constat que le designer se trouve aujourd’hui appelé à participer nouvellement de la conception de ces projets de mission spatiale, en intervenant sur des phases de projet situées plus en amont, et au demeurant pour des missions qui excèdent souvent la question du vol habité. Le designer ou l’architecte tend en effet à endosser de nouveaux rôles dans le développement des projets de mission spatiale innovants – des rôles qui, pour être variés, ont en commun de ne plus cantonner son travail au seul terme applicatif du développement de ces projets de mission. Ainsi le designer peut par exemple être amené à accompagner la conception d’un satellite à visée d’exploration scientifique, et se trouver à interagir avec d’autres acteurs, en fréquentant les laboratoires scientifiques et non plus seulement les bureaux d’étude. De manière générale, nous faisons l’hypothèse que ce qui se joue ici pour le design et/ou l’architecture (ces disciplines du projet, dont les frontières se trouvent elles-mêmes déplacées sinon défaites, dès lors qu’il s’agit de travailler en pareil contexte extra-terrestre, coupés du sol, à l’appréhension de nouvelles échelles d’expérience), c’est un renouvellement décisif de ce qu’il/elle « fabrique » : non plus tant des espaces susceptibles de répondre à la problématique des espaces contraints, ou des équipements faisant preuve d’une ergonomie optimale, mais de nouveaux outils de représentation et/ou scénarisation pour de possibles expérimentation et/ou expériences de l’échelle cosmique.
Ces nouvelles modalités d’intervention l’obligent à réinventer ses propres modes de formalisation, d’expérimentation ou d’exploration – trois opérations profondément inscrites dans la pratique du design et de l’architecture, mais qui sont à redéfinir en profondeur en ces nouveaux contextes : qu’il s’agisse de participer plus en amont à la construction des outils de représentation/expérimentation/exploration de la connaissance scientifique mobilisée par ces missions ; de viser la production d’imaginaires qui ne soient plus réductibles à la seule production d’une imagerie ou d’une esthétique devant servir la réception/communication en aval de ces missions, mais puissent ouvrir à des expériences alternatives concrètes de l’échelle cosmique ; de participer de la réorientation des anticipations à la source des choix de programmation mêmes de ces missions ; ainsi l’architecte Olivier Walter interrogeait récemment les possibilités de la vie sur Mars en faisant du biomimétisme une source de conception potentielle pour la réalisation d’une architecture pour une colonie martienne.
A l’horizon de ces journées, la volonté d’éprouver la réalité, la pertinence et les obstacles qui se présentent, pour un tel renouvellement de la relation du designer/architecte au secteur de l’aérospatiale : depuis la conception d’espaces contraints et d’équipements micro, vers une activité de formalisation, d’expérimentation et d’exploration renouvelée. Un déplacement d’autant plus en prise avec les besoins de cette recherche aérospatiale qu’il permet de dépasser les difficultés de cette dernière à appréhender l’échelle cosmique, en travaillant à l’articulation possible d’échelles de réalité hétérogènes en une véritable expérience possible, consistante et significative.

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