Distance sociale

Covid, la victoire de la communication humaine

Depuis la Covid, il y a toujours un clavier entre l’autre et moi. Fini les contacts et les rapports directs. Le masque réduit l’échange au minimum puisque le visage est à moitié barré. On ne voit qu’un regard, bien difficile à interpréter, sans le reste du visage. Quant aux gestes… ils sont réduits aux « gestes barrières », ce qui veut bien dire ce que cela veut dire. L’autre est mis à distance physique. C’est toute la communication humaine qui s’est atrophiée, et qui donne raison à ceux qui depuis longtemps en dénoncent les limites au profit, au contraire, de la parfaite et séduisante communication technique. D’ailleurs, au début du confinement, au printemps 2020, on a plébiscité cet enfermement technique. On était finalement bien, « à distance », chez soi, sans se rapprocher ni se toucher, à caresser l’écran et le clavier. C’était vrai aussi bien pour le travail que pour les courses, l’éducation, les loisirs, les échanges. Tout était possible dans le distanciel. Enfermés et heureux. Avec la découverte de la liberté numérique et la performance des plateformes.

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« Sans contact »

Par Dominique Wolton DĂ©confinĂ©, peut-ĂŞtre, mais avec la hantise de croiser l’autre, le passant, celui qui peut devenir instantanĂ©ment mon ennemi parce qu’il va m’infecter. L’autre est lĂ , visible, devenu menaçant. Hier,…

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« La santé mentale ne doit pas servir de prétexte à des choix contraires aux objectifs sanitaires »

TRIBUNE. Il n’est pas prouvé que l’impact psychiatrique d’un confinement strict de quelques semaines serait plus important que celui de « la prolongation de demi-mesures de restriction », explique, dans une tribune au « Monde », le chef de service en psychiatrie Antoine Pelissolo.

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Jean-Robert Pitte: «La plainte du restaurant fermé, marque des pays latins»

LES CINQ SENS Ă€ L’ÉPREUVE DU COVID-19 (5/5) – Depuis une annĂ©e, l’obsession du coronavirus et les restrictions de vie semblent avoir fait de nous des ĂŞtres unidimensionnels perdus dans un monde vidĂ© du sensible. Pour le gĂ©ographe, «on n’est pas complètement homme ou femme si l’on ne…

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Fabrice Hadjadj: «Nous vivons l’avènement d’un monde sans odeur»

LES CINQ SENS Ă€ L’ÉPREUVE DU COVID-19 (3/5) – Depuis une annĂ©e, l’obsession du coronavirus et les restrictions de vie semblent avoir fait de nous des ĂŞtres unidimensionnels, perdus dans un monde monochrome et inodore. Selon le philosophe, «le dĂ©clin de l’odorat est liĂ© Ă  la technique moderne».

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Olivier Rey: «Les écrans nous dispensent désormais de nous mouvoir dans le monde»

LES CINQ SENS Ă€ L’ÉPREUVE DU COVID-19 (2/5) – Depuis une annĂ©e, l’obsession du coronavirus et les restrictions de vie semblent avoir fait de nous des ĂŞtres unidimensionnels, perdus dans un monde monochrome, inodore, vidĂ© du sensible en mĂŞme temps que des prĂ©sences aimĂ©es. Selon le philosophe Olivier Rey, «le bon sens a besoin de contact avec le monde».

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Covid-19 : « Il existe en France un déni du risque de l’épidémie à l’école »

TRIBUNE. Malgré les données scientifiques démontrant le rôle des écoles dans la diffusion du virus, le gouvernement a choisi de les maintenir ouvertes. Or cette décision ne s’accompagne pas d’une stratégie de prévention, déplorent, dans une tribune au « Monde », l’ex-directeur de Santé publique France, François Bourdillon, et la politiste Mélanie Heard.

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Toujours plus proches ? Pour une Ă©cologie des rythmes

L’Ă©pidĂ©mie de Covid-19 a rĂ©vĂ©lĂ© Ă  quel point la proximitĂ© spatiale, la rapiditĂ© des Ă©changes, pouvaient ĂŞtre problĂ©matiques. Dans ces moments de confinement et autres couvre-feu, il nous faut donc expĂ©rimenter d’autres manières d’habiter les Ă©cosystèmes et leurs temporalitĂ©s. Face Ă  la domination sociale de la vitesse hĂ©ritĂ©e de la ModernitĂ©, l’occasion nous est donnĂ©e de repenser le proche pour bâtir une nouvelle Ă©cologie des rythmes. Un article publiĂ© Ă  l’occasion de la Nuit des idĂ©es 2021 dont le thème est « Proches ».

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« A partir du moment où elles deviennent interdites, les fêtes nous montrent à quel point elles sont nécessaires »

Quelques jours après l’arrêt par les autorités d’une rave-party près de Rennes, l’anthropologue Emmanuelle Lallement revient sur la façon dont la pandémie de Covid-19 a modifié notre rapport à la fête.

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