Patrimoines et Patrimonialisation. Les inventions du capital historique
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Pour cette seconde saison comme pour la première, le séminaire se propose de traiter des phénomènes de patrimonialisation passés et présents dans leur extrême diversité. Il s’attache aux manières dont des patrimoines se sont constitués et se constituent aujourd’hui encore, aux stratégies des acteurs qui soutiennent leur reconnaissance, aux enjeux culturels, sociaux, économiques qui s’y rattachent.
Il fait appel à des spécialistes de différentes disciplines, travaillant sur des objets divers (culture, art mais aussi politique, société, industrie, agriculture…) souhaitant confronter et enrichir leurs analyses.
(Mise à jour le 18 avril 2024)
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Le séminaire s’intéresse aux interactions entre des communautés appliquées à établir le domaine de compétence de leurs savoirs. Ces interactions donnent lieu à un ensemble d’oppositions : entre savoirs savants au sein d’une même discipline et entre plusieurs disciplines ; entre savoirs savants et savoirs profanes; et entre savoirs experts et savoirs politiques.
La circulation des savoirs au sein des communautés et entre elles entraine une redéfinition permanente de la division du travail dans les sciences. Aussi ce séminaire s’interroge plus particulièrement sur les espaces interstitiels comme lieux de transformation des savoirs, où la multiplicité de leurs usages accompagne leur adaptation à des publics variés.
En mobilisant des recherches en histoire, en sociologie et en sciences politiques, ce séminaire est aussi l’occasion de s’interroger sur l’intérêt
d’une approche multidisciplinaire des interactions entre savoirs.
(Mise à jour le 18 avril 2024)
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Savoir et Pouvoir Lire la suite »
Depuis 2013, François Bontems organise des conférences à l’Institut Pasteur consacrées aux interactions entre science et société. Depuis 2016, il est responsable d’un cours Pasteur sur le même sujet auquel participe Alexei Grinbaum. Le principe est d’inviter des philosophes, des sociologues, des historiens ou des personnes de la société civile à discuter avec les chercheurs et les administratifs de l’Institut de (l’évolution de) la place de la science dans la société.
Nous souhaitons élargir ces séminaires au campus de l’Université Paris-Saclay en proposants aux conférenciers de venir faire deux séminaires à quelques jours d’intervalle, l’un à l’Institut Pasteur, l’autre à Paris-Saclay. François Bontems a obtenu un financement du programme INCEPTION (4000€) pour prendre en charge les déplacements et les frais liés aux séminaires donnés à Pasteur. La présente demande vise à couvrir les frais supplémentaires (en particulier l’hébergement) permettent de faire aussi parler les conférenciers sur le campus de Paris-Saclay.
(Mise à jour le 18 avril 2024)
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Relations science – société Lire la suite »
Le séminaire du GRIAHAL, Groupe de Recherche Interdisciplinaire sur les Antilles Hispaniques et l’Amérique Latine, est reconnu depuis 2015 comme le séminaire du CHCSC spécialisé sur la Caraïbe. Le séminaire est dirigé par Sylvie Bouffartigue, PU (CHCSC, UVSQ). Le GRIAHAL a inscrit de longue date ses travaux dans une démarche interdisciplinaire dans le champ des SHS, en se centrant sur les sociétés caribéennes et latino-américaines. Le séminaire du GRIAHAL accueille des étudiants de Master LLCER (parcours ECPH) et des doctorants de l’ED SHS de Paris Saclay.
Le programme annuel du séminaire alterne conférences d’invités, communications de membres doctorants ou post-doctorants du GRIAHAL, ateliers ou workshop thématiques, Journées d’Etudes et colloques internationaux.
Le séminaire interinstitutionnel se réunit mensuellement depuis plusieurs années. Il regroupe une quinzaine de chercheurs confirmés de plusieurs universités françaises. La longévité du séminaire du GRIAHAL a permis au groupe d’entretenir des réseaux nationaux, européens et internationaux pérennes.
