Colloque

Colloque international « Le corps polychrome » – 14-15-16/03/2018

Informations : http://www.dypac.uvsq.fr/

14 mars : UVSQ

maison de l’Étudiant Marta Pan

1, allée de l’Astronomie

78280 Guayncourt

15 mars* : Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne

17, rue de la Sorbonne

75005 Paris

16 mars : Université Paris Nanterre

Bâtiment Max Weber

200, avenue de la République

92000 Nanterre

 

*Pour la journée du jeudi 15 à la Sorbonne, l’inscription est obligatoire avant le mardi 13 mars (evelyne.samama@uvsq.fr)

Consulter le programme : Colloque Corps polychrome programme mars 18

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8e édition Colloque international « Child and Teen Consumption » – 4-6/04/2018

La MSHS de l’Université de Poitiers, le CNRS et le Labex Industries Culturelles & Création Artistique (ICCA) organise la 8ème édition d’un colloque international intitulé « CHILD AND TEEN CONSUMPTION » qui se déroulera du 4 au 6 AVRIL 2018 à Angoulême.

 

Pour consulter le programme :

http://ctc2018.conference.univ-poitiers.fr/

 

Inscription : http://ctc2018.conference.univ-poitiers.fr/registration/

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Colloque international « Ce que la demande sociale fait aux sciences sociales » – 15-16/02/2018

Présentation :

Depuis Galilée jusqu’à Pasteur ou Einstein, la figure du « savant » a surplombé le champ scientifique, symbolisant l’exigence d’un savoir qui était un objectif et avait une valeur pour lui-même. Pourtant,
le contexte actuel de la recherche favorise, partout dans le monde, les financements sur contrats, l’innovation, les transferts vers les entreprises.
Aussi, ce colloque invite-t-il à échanger et à débattre sur les formes et enjeux de la relation entre les sciences sociales et la demande des acteurs politiques, économiques, publics, associatifs…
Ce colloque sera l’occasion de revenir sur les enjeux de l’expertise, de l’engagement du chercheur, de la pluridisciplinarité, de la neutralité axiologique ou encore, de l’internationalisation de la recherche, dans le cadre de la francophonie et en relation avec d’autres langues et d’autres mondes culturels.

Lieu :

Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Bâtiment d’Alembert – Amphithéâtre Montesquieu
5/7, boulevard d’Alembert – 78280 Guyancourt

Programme :

Télécharger le programme complet :  Prgm colloque demande sociale-2

 

Inscription :

Inscription gratuite mais obligatoire sur le site du laboratoire PRINTEMPS :

http://www.printemps.uvsq.fr/

 

Ce colloque est organisé sous la responsabilité scientifique de Maryse Bresson (sociologue, PRINTEMPS, UVSQ), avec les soutiens suivants :
– le laboratoire PRINTEMPS (UVSQ, CNRS),
– le laboratoire CEMOTEV (UVSQ),
– l’UFR des sciences sociales de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines,
– le CNRS
– la Maison des Sciences de l’Homme Paris- Saclay
– l’ANR (Agence Nationale de la Recherche),
– l’AISLF (Association Internationale des Sociologues de Langue Française),
– l’AUF (Agence Universitaire de la francophonie)

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Colloque international « Agir en justice au nom des générations futures » – 17-18/11/2017

Les 17 et 18 novembre aura lieu à Caen le colloque international « Agir en justice au nom des générations futures. Une réalité grandissante vecteur de Paix » . Ce colloque soutenu par la MRSH  Caen est organisé dans le cadre du dispositif Normandie pour la Paix impulsé par la Région Normandie.

Partout autour de la planète, fleurissent de nouvelles actions en justice intentée au nom des générations futures ou de la nature.
Le concept même de Justice se comprend désormais de manière plus large : justice environnementale, justice climatique (inscrite dans l’Accord de Paris), protections des biens communs mais aussi protection de l’intégrité de l’espèce humaine sont autant de nouvelles facettes actuelles et à venir du concept de justice.. Nous vivons incontestablement une époque de métamorphoses du droit et des droits.  Ce qui renouvelle les domaines d’intervention tant des avocats que des juges.

