PéLiAS. Les périodiques comme médiateurs culturels (Littérature, arts, sciences; 20-SEM-02)
Porteurs
Norbert VERDIER (EST-GHDSO)
Alexia KALANTZIS (CHCSC)
Hélène VEDRINE (CELLF 19-21)
Résumé
Le séminaire PéLiAS (périodiques
littéraires, artistiques et scientifiques) aborde la thématique des périodiques
comme médiateurs culturels (XVIIIe siècle-XXe siècle) à partir d’une double
approche littéraire et scientifique. Il est co-organisé par trois laboratoires
: le Groupe d’Histoire et de la Diffusion des Sciences d’Orsay (GHDSO) de
Paris-Sud, le Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines (CHCSC)
de Versailles-Saint- Quentin, et le Centre d’Etude de la Langue et des
Littératures Françaises, Littérature française XIXe-XXIe siècles (CELLF 19-21)
de Paris-Sorbonne. Chaque séance est organisée autour d’un thème spécifique et
propose une double intervention : l’une d’un chercheur issu du domaine des
humanités et l’autre du domaine scientifique. L’approche est à la fois pluridisciplinaire
et internationale.
Le séminaire a obtenu l’an passé
le label de la MSH pour sa première année. Nous demandons donc un
renouvellement du label pour sa deuxième année.
Perception du changement climatique dans les régions polaires (20-SEM-01)
Porteurs
Jan BORM (CEARC)
Christophe GRENIER (LSCE)
Résumé
La série de séminaires vise à animer sur 2020-21 une collectivité Paris Saclay tournée vers les milieux hautes latitudes. Cette communauté interdisciplinaire (SHS et Géosciences) d’enseignants, chercheurs, étudiants compte une centaine de personnes. Elle possède un niveau de publications qui la place dans le groupe de tête à l’échelle internationale mais est seulement en train de se constituer (voir son site dédié http://hauteslatitudespsaclay.cnrs.fr). Il s’agit pour cette année d’organiser une série de séminaires autour des sites principaux sur lesquels des dynamiques de travail importantes sont attendues. Ces rencontres sont à nos yeux indispensables pour que les intervenants de provenances diverses puissent se rencontrer et envisager des dynamiques communes.
OTELO : OnTologies pour l’Enrichissement de l’analyse Linguistique de l’Oral (19-EX-03)
Porteurs
Ioana VASILESCU (LIMSI)
Fabien SUCHANEK (Télécom Paris)
Résumé
Le projet OTELO propose une analyse multi-niveaux de la langue parlée à partir de grands corpus oraux, segmentés et annotés automatiquement. L’hypothèse de travail est la suivante : la langue, qu’il s’agisse de sa variété écrite ou orale, est intrinsèquement ambiguë et polysémique. Les linguistes aspirent à rendre compte de cette ambiguïté dans le but de comprendre son fonctionnement. Les chercheurs en sciences et technologies de l’information sont également concernés par la formalisation de la variation linguistique dans des buts applicatifs. Les travaux qui s’intéressent à une description exhaustive de la langue sont rares car ils impliquent des démarches venant de plusieurs communautés scientifiques. Le projet OTELO est porté par deux chercheurs en linguistique (I.Vasilescu, LIMSI) et en informatique (F. Suchanek, Télécom Paris) et propose une analyse approfondie de la langue à partir de données orales. Segmentées en phones et mots, ces données seront ensuite enrichies avec des connaissances concernant le statut grammatical des mots, leurs relations syntaxiques et sémantiques en contexte. Les résultats attendus concernent le rôle de l’information phonétique dans la désambiguïsation des homophonies contextuelles impliquant des entités, et l’impact des connaissances linguistiques de « haut niveau » (grammaticales, syntaxiques, sémantiques) dans la diffusion des motifs de variation phonétique au sein des mots d’une langue.
