mai 2017

Sémininaire « Conflits et territoires : Managing conflits as a precondition for successful business » – 23/05/2017

Le séminaire « Conflits et territoires » accueille Srdan SIMAC, juriste, Judge of the High Commercial Court of the Republic of Croatia.

Résumé de la communication

Conflicts are natural part of life and business. Every conflict is useful because it is the signal that something is not functioning and at the same time, it is a call on action in order to remove nonfunctional parts and behaviors and to improve the relationship or the system. Various methods of solving conflict and disputes exist within business world. Nowadays among them, step by step mediation takes more and more important place. Learning how to replace confrontation in a conflict with cooperation and how to replace the unproductive focus on the personal interests with the concern for the common interests, are the first steps in conflict resolution. Instead of looking the conflicts as problems, business people should embrace them as business opportunity for growth, development, learning and improvement. Find out from the extensive experience of the speaker as a judge and mediator and as the person who is very close with business and resolution of its conflicts/disputes, why nobody within the business world couldn’t afford to ignore existence of mediation any more, and how mediation can help them and you in de-escalation of all kind of conflicts and in finding their long-lasting solutions.

Informations pratiques

Mardi 23 mai 2017, de 13h30 à 15h30

Agro Paris Tech – salle Delage16 rue Claude Bernard – 75005 PARIS

Métro Censier Daubenton

Inscription obligatoire : torre@agroparistech.fr

 

Retrouvez les enregistrements vidéo du séminaire Conflits et Territoires : Vidéos Conflits

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Appel à candidatures pour résidences 2018-2019- IEA de Paris

L’IEA de Paris accueillera 4 chercheurs étrangers pour des séjours de recherche de 10 mois dans le cadre du programme de résidences de recherche Eurias 2018-2019

EURIAS (European Institutes for Advanced Study Fellowship Programme) est un programme de mobilité internationale qui propose des résidences de recherche de 10 mois dans 19 instituts d’études avancées : Aarhus, Amsterdam, Berlin, Bologne, Budapest, Cambridge, Delmenhorst, Edimbourg, Freiburg, Helsinki, Jérusalem, Lyon, Madrid, Marseille, Paris, Uppsala, Vienne, Varsovie et Zürich. Les instituts d’études avancées offrent à des chercheurs de haut niveau la possibilité de travailler en toute indépendance. Ils bénéficient des meilleures conditions de recherche et de l’environnement stimulant d’une communauté scientifique internationale et pluridisciplinaire de premier plan.

Les résidences EURIAS sont principalement allouées aux candidats issus des sciences de l’homme et de la société, mais sont également ouvertes aux sciences exactes et aux sciences du vivant dès lors que les recherches ne requièrent pas de travail en laboratoire et qu’elles engagent un dialogue avec les sciences humaines et sociales. La diversité des 19 instituts offre aux chercheurs du monde entier un large panel de contextes et d’environnements de recherche en Europe. Les candidats indiquent jusqu’à trois structures d’accueil possibles en dehors de leur pays de nationalité ou de résidence.

Le programme est ouvert à toutes les nationalités ; aux chercheurs prometteurs en début de carrière comme aux plus reconnus. Le programme étant extrêmement compétitif, les candidats doivent soumettre un projet de recherche solide et innovant, démontrer leur capacité à dépasser les spécialisations disciplinaires et témoigner d’une implication internationale et de publications importantes.

Le Consortium EURIAS invite également les chercheurs réfugiés ou en danger à proposer leur candidature.

Pour l’année académique 2018-2019, EURIAS offre 54 résidences de recherche (26 juniors et 28 séniors).

 

Date limite de candidature : 7 juin 2017

Plus d’informations : www.2018-2019.eurias-fp.eu et www.paris-iea.fr

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Table-ronde « Perspectives à partir des Legal Consciousness Studies » – 09/06/2017

Susan S. Silbey est professeure de sociologie et d’anthropologie au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Son nom est étroitement associé à un courant de recherche nommé Legal Consciousness Studies (LCS), qui analyse les rapports quotidiens des individus au droit. Par l’étude empirique des « expériences ordinaires » du droit, les LCS renouvellent l’analyse de deux observations anciennes de la sociologie du droit que sont le rôle du droit dans la production de sens sur le monde, et son rôle dans la perpétuation des rapports de domination existants.

