février 2024

Numéro 114-115 de Droit et Société : Droit en contexte autoritaire

Numéro 114-115 de Droit et société : Droit en contexte autoritaire

Le numéro 114-115 (2023/2-3) de Droit et Société, revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !

DROIT EN CONTEXTE AUTORITAIRE

Numéro coordonné par Baudouin Dupret et Liora Israël

Le numéro 114-115 (2023/2-2) de Droit et Société est constitué d’un dossier thématique intitulé « Droit en contexte autoritaire », de deux textes en rubrique « À propos » – l’un sur Les Récits judiciaires de l’Europe, l’autre sur un ensemble de parutions récentes autour de la notion d’État de droit –, de trois articles en rubrique « Études » et d’un texte inédit du juriste colombien Felipe Clavijo-Ospina traduit de l’espagnol.

Sommaire

Droit en contexte autoritaire

DOSSIER Droit en contexte autoritaire
– Coordonné par Baudouin Dupret et Liora Israël
À PROPOS
ÉTUDES
TRADUIT POUR VOUS

Diffusion

Ce numéro est disponible en version papier auprès des Éditions Lextenso et en version numérique sur le portail Cairn.

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Numéro 219 de L’Homme & la Société : L’art du combat spontané

Numéro 219 de L'Homme & la Société : L'art du combat spontANé

Le numéro 219 (2023/2) de L’Homme & la Société, revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, est paru !

L'art du combat spontané. Vers une reconfiguration des luttes sociales ?

Coordonné par Ivan Sainsaulieu et Manuel Cervera-Marzal

Les militants révolutionnaires sont souvent les premiers surpris lorsque survient le soulèvement tant attendu ! Plus largement, personne n’ignore que des luttes, même préparées, démarrent sans prévenir et se poursuivent le plus souvent dans l’incertitude et l’improvisation. Pourtant, les sciences sociales se méfient de la catégorie de « spontanéité » dans l’analyse des mouvements sociaux. La spontanéité est généralement tenue pour une « illusion », ou alors, si l’on en admet l’existence, c’est pour l’assimiler à la violence, la désorganisation ou l’inefficacité.

Ce dossier part du constat qu’une série de mobilisations récentes ont surpris les sociologues les plus avertis. Des Gilets jaunes aux Indignés espagnols, de l’Estallido chilien de 2019 à la résistance des ouvriers ukrainiens face à l’invasion russe, des émeutes en Guadeloupe aux mobilisations féministes et écologiques actuelles, il montre le déploiement d’une dynamique spontanée : préconditions culturelles et auto-organisation, accélération des interactions sociales in situ et in vivo, caisse de résonance et répercussions à terme. Il interroge aussi bien les pratiques que les représentations de la spontanéité dans le mouvement social.

 

Sommaire

ÉDITORIAL

DOSSIER

DÉBATS & PERSPECTIVES

NOTES CRITIQUES

COMPTES RENDUS

Diffusion

Ce numéro est disponible en version électronique ou en version papier à la demande sur le portail Cairn.

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Numéro 43 de terrains & travaux : Faire les fêtes / Les sciences sociales à l’épreuve de l’ouverture des données de la recherche

Numéro 43 de terrains & travaux : faire les fêtes / les sciences sociales à l'épreuve de l'ouverture des données de la recherche

Le numéro 43 (2023/2) de terrains & travaux, revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !

Présentation

FAIRE LES FÊTES

Numéro coordonné par Camille Boubal, Yannick Le Hénaff et Jean-Samuel Beuscart

Le dossier thématique du numéro est constitué des articles de Myrtille Picaud, Audrey Safa, Claire Bodelet, Gaëtan Mangin, Jedediah Sklower, Maria-Elena Buslacchi et Flore Pavy.


LES SCIENCES SOCIALES À L’ÉPREUVE DE L’OUVERTURE DES DONNÉES DE LA RECHERCHE

Dossier spécial coordonné par Selma Bendjaballah et Guillaume Garcia

Ce numéro propose également un dossier spécial composé des articles de Thibault Le Corre, Monica Heintz, Selma Bendjaballah, Guillaume Garcia et Nicolas Sauger, Dorothée Benhamou-Suesser, Fred Pailler et Valérie Schafer.

