L’objet des journées est d’analyser les effets de la managérialisation de l’université sur le travail (et secondairement sur l’emploi) des professionnels (enseignants-chercheurs, enseignants, BIATSS) aussi bien titulaires que précaires, sujet de société aux frontières de la sociologie du travail, de l’emploi et des professions et de la gestion de l’enseignement supérieur, des universités et des ressources humaines.

Ce colloque s’inscrit ainsi dans l’axe 3 Axe transversal – Transitions et innovation ayant notamment pour objet à explorer les apports de la recherche en SHS à la compréhension des processus de transitions et des effets des politiques d’innovation. Il permet d’apporter un regard réflexif sur les évolutions ayant marqué l’université ces dernières années.

La question centrale fut en effet de comprendre dans quelle mesure l’évolution de la gestion des universités a modifié et continue à modifier le contenu, l’organisation et le sens du travail dans ses différentes dimensions et plus particulièrement comment le nouveau management public (NMP) appliqué à l’enseignement supérieur et à la recherche a eu des conséquences sur les missions, la nature et les structures des universités et donc sur le travail des universitaires.

Ce colloque fut ainsi structuré en trois temps, un premier temps permettant de présenter une mise en perspective d’ensemble 30 ans de           « nouveau management public » à l’université, suivi d’un deuxième temps d’échange sur l’évolution du métier des Biatss Gérer et être gérés : les dégradations du travail et de l’emploi des BIATSS, perspective très peu développée à l’heure actuelle dans le travail académique. Le troisième temps Vouloir sans pouvoir : les dégradations du travail et de l’emploi des enseignants-chercheurs a permis d’analyser les évolutions du métier d’enseignant-chercheur. Le colloque s’est terminé sur un quatrième temps d’ouverture et de propositions.

(Mise à jour le 21 juin 2024)

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