GERPISA : Journée des jeunes chercheur.euses 8 mars 2024
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Vendredi 8 mars 2024 – de 9h00 à 17h00
Le séminaire du Gerpisa est un espace privilégié de rencontre entre l’université et les acteurs politiques et industriels autour des débats qui animent l’avenir de l’industrie automobile.
Le séminaire accueille des chercheurs de diverses disciplines (économie, sociologie, gestion, etc.) à la pointe de leur domaine (électrification, véhicule autonome, avenir du travail, nouvelles mobilités, etc.) afin de présenter leur recherche et nourrir les réflexions sur l’une des principales branches de l’économie française en termes d’emplois et de valeur ajoutée. L’objectif du séminaire est ainsi de répondre aux questions urgentes auxquelles fait face l’industrie automobile. En cela, les séances visent à apporter des éléments de réflexion historique et prospective, ancrés dans des recherches empiriques, pour appréhender les transformations considérables que traversent l’industrie et les usages de l’automobile.
Plus d’infos : ici
LIEU : CCFA 2 rue de Presbourg 75008 Paris
Pour s’inscrire connectez-vous et validez votre inscription ci-dessous ou envoyez un email à gerpisa@gerpisa.org.
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Vendredi 8 mars de 18h30 à 21h30.
La Scène de recherche se transforme en salle de banquet !
Profitez d’un moment joyeux et gourmand inspiré par la tradition des banquets grecs ou géorgiens, où l’on philosophe, écoute de la musique, de la poésie, où l’on chante et où l’on mange.
* Médote : méthode personnelle, particulière, singulière, possiblement non méthodique et par la même scientifique.
En partenariat avec la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay.
La restauration est assurée par le Bureau des Élèves de l’ENS Paris-Saclay.
LIEU : La Scène de Recherche • Théâtre du plateau de Saclay • ENS Paris-Saclay , 4 Av. des Sciences 91190 Gif-sur-Yvette
Réservez vos places :
https://ens-paris-saclay.fr/scene-de-recherche/le-banquet-des-medotes
10 € tarif unique / Gratuit pour les élèves de la maternelle à la thèse
Le banquet des médotes 8 mars 2024 Lire la suite »
La Graduate School Economics & Management organise les 7 et 8 mars à l’ENS Paris-Saclay un séminaire international « Innovation et PI : Regards croisés des chercheurs et des professionnels« . L’objectif étant d’impulser une réflexion sur l’impact combiné de ces évolutions sur l’innovation elle-même, son articulation avec la propriété intellectuelle ou les relations états, grandes entreprises et startups. Il s’agit d’explorer la diversité de contextes (pays européens, Chine), d’approches (économique, juridique, managériale) et de pratiques (GE, PME) en mettant en lumière les questions auxquels les firmes, les institutions et les individus sont confrontés dans une analyse transversale de l’innovation et de la PI.
Le programme en pdf : ici
Trois sessions sont envisagées :
Lieu : Salle 1 B 36, ENS Paris-Saclay, 4 Avenue des Sciences, 91190 Gif-sur-Yvette
INFORMATION: https://vu.fr/RySSv
L’inscription est gratuite mais obligatoire via ce lien : https://vu.fr/RfZxD
Contact: reine.bou-fadel@universite-paris-saclay.fr
(Mise à jour le 04 juin 2024)
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Workshop INTERNATIONAL INNOVATION AND INDUSTRIAL PROPERTY 7 et 8 mars 2024 Lire la suite »
Le 20 ème séminaire de l’Atelier d’écologie politique francilien a lieu le 6 mars 2024 de 19h à 21h, en libre accès à la Maison de l’Île-de-France, Cité universitaire internationale (9 Boulevard Jourdan, 75014 Paris). Il a pour thème : « Eco-anxiété : enjeu psychologique, social ou politique? »
Intervenant.e.s :
Hao Tam Ho (docteure en psychologie)
Jean Michel Hupé (chercheur en écologie politique) Jean Le Goff (psychosociologue et docteur en sociologie) et Lena Silberzahn (docteure en science politique)
Ecopolien est un groupe de travail inter-universitaire (établissements ESR d’Ile de France) et transdisciplinaire (science humaines, sciences de la nature) s’intéressant aux causes des bouleversements écologiques actuelles et aux solutions proposées pour y remédier.