Sommaire

FAIRE LES FÊTES

LES SCIENCES SOCIALES À L’ÉPREUVE DE L’OUVERTURE DES DONNÉES DE LA RECHERCHE

 

Diffusion

Ce numéro est disponible en version papier et en version électronique via le portail Cairn.

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Appel à contributions pour terrains & travaux : Violences de genre à l’encontre des groupes minorisés

Appel à contributions pour terrains & travaux : "Violences de genre à l'encontre des groupes minorisés"

INFORMATIONS

La revue terrains & travaux, accompagnée par la MSH Paris-Saclay, lance un appel à contributions pour son dossier thématique : « Rétribuer, inciter, dédommager : les compensations financières et matérielles dans les enquêtes Violences de genre à l’encontre des groupes minorisés ».

Date de clôture de l’appel : 12 septembre 2024

Télécharger ici l’appel au format PDF

Présentation de l'appel

Depuis que #MeToo a placé la question des violences sexuelles subies par les femmes au cœur du débat public, des associations et scientifiques ont cherché à élargir le débat pour mettre en lumière la diversité des violences fondées sur le genre. Ces dernières renvoient à des violences interpersonnelles ancrées dans des rapports de genre qui reproduisent des normes et des inégalités structurelles de pouvoir autant qu’elles en sont le produit. Ces actes peuvent être différenciés selon leur nature (physique, sexuelle, verbale, etc.), les espaces dans lesquels ils surviennent (travail, rue, relations intimes, etc.), ou le type de personnes qu’ils affectent (femmes, hommes, adultes, enfants, minorités sexuelles, etc.). Si, comme le soulignent les données statistiques produites par l’enquête Violences et rapport de genre (Virage, Ined, 2015), ces violences sont essentiellement commises par des hommes à l’encontre de femmes, diverses études font apparaître une forte déclaration des violences de genre chez les populations minorisées dans le monde social. C’est par exemple le cas des femmes précaires, des migrantes, de celles qui vivent avec le VIH ou avec un handicap, des femmes sans-domicile, des minorités sexuelles féminines ou des femmes trans. Mais c’est aussi le cas des enfants et de certains hommes minorisés, tels que les hommes migrants, sans-domicile fixe, homosexuels ou trans. Ces résultats nous rappellent que le genre ne façonne pas seulement les rapports femmes/hommes : il produit également des différences et des hiérarchies au sein du groupe des femmes et de celui des hommes qui favorisent la perpétration de violences, en particulier à l’encontre de celles et ceux qui occupent une position dominée au sein de chacun de ces deux groupes. En retour, ces violences consolident ces hiérarchies. Par exemple, dans les cas des masculinités, les hommes victimes de viols en prison ou en temps de guerre sont considérés comme moins masculins, autrement dit, ils sont féminisés.

En outre, l’étude des violences de genre subies par les populations minorisées interroge les cadres d’analyse féministes qui se sont révélés particulièrement fructueux pour saisir les actes perpétrés par des hommes sur les femmes, hétérosexuel·les et cisgenres, et comprendre comment ils façonnent la vie des femmes. Ces cadres peinent en effet à tenir pleinement compte des effets de l’articulation du genre avec les rapports sociaux et de pouvoir (par exemple ceux de classe, de race ou d’âge). En quoi l’interaction du genre avec d’autres rapports sociaux et de pouvoir contribue-t-elle à produire des violences interpersonnelles ? En quoi l’expérience des violences est-elle façonnée par le contexte de minorisation ? S’intéresser aux déclarations de violences des populations minorisées incite alors à adopter une approche capable de penser la manière dont le genre est façonné par d’autres rapports sociaux.

Cet appel à articles a pour double objectif de documenter des objets encore peu saisis en sciences sociales (des violences de genre plus marginales ou vécues plus typiquement par des groupes minorisés) et d’explorer davantage les relations entre violence, genre et d’autres rapports sociaux et de pouvoir. Il cherche à faire un état des lieux et à confronter les travaux actuels sur la question, au sein de l’espace francophone et au-delà, en croisant les regards disciplinaires (sociologie, science politique, histoire, géographie, démographie, anthropologie, santé publique, etc.). Les propositions d’articles devront relever d’une approche empirique (terrains ou archives, données quantitatives ou qualitatives) et pourront s’inscrire dans un ou plusieurs des axes suivants.