Est-il possible d’agir en justice au nom des générations futures, et si oui, sur quels fondements juridiques ? Quels domaines ont déjà donné lieu avec succès ou non, à la défense judiciaire des générations futures ? Existe-t-il des domaines où une telle action en justice pourrait advenir ? Incontestablement, le colloque international organisé les 17 et 18 novembre 2017 entend mettre à l’honneur des avocats, véritables pionniers du droit des générations futures.

Plusieurs thèmes recouvrant les grands défis de notre époque seront abordés :
–    La question des armes et de la technologie nucléaire
–    Les actions en justice climatique
–    La protection des biens communs, des droits de l’humanité, de la nature
–    Le transhumanisme

Parmi la vingtaine d’intervenants au programme, signalons :
Mireille Delmas Marty,  professeure honoraire au Collègue de France, membre de l’Académie des sciences morales et politiques
Corinne Lepage, ancienne Ministre de l’environnement,
Jean-Marie Collin, expert de ICAN France, campagne internationale qui vient de recevoir le Prix Nobel de la Paix,
Alyn Ware, Livelihood Award en 2009 (Prix Nobel alternatif)
Christian Huglo, avocat des parties civiles au procès Erika

Programme et inscription sur le site : https://justicehumanite.sciencesconf.org/

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Contacts

Responsable scientifique : emilie.gaillard@unicaen.fr

Communication / logistique : dominique.hureaux@unicaen.fr

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Journée de l’innovation positive : Comment améliorer le bien-être au quotidien ? – 20/10/2017

La MSH-Alpes vous informe de la tenue de la prochaine Journée de l’innovation positive : Comment améliorer le bien-être au quotidien ?
qui se déroulera le 20 octobre 2017 de 9h-17h à l’IFTS, Amphithéâtre Frida Kalho, 3 av Victor Hugo, 38430 Echirolles.
Cette journée d’étude, qui réunira des professionnels de terrain ayant mis en œuvre des projets visant à améliorer le bien-être des individus et des groupes, a pour objectif de partager des savoirs et des compétences et de mettre les professionnels au contact d’étudiants et de chercheurs souhaitant évaluer l’efficacité de ces pratiques innovantes.
Une journée qui s’adresse aux professionnels de différents champs (entreprises, milieu éducatif, médicosocial, hospitalier) et aux chercheurs intéressés par l’évaluation d’interventions innovantes favorisant le bien-être et l’épanouissement des individus et des groupes.
Des présentations d’une durée de 30 minutes suivies d’une expérimentation des pratiques innovantes seront réalisées par 10 professionnels dont les interventions ont été sélectionnées pour leur caractère innovant dans le champ de l’amélioration du bien-être.
Cette rencontre est coordonnée par Rebecca Shankland, Maître de Conférences en Psychologie, LIP/PC2S (UGA) et organisée par le LIP/PC2S, l‘UFR SHS (UGA), la MSH-Alpes, la SFR Innovacs, l’Association française et francophone de Psychologie Positive, la Chaire Mindfulness, bien-être au travail et paix économique, Grenoble Ecole de Management, réalisée avec le soutien financier de l’Inpes et en partenariat avec la revue Sens & Santé.
Consulter le programme :
innovation
Gratuit sur inscription obligatoire : lippc2s@univ-grenoble-alpes.fr

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Colloque international « L’emboîtement des crises : politique, économique, écologique » – MSH Paris Nord – 5-6/10/2017

Présentation :

L’objectif de ce colloque est de penser l’interaction entre les trois crises que subissent simultanément les sociétés contemporaines : une crise économique, une crise politique et une crise écologique. Si de nombreux travaux existent en sciences sociales sur chacune de ces crises prises isolément, rares sont les recherches qui s’interrogent sur leur dynamique d’ensemble. Or ces trois crises se renforcent l’une l’autre, raison pour laquelle analyser cette dynamique est crucial. Il s’agit d’un colloque interdisciplinaire, la crise étant multidimensionnelle. La crise oblige à repenser les catégories par l’entremise desquelles les sciences sociales appréhendent le monde, un effort de théorisation sera par conséquent proposé. Ce colloque se veut le point de départ d’une réflexion au long cours sur l’emboîtement des crises, et sur les stratégies politiques à développer dans ce contexte.