(Mise à jour le 19 avril 2024)
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Quand la nécessité de nourrir une conscience écologique est désormais largement acquise, le design n’es pas condamné à ne pourvoir que résister ou céder à l’application des nouvelles normes environnementales qui s’appliqueraient de manière adventice à sa pratique, comme à toute pratique productive ou industrielle – des normes bien souvent vécues comme des freins à son inventivité. Ce séminaire veut montrer qu’il est bien plutôt appelé à redécouvrir, point par point (quelques que soient les questions environnementales considérées précisément), en qualité de discipline créatrice du projet travaillant à l’articulation de différentes dimensions du monde présent, sa capacité à inventer ou être source des normativités nouvelles. S’il est très (trop) souvent invité à se faire eco-design, à répondre aux impératifs d’un design eco-responsable ou encore d’un slow design, il n’est que trop peu convoqué pour sa puissance normative propre, invité à réactualiser la valeur critique propre de sa pratique du projet. Le premier objectif de ce séminaire sera de témoigner de la capacité qu’ont les designers – via une conduite du projet, prenant en compte les milieux du vivant et les relations qu’il y entretient – de reformuler entièrement une série de questions émergeant avec l’inquiétude écologique, autant que de favoriser-organiser sur ces objets la construction d’une recherche qui soit immédiatement et profondément interdisciplinaire.
(Mise à jour le 19 avril 2024)
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Design, écologies et normativités nouvelles Lire la suite »
Le champ scientifique et le champ artistique se croisent et se mêlent parfois pour produire des recherches, souvent engagées (recherche-action) et nécessairement situées (Haraway).
Les activités du CIREC (ateliers, journées de recherches, direction de revue, formations et collaborations) ont permis de mener une première exploration de la richesse et de la multitude des oeuvres liées à des recherches socio-anthropologiques qui abordent les problématiques de l’invisibilisation, des rapports de marginalisation et de domination sociale.
Le projet Intersections vise à poursuivre cette exploration et à rendre visible les travaux de recherche-création qui traitent de ces problématiques de façon engagée et complexe participant à ce que l’on peut appeler avec Ralf Marsault, des formes de résistance à l’effacement. Intersections prends la forme d’une série de courts-métrages documentaires, qui permet de découvrir une oeuvre et son auteur·ice à chaque épisode et de rencontrer ceux et celles qui figurent dans ces travaux de recherche-création – populations dites « autochtones » du Canada dans le travail de Magali Uhl, « travailleuses domestiques » dans celui d’Olivia Gay, pour citer les 4 chercheuses-artistes retenues pour les épisodes pilotes qui seront réalisés grâce au soutien de la MSH Paris-Saclay.
(Mise à jour le 23 mai 2024)
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Ce projet expérimental vise à tester les comportements d’assurance et d’auto-assurance (i.e. les investissements de prévention dédiés à la réduction de l’ampleur des sinistres) lorsque l’individu fait face à une augmentation du risque. Il s’agira d’améliorer la compréhension de ces comportements dans deux directions.
• Dans un premier temps, nous proposons d’étudier comment l’utilisation des deux modes de couverture des risques – assurance et auto-assurance – est affectée par une augmentation du risque, selon qu’elle correspond à une augmentation de la probabilité du risque ou de la taille du sinistre.
• Deuxièmement, pour améliorer notre analyse des données expérimentales, nous nous appuierons sur la théorie de l’intégration de l’information (IIT, Anderson, 1981, 1996), utilisée en psychologie cognitive, pour mieux expliquer les niveaux de couverture totale que les individus décident.
Ce projet devrait conduire à une meilleure appréhension des comportements de substitution entre assurance et prévention, et à des conclusions pertinentes pour les politiques publiques.