CONCEVOIR LA GOUVERNANCE D'UN INCONNU COMMUN: LE CAS DE LA SELECTION PARTICIPATIVE DE BLE TENDRE (19-MA-05)
Porteurs
Elsa BERTHET (SADAPT)
Isabelle GOLDRINGER (GQE)
Résumé
La sélection participative, en
produisant des variétés-populations et en impliquant de manière collective
paysans et autres parties prenantes, remet en cause l’identité classique de la
variété et a fortiori de la semence. Elle conduit à réviser en profondeur le
cadre cognitif et normatif actuel de la sélection variétale. La sélection
participative, parce qu’elle génère des “inconnus communs” soulève des questions
de gouvernance, organisationnelles, scientifiques et juridiques nouvelles pour
le secteur. Ce projet de recherche, ancré dans les sciences de gestion à
l’interface avec la génétique des populations et la génétique quantitative,
vise à mettre en place une recherche-intervention pour identifier les traits
d’une gouvernance adaptée à cette situation de fort degré d’inconnu. Organisé
en trois volets menés sur 12 mois, il propose (i) une formalisation de la
variété et de la semence comme inconnus communs, (ii) l’organisation de 4
ateliers de conception collective impliquant les paysans sélectionneurs, et
(iii) une synthèse permettant à la fois de proposer des solutions concrètes et
co-construites pour une gouvernance adaptée aux enjeux de la sélection participative,
et de réfléchir aux conditions d’une gouvernance des communs en situation de
fort degré d’inconnu.
RwandaMAP2020 (Mémoires, Archives, Patrimoines). Connaître le génocide des Tutsi : le chercheur à l’épreuve des traces de l’extermination (19-MA-04)
Porteurs
François ROBINET (CHCSC)
Ornella ROVETTA (Université Libre de Bruxelles)
Hannah GRAYSON (University of Stirling, Ecosse)
Résumé
Lancé en septembre 2017 par une dizaine de chercheurs français et étrangers, le projet RwandaMAP2020 a permis la constitution d’un réseau de recherche international sur les traces (mémorielles, archivistiques, patrimoniales) du génocide des Tutsi du Rwanda. Ce collectif vise à relever une série de défis posés aux Sciences humaines et sociales (pertes, dégradations ou destructions de certaines traces ; profusion de données, d’archives et de travaux scientifiques ; abondance de témoignages et de récits de natures diverses) qui rendent indispensable la création de dynamiques collectives profondes et durables d’enrichissement des savoirs sur le génocide appuyées sur le recours aux outils numériques de la recherche en humanités.
Après une première phase de constitution de l’équipe et du réseau international et de définition des périmètres du projet scientifique (Septembre 2017 – Juin 2019), le projet entre désormais dans une seconde phase (Septembre 2019-Décembre 2020) de collecte de données sur le terrain et de création des outils numériques permettant la diffusion de ces données à la communauté scientifique.
Quatre objectifs sont ciblés de manière prioritaire durant cette deuxième phase : 1/ production d’une cartographie des lieux d’archives et de documentation ; 2/ production d’une bibliographie collaborative ; 3/ création d’un annuaire des chercheurs ; 4/ création de la plateforme numérique permettant de diffuser ces résultats. Cette phase doit aussi permettre la consolidation financière et institutionnelle du projet.
Après le soutien apporté par la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay à travers le financement du premier workshop puis par le biais du dispositif « Emergence », nous sollicitons de nouveau l’appui de la MSH pour cette phase de maturation de notre projet durant la prochaine année (Décembre 2019 – Décembre 2020), décisive pour la réussite de RwandaMAP2020 puisque les premiers résultats doivent être rendus publics fin 2020.
De l’archive aux systèmes d’information géographique : des outils pour la cartographie dans les humanités numériques (20-WS-07)
Porteurs
Davide GHERDEVICH (DYPAC)
Eric MERMET (EHESS)
Citlalli DOMINGUEZ (DYPAC)
Résumé
Depuis plusieurs années, différentes disciplines des sciences humaines et sociales comme l’histoire, la littérature, l’anthropologie sociale, la sociologie, l’archéologie ont renouvelé l’étude de la cartographie, utilisant des nouvelles approches théoriques, méthodologiques et techniques.
Lors de ces deux jours de workshop, nous souhaitons interroger les différentes manières d’utiliser la cartographie, les SIG et l’analyse spatiale dans les sciences humaines et sociales. Grâce en particulier à l’utilisation des archives, les chroniques, les systèmes d’information géographique et aux outils informatiques nous pouvons fournir de nouvelles analyses et de nouvelles données à partir de cartes.