1. Production de la violence et rapports sociaux multiples

Ce premier axe s’intéresse à la façon dont les violences subies par les populations minorisées invitent à renouveler et à complexifier l’analyse des rapports sociaux. Dans une perspective intersectionnelle, attentive à l’articulation des rapports sociaux et de pouvoir, de plus en plus de travaux s’intéressent à la production sociale des violences de genre et mettent en évidence l’importance non seulement de l’asymétrie de genre, mais aussi des inégalités économiques, statutaires, raciales et spatiales. Par exemple, le différentiel de pouvoir dans des relations, dans le cas de dépendance (économique, médicale, etc.) ou de différences d’âge, engendre un contexte de vulnérabilité sociale qui favorise le déploiement des violences de genre. En se penchant sur différents groupes marginalisés, les articles de cet axe pourront traiter de la construction des violences de genre : quels sont les dimensions sociologiques et les contextes qui favorisent l’émergence de ces actes aussi bien que leur dénonciation ? Comment les rapports sociaux de race, de classe ou d’âge, par exemple, redéfinissent les rapports de genre et exposent les individus aux violences ? En quoi ces expériences de violences sont-elles spécifiques, voire se distinguent-elles de celles des groupes majoritaires ? Quel est enfin l’effet des positions minorisées sur le rapport aux violences de genre, à leur identification et à leur dénonciation ? Dans quelle mesure des expériences ou des sociabilités minorisées développeraient la propension à dénoncer des actes subis ?

D’autres travaux s’intéressent non pas aux situations minoritaires qui produisent les violences de genre, mais à la façon dont ces violences sont susceptibles de contribuer aux logiques de minorisation. Bien que cette hypothèse contienne le risque d’adopter une approche pathologisante et réductrice des violences de genre et, ainsi, de négliger le rôle d’autres caractéristiques de la vie des individus (précarité, racisme, etc.), elle interroge la façon dont les expériences de violences travaillent le rapport aux normes de genre. Outre l’exemple des hommes victimes de viols en prison ou en temps de guerre, les violences sexuelles subies par les femmes avant leur entrée dans la sexualité ou au début de celle-ci seraient susceptibles de façonner, au moins en partie, le reste de leur parcours sexuel et participer de la mise à distance de certaines dimensions de l’hétéronormativité, en particulier l’hétérosexualité. Par ailleurs, si les parcours migratoires sont propices aux violences, ces dernières peuvent également être identifiées comme un motif de migrations. Les articles s’inscrivant dans cet axe pourront porter tant sur les difficultés qui entourent la mise au jour de ces mécanismes, que sur la critique de cette approche qui pense que les violences de genre peuvent façonner le rapport au genre des individus et ainsi contribuer à les minorer.

2. Construction de l’action publique et mobilisations collectives

Historiquement, l’action étatique et associative s’est développée en se concentrant sur les violences masculines faites aux femmes sans bien tenir compte des populations minorisées. Certaines campagnes et mesures ont visé des violences spécifiquement subies par les femmes migrantes (mariage forcé, excision) et des associations ont pu se constituer pour accompagner par exemple les femmes en situation de handicap ou lesbiennes, mais ces initiatives n’ont pas transformé le cadrage général des politiques publiques. Non seulement certaines catégories de populations restent largement absentes des cibles de l’action publique, mais leurs conditions matérielles d’existence ne sont pas pleinement prises en compte. Au début des années 1990, la juriste Kimberlé Crenshaw prend l’exemple de la lutte contre le viol pour souligner l’exclusion sociale et raciale qu’engendrent les actions des militantes féministes majoritaires et des pouvoirs publics qui se concentrent sur la pénalisation. Celles-ci occultent ce que représentent les forces de l’ordre et le monde judiciaire pour des femmes noires dans un contexte de racisme institutionnel, ainsi que les besoins des femmes noires en matière de logement et d’accès aux droits. Cette critique de l’action publique peut se transposer à d’autres catégories sociales, en particulier les femmes des classes populaires, dont les conditions d’autonomisation peuvent dépendre des politiques sociales.