 

Détails et programme en ligne :
http://www.mshparisnord.fr/fr/actualites/manifestations-scientifiques/item/2152-lemboitement-des-crises-politique-economique-ecologique.html

 

Lieu :

MSH Paris Nord
20 av George Sand
93210 St-Denis la Plaine
tél : 01 55 93 93 00Métro ligne 12 : « Front populaire », sortie n°3 MSH Paris Nord
RER B : « La Plaine – Stade de France »Accessible aux personnes à mobilité réduite

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25th International Colloquium of Gerpisa – 14-16/06/2017

25ème Colloque international du GERPISA

 

Le réseau international GERPISA (Groupe d’Étude et de Recherche Permanent sur l’Industrie et les Salariés de l’Automobile) organise son 25ème colloque international « R/Evolutions. New technologies and services in the automotive industry » du 14 au 16 juin prochain à l’ENS Paris-Saclay.

Pour consulter le programme : http://gerpisa.org/node/3786

et vous inscrire : http://gerpisa.org/node/923

 

Pour plus d’informations :

Géry Deffontaines, GERPISA – gery.deffontaines@ens-cachan.fr

Tommaso Pardi, CNRS-IDHES, GIS GERPISA – tommaso.pardi@ens-cachan.fr

 

Never before has the automotive industry been involved in so many revolutions at once: the EV
revolution, the digital and autonomous car revolution, the new mobility revolution, the industry 4.0
revolution. Forecasts from authoritative agencies announce that in the very near future the car as we
have come to know it until the beginning of the XXI century – privately acquired and owned, personally
driven, propelled by an internal combustion engine and manufactured by human beings – will cease to
exist, replaced by electric, autonomous, connected mobility services produced in highly automated
and flexible factories.
Carmakers and automotive traditional suppliers do not contest these views: they rather portray
themselves as the future providers of these new services and technologies. Several reports suggest
that if they don’t (or even if they do), other actors, ranging from GAFA (Google, Apple, Facebook,
Amazon) to others ICT (Information and Communication Technology) and “social network” firms and
start-ups, will take the control of this new digital value chain.
Yet, if one looks at the 91 millions of cars produced worldwide in 2015, an all time record, it is hard to
see many traces of these on-going and upcoming revolutions. Indeed, never before in the history of
mankind were so many conventional, ICE propelled and privately owned and driven cars produced by
the traditional players of the automotive industry.
The problem with disruptive innovations is that they are supposed to start small, before becoming
dominant. But how to know in advance if we are dealing with true radical changes or passing
fashions? How to properly characterize their dynamics in order to assess what is actually happening
rather than what “should” be happening or “will” be happening? More precisely, what are the
economic, technological, institutional, political and social conditions that would allow these radical
changes to take place and diffuse? Companies like Tesla and Uber do appear as successful disruptive
players, pushing forward fully electric cars, new mobility services and autonomous cars, but their
impact is still small and one may question how long they can survive if their losses grow (much) faster
than their revenues? More generally, what are the “business models” that sustain these radical
transformations, for instance, not only for EV production and sale, but also for the building of the
required charging infrastructure, and the provision of the batteries and the electricity in the amount
and at the price required to support a fast and large diffusion?
The GIS Gerpisa invites social science researchers, representatives of the industry, public policy
makers and advisers, union representatives and consultants to debate these crucial questions for the
present and the future of the automotive sector at its 25th International Colloquium.

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Colloque international « Changer de style » – 31/05-01/06/2017

Ce colloque international est organisé par l’Université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines, en partenariat avec le Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines (CHCSC), et soutenu par la MSH Paris-Saclay.

Au cours du XIXe siècle, l’écrivain embrasse généralement un même courant esthétique du début à la fin de sa carrière : ainsi se succèdent les écoles et les tendances (romantisme, réalisme, naturalisme, Parnasse, écriture artiste, symbolisme…). À quelques exceptions près, situées plutôt dans la seconde moitié, voire dans le dernier quart du siècle, avec Flaubert, ou Huysmans (dont les premiers romans sont d’inspiration naturaliste). Cette vocation à la stabilité est manifestée de manière éclatante par des entreprises romanesques de grande ampleur telles que La Comédie humaine de Balzac, et Les Rougon-Macquart de Zola, même si l’on observe chez ce dernier une inflexion nouvelle dans L’Assommoir, où le langage populaire s’immisce dans la narration.