Si l’œuvre de S. Silbey est aujourd’hui connue en France, sa réception peine cependant à dépasser les cercles de la sociologie du droit. Le séminaire du 9 juin 2017 – aboutissement d’un travail collectif de plusieurs mois mené dans le cadre de l’Institut des sciences sociales du politique – part de l’hypothèse que les débats ouverts par les LCS intéressent en réalité l’ensemble des chercheurs en sciences sociales (politistes, juristes, historiens, sociologues des sciences et techniques, etc.), dans la mesure où ils se trouvent tous confrontés, d’une manière ou d’une autre, à la place centrale du droit dans les pratiques sociales qu’ils observent. La discussion des recherches menées dans le cadre des LCS représente vraisemblablement un point d’entrée privilégié pour une approche véritablement interdisciplinaire du droit.
Programme

Table ronde présidée par Liora ISRAËL, maîtresse de conférences en sociologie à l’EHESS

14h : Accueil café et quelques mots d’introduction par l’équipe de l’ISP

14h30 : After « After Legal Consciousness »

Conférence invitée de Susan SILBEY, professeure de sociologie et d’anthropologie au Massachusetts Institute of Technology, docteure honoris causa de l’ENS Cachan

15h15 : Discussions avec la salle

15h30 : La réception des Legal Consciousness Studies en France

Jérôme PÉLISSE, professeur de sociologie à Science-Po Paris, Centre de Sociologie des organisations

Vincent-Arnaud CHAPPE, chargé de recherche au CNRS, Centre de Sociologie de l’Innovation

16h : Discussions avec la salle

16h15 : Pause café

16h45 : Enseigner les Legal Consciousness Studies à des étudiants européens

Julie RINGELHEIM, professeure de sociologie du droit à l’Université
 catholique de Louvain

17h15 : Discussions avec la salle

17h30 : Les Legal Consciousness Studies dans le paysage international des recherches Droit et Société

Mauricio GARCIA VILLEGAS, professeur de droit à l’Université Nationale de Colombie à Bogota

18h15 : Discussions avec la salle

18h30 : Cocktail

 

Informations pratiques

Table ronde organisée le 9 juin 2017 à l’Institut d’Études Avancées de Paris
17 quai d’Anjou 75004 Paris
Table ronde de 14h-18h30, suivie d’un cocktail

Inscription obligatoire : isp.cnrs.fr/limesurvey/119315

Pour télécharger le programme : table-ronde_silbey_LCS_9juin2017-1

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Colloque DIM Gestes : « Travailleurs individualisés, précarisés ou isolés » – 22-23/06/2017

L’étude des collectifs de travail se fait généralement dans des métiers et des professions bien définis, stables, partageant une certaine tradition d’engagement collectif et de syndicalisation, avec de faibles turn-over et des moments de coprésences entre salariés permis par l’organisation et l’entreprise. Qu’en est-il quand ces conditions ne sont pas réunies, que l’organisation ne favorise pas les contacts, le sentiment d’appartenir à une même communauté de destin ou du moins d’avoir des intérêts communs ? Dans le cas de l’intérim, du travail indépendant, de la sous-traitance, du télétravail, quand il y a mise en concurrence ou séparation des salariés entre plusieurs établissements ou entités juridiques, peu ou pas de traditions syndicales, etc., comment se construisent le rapport au travail, l’identité ou le genre professionnel, les étayages sociaux, la coopération, la reconnaissance ? Quelles réponses les travailleurs ont-ils, ou non, réussi à donner par le passé aux défis posés par l’isolement ou la mise en concurrence ? Quelles réponses peuvent (ou non) donner les travailleurs aujourd’hui ? Quels sont les effets sur le rapport à la solidarité collective ? Le travail collectif ne se limite pas aux collectifs de travail, quelles autres formes a-t-il pris par le passé ? Quelles autres formes peut-il prendre ? Comment ce travail collectif peut permettre de co-construire le sens de l’activité, les processus de maintien de la santé au travail ? Peut-il aussi être un vecteur de restriction des marges d’autonomie individuelles, un facteur d’exclusion de ceux qui menaceraient les intérêts ou les valeurs du groupe ?