Ouvert à tou.te.s, inscription gratuite mais obligatoire via ce formulaire : https://ecopolien.org/
Séminaire ECOPOLIEN 6 mars 2024 Lire la suite »
Le jeudi 29 février 2024 Horaires : de 10 h à 17 h aura lieu le premier atelier TRACS #1
Dans le contexte d’un projet tel que Transatlantic Cultures, la maîtrise du flux éditorial est un enjeu majeur. Depuis le suivi des soumissions jusqu’à la mise en ligne des articles et des médias associés, différents outils, formats, processus et bonnes pratiques peuvent être mis en œuvre. Durant cette séance, nous présenterons et proposerons un retour d’expérience sur les principaux choix techniques et méthodologiques du projet et sur la collection “Américanisation par les arts”. Sur la base de l’expérience acquise depuis son lancement, nous présenterons également notre vision du futur de la plateforme numérique du projet et les pistes explorées pour faciliter, accélérer et fiabiliser notre processus éditorial. Cette séance sera ainsi l’occasion de croiser le regard de l’informaticien et ses préoccupations techniques avec ceux des autres acteurs de la plateforme numérique, auteurs, relecteurs, éditeurs et lecteurs.
Lieu : en salle de formation 3, à la Contemporaine 184, cours Nicole Dreyfus, 92 000 Nanterre.
Plus d’infos accès : ici
10 h – 12 h
Introduction : Transatlantic Cultures (International Research Project IRP 2024-2028)
par Anaïs Fléchet (UVSQ-CHCSC) et Olivier Compagnon (IHEAL-CREDA, Institut Universitaire de France)
Présentation de Cyrille Suire
maître de conférences, Laboratoire Informatique, Image et Interaction (L3i), La Rochelle Université
12 h – 14 h 30
Pause déjeuner
suivie visite de l’exposition Ripostes ! Archives de luttes et d’actions, 1970-1974
Retrouvez l’intégralité du programme Transatlantic Cultures ICI.
Atelier Tracs #1 Transatlantic Cultures 2024 29 février 2024 Lire la suite »
La Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay recrute un.e assistant.e administratif et financier de la MSH Paris-Saclay
MISSIONS
La personne recrutée assurera le suivi administratif et financier de l’unité et réalisera les actes de gestion administrative, sous la responsabilité du Secrétariat Général de la MSH Paris-Saclay. Elle apportera son concours à l’élaboration, à la mise en œuvre du budget et au suivi de son exécution, ainsi qu’à la gestion administrative et financière des projets lauréats et contrats de recherche attribués par la MSH Paris-Saclay.
Recrutement : H/F Assistant administratif et financier de la MSH Paris-Saclay Lire la suite »
Mené conjointement par des musicologues et des historiens, ce projet vise à interroger les imaginaires politiques des années 1930 en Europe à travers la musique. En tant que pratique sociale et source d’émotions esthétiques, la musique constitue une porte d’entrée privilégiée pour saisir la recomposition des imaginaires politiques et la remise en cause du modèle libéral dans les années 1930.
Comment, la modernité acoustique, marquée par l’accélération et l’internationalisation des appropriations et des circulations musicales (avec notamment l’essor du disque et de la radio), se conjugue-t-elle avec le déploiement d’imaginaires politiques réactionnaires dominés par des paradigmes locaux (nationaux et régionaux) ? L’opposition entre régimes autoritaires et démocraties libérales se traduit-elle dans la manière dont ces régimes mobilisent à des fins politiques ou diplomatiques ? Ces questions appellent à une approche doublement comparative : entre les différents genres musicaux (classique, chanson, opérette, jazz, folklore) et entre les différents pays européens.
(Mise à jour le 20 juin 2024)
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Musique et imaginaires politiques en Europe dans les années 1930 Lire la suite »
La revue terrains & travaux, accompagnée par la MSH Paris-Saclay, lance un appel à contributions pour son dossier thématique : « Rétribuer, inciter, dédommager : les compensations financières et matérielles dans les enquêtes Violences de genre à l’encontre des groupes minorisés ».