L’occultation des populations minorisées s’accompagne toutefois d’une mise en lumière de certaines affaires (comme celle des « tournantes » au début des années 2000) ou de certaines catégories de violences (l’excision, par exemple) qui tendent à racialiser ou à territorialiser le problème des violences fondées sur le genre. Dans ce cas, des violences quantitativement minoritaires tendent à devenir une grille de lecture de l’ensemble des violences dans l’espace public, et occultent celles, majoritaires, qui sont commises dans la sphère privée. Cet axe appelle des contributions qui s’attachent à analyser cette tension structurante dans la définition des contours des problèmes publics et la construction de l’action publique.

3. Conditions d’objectivation des violences de genre subies par les populations minorisées

Un dernier axe vise à interroger les conditions d’objectivation des violences de genre subies par les populations minorisées dans les enquêtes sociologiques, historiques, quantitatives ou qualitatives. La production de données statistiques détaillées pour décrire et comprendre la forte déclaration de violences des populations minorisées est limitée, du fait de leurs effectifs relativement faibles dans les échantillons en population générale. Les collectes alternatives – échantillons de convenance, méthodes mixtes avec des entretiens ou des observations qualitatives, etc. – peuvent alors être nécessaires et utiles pour étudier les parcours de ces populations et mieux connaître leurs expériences. Les enquêtes fondées sur des entretiens et des terrains ethnographiques soulèvent des questions méthodologiques semblables s’agissant de la constitution des matériaux et des conditions d’émergence d’un discours sur les violences : comment recueillir, et parfois qualifier et requalifier, les expériences des individus pour faire surgir la question des violences au cours des entretiens et de leurs analyses ? Comment se rendre dans des espaces traversés par les violences mais difficilement accessibles, comme les zones de conflits ou certaines frontières ? Comment saisir la façon dont l’organisation formelle et informelle des espaces de grande vulnérabilité participe à la production de violences de genre ? De la même manière, la production de savoirs historiens sur les dimensions prises par les violences à l’encontre de groupes minorisés et ce qu’en disent celles et ceux qui les vivent au cours du temps requiert des méthodologies propres, qui pourront être présentées dans cet axe. Les contributions pourront également traiter des nouveaux défis posés par le numérique pour la constitution de son propre matériau, dans le contexte d’un espace numérique où les voix minorisées font l’objet d’attaques organisées virulentes.

Consignes de soumission

  • Les articles, de 50 000 signes maximum (espaces, notes et bibliographie compris), doivent être accompagnés de 5 mots-clés et d’un résumé de 150 mots (en français et en anglais).

Ils devront parvenir aux coordinateur·rices du numéro avant le 12 septembre 2024 aux adresses suivantes :

Les consignes relatives à la mise en forme des manuscrits sont consultables sur le site de la revue : http://tt.hypotheses.org/consignes-aux-contributeurs/mise-en-forme

Des intentions de soumettre un article peuvent être envoyées aux coordinatrices pour le 15 avril 2024 ; ces dernières donneront alors, si nécessaire, aux contributrices·eurs potentiel·les un avis indicatif sur l’intérêt de leur proposition, sur son adéquation à l’appel et/ou sur une orientation que l’article pourrait privilégier. L’avis du comité de rédaction ne sera transmis qu’après l’examen des versions complètes du texte.

terrains & travaux accueille par ailleurs des articles varia, hors dossier thématique (50 000 signes maximum), qui doivent être envoyés à :

Présentation des coordinatrices

Pauline Delage, sociologue, chargée de recherche CNRS, rattachée au CRESPPA-CSU, et co-coordinatrice du réseau de recherche Violences fondées sur le genre (VisaGe). Ses travaux portent essentiellement sur les transformations des mouvements féministes et sur l’action publique contre les violences de genre.

Émeline Fourment, politiste, MCF à l’Université de Rouen Normandie, rattachée au CUREJ, et co-cordinatrice du réseau VisaGe. Sa thèse soutenue en janvier 2021 portait sur les appropriations des théories féministes à Berlin et Montréal. Elle s’intéresse aujourd’hui d’une part, aux questions des pratiques aternatives à la justice pénale en matière de violences sexuelles et, d’autre part, aux production des savoirs sur la santé des femmes dans le mouvement des femmes ouest-allemand des années 1970-1980.