Le positionnement des écrivains par rapport à une norme littéraire, à une référence esthétique se modifie sensiblement au siècle suivant. Au sein d’une même option générique, le style tend à se renouveler chez Gide, Colette, Camus ou Pinget ; Aragon et Gracq se déprennent du surréalisme, le premier pour une forme renouvelée de réalisme ; Giono passe du roman poétique et lyrique à la « chronique » et au roman romanesque. Plus près de nous, Le Clézio tourne le dos aux expérimentations avant-gardistes pour adopter une facture narrative plus lisible, la phrase de Duras se signale par sa « dilution » ; les romans d’Échenoz évoluent depuis le foisonnement parodique du roman d’action jusqu’à la sobriété des biofictions et du roman historique 14 ; les autofictions familiales de Rouaud cèdent ensuite la place à la fiction pure, etc.

L’idée d’évolution de l’écriture remet en question l’unité du style, voire la notion même de style d’auteur : « Par ‘style’, on entend la forme constante […] dans l’art d’un individu ou d’un groupe d’individus » (Meyer Schapiro, « La notion de style » [1953], dans Style, artiste et société, trad. D. Arasse, Gallimard, « Tel », 1982, souligné par nous). La question est également valable pour le domaine des arts visuels. Ainsi Picasso écrivait-il : « Le style, c’est souvent quelque chose qui enferme le peintre dans une même vision, une même technique, une même formule pendant des années et des années, pendant toute une vie parfois. […] Je ne suis jamais en place et c’est pourquoi je n’ai pas de style » (Propos sur l’art, 1998).

Ces changements d’inflexion sont probablement imputables à la recherche toute moderne de l’originalité produite par le primat de la création sur la doctrine de l’imitation, et ont sans doute à voir également avec la quête identitaire qui passe par l’altérité. Ils semblent par ailleurs trahir une nouvelle appréhension du temps caractéristique du monde contemporain. L’accélération du progrès technologique et scientifique, ainsi que les évolutions socioculturelles que connaît la société française à partir de la Première Guerre mondiale, comme après la Seconde Guerre, semblent avoir imprimé leur marque, leur mouvement, à la création littéraire. Le changement perpétuel qui détermine désormais la société se répercute sur la trajectoire des écritures. Si les évolutions des courants littéraires aux XXe et XXIe siècles ont été bien étudiées, le renouvellement de la production singulière d’un auteur au sein d’un même genre demande à être interrogé de manière précise.

Les communications tenteront de répondre à un certain nombre de questions qui émergent à partir de cette problématique, et qui intéressent différentes disciplines, aussi bien la poétique et la stylistique que l’histoire littéraire et la sociologie de la littérature, voire la psychologie :

1/ Quelle est la genèse de ces déplacements ? Dans quel(s) sens l’évolution se fait-elle ? Est-ce toujours de l’imitation ou de la déconstruction des modèles littéraires existants vers l’élaboration d’un modèle littéraire propre ? Le renouvellement soulève le problème de la continuité/discontinuité : est-il progressif ou radical, linéaire ou fluctuant, inflexion ou mutation ? Dans le prolongement de la réflexion sur la notion de simplicité (colloque La Simplicité : manifestations et enjeux culturels du simple en art, actes à paraître aux éditions Champion en 2016), on pourra se demander si l’écrivain œuvre dans le sens d’une simplification, ou au contraire d’une complexification.

2/ Quelles sont les composantes formelles (linguistiques, rhétoriques) concernées ? L’évolution stylistique est-elle liée à des changements d’un autre ordre (structurel, thématique…) ? Certains genres sont-ils davantage touchés que d’autres, comme le roman ?

3/ Quelles sont les motivations, explicites ou implicites ? L’évolution de l’écriture est-elle délibérée, justifiée, théorisée par l’écrivain ? Va-t-elle de pair avec une modification de sa posture littéraire ? Coïncide-t-elle toujours avec un changement de cap esthétique (Cocteau, Jouve) ? L’emploi d’un pseudonyme peut-il manifester une volonté de maintenir des styles parallèles (Gary, Volodine, Quignard) ? Des changements éditoriaux accompagnent-ils ces évolutions ? Quel est l’impact de celles-ci sur la réception des textes et sur l’image de l’auteur ?