(Mise à jour le 24 mai 2024)
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Assurance, Auto-assurance et Acroissements de Risque Lire la suite »
Suite au colloque Vulnérabilité et politiques sociales territoriales. Regards croisés en France et au Sénégal (soutenu par la MSH en mars 2023), un réseau de chercheurs universitaires et d’acteurs de terrain s’est constitué en France et au Sénégal, initialement dans une comparaison Nord-Sud désormais élargie à Madagascar.
L’objectif de cette recherche est de construire des données comparables Nord Sud et Sud Sud sur les thématiques de la vulnérabilité et de la protection sociale. Il s’agit d’une part, d’identifier et d’évaluer les mécanismes d’universalité et/ou de ciblage de la protection sociale (population bénéficiaire/ populations exclues) ainsi que la manière dont la protection sociale répond (ou non) aux formes territoriales de vulnérabilité et de pauvreté : ce qui pose les enjeux de la mobilisation des financements de la protection sociale. D’autre part, le projet vise à approfondir un dispositif plus spécifique aux Suds : la « protection sociale adaptative », et son impact sur la vulnérabilité et la résilience des populations face aux différents chocs notamment climatiques en interrogeant l’originalité par rapport aux pays du Nord qui ne mobilisent pas ce mécanisme.
Les chercheurs s’appuieront sur leurs partenariats avec les acteurs de terrain : au Sénégal, notamment avec la Direction générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN) et le Consortium pour la Recherche Économique et Sociale (CRES) ainsi que sur les données de l’Agence Nationale pour la Statistique et la Démographie (ANSD), à Madagascar avec le Centre d’Etudes et de Recherches Economiques pour le Développement (CERED) et ses partenaires tels que le Ministère de la population, de la protection sociale et de la promotion de la femme, et en France en utilisant les données des Ministères sociaux, de l’INSEE, des collectivités territoriales, des observatoires. Ils réaliseront un état de l’art (revue documentaire systématique) et une synthèse des données disponibles dans les différents pays et constitueront une grille de correspondance entre ces données à partir d’échanges collectifs pour proposer des données comparables.
(Mise à jour le 24 mai 2024)
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Le projet, un colloque international, porte sur les interactions médicales entre hommes et animaux, en diachronie, par l’étude de l’histoire de l’art vétérinaire et de la diffusion de ses connaissances tout autant que celle des zoonoses et de la transmission en animaux et hommes.
Transdisciplinaire comme tous ceux qui l’ont précédé (il s’agit de la Xe de nos « Rencontres d’histoire de la médecine, des pratiques et des représentations médicales dans les sociétés anciennes »), il regroupe historiens de la médecine, historiens des sciences, historiens de l’art, vétérinaires, archéozoologues, linguistes, éthologues, juristes et couvre une vaste période chronologique, depuis les Assyriens jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Autour de la question de l’animal guérisseur de l’homme et de l’homme soignant l’animal, les différentes communications présenteront des regards variés, de l’Antiquité à l’époque moderne, sur la souffrance, les soins et la guérison.
(Mise à jour le 04 juin 2024)
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Ani-maux, souffrance animale, remèdes humains. Antiquité, moyen âge, époque moderne. Lire la suite »
La thématique des deux journées que nous voulons organiser en 2024 part d’un paradoxe : le dérèglement climatique s’emballe mais le transport par trains échoue à maintenir sa place (cas du fret) ou à l’accroître significativement (cas du transport de voyageurs). Il s’agit pourtant en principe du mode de transport collectif le plus bas carboné et le moins néfaste pour la biodiversité. L’enjeu est donc de comprendre quels ont été les facteurs du déclin du ferroviaire sur le temps moyen long, quels sont les freins objectifs et subjectifs à un
redressement de la situation dans le transport de voyageurs et de marchandises et quelles bonnes ou moins bonnes solutions sont proposées ou peuvent être imaginées pour le sortir de ce mauvais pas et lui donner toute la place qui devrait être la sienne dans le contexte environnemental tel qu’il est décrit par les rapports successifs du GIEC[1].