Date de clôture de l’appel : 12 septembre 2024
Télécharger ici l’appel au format PDF
Depuis que #MeToo a placé la question des violences sexuelles subies par les femmes au cœur du débat public, des associations et scientifiques ont cherché à élargir le débat pour mettre en lumière la diversité des violences fondées sur le genre. Ces dernières renvoient à des violences interpersonnelles ancrées dans des rapports de genre qui reproduisent des normes et des inégalités structurelles de pouvoir autant qu’elles en sont le produit. Ces actes peuvent être différenciés selon leur nature (physique, sexuelle, verbale, etc.), les espaces dans lesquels ils surviennent (travail, rue, relations intimes, etc.), ou le type de personnes qu’ils affectent (femmes, hommes, adultes, enfants, minorités sexuelles, etc.). Si, comme le soulignent les données statistiques produites par l’enquête Violences et rapport de genre (Virage, Ined, 2015), ces violences sont essentiellement commises par des hommes à l’encontre de femmes, diverses études font apparaître une forte déclaration des violences de genre chez les populations minorisées dans le monde social. C’est par exemple le cas des femmes précaires, des migrantes, de celles qui vivent avec le VIH ou avec un handicap, des femmes sans-domicile, des minorités sexuelles féminines ou des femmes trans. Mais c’est aussi le cas des enfants et de certains hommes minorisés, tels que les hommes migrants, sans-domicile fixe, homosexuels ou trans. Ces résultats nous rappellent que le genre ne façonne pas seulement les rapports femmes/hommes : il produit également des différences et des hiérarchies au sein du groupe des femmes et de celui des hommes qui favorisent la perpétration de violences, en particulier à l’encontre de celles et ceux qui occupent une position dominée au sein de chacun de ces deux groupes. En retour, ces violences consolident ces hiérarchies. Par exemple, dans les cas des masculinités, les hommes victimes de viols en prison ou en temps de guerre sont considérés comme moins masculins, autrement dit, ils sont féminisés.
En outre, l’étude des violences de genre subies par les populations minorisées interroge les cadres d’analyse féministes qui se sont révélés particulièrement fructueux pour saisir les actes perpétrés par des hommes sur les femmes, hétérosexuel·les et cisgenres, et comprendre comment ils façonnent la vie des femmes. Ces cadres peinent en effet à tenir pleinement compte des effets de l’articulation du genre avec les rapports sociaux et de pouvoir (par exemple ceux de classe, de race ou d’âge). En quoi l’interaction du genre avec d’autres rapports sociaux et de pouvoir contribue-t-elle à produire des violences interpersonnelles ? En quoi l’expérience des violences est-elle façonnée par le contexte de minorisation ? S’intéresser aux déclarations de violences des populations minorisées incite alors à adopter une approche capable de penser la manière dont le genre est façonné par d’autres rapports sociaux.
Cet appel à articles a pour double objectif de documenter des objets encore peu saisis en sciences sociales (des violences de genre plus marginales ou vécues plus typiquement par des groupes minorisés) et d’explorer davantage les relations entre violence, genre et d’autres rapports sociaux et de pouvoir. Il cherche à faire un état des lieux et à confronter les travaux actuels sur la question, au sein de l’espace francophone et au-delà, en croisant les regards disciplinaires (sociologie, science politique, histoire, géographie, démographie, anthropologie, santé publique, etc.). Les propositions d’articles devront relever d’une approche empirique (terrains ou archives, données quantitatives ou qualitatives) et pourront s’inscrire dans un ou plusieurs des axes suivants.
1. Production de la violence et rapports sociaux multiples
Ce premier axe s’intéresse à la façon dont les violences subies par les populations minorisées invitent à renouveler et à complexifier l’analyse des rapports sociaux. Dans une perspective intersectionnelle, attentive à l’articulation des rapports sociaux et de pouvoir, de plus en plus de travaux s’intéressent à la production sociale des violences de genre et mettent en évidence l’importance non seulement de l’asymétrie de genre, mais aussi des inégalités économiques, statutaires, raciales et spatiales. Par exemple, le différentiel de pouvoir dans des relations, dans le cas de dépendance (économique, médicale, etc.) ou de différences d’âge, engendre un contexte de vulnérabilité sociale qui favorise le déploiement des violences de genre. En se penchant sur différents groupes marginalisés, les articles de cet axe pourront traiter de la construction des violences de genre : quels sont les dimensions sociologiques et les contextes qui favorisent l’émergence de ces actes aussi bien que leur dénonciation ? Comment les rapports sociaux de race, de classe ou d’âge, par exemple, redéfinissent les rapports de genre et exposent les individus aux violences ? En quoi ces expériences de violences sont-elles spécifiques, voire se distinguent-elles de celles des groupes majoritaires ? Quel est enfin l’effet des positions minorisées sur le rapport aux violences de genre, à leur identification et à leur dénonciation ? Dans quelle mesure des expériences ou des sociabilités minorisées développeraient la propension à dénoncer des actes subis ?
