Représentations et accompagnement de l’adaptation étudiante dans l’enseignement supérieur : un double regard (23-eTS-08)
Porteurs
Isabelle BOURNAUD (EST)
Résumé
La demande concerne la participation au financement de la publication d’un ouvrage collectif. Cet ouvrage sera l’aboutissement d’un travail collectif qui va être mené au cours d’un symposium dans le cadre des rencontres du REF (Réseau Recherche-Education-Formation) prévues en Juillet 2024 à Fribourg.
Médias et médiations de la gastronomie (XVIIe-XXIe siècles; 23-Sem-01)
Porteurs
Françoise HACHE-BISSETTE (CHCSC)
Denis SAILLARD (CHCSC)
Faustine REGNIER (PSAE)
Coline ARNAUD (CHCSC)
Résumé
Ce séminaire de recherche se propose d’analyser tous les moyens et vecteurs employés pour diffuser la gastronomie, c’est-à-dire tout ce qui touche à l’alimentation, à la cuisine.
L’ objectif de ce séminaire est d’ouvrir une réflexion sur les pratiques de quantification mises en oeuvre par les sciences sociales, en particulier sur les opérations de qualification, les différentes méthodes de traitement, et l’interprétation des résultats. Cette initiative s’inscrit dans un contexte de regain d’intérêt, dans diverses disciplines des sciences sociales, pour la quantification, d’importance croissante de la preuve statistique comme outil de gouvernement, et de l’émergence de grandes bases de données, posant des problèmes spécifiques de traitement et d’analyse. Ce séminaire vise à contribuer à développer une réflexion et une pratique collectives sur la quantification en sciences sociales.
Qu’apportent les sciences participatives aux pratiques de recherche ? (23-SEM-05)
Porteurs
Julien GARGANI (Centre d’Alembert et UMR Geops)
Alexia JOLIVET (EST)
Résumé
Plaisir de partager les connaissances, nécessité de s’ouvrir au monde, nouvelle méthode d’élaboration du savoir : les sciences participatives seraient-elles un élément déterminant capable de transformer les manières de faire de la recherche ? Les sciences participatives apparaissent aujourd’hui comme une nouvelle possibilité offerte à des publics plus larges d’avoir des activités nouvelles, de faire oeuvre utile ou d’être un loisir « intelligent ». Dans un contexte de défiance envers les sciences et les paroles d’autorité, elles pourraient aussi contribuer à regagner la confiance d’une partie de la population. Pourtant, alors qu’elles sont souvent présentées comme nouvelles, les sciences participatives ne font-elles pas parties d’une longue histoire, où les amateurs, les non-professionnels, voire les intermittents de la recherche, contribuent à établir les connaissances et les diffuser ? Des contributions des petites mains lors des fouilles archéologiques, au communautés d’astronomes amateurs scrutant le ciel, en passant par les amateurs de fossiles ou de papillons, n’y a-t-il pas depuis longtemps des collectifs essentiellement mus par la curiosité qui oeuvrent à la connaissance commune ? Plus qu’un geste désintéressé des communautés de recherches vers les amateurs et les usagers des sciences, cette pratique peut-elle résulter d’un besoin de main d’oeuvre pour produire des résultats de recherche rapides, à bas coût et visibles ? Mais au-delà de cela, en oeuvrant à faire émerger des sujets de recherche utiles à des populations souvent mal prises en compte par les problématiques de recherche, les sciences participatives peuvent aussi être un remède à la mélancolie de communautés de recherche désireuses d’un surcroit de sens à leurs activités (recherches orphelines) ou une manière pour des communautés ayant un besoin -une urgence- spécifique d’agir pour orienter les recherches, comme en agronomie ou pour les associations de malade ? En plus des questions éthiques que pose l’implication de publiques larges, engagés et non-rémunérés, les sciences participatives suscitent des questions épistémologiques spécifiques sur les diverses pratiques émergentes et leurs fécondités.
PEPS-Propriété, Environnement, Patrimoine et Société (23-SEM-07)
Porteurs
Michela BARBOT (IDHES)
Marie CORNU (ISP)
Christian BESSY (IDHES)
Résumé
Il n’y a pas de propriété. Il n’y a que des formes de propriété aux propriétés différentes. L’idée de ce séminaire est de les comparer en travaillant sur les conflits de qualification et sur les pratiques d’attribution d’objets complexes tels que le patrimoine, l’environnement et les savoirs. Les questions patrimoniales peuvent recouper les questions environnementales au sens où il y a une intention humaine de préservation et de transmission aux générations futures, une forme de revendication pouvant rentrer en conflit avec les droits attachés à un bien matériel ou immatériel.
Ces conflits et ces tensions seront étudiés à l’aune des formes de valorisation, des jeux d’argumentation et des dispositifs de négociation inventés et mobilisés par les acteurs concernés. D’un point de vue pratique, les séances alterneront la présentation de travaux scientifiques, l’intervention de processionnels et d’experts et l’organisation de déambulation et d’observations sur les différents terrains enquêtés.