Les nouvelles formes de travail et de management, le secteur des technologies de l’information et de la communication, les mondes de l’art et de la création, l’auto-entreprenariat constituent des terrains possibles, parmi d’autres, pour étudier d’éventuelles formes alternatives de collectif, de nouvelles solidarités, de nouvelles formes d’organisation professionnelles. Mais d’autres emplois et statuts moins touchés par les innovations, en apparence du moins, moins valorisés aussi, figurent également parmi ces travailleurs et travailleuses isolé(e)s et peuvent pareillement être mis en avant. On peut penser, à titre d’illustration, aux chauffeurs ou livreurs travaillant pour des plateformes numériques, aux aides à domicile ou employées de service, au secteur du nettoyage, aux intérimaires, CDD, stagiaires et autres statuts précaires, aux travailleurs sans papiers, etc. Peuvent-ils, et comment, créer du collectif, mettre en débat leur travail et ses conditions de réalisation ? L’ont-ils fait par le passé ? Avec quels effets ?

Les réponses syndicales nouvelles constituent également un sujet possible : syndicats de site, collectifs de travailleurs, mobilisations diverses et transversales, occupations de sites avec des associations de la société civile, etc. Bref, toutes les façons particulières de faire collectif, qui mélangent du classique et de l’inédit. La question des nouvelles formes d’organisation juridique de représentation du personnel (représentation dans les franchises, réseaux…) et de leur mise en Å“uvre serait également intéressante à prendre en compte.

 

Programme

Jeudi 22 juin 2017

9h : Café d’accueil

9h30-9h45 : Introduction par Sophie Bernard et Marc Loriol

9h45-12h30 : Session 1. Les travailleurs créatifs isolés
(Présidence : Claire Edey-Gamassou)

Jean-Pierre Durand (Centre Pierre Naville, Univ. Evry-Paris Saclay) : Quels collectifs pour les « nouveaux tâcherons » créatifs ?

Olivier Crasset (Centre nantais de sociologie, UMR 6025) : L’entraide entre artisans : entre solidarité et transmission des normes.

Yannick Fondeur (Cnam, Lise/CNRS UMR 3320, CEET) : Le travail « indépendant » dans les métiers du numérique.

Jacques Marc (INRS) : Suffit-il d’un collectif pour ne pas se sentir isolé ?

12h30-14h : Déjeuner

14h-17h : Session 2. De l’émergence de collectifs de travailleurs indépendants aux mobilisations collectives
(Présidence : Corinne Perraudin)

Sarah Abdelnour et Sophie Bernard (IRISSO, UMR CNRS 7170, PSL Research University, Univ. Paris Dauphine) : La mobilisation improbable des travailleurs des plates-formes chauffeurs VTC. 

Cindy Felio (Univ. Bordeaux Montaigne, MICA, EA 4426), Jean-Yves Ottmann (Univ. Paris-Dauphine, PSL Research University, CNRS UMR 7088, DRM M&O), Mélissa Boudes (Univ. Paris-Dauphine, PSL Research University, CNRS UMR 7088, DRM MOST), Sarah Mokaddem (Univ. de Bretagne Occidentale, IAE Brest) : Contourner la solitude de l’autonomie : comparaison de formes émergentes de collectifs de travailleurs indépendants.

Mathieu Hocquelet (JFK Institute, Freie Universität Berlin) : Organiser et mobiliser les employé.e.s des multinationales des services aux États-Unis: entre restructurations industrielles et syndicales.

Camille Peugny (CRESPPA-CSU) : Un collectif de travail introuvable ? Le cas des femmes de ménage employées par une grande entreprise de services à la personne.