D’autres travaux s’intéressent non pas aux situations minoritaires qui produisent les violences de genre, mais à la façon dont ces violences sont susceptibles de contribuer aux logiques de minorisation. Bien que cette hypothèse contienne le risque d’adopter une approche pathologisante et réductrice des violences de genre et, ainsi, de négliger le rôle d’autres caractéristiques de la vie des individus (précarité, racisme, etc.), elle interroge la façon dont les expériences de violences travaillent le rapport aux normes de genre. Outre l’exemple des hommes victimes de viols en prison ou en temps de guerre, les violences sexuelles subies par les femmes avant leur entrée dans la sexualité ou au début de celle-ci seraient susceptibles de façonner, au moins en partie, le reste de leur parcours sexuel et participer de la mise à distance de certaines dimensions de l’hétéronormativité, en particulier l’hétérosexualité. Par ailleurs, si les parcours migratoires sont propices aux violences, ces dernières peuvent également être identifiées comme un motif de migrations. Les articles s’inscrivant dans cet axe pourront porter tant sur les difficultés qui entourent la mise au jour de ces mécanismes, que sur la critique de cette approche qui pense que les violences de genre peuvent façonner le rapport au genre des individus et ainsi contribuer à les minorer.
2. Construction de l’action publique et mobilisations collectives
Historiquement, l’action étatique et associative s’est développée en se concentrant sur les violences masculines faites aux femmes sans bien tenir compte des populations minorisées. Certaines campagnes et mesures ont visé des violences spécifiquement subies par les femmes migrantes (mariage forcé, excision) et des associations ont pu se constituer pour accompagner par exemple les femmes en situation de handicap ou lesbiennes, mais ces initiatives n’ont pas transformé le cadrage général des politiques publiques. Non seulement certaines catégories de populations restent largement absentes des cibles de l’action publique, mais leurs conditions matérielles d’existence ne sont pas pleinement prises en compte. Au début des années 1990, la juriste Kimberlé Crenshaw prend l’exemple de la lutte contre le viol pour souligner l’exclusion sociale et raciale qu’engendrent les actions des militantes féministes majoritaires et des pouvoirs publics qui se concentrent sur la pénalisation. Celles-ci occultent ce que représentent les forces de l’ordre et le monde judiciaire pour des femmes noires dans un contexte de racisme institutionnel, ainsi que les besoins des femmes noires en matière de logement et d’accès aux droits. Cette critique de l’action publique peut se transposer à d’autres catégories sociales, en particulier les femmes des classes populaires, dont les conditions d’autonomisation peuvent dépendre des politiques sociales.
L’occultation des populations minorisées s’accompagne toutefois d’une mise en lumière de certaines affaires (comme celle des « tournantes » au début des années 2000) ou de certaines catégories de violences (l’excision, par exemple) qui tendent à racialiser ou à territorialiser le problème des violences fondées sur le genre. Dans ce cas, des violences quantitativement minoritaires tendent à devenir une grille de lecture de l’ensemble des violences dans l’espace public, et occultent celles, majoritaires, qui sont commises dans la sphère privée. Cet axe appelle des contributions qui s’attachent à analyser cette tension structurante dans la définition des contours des problèmes publics et la construction de l’action publique.
3. Conditions d’objectivation des violences de genre subies par les populations minorisées
Un dernier axe vise à interroger les conditions d’objectivation des violences de genre subies par les populations minorisées dans les enquêtes sociologiques, historiques, quantitatives ou qualitatives. La production de données statistiques détaillées pour décrire et comprendre la forte déclaration de violences des populations minorisées est limitée, du fait de leurs effectifs relativement faibles dans les échantillons en population générale. Les collectes alternatives – échantillons de convenance, méthodes mixtes avec des entretiens ou des observations qualitatives, etc. – peuvent alors être nécessaires et utiles pour étudier les parcours de ces populations et mieux connaître leurs expériences. Les enquêtes fondées sur des entretiens et des terrains ethnographiques soulèvent des questions méthodologiques semblables s’agissant de la constitution des matériaux et des conditions d’émergence d’un discours sur les violences : comment recueillir, et parfois qualifier et requalifier, les expériences des individus pour faire surgir la question des violences au cours des entretiens et de leurs analyses ? Comment se rendre dans des espaces traversés par les violences mais difficilement accessibles, comme les zones de conflits ou certaines frontières ? Comment saisir la façon dont l’organisation formelle et informelle des espaces de grande vulnérabilité participe à la production de violences de genre ? De la même manière, la production de savoirs historiens sur les dimensions prises par les violences à l’encontre de groupes minorisés et ce qu’en disent celles et ceux qui les vivent au cours du temps requiert des méthodologies propres, qui pourront être présentées dans cet axe. Les contributions pourront également traiter des nouveaux défis posés par le numérique pour la constitution de son propre matériau, dans le contexte d’un espace numérique où les voix minorisées font l’objet d’attaques organisées virulentes.