Margot Giacinti, docteure en science politique rattachée au Laboratoire Triangle (ENS de Lyon) et co-coordinatrice du réseau ViSaGe. Ses recherches de doctorat ont porté sur le féminicide en France, dans une perspective socio-historique et d’histoire sociale des idées politiques. Elle s’intérèsse aujourd’hui à la question des violences faites aux femmes âgées.

Tania Lejbowicz, sociodémographe, postdoctorante au Centre de recherche de l’Institut de Démographie de l’université Paris 1 (Cridup), docteure affiliée à l’Institut national d’études démographique (Ined) et co-coordinatrice du réseau VisaGe. Ses travaux portent sur les rapports de genre, la sexualité et la conjugalité à travers, entre autres, l’étude des expériences de violences.

Anna Perraudin, sociologue, chargée de recherche au CNRS, rattachée à l’UMR Citeres, Université de Tours, et membre de l’Institut migrations. Ses travaux portent sur les migrations internationales, avec une approche attentive aux rapports sociaux de genre, de classe, de race, et aux statuts migratoires.

[illustration : Margot Giacinti]

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International workshop The practice of Robert Delaunay and his contemporaries 4 and 5 april 2024

International Workshop : The pratice of Robert Delaunay and his contempories

INFORMATIONS

Lieu : Centre Pompidou, Place Georges-Pompidou, 75004 Paris. Petite salle de conférence – Forum level -1

The painting of the early 20th c. saw the emergence of numerous pictorial currents in opposition to the classical schools and academic conventions of the previous century. The normative framework of the 18-19th c. was gradually abandoned, and painters could give free rein to their creativity and imagination. This was a period of innovation: buyers of modern art were looking for novelty, the image of a world in constant renewal. Robert Delaunay (1885-1941) is considered a pioneer avant-garde artist, whose artistic approach is characterised by the constant search for a new balance between form and colour, inspired by modern theories of geometry and colour (such as those of Michel-Eugène Chevreul).

Contrary to what one might think, the materiality of modern paintings is in many ways as complex as that of much older artworks. Indeed, contemporary painting practice has also been characterised by an unpredictability of the artistic gesture and a strong heterogeneity of the materials used. The transition from the studio to individual practice in Europe and America led to a profound renewal of techniques. This development is supported by numerous new commercial products, which appeared with the important developments in synthetic chemistry since the end of the 19th c. New compounds allowed to work on the spot, opened up new colour palettes, new textures and new materials… and many unknowns as to their fate in terms of conservation. Today, many collections of modern art around the world face intense problems of degradation: chemical mechanisms are active in the paint layers, sometimes threatening the optical and physical integrity of the works of art, without sufficient attention having been paid to these periods. The case of Delaunay is revealing: despite the importance of his art, very little was known about the materials he used.

This international workshop, structured around guest lectures given by international specialists with complementary expertise, aims at providing to the public a cross-fertilisation of views (chemists, art historians, restorers, etc.), to collectively provide a better vision of the problematic of the painting practice of Delaunay and his contemporaries.

Special focus will be placed on research axes bearing on:

– Modern artistic materials and their implementation in paintworks: recent research aimed at deciphering their origin (identification within artworks, markers of the different ways of synthesizing and processing pigments, identification of suppliers…) and use (revealing artistic gestures, preparation by artists of their own paint formulations…).

– Evolution of modern paintings over time and challenges for their conservation: New chemical insights on the alteration mechanisms active in modern paint layer, as well as current trends in restoration procedures implemented within modern art collections at international level.

– The historical context of modern paintings production. Investigations aimed at following the use of pigments according to early 20th c. color theories. The question of the interactions between modern painters such as Delaunay and their contemporaries will also be discussed.

Speakers : Lora Angelova, Sara Carboni Marri, Francesca Casadio, Marine Cotte,Claire Betelu, Sophie Goetzmann, Victor Gonzalez, Tom Learner and Emeline Pouyet.