De l’archive aux systèmes d’information géographique : des outils pour la cartographie dans les humanités numériques (20-WS-07)
Porteurs
Davide GHERDEVICH (DYPAC)
Eric MERMET (EHESS)
Citlalli DOMINGUEZ (DYPAC)
Résumé
Depuis plusieurs années, différentes disciplines des sciences humaines et sociales comme l’histoire, la littérature, l’anthropologie sociale, la sociologie, l’archéologie ont renouvelé l’étude de la cartographie, utilisant des nouvelles approches théoriques, méthodologiques et techniques.
Lors de ces deux jours de workshop, nous souhaitons interroger les différentes manières d’utiliser la cartographie, les SIG et l’analyse spatiale dans les sciences humaines et sociales. Grâce en particulier à l’utilisation des archives, les chroniques, les systèmes d’information géographique et aux outils informatiques nous pouvons fournir de nouvelles analyses et de nouvelles données à partir de cartes.
Les territoires au temps de la pandémie du Covid 19 (20-WS-09)
Porteurs
André TORRE (SADAPT)
Lise BOURDEAU-LEPAGE (EVS)
Résumé
L’objectif de ce Workshop sur Les territoires au temps de la pandémie du Covid 19 est de réfléchir aux impacts sociaux et spatiaux de la pandémie et d’en tirer les enseignements pour penser les nouveaux mondes à venir. Trois domaines fondamentaux de l’activité et des sociétés humaines seront abordés : les déplacements avec l’étude des mobilités, les relations à distance avec l’analyse du confinement, l’alimentation avec les systèmes alimentaires territorialisés. Les intervenants.tes proviendront de différentes disciplines des sciences sociales ; économie, géographie, aménagement et sciences de gestion. Ils tireront, à partir de ces trois cas emblématiques, les enseignements de la crise en termes d’impacts territoriaux et se projetteront dans la conception des mondes futurs de l’après Covid.
ARAMOS, société savante de recherche en management de la santé, organise une conférence nationale annuelle (13-14 Octobre 2020, 150 participants attendus, soutien de la Fnege et du CNRS, publication dans le Journal de Gestion et d’Economie en Santé – seule revue française classée dans le domaine). Il s’agit d’une conférence organisée depuis 8 ans, multidisciplinaire (Sciences de Gestion, Médecine, sciences infirmières), réunissant académiques et professionnels venant du monde de la santé (directeurs d’hôpitaux, agences sanitaires, association de patients). Cette conférence apportera une visibilité nationale et internationale forte, à la fois du point de vue académique, que du point de vue des acteurs de la santé, dans le contexte de crise Covid-19. Elle aidera à créer des collaborations au sein de Paris-Saclay (par exemple, avec le centre de lutte contre le cancer de Gustave Roussy, leader européen en oncologie où Etienne Minvielle, l’un des organisateurs travaille en tant que médecin).
Symposium MAPS 2 – Management et Psychiatrie : Impacts et pilotage des innovations numériques en santé mentale (20-WS-12)
Porteurs
Annie BARTOLI (LAREQUOI)
Guy GOZLAN (SAMSAH)
Cécile BLATRIX (PRINTEMPS)
Résumé
La 2ème édition du symposium MAPS – Management et Psychiatrie, organisée par le laboratoire LAREQUOI de l’UVSQ / Université Paris-Saclay et le Samsah Prépsy, service d’accompagnement médico-social personnalisé, s’est tenue le mercredi 2 juin 2021. Elle était coprésidée par le Pr. Annie Bartoli et le Dr. Guy Gozlan. Le thème de l’édition 2021 était : « Impacts et pilotage des innovations numériques en santé mentale ». Le symposium a réuni une centaine de participants : chercheurs de différentes disciplines (management et organisation, économie, santé publique, psychiatrie…), médecins et professionnels de santé, usagers, institutionnels et acteurs politiques, etc.
Les apports et échanges ont mis en lumière les liens entre santé et numérique, ainsi que les spécificités et défis des innovations dans ce domaine, notamment lorsque celles-ci sont conçues et mises en oeuvre dans le champ de la santé mentale.
Tout au long de la journée, des séances plénières et des ateliers parallèles se sont déroulés en mode virtuel (plateforme SCOOCS financée en partie avec la subvention de l’UPSaclay).