Ils devront parvenir aux coordinateur·rices du numéro avant le 12 septembre 2024 aux adresses suivantes :
Les consignes relatives à la mise en forme des manuscrits sont consultables sur le site de la revue : http://tt.hypotheses.org/consignes-aux-contributeurs/mise-en-forme
Des intentions de soumettre un article peuvent être envoyées aux coordinatrices pour le 15 avril 2024 ; ces dernières donneront alors, si nécessaire, aux contributrices·eurs potentiel·les un avis indicatif sur l’intérêt de leur proposition, sur son adéquation à l’appel et/ou sur une orientation que l’article pourrait privilégier. L’avis du comité de rédaction ne sera transmis qu’après l’examen des versions complètes du texte.
terrains & travaux accueille par ailleurs des articles varia, hors dossier thématique (50 000 signes maximum), qui doivent être envoyés à :
Pauline Delage, sociologue, chargée de recherche CNRS, rattachée au CRESPPA-CSU, et co-coordinatrice du réseau de recherche Violences fondées sur le genre (VisaGe). Ses travaux portent essentiellement sur les transformations des mouvements féministes et sur l’action publique contre les violences de genre.
Émeline Fourment, politiste, MCF à l’Université de Rouen Normandie, rattachée au CUREJ, et co-cordinatrice du réseau VisaGe. Sa thèse soutenue en janvier 2021 portait sur les appropriations des théories féministes à Berlin et Montréal. Elle s’intéresse aujourd’hui d’une part, aux questions des pratiques aternatives à la justice pénale en matière de violences sexuelles et, d’autre part, aux production des savoirs sur la santé des femmes dans le mouvement des femmes ouest-allemand des années 1970-1980.
Margot Giacinti, docteure en science politique rattachée au Laboratoire Triangle (ENS de Lyon) et co-coordinatrice du réseau ViSaGe. Ses recherches de doctorat ont porté sur le féminicide en France, dans une perspective socio-historique et d’histoire sociale des idées politiques. Elle s’intérèsse aujourd’hui à la question des violences faites aux femmes âgées.
Tania Lejbowicz, sociodémographe, postdoctorante au Centre de recherche de l’Institut de Démographie de l’université Paris 1 (Cridup), docteure affiliée à l’Institut national d’études démographique (Ined) et co-coordinatrice du réseau VisaGe. Ses travaux portent sur les rapports de genre, la sexualité et la conjugalité à travers, entre autres, l’étude des expériences de violences.
Anna Perraudin, sociologue, chargée de recherche au CNRS, rattachée à l’UMR Citeres, Université de Tours, et membre de l’Institut migrations. Ses travaux portent sur les migrations internationales, avec une approche attentive aux rapports sociaux de genre, de classe, de race, et aux statuts migratoires.
[illustration : Margot Giacinti]
La 2ème séance de la saison 2024 du séminaire de l’Atelier d’écologie politique francilien a lieu le 13 février 2024 de 19h à 21h en libre accès à la Maison de l’Île-de-France, Cité universitaire internationale, 17 bd Jourdan, 75014 Paris. Elle a pour thème : « Les nouveaux ogm en agriculture : une certaine relation au vivant »
Intervenant.e.s :
Isabelle Goldringer (généticienne des populations, INRAE)
Daniel Evain (agriculteur, membre de la FNAB et de la Confédération paysanne) et Eric Meunier (Inf’OGM)
Ecopolien est un groupe de travail inter-universitaire (établissements ESR d’Ile de France) et transdisciplinaire (science humaines, sciences de la nature) s’intéressant aux causes des bouleversements écologiques actuelles et aux solutions proposées pour y remédier.
Ouvert à tou.te.s, inscription gratuite mais obligatoire via ce formulaire : https://ecopolien.org/
Séminaire ECOPOLIEN 13 février 2024 Lire la suite »
Cet article traite des évolutions de la matérialité du dispositif carcéral en Espagne, en s’intéressant à l’agencement spatial du nouveau modèle de prison : le centre-type pénitentiaire. En nous appuyant sur une enquête socio-ethnographique, notre objectif est d’analyser la façon dont coexistent normalisation de l’espace et maintien de l’ordre au sein de ces nouveaux établissements. Nous démontrons qu’il existe une convergence a priori paradoxale entre l’amélioration des conditions de détention et le renforcement du contrôle en prison, soutenue par les reconfigurations architecturales et les usages qui en sont faits. La normalisation de l’espace constitue un outil de rationalisation de la gestion carcérale, en vue du maintien de l’ordre et de la discipline intra-muros. Plus généralement, cet article montre comment droits et sécurité s’articulent dans les réformes contemporaines du gouvernement des populations en prison.
Lien de l’article en français : https://journals.openedition.org/champpenal/11699