17h-17h15 : pause-café

17h15-19h : Anne Bory (CLERSE-Univ. de Lille 1) et Lucie Tourette (réalisatrice) :
Présentation et projection du documentaire « On vient pour la visite » (2013).

Résumé : A Paris, en 2009, plus de 6 000 sans-papiers en grève demandent leur régularisation. En situation irrrégu-lière, Mohamed, Diallo, Hamet travaillent pourtant légalement depuis des années dans la restauration, le nettoyage ou le bâtiment. Ils investissent toute leur énergie dans cette bataille : une fois leur clandestinité révélée au grand jour, impossible de revenir en arrière. Leurs patrons se retrouvent au centre du conflit : la loi demande leur accord préalable pour toute régularisation. Mais les sans-papiers doivent trouver les moyens de leur arracher cet accord : leurs employeurs savent que les sans-papiers n’accepteront plus les mêmes conditions de travail une fois régularisés. Des patrons d’agences 3 d’intérim le disent sans rire en ouverture du film : ils manquent de personnel « prêt à faire n’importe quoi. » Au fil des occupations d’entreprises aussi bon enfant que risquées, les sans-papiers prennent confiance dans leur lutte. En tant que sans-papiers, ils risquent à tout moment l’arrestation, mais en tant que travailleurs, ils ont le droit de faire grève et d’occuper leur lieu de travail. Aidés par des syndicalistes, ils apprennent au fil des semaines à négocier avec des patrons retors et à obtenir d’eux ce qui semblait hors de portée quelques temps auparavant. Pour la première fois, une caméra a pu filmer sans restrictions tout le quotidien de cette grève pendant plusieurs mois. Réunions de grévistes, négociations avec les employeurs, discussions avec la police : On vient pour la visite suit au plus près le désemparement, le courage, les conflits et la camaraderie des sans-papiers, qui apprennent la grève en la faisant.

Vendredi 23 juin 2017

9h-12h : Session 3 : Les réponses syndicales à l’isolement au travail
(Présidence : Arnaud Mias)

Camille Dupuy (DySoLab, Univ. de Rouen) : Rajeunir et réinventer le syndicalisme ? Représenter les salariés du monde associatif

Alexandra Garabige (INED/CEET) : Le droit comme ressource pour les mobilisations syndicales : le cas de l’aide à domicile en France.

Gaëtan Grafteaux (Univ. de Bordeaux, COMPTRASEC /UMR CNRS 5114) : La santé au travail dans les collectivités de travail éclatées. Quelle place pour les représentants du personnel ?

Christian Papinot (GRESCO, EA 3815, Univ. de Poitiers) : Externalisation de gestion des ressources humaines et répercussions endogènes sur les collectifs de travail.

12h-13h30 : Déjeuner

13h30-15h : Session 4 : Travailler chez soi
(Présidence : Isabel Odoul-Asorey)

Gaëtan Bourmaud (ergonome consultant et professeur associé, Paris 8) : L’expérience du télétravail et d’une forme d’isolement comme vecteur pour l’élaboration de nouveaux modes d’organisation de travail à l’adresse d’un collectif pouvant nouvellement télé-travailler.

Djaouida Séhili et Tanguy Dufournet (Centre Max Weber – Université Lumière Lyon 2), L’essor du travail chez soi et modalités spécifiques d’organisation du travail « multi-située ». Vers de nouveaux enjeux de sociabilité et d’affectivité spatiotemporels ?

 

Pour télécharger le programme : programme-colloque_gestes_juin2017

Inscription gratuite mais obligatoire.

 

Adresse du colloque

MSH Paris nord

20 avenue George Sand

93210 LA PLAINE SAINT-DENIS

M̩tro ligne 12 Рstation Front Populaire

 

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Innovatives SHS 2017 – 17-18/05/2017 – Marseille

L’institut des sciences humaines et sociales du CNRS organise la troisième édition du salon Innovatives SHS, salon de la valorisation en sciences humaines et sociales.

Ce salon professionnel est destiné à présenter une pluralité d’actions de valorisation de la recherche en sciences humaines et sociales à destination d’un public composé, en particulier, de décideurs économiques et politiques. Il se tiendra les 17 et 18 mai prochain au Parc Chanot à Marseille.