Scientific committee

  • Loïc Bertrand
  • Stéphanie Elarbi
  • Mica Gherghescu

Local organization committee

  • Loïc Bertrand
  • Laure Cazals
  • Lauren Dalecky
  • Mica Gherghescu
  • Victor Gonzalez
  • Céline Jégat
  • Juliette Ollivier

 More informations : here

INSCRIPTIONS

This event is offered free of charge. However, it is limited to 150 participants.

Important: the event will be fully on-site at the Centre Pompidou, it will not be possible to attend online, there will be no online broadcasting of the conferences!

To register, log on to the platform with your CCSD login (HAL, SciencesConf) by clicking on the « Login » button on the right-hand side of the site banner.

If you don’t have a SciencesConf account, you’ll need to create one first. To do this, move your mouse over the triangle to the right of the « Login » button and select « Create an account ».


Then, in the « Espace connecté » section, select the « Mon inscription » menu and fill in the form (logging on to the platform is not equivalent to registration).
Once you have registered, you will receive a confirmation e-mail.

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Q’AFé #1 : Au-delà de l’Informatique – Exploration des données en Sciences Humaines et Sociales 18 mars 2024

Q'AFé #1 Au-delà de l'Informatique - Exploration des données en Sciences Humaines et Sociales

INFORMATIONS

Le 18 Mars 2024 à 11h00

Chercheur.euse.s, ingénieur.e.s, doctorant.e.s, Un café

Pour échanger autour des questions de données – qualitatives et quantitatives – de la recherche en SHS,

Pour faire le lien entre les différents acteurs de la recherche,

Pour se retrouver et recueillir vos besoins en matière de données,

Pour présenter les plateformes de la MSH Paris-Saclay et leurs différents services d’appui à la recherche. 

Lieu : A l’UVSQ, Bâtiment d’Alembert, 5 Boulevard d’Alembert, 78280 Guyancourt.

Organisé par le Pôle plateformes de la MSH Paris-Saclay (UAR3683 du CNRS) :

  • Margaux Nguyen Ngoc Minh, ingénieure Plateforme Humanités Numériques
  • Shueh-Ying Liao, ingénieur Plateforme Universitaire de Données

Pour tout renseignement : mnguyenn@ens-paris-saclay.fr / sliao@ens-paris-saclay.fr

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Séminaire Quantitativisme réflexif 15 mars 2024

Séminaire Quantitativisme réflexif

INFORMATIONS

Intervenants : Thomas Sigaud, Lise Bodin, Corentin Charbonnier | CITERES, Université de Tours

Sujet :  50 % de taux de réponses, et après ? Enquête par questionnaire sur le public du Hellfest

L’objectif de ce séminaire est d’ouvrir une réflexion sur les pratiques de quantification mises en œuvre par les sciences sociales, en particulier sur les opérations de qualification, les différentes méthodes de traitement, et l’interprétation des résultats.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte de regain d’intérêt, dans diverses disciplines des sciences sociales, pour la quantification, d’importance croissante de la preuve statistique comme outil de gouvernement, et de l’émergence de grandes bases de données, posant des problèmes spécifiques de traitement et d’analyse. Ce séminaire vise à contribuer à développer une réflexion et une pratique collectives sur la quantification en sciences sociales.

Horaire : 13 h – 14 h 30

Retrouver le programme 2023-2024 : ici

Lieu : École normale supérieure Paris-Saclay
Bâtiment Sud-Ouest, salle 3E34
4 avenue des Sciences
91 190 Gif-sur-Yvette
Comment venir ?

Organisation

Eliza Benites-Gambirazio | ENS Paris-Saclay, IDHE.S
eliza.benites-gambirazio@ens-paris-saclay.fr

Baptiste Coulmont | ENS Paris-Saclay, ISP
baptiste.coulmont@ens-paris-saclay.fr

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Colloque international Climat : au train où vont les choses…Urgences environnementales et transports ferroviaires 14 et 15 mars 2024

Colloque international Climat : au train où vont les choses… Urgences environnementales et transports ferroviaires

INFORMATIONS

Du 14 au 15 mars 2024 

La thématique de ces deux journées part d’un paradoxe : le dérèglement climatique s’emballe mais le transport par train échoue à maintenir sa place (cas du fret) ou à l’accroître significativement (cas du transport de voyageurs). Il s’agit pourtant en principe du mode de transport collectif le plus bas carboné et le moins producteur d’effets sociaux et environnementaux néfastes. L’enjeu est donc de comprendre quels ont été les facteurs du déclin du ferroviaire sur le temps moyen long, quels sont les freins objectifs et subjectifs à un redressement de la situation dans le transport de voyageurs et de marchandises et quelles bonnes ou moins bonnes solutions sont proposées ou peuvent être imaginées pour le sortir de ce mauvais pas et lui donner toute la place qui devrait être la sienne dans le contexte environnemental tel qu’il est décrit par les rapports successifs du GIEC.