 

Programme

Pour accéder au programme détaillé : Programme Changer de style msh chcsc

 

Informations pratiques

Maison de l’étudiant

1, allée de l’astronomie

78280 GUYANCOURT

 

Contact

Sophie Jollin-Bertocchi : sophie.bertocchi-jollin@uvsq.fr

Serge Linarès : serge.linares@uvsq.fr

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Appel à communication – Colloque « La créativité des territoires » – 5-6/11/2017

Le Colloque international interdisciplinaire  est organisé par l’Université Ferhat Abbas Sétif 1 (UFAS1), en partenariat avec le CHCSC (UVSQ Paris-Saclay) et l’Institut Charles Cros, France.

Il est placé sous le Haut patronage du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique de l’Algérie.

Principes et questionnements

Si l’on admet que le développement territorial durable permet la production de richesses nouvelles, le développement des ressources locales et la préservation de l’environnement à l’attention des générations futures, l’humain, dans son travail, son comportement, ses jeux, ses récits fondateurs et les dimensions multiples de ses besoins, demeure au cœur de la transmission des compétences. Les sciences humaines et sociales sont au cœur de ces dimensions d’apprentissage : l’être humain explore grâce à leurs apports, la diversité et les potentialités des territoires qu’il traverse et où il vit. En effet, un paysage porte l’empreinte de savoirs culturels et techniques séculaires en amont des avancées technologiques récentes. Ces avancées restent dans les formations supérieures longues, trop souvent enseignées sans pensée de l’environnement ni perspective globale de la collectivité. Pourtant, la connaissance du terrain est indispensable aux études relatives à la gouvernance et à la gestion territoriale, dans une relation étroite à la géographie, à l’histoire, mais aussi à la culture de ses habitants et à l’imaginaire social porté par eux.

La tripartition des études supérieures en Licence /Master & Doctorat permet aujourd’hui d’offrir une véritable lisibilité des formations et occasionne, de ce fait, des coopérations scientifiques internationales fructueuses. Toutefois, le système LMD est confronté à la diversité territoriale, dans un contexte de restructuration des opérateurs économiques, qui peuvent se délocaliser très rapidement. Cette situation inédite conduit pour exemple au Maghreb, à un chômage élevé des cadres, dans une situation paradoxale qui crée de la défiance politique et peut fracasser, à terme, les structures démocratiques d’enseignement qui œuvrent pour une ouverture sociétale. Pour y pallier, les apprentissages de terrain doivent être développés au même titre que la recherche, dans des modalités épistémologiques et éthiques attentives à l’évolution des métiers. Ces évolutions appropriées doivent s’effectuer dans une relation attentive aux apports des sciences humaines, en écoute du terrain et de la créativité sociale. C’est dans la diversité des territoires que les innovations sont qualifiées dans une logique d’usage prospective, au-delà du court terme des inventions. Les combinaisons les plus réussies de la coopération sont celles où différents acteurs du terrain peuvent susciter et stimuler un « vivre ensemble » de leurs savoirs, leurs savoirs faire et leur créativité.

Au-delà des compétences sectorielles liées à l’innovation, dont l’enseignement supérieur est traditionnellement dépositaire, l’université a donc besoin de comprendre et d’enseigner des savoirs culturels et sociaux et reconsidérer les apports des disciplines connexes (géographie, histoire, sociologie, anthropologie mais aussi littérature et arts) dans leurs multiples expressions de lien (oralités, écritures, images & sons). Les sciences humaines œuvrent en effet en interdiscipline et permettent, dans une relation à la globalité des perceptions humaines, de construire le présent dans une pensée durable.

Ces mutations ont peu été prises en compte dans les enseignements universitaires technologiques, qui doivent à l’avenir, sous peine de conduire les étudiants au chômage, de penser l’humain et le paysage comme des ressources inventives corrélées, dans leurs expressions et la résistance de leurs savoirs de vie. De fait, et particulièrement dans les territoires cloisonnés, tant par leur géographie physique que par leur organisation socio administrative, l’attention doit être accordée aux ressources locales et à la collaboration entre les acteurs. La qualité des expériences, la diversité des savoirs et l’autonomie des formations sont parties liées.

Cette coopération de l’enseignement et du terrain peut permettre un développement autonome conjoint des acteurs économiques ou, dans sa partie impensée, conduire, au contraire, à leur dépendance sociétale. Comment s’exprime-t-elle au niveau d’un territoire donné ? Comment développer une écoute pragmatique de l’environnement, dans son histoire, ses potentialités et ses expériences ? Les études de cas présentées lors de ce colloque s’attacheront particulièrement aux initiatives, qui mettent en valeur des coopérations inventives, dans une relation culturelle de respect, où les universités, les citoyens et les territoires ont un rôle à jouer.