Soixante-dix équipes de recherche, dont une vingtaine venues de l’étranger, feront, pendant ces deux jours, la démonstration des produits de valorisation qu’ils conçoivent : applications, outils de réalité virtuelle, robots ou logiciels d’aide à la décision pour les collectivités territoriales en matière de gestion des transports urbains, déplacements individuels, co-voiturage urbain ou encore d’impact sonore sur l’architecture. Certains de ces produits sont conçus en partenariat avec des entreprises ou des collectivités territoriales.

Au cœur des stands, sur l’agora, des rencontres Innov’action favoriseront les échanges directs entre le porteur d’une réalisation de valorisation et les visiteurs intéressés.

Inscriptions, cliquez ici

L’inscription est gratuite, mais obligatoire dans la limite des places disponibles.
Les inscriptions sont nominatives. Une inscription par personne.
Attention : votre billet vous sera demandé à l’entrée de l’événement.

Equipe projet

Commissaire du salon

Pierre-Yves Saillant
Tel. : 01.44.96.42.81
E-mail : Pierre-Yves.SAILLANT@cnrs-dir.fr

Coordination scientifique

François-Joseph Ruggiu
Tel. : 01.44.96.47.51
E-mail : Francois-Joseph.Ruggiu@cnrs-dir.fr

Alain Bideau
Tel. : 01.44.96.48.24
E-mail : ajbideau@orange.fr

Maria-Teresa Pontois
Tel. : 01.44.96.40.76
E-mail : Maria-Teresa.pontois@cnrs-dir.fr

Coordination locale

Karine Baligand
Tel. : 04.91.16.46.30
E-mail : Karine.Baligand@dr12.cnrs.fr

Communication

Armelle Leclerc
Tel. : 01.44.96.47.31
E-mail : armelle.leclerc@cnrs-dir.fr

Presse

Véronique Etienne
Tel. : 01.44.96.51.37
E-mail : veronique.etienne@cnrs-dir.fr

Secrétariat

Nacira Oualli
Tel. : 01.44.96.42.97
E-mail : nacira.oualli@cnrs-dir.fr

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Appels à projets 2017 – DIM 1HEALTH

Dispositif phare de la politique régionale de recherche mis en place par la Région Île-de-France,  les domaines d’intérêt majeur (DIM) visent à fédérer des réseaux de laboratoires situés en Île-de-France, agissant sur des domaines labellisés ciblés.

La Région Île-de-France a accepté en décembre 2016 le financement du projet DIM 1HEALTH, dont  l’objectif est de faire émerger un réseau fort en infectiologie « One Health » unique en France et de dimension européenne, qui permette de répondre aux défis en santé publique. Il a en particulier pour objectif le développement de nouveaux concepts, notamment en vaccinologie, thérapie anti-infectieuse, diagnostic et l’intégration d’une dimension sociale et économique à la santé.

 

Le DIM 1HEALTH se fonde sur la triade santé environnementale, santé humaine et santé animale, domaines indissociables compte tenu de leurs étroites interactions. Le concept « une seule santé » a en effet émergé dans un contexte de changement climatique, de croissance démographique à l’échelle mondiale, de raréfaction des ressources naturelles, de pression sanitaire mouvante, dans la population humaine comme dans les populations animales.

Ce projet scientifique cible les actions impliquées dans la chaîne « dépistage-surveillance-traitement-prévention-prédiction », tout en prenant en compte la demande sociétale. Il vise à croiser les recherches entre acteurs d’institutions différentes, et à conduire à des améliorations diagnostiques, préventives ou thérapeutiques applicables rapidement (face notamment à des émergences ou des ré-émergences).

Le projet repose également sur le triangle « recherche, innovation, éducation », moteur dans la création d’entreprises et d’emplois.

Le premier appel d’offre, ouvert à toute la communauté francilienne a été lancé le 2 mai 2017.