Le programme détaillé est disponible : ici

Lieu : Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 14e arrondissement, 76 rue Daguerre, Paris 75014

Accès : Métro : Gaité (Ligne 13), Denfert Rochereau (Lignes 4 et 6) , RER : Denfert-Rochereau (Ligne B)
Bus : Château (Lignes 58) Froidevaux-Gassendi (Ligne 88) Denfert-Rochereau (Ligne 38)

Contact : ferinterfrance@gmail.com

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Séminaire Gestion et émergence des communs à l’échelle des territoires 15 mars 2024

Séance 1 : le co-usage des communs naturels : dépasser le droit de propriété

INFORMATIONS

Intervenante : Marie-Pierre Camproux Duffrène (Université de Strasbourg)

Présentation scientifique du cycle de conférences :

L’émergence des questions environnementales, telles que la gestion de la biodiversité ou la mise en discussion des différents usages de l’eau, l’appropriation du vivant, et en particulier des gènes végétaux et animaux, interroge les modalités de gestion de ces biens naturels. 

La nécessaire transition écologique nécessite une transformation des institutions et sans doute l’émergence de nouvelles formes d’organisations ancrées dans les territoires. Il convient par ailleurs d’aborder la gestion des communs au plus près des acteurs pour en évaluer l’efficacité.

Ce sont ces questions qui sont explorées dans le cadre de ce séminaire. Pour cela, celui-ci s’articule autour de contributions génériques en sciences de gestion, en économie et en droit et des études de cas portant sur des secteurs économiques particuliers ou sur des objets particuliers, comme l’eau ou la génétique.

Horaire : 14h  / participation en visio sur Zoom.

Inscriptions : ici

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Colloque international ANI-MAUX du 13 au 15 mars 2024

Colloque international ANI-MAUX

INFORMATIONS

Du 13 au 15 mars 2024 

Les Xes « Rencontres », en mars 2024, porteront sur un sujet resté jusqu’ici peu abordé, si ce n’est à l’occasion du colloque de 2015 sur les poux, puces et punaises : l’animal, pris cette fois au sens commun d’organisme vivant, domestiqué ou non, d’une certaine taille et évoluant en milieu terrestre, aquatique ou aérien. Actuellement au cœur de vifs débats « sociétaux » animés entre autres par Élisabeth de Fontenay et des militants dits « antispécistes », mais retenant depuis plusieurs années l’attention des spécialistes des sociétés du passé, la condition animale s’inscrit aussi dans l’histoire de la santé et de la médecine antique, médiévale et moderne.

 Comité scientifique :

  • Elisabeth Belmas, professeur émérite, Université de Paris XIII Villetaneuse
  • Delphine Berdah, maître de conférences, Université de Paris-Saclay
  • Isabelle Draelants, directeur de recherches CNRS
  • Alessia Guardasole, directeur de recherches au CNRS
  • Franck Collard, professeur des universités, Université de Paris Nanterre
  • Evelyne Samama, professeur des universités, Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines

Comité d’organisation :

  • Franck Collard, professeur d’Histoire médiévale, Université de Paris Nanterre
  • Evelyne Samama, professeur d’Histoire ancienne, Université de Versailles, St-Quentin en Yvelines.

Lieu : le colloque se tiendra le 13 mars 2024 à l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines (Maison de l’Etudiant Marta Pan – Salle polyvalente), le 14 mars 2024 au Grand Commun du château de Versailles (salle Le Nôtre) et le 15 mars 2024 à l’Université de Paris Nanterre (Bâtiment Max Weber, Grande salle de séminaire).

Le programme détaillé est disponible en pdf : ici

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