Dans ces dynamiques mutuelles d’apprentissage, la relation fondamentale à l’humain concerne tout aussi bien les acteurs institutionnels que le marché, les producteurs et les usagers. Dans un esprit de dialogue, mais aussi d’anticipation des besoins et des expressions culturelles de la collectivité, l’université doit s’attacher à valoriser des expériences interdisciplinaires et collaboratives qui enrichissent les propositions classiquement raisonnées des « sciences dures ». Le questionnement sur l’évolution du LMD doit inclure, de ce fait, des propositions alliées, prospectives et comparatives, qui valorisent la diversité des territoires et des bassins d’accueil des étudiants.

Au cœur de ces mutations structurelles, les étudiants, confrontés à des offres multiples (ou paradoxalement restreintes), doivent pouvoir, à terme, exercer leurs choix de métiers au travers des passerelles ouvertes vers une société en mouvement. Une société « durable » sollicite les initiatives au-delà des disciplines initiées lors des études spécialisées : elle convoque les compétences de chacun, dans les domaines désormais conjugués de la citoyenneté, de la responsabilité civile et de l’attention à l’environnement. Le développement d’un pays ne repose pas uniquement sur des compétences techniques sectorisées, mais sur des capacités de penser de façon globale les modes de vie du quotidien. La bonne gestion des sociétés exige, au-delà des modélisations nécessaires, des capacités inventives d’écriture et d’imagination par le geste. Cet imaginaire mobilisé par les récits et les savoirs faire, est le socle d’une pensée prospective ancrée sur le réel et ses possibilités. Pour toutes ces raisons, les sciences humaines et sociales sont au cœur du développement territorial, dans un dialogue renouvelé avec les innovations technologiques importées ou locales. Elles mettent en garde contre l’obsolescence des savoirs universitaires purement techniques et évitent ainsi l’isolement ou l’enfermement des étudiants dans des spécialisations trop fixistes. Pour exemple, les formations courtes, de type Institut Universitaire Technologique, à l’écoute des métiers du futur, sont des viviers d’expériences réussies, qui mobilisent ensembles professionnels, créatifs et chercheurs. Mobilisant des « savoirs de frontières », elles participent du « bien commun» de la pédagogie et, de fait, de la recherche.

De fait, les communications attendues lors de ce colloque interpellent les attentes et les mutations de la société civile, dans la diversité des axes historiques des formations. Les communications attendues peuvent puiser dans les expérimentations telles que : écritures créatives, jeux de rôles, théâtre, arts plastiques, sciences cognitives, etc., dans la mesure où ces expériences sont corrélées avec un dialogue interdisciplinaire. Le cadre du LMD a connu des aménagements divers selon les expériences nationales et régionales. Une écoute toute particulière sera accordée aux propositions qui mobilisent des équipes aux observatoires différents, ainsi qu’aux expériences où le monde universitaire est associé à des initiatives alternatives. Ces expériences doivent pouvoir faire évoluer les formations universitaires dans les dimensions d’un développement durable imaginatif, attentif à la créativité des territoires.

 

Les axes privilégiés de ce colloque interdisciplinaire

Axe 1 : l’université et les territoires, expériences et enseignements croisés.

Axe 2 : place et enjeux des sciences humaines dans les formations professionnelles.

Axe 3 : outils innovants et potentialités créatives du développement universitaire.

Axe 4 : aménagement du territoire, environnement et recherche collaborative.

 

Calendrier de l’appel à communications

  • Les propositions de communication (formats Word et PDF, police Geogia, taille 12), accompagnées d’un résumé d’une page (2500 signes) et d’un bref CV, sont à adresser par mail à : sylvie.dallet@uvsq.fr et oussama.kharchi@univ-setif.dz, ainsi que déposées sur le site Internet dédié au colloque http://www.univ-setif.dz/OCS/CTEFD avant le 22 mai 2017.
  • Les réponses aux propositions seront envoyées au plus tard, le 15 juin 2017.
  • Les textes complets des communications retenues doivent être transmis au plus tard le 7 septembre 2017 sur des modalités précisées sur le site internet dédié.