L’appel d’offre collaboratif permet une association d’équipes franciliennes sur le thème « One Health ». Les sujets sélectionnés recevront une aide au fonctionnement (contrats doctoraux et post doctoraux, ingénieurs, aide à la valorisation…) et une participation à l’investissement :

Une subvention aux colloques est également mise en place :

Enfin, un appel d’offre « investissement » est lancé :

 

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Appel à communication – Colloque « La créativité des territoires » – 5-6/11/2017

Le Colloque international interdisciplinaire  est organisé par l’Université Ferhat Abbas Sétif 1 (UFAS1), en partenariat avec le CHCSC (UVSQ Paris-Saclay) et l’Institut Charles Cros, France.

Il est placé sous le Haut patronage du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique de l’Algérie.

Principes et questionnements

Si l’on admet que le développement territorial durable permet la production de richesses nouvelles, le développement des ressources locales et la préservation de l’environnement à l’attention des générations futures, l’humain, dans son travail, son comportement, ses jeux, ses récits fondateurs et les dimensions multiples de ses besoins, demeure au cœur de la transmission des compétences. Les sciences humaines et sociales sont au cœur de ces dimensions d’apprentissage : l’être humain explore grâce à leurs apports, la diversité et les potentialités des territoires qu’il traverse et où il vit. En effet, un paysage porte l’empreinte de savoirs culturels et techniques séculaires en amont des avancées technologiques récentes. Ces avancées restent dans les formations supérieures longues, trop souvent enseignées sans pensée de l’environnement ni perspective globale de la collectivité. Pourtant, la connaissance du terrain est indispensable aux études relatives à la gouvernance et à la gestion territoriale, dans une relation étroite à la géographie, à l’histoire, mais aussi à la culture de ses habitants et à l’imaginaire social porté par eux.

La tripartition des études supérieures en Licence /Master & Doctorat permet aujourd’hui d’offrir une véritable lisibilité des formations et occasionne, de ce fait, des coopérations scientifiques internationales fructueuses. Toutefois, le système LMD est confronté à la diversité territoriale, dans un contexte de restructuration des opérateurs économiques, qui peuvent se délocaliser très rapidement. Cette situation inédite conduit pour exemple au Maghreb, à un chômage élevé des cadres, dans une situation paradoxale qui crée de la défiance politique et peut fracasser, à terme, les structures démocratiques d’enseignement qui œuvrent pour une ouverture sociétale. Pour y pallier, les apprentissages de terrain doivent être développés au même titre que la recherche, dans des modalités épistémologiques et éthiques attentives à l’évolution des métiers. Ces évolutions appropriées doivent s’effectuer dans une relation attentive aux apports des sciences humaines, en écoute du terrain et de la créativité sociale. C’est dans la diversité des territoires que les innovations sont qualifiées dans une logique d’usage prospective, au-delà du court terme des inventions. Les combinaisons les plus réussies de la coopération sont celles où différents acteurs du terrain peuvent susciter et stimuler un « vivre ensemble » de leurs savoirs, leurs savoirs faire et leur créativité.

Au-delà des compétences sectorielles liées à l’innovation, dont l’enseignement supérieur est traditionnellement dépositaire, l’université a donc besoin de comprendre et d’enseigner des savoirs culturels et sociaux et reconsidérer les apports des disciplines connexes (géographie, histoire, sociologie, anthropologie mais aussi littérature et arts) dans leurs multiples expressions de lien (oralités, écritures, images & sons). Les sciences humaines œuvrent en effet en interdiscipline et permettent, dans une relation à la globalité des perceptions humaines, de construire le présent dans une pensée durable.

Ces mutations ont peu été prises en compte dans les enseignements universitaires technologiques, qui doivent à l’avenir, sous peine de conduire les étudiants au chômage, de penser l’humain et le paysage comme des ressources inventives corrélées, dans leurs expressions et la résistance de leurs savoirs de vie. De fait, et particulièrement dans les territoires cloisonnés, tant par leur géographie physique que par leur organisation socio administrative, l’attention doit être accordée aux ressources locales et à la collaboration entre les acteurs. La qualité des expériences, la diversité des savoirs et l’autonomie des formations sont parties liées.