Gestion et Emergence des communs à l’échelle des territoires (23-Sem-08)
Porteurs
François COLENO (SADAPT)
Guillaume MARTIN (LAREQUOI)
Ivan SACHE (EAI)
Résumé
L’émergence des questions environnementales, telles que la gestion de la biodiversité ou la mise en discussion des différents usages de l’eau, l’appropriation du vivant, et en particulier des gènes végétaux et animaux, interroge les modalités de gestion de ces biens naturels. La nécessaire transition écologique nécessite une transformation des institutions et sans doute l’émergence de nouvelles formes d’organisations ancrées dans les territoires. Il convient par ailleurs d’aborder la gestion des communs au plus près des acteurs pour en évaluer l’efficacité. Ce sont ces questions qui sont explorées dans le cadre de ce séminaire. Pour cela, celui-ci s’articule autour de contributions génériques en sciences de gestion, en économie et en droit et des études de cas portant sur des secteurs économiques particuliers ou sur des objets particuliers, comme l’eau ou la génétique.
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SPORT ET DROIT. Etude à l’heure des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 (23-Sem-09)
Porteurs
Anaïs SZKOPINSKI (DANTE)
Nathalie WOLFF (VIP)
Eric AZABOU (LARENES)
Résumé
Les Jeux Olympiques et Paralympiques organisés à Paris en 2024 invitent à étudier les rapports entre le sport et le droit. Le droit appréhende le sport sous le prisme d’un pluralisme juridique, en raison de la diversité des ordres juridiques concernés. Les nombreuses règles provenant des organisations sportives ainsi que les règles sportives – les règles du jeu – doivent s’articuler avec les règles étatiques. L’analyse de leur cohérence et de leur coexistence amène à s’interroger sur l’existence d’un droit du sport. Six colloques pluridisciplinaires seront organisés entre les mois de janvier et juin 2024 : Sport et Politiques publiques ; Sport et (In)égalités ; Sport et Sécurité ; Sport et Droit des affaires ; Sport, Santé et Environnement ; Sport, Normes et Justice. Chaque colloque débutera par le témoignage d’un responsable politique dans le domaine du sport, d’un sportif ou d’un journaliste sportif. Certains colloques seront prolongés par une projection de film en lien avec le thème.
Étudier les affects : propagation et écriture (23-Sem-11)
Porteurs
Jean-Luc MORICEAU (LITEM)
Carlos MENDONCA (NEPEC, Brésil)
Lucie GOUSSART (CPN)
Sonia PESSOA (AFETOS, Brésil)
Isabela PAES (CPN)
Résumé
Notre point de départ est que les nouveaux médias et les nouvelles pratiques avec le numérique font que la communication par et dans les organisations se réalise de plus en plus par propagation d’intensités affectives, de gestes et d’images que par publicité, communiqués et documents internes. Cette propagation correspond à une circulation dialogique, qui comprend déviations, détournements et amplifications, et qui passe par chocs, performances, influences, récits, imaginaires et références culturelles. Le but du séminaire est de collectivement saisir de façon expérientielle, sensible et affective une telle propagation transindividuelle, d’en penser les implications éthiques, politiques, esthétiques et méthodologiques, notamment quant à la production des textes académiques et des théories de la communication et des organisations. Il mélangera des exposés théoriques multidisciplinaires, des ateliers et exercices tant conceptuels qu’incarnés selon des techniques de relations et des travaux d’écriture, notamment via un journal de terrain. Collectivement les participants expérimenteront et réfléchiront sur l’ouverture aux idées et affects venus de l’extérieur, la circulation des idées et affects entre participants et ce qui émergera sous forme de concepts, approches et textes.
Séminaires de l’Ecopolien (Groupe universitaire de recherche en écologie politique francilien, 23-sem-12)
Porteurs
Eléonore MOUNOUD (LGI)
Steve HAGIMONT (CHCSC)
Guillaume ROUX (LPTMS)
Résumé
Le but de ce séminaire d’écologie politique (débuté en 2020, avec le soutien de la MSH Paris-Saclay) est de faire dialoguer et de créer du lien entre des chercheur.es de différentes disciplines intéressé.es par la question écologique, de mettre en commun leurs savoirs scientifiques et leurs approches, de s’adresser au « grand » public et d’imaginer avec lui des solutions et les fonctions futures de la recherche publique. Ces séminaires sont organisés hors des lieux de recherche pour capter le public non universitaire. Les séminaires sont construits autour d’interventions pluridisciplinaires sur un même thème, avec, dans l’idéal, un équilibre entre sciences expérimentales et sciences humaines. Ils proposent d’étudier les bouleversements écologiques dans toute leur complexité, de saisir leurs implications pour les mondes sociaux et de déconstruire les discours qui leur sont associés. https://ecopolien.hypotheses.org/ Le collectif Ecopolien qui porte ce séminaire organise également des workshops de travail internes à l’Ecopolien et diverses activités avec d’autres collectifs.
Ce workshop s’inscrit dans une série démarrée en décembre 2021 sur le campus « Condorcet » et située depuis janvier 2022 dans le cadre de l’IRN CNRS « Transforming Homo Economicus (https://transforming-homo-economicus.org). Suivant la 1re édition de décembre 2021, deux autres workshops ont été organisés : l’un à l’ENS en juin 2022 et le dernier sur campus « Condorcet » en décembre 2022. Le prochain workshop sera organisé le 15 avril à l’Université de Chicago, deux mois avant le workshop pour lequel l’aide est sollicité. Le workshop international du 16 juin 2023 se déroulera sur 1 jour et inclura 5 papiers qui seront distribués à l’avance aux participants et seront discutés lors des séances. Il est attendu que le workshop accueille entre 20 et 25 participants. Le workshop est toujours consacré au même thème : l’analyse des rapports entre l’économie et les autres sciences sociales sur la période 1918–2018.