 

Comité d’organisation scientifique international et partenariats

  • Hafid Aourag, Physique (DGRSDT/MESRS, Algérie)
  • Sylvie Brodziak, Lettres et Histoire (Université de Cergy-Pontoise, France)
  • Sylvie Dallet, Arts, Histoire (CHCSC-UVSQ Paris-Saclay et Institut Charles Cros, France)
  • Abdel-Madjid Djenane, Économie (UFAS1, Algérie)
  • Noureddine Ghouali, Automatisme (DGEFS-MESRS, Algérie)
  • Gerhard Gobsch, Mécanique et optique (Université Technologique Ilmenau, Allemagne)
  • Oussama Kharchi, Architecture et Urbanisme (IAST, UFAS1, Algérie)
  • Pina Lalli, Sciences de l’Information et Sciences Politiques (Université de Bologne, Italie)
  • Mohamed El Hadi Latreche, Électronique (Université Constantine 2, CRUEst, Algérie)
  • Yannick Lebtahi, Arts, Sciences de l’Information & de la Communication (U. Lille 3, France)
  • Didier Mulnet, Écologie, Développement Durable  et Éducation (ENSP, U. Clermont-Ferrand, France)
  • Élie Yazbek, Audiovisuel (Université Saint-Joseph de Beyrouth, Liban)

 

Comité d’Organisation (Sétif)

  • Abdelmalek Douibi, Plasturgie (UFAS1)
  • Daoud Harzallah, Biologie (UFAS1)
  • Nadjet Kamel, Informatique (UFAS1)
  • Noureddine Messahel, Économie (UFAS1)
  • Brahim Zaarour, Finances (UFAS1)
  • Benachour Lilia, Informatique (UFAS1)

 

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Colloque « Création artistique et territoires »

Ce colloque s’inscrit dans le cadre du lancement du pôle « Arts & Création » de la Maison des Sciences de l’Homme en Bretagne qui met en lumière l’importance des équipes d’enseignement et de recherche dans le domaine des arts et de la création. Il vise à parfaire l’interconnaissance entre les laboratoires et chercheurs à l’échelle de la Bretagne et les acteurs et institutions spécialisés. L’objectif est de susciter la discussion entre chercheurs, artistes, et institutions, mais aussi d’en porter témoignage face à un public plus large. Le croisement des notions de   « création » et « territoires », fait sens pour les institutions, pour qui la question de la territorialité des pratiques culturelles prend, à l’ère de la mondialisation, une dimension essentielle. Conformément à la philosophie des Maisons des sciences de l’homme, cet événement s’oriente dans une perspective résolument interdisciplinaire.

Le colloque s’articulera autour de cinq ateliers en lien avec la thématique « Création artistique et territoires ».

Atelier 1: Territoires des publics ~ 22 mars 2017 (après-midi)

Responsables scientifiques : N. Blanchard [CRBC Brest], C. Camus [ENSAB]

Atelier 2: Territoires des artistes ~ 23 mars 2017 (matin)

Responsables scientifiques : L. Corbel [APP], F. Nicol [CELLAM]

Atelier 3: Territoires des institutions ~ 23 mars 2017 (après-midi)

Responsables scientifiques : J-M Poinsot [HCA], M. Loquet [CREAD]

Atelier 4: Territoires des œuvres ~ 24 mars 2017 (matin)

Responsables scientifiques : N. Boulouch [HCA], H. Jannière [HCA]

Atelier 5: Territoires des représentations ~ 24 mars 2017 (après-midi)

Programme prévisionnel détaillé  : cliquez ici

Inscriptions en ligne : cliquez ici

Les inscriptions sont ouvertes du 25/01/2017 au 10/03/2017.

  • Inscription jusqu’au 3/03/2017

Auditeurs : 10€ par jour et 5€ la demi-journée

Chercheurs & enseignants-chercheurs (périmètre MSHB) : gratuit

Étudiants & doctorants : gratuit

  • Inscription à partir du 4/03/2017

Auditeurs : 20€ par jour et 10€ la demi-journée

Chercheurs & enseignants-chercheurs (périmètre MSHB) : 10€ par jour et 5€ la demi-journée

Étudiants & doctorants : 10€ par jour et 5€ la demi-journée

 

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