Cette coopération de l’enseignement et du terrain peut permettre un développement autonome conjoint des acteurs économiques ou, dans sa partie impensée, conduire, au contraire, à leur dépendance sociétale. Comment s’exprime-t-elle au niveau d’un territoire donné ? Comment développer une écoute pragmatique de l’environnement, dans son histoire, ses potentialités et ses expériences ? Les études de cas présentées lors de ce colloque s’attacheront particulièrement aux initiatives, qui mettent en valeur des coopérations inventives, dans une relation culturelle de respect, où les universités, les citoyens et les territoires ont un rôle à jouer.

Dans ces dynamiques mutuelles d’apprentissage, la relation fondamentale à l’humain concerne tout aussi bien les acteurs institutionnels que le marché, les producteurs et les usagers. Dans un esprit de dialogue, mais aussi d’anticipation des besoins et des expressions culturelles de la collectivité, l’université doit s’attacher à valoriser des expériences interdisciplinaires et collaboratives qui enrichissent les propositions classiquement raisonnées des « sciences dures ». Le questionnement sur l’évolution du LMD doit inclure, de ce fait, des propositions alliées, prospectives et comparatives, qui valorisent la diversité des territoires et des bassins d’accueil des étudiants.

Au cœur de ces mutations structurelles, les étudiants, confrontés à des offres multiples (ou paradoxalement restreintes), doivent pouvoir, à terme, exercer leurs choix de métiers au travers des passerelles ouvertes vers une société en mouvement. Une société « durable » sollicite les initiatives au-delà des disciplines initiées lors des études spécialisées : elle convoque les compétences de chacun, dans les domaines désormais conjugués de la citoyenneté, de la responsabilité civile et de l’attention à l’environnement. Le développement d’un pays ne repose pas uniquement sur des compétences techniques sectorisées, mais sur des capacités de penser de façon globale les modes de vie du quotidien. La bonne gestion des sociétés exige, au-delà des modélisations nécessaires, des capacités inventives d’écriture et d’imagination par le geste. Cet imaginaire mobilisé par les récits et les savoirs faire, est le socle d’une pensée prospective ancrée sur le réel et ses possibilités. Pour toutes ces raisons, les sciences humaines et sociales sont au cœur du développement territorial, dans un dialogue renouvelé avec les innovations technologiques importées ou locales. Elles mettent en garde contre l’obsolescence des savoirs universitaires purement techniques et évitent ainsi l’isolement ou l’enfermement des étudiants dans des spécialisations trop fixistes. Pour exemple, les formations courtes, de type Institut Universitaire Technologique, à l’écoute des métiers du futur, sont des viviers d’expériences réussies, qui mobilisent ensembles professionnels, créatifs et chercheurs. Mobilisant des « savoirs de frontières », elles participent du « bien commun» de la pédagogie et, de fait, de la recherche.

De fait, les communications attendues lors de ce colloque interpellent les attentes et les mutations de la société civile, dans la diversité des axes historiques des formations. Les communications attendues peuvent puiser dans les expérimentations telles que : écritures créatives, jeux de rôles, théâtre, arts plastiques, sciences cognitives, etc., dans la mesure où ces expériences sont corrélées avec un dialogue interdisciplinaire. Le cadre du LMD a connu des aménagements divers selon les expériences nationales et régionales. Une écoute toute particulière sera accordée aux propositions qui mobilisent des équipes aux observatoires différents, ainsi qu’aux expériences où le monde universitaire est associé à des initiatives alternatives. Ces expériences doivent pouvoir faire évoluer les formations universitaires dans les dimensions d’un développement durable imaginatif, attentif à la créativité des territoires.

 

Les axes privilégiés de ce colloque interdisciplinaire

Axe 1 : l’université et les territoires, expériences et enseignements croisés.

Axe 2 : place et enjeux des sciences humaines dans les formations professionnelles.

Axe 3 : outils innovants et potentialités créatives du développement universitaire.

Axe 4 : aménagement du territoire, environnement et recherche collaborative.

 

Calendrier de l’appel à communications

  • Les propositions de communication (formats Word et PDF, police Geogia, taille 12), accompagnées d’un résumé d’une page (2500 signes) et d’un bref CV, sont à adresser par mail à : sylvie.dallet@uvsq.fr et oussama.kharchi@univ-setif.dz, ainsi que déposées sur le site Internet dédié au colloque http://www.univ-setif.dz/OCS/CTEFD avant le 22 mai 2017.
  • Les réponses aux propositions seront envoyées au plus tard, le 15 juin 2017.
  • Les textes complets des communications retenues doivent être transmis au plus tard le 7 septembre 2017 sur des modalités précisées sur le site internet dédié.

 

Comité d’organisation scientifique international et partenariats

  • Hafid Aourag, Physique (DGRSDT/MESRS, Algérie)
  • Sylvie Brodziak, Lettres et Histoire (Université de Cergy-Pontoise, France)
  • Sylvie Dallet, Arts, Histoire (CHCSC-UVSQ Paris-Saclay et Institut Charles Cros, France)
  • Abdel-Madjid Djenane, Économie (UFAS1, Algérie)
  • Noureddine Ghouali, Automatisme (DGEFS-MESRS, Algérie)
  • Gerhard Gobsch, Mécanique et optique (Université Technologique Ilmenau, Allemagne)
  • Oussama Kharchi, Architecture et Urbanisme (IAST, UFAS1, Algérie)
  • Pina Lalli, Sciences de l’Information et Sciences Politiques (Université de Bologne, Italie)
  • Mohamed El Hadi Latreche, Électronique (Université Constantine 2, CRUEst, Algérie)
  • Yannick Lebtahi, Arts, Sciences de l’Information & de la Communication (U. Lille 3, France)
  • Didier Mulnet, Écologie, Développement Durable  et Éducation (ENSP, U. Clermont-Ferrand, France)
  • Élie Yazbek, Audiovisuel (Université Saint-Joseph de Beyrouth, Liban)

 

Comité d’Organisation (Sétif)

  • Abdelmalek Douibi, Plasturgie (UFAS1)
  • Daoud Harzallah, Biologie (UFAS1)
  • Nadjet Kamel, Informatique (UFAS1)
  • Noureddine Messahel, Économie (UFAS1)
  • Brahim Zaarour, Finances (UFAS1)
  • Benachour Lilia, Informatique (UFAS1)

 

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Workshop MSH Paris-Saclay : La nature de la culture – 17/05/2017

Le workshop consacré à l’axe 3 de la MSH Paris-Saclay se tiendra le mercredi 17 mai, de 10h à 16h30.

Les inscriptions (christine.benichou@universite-paris-saclay.fr)  sont ouvertes jusqu’au lundi 15 mai, 15h.

Programme

10h00 – Accueil

10h30-11h15 РPr̩sentation de Philippe Geslin, professeur, ethnologie, Haute ̩cole sp̩cialis̩e de Suisse occidentale

« Cultures, sciences et technologies »

11h15-12h00 – Présentation d’Octave Debary, professeur des universités, anthropologie, CANTHEL (EA 4545 – UP5)

« Objets, Mémoire et Musée »

12h00-12h45 – Présentation de Nicolas Hatzfeld, professeur des universités, histoire, IDHES (UMR 8533 – UEVE/ENS Paris-Saclay/UP8/UP10/CNRS)

« Cultures du travail, patrimoine économique et industriel » (titre provisoire)

13h-14h – Déjeuner

14h00-14h45 – Présentation de Loïc Bertrand, directeur, physique, IPANEMA (USR 3461 – UVSQ/CNRS/MCC)

« Matériaux anciens, patrimoine et méthodologie »

14h45-16h30 – Discussion sur l’évolution de l’axe 3 de la MSH Paris-Saclay

Coordination : Eric Godelier, professeur des universités, sciences de gestion, Ecole Polytechnique, membre du bureau de la MSH Paris-Saclay

 

Pour télécharger le programme : Programme Workshop Axe 3 V.2

Workshop MSH Paris-Saclay : La nature de la culture – 17/05/2017 Lire la suite »

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