Cet appel à contributions est conjointement lancé par la Revue de la régulation et la European Association for Evolutionary Political Economy (EAEPE). Il vise à engager le débat au-delà de l’actualité immédiate et à valoriser les compétences d’analyse des chercheuses et chercheurs qui s’inscrivent dans la filiation des recherches hétérodoxes et pluralistes en sciences économiques et sociales.
David Massé, i3,Télécom Paris, Institut polytechnique de Paris
Date limite de soumission: 30 avril 2020
Au cours des dernières décennies, les industries créative sont suscité un intérêt croissant dans les sociétés occidentales,depuis l’introduction dela notion au début des années 2000 (Caves, 2000; DCMS, 2001). Des secteurs comme la musique, la gastronomie, l’édition, le design, la publicité, la mode, le spectacle vivant, l’artisanat, l’architecture… deviennent aujourd’hui exemplaires à certains égards et les pratiques managériales de ces entreprises font l’objet d’une attention grandissante de la part du monde académique, politique et des entreprises. Traditionnellement, ces industries ont été étudiées à travers leurs caractéristiques communes. Les travaux de Caves (2000) ont contribué à la caractérisation de ces industries à travers l’appellation de « creative industries » qui met en évidence des régularités dans l’organisation, les problèmes et les réponses apportées de ces différents secteurs.
L’objectif des Nocturnes de l’Histoire est de promouvoir une diffusion large du savoir historique en valorisant des manifestations de qualité et en rendant accessibles les résultats de la recherche au public le plus large. Les quatre sociétés d’historiens de l’enseignement supérieur et de la recherche (SoPHAU, SHMESP, AHMUF, AHCESR) souhaitent ainsi favoriser les initiatives locales émanant de laboratoires de recherche, de sociétés savantes, d’institutions culturelles, de réseaux d’étudiants, d’équipes pédagogiques et de particuliers passionnés d’histoire. Elles n’organisent pas ces événements ni les financent mais elles coordonnent les initiatives et la communication nationale et internationale. Elles veillent à garantir la qualité des propositions en accordant le label Nocturnes de l’Histoire aux manifestations conformes à l’esprit du projet par leur intérêt pédagogique et scientifique et respectant l’éthique de la pratique historienne. Pour plus de précision, la charte des Nocturnes de l’Histoire est disponible sur le site respectif des quatre sociétés.
Les manifestations des Nocturnes de l’Histoire auront lieu en fin d’après-midi, le soir ou la nuit, afin de pouvoir accueillir un public varié et elles mettront l’accent sur les aspects insolites voire ludiques de l’histoire, en plein air comme en salle. Cela pourra être une valorisation du patrimoine au sens large (visites de sites historiques et archéologiques, de lieux de mémoire, de musées, de dépôts d’archives, de fonds de manuscrits de bibliothèques, etc.), mais aussi des conférences, des débats, des cafés historiques, des tables rondes, des ateliers, des dégustations, des reconstitutions historiques, des projections-débats de films historiques, etc.
Pour leur
première édition, les Nocturnes de
l’Histoire auront lieu le mercredi 1er avril 2020.
Pour soumettre vos propositions au comité scientifique des Nocturnes de l’Histoire, il suffit de remplir l’appel à propositions avant le 21 octobre 2019. Le comité scientifique fera part de ses décisions courant novembre /
La Convention citoyenne pour le climat est un exercice inédit de démocratie permettant à 150 citoyens tirés au sort et représentant la diversité de la population française de délibérer pour « définir les mesures structurantes pour parvenir, dans un esprit de justice sociale, à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40% d’ici 2030 par rapport à 1990 » et pour « faire état de ses discussions ainsi que l’ensemble des mesures législatives et réglementaires qu’elle aura jugées nécessaires pour atteindre l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre ». Le Président de la République s’est engagé à ce que ces propositions législatives et réglementaires soient soumises “sans filtre” soit à référendum, soit au vote du Parlement, soit à application réglementaire directe.
Les travaux de la Convention se dérouleront
du 4 octobre 2019 à fin janvier 2020 au cours de six sessions. Le Comité de gouvernance propose aux chercheuses et chercheurs de toutes disciplines de suivre la Convention citoyenne.
L’intérêt des
chercheuses et chercheurs pour la Convention citoyenne pour le climat,
peut toucher à la fois à son objet même, ses modalités et à ses
résultats en termes de politiques climatiques ou d’exercice
démocratique, aux conditions sociopolitiques de son émergence et de
prise en compte de ses résultats, à la capacité de citoyens de juger
d’arbitrages qui sont aujourd’hui difficiles à réaliser et aux modalités
de leur délibération sur des changements de grande
ampleur.
Le Comité de
gouvernance demande aux chercheuses et chercheurs qui souhaitent
travailler sur la Convention citoyenne pour le climat, soit à partir des
matériaux mis à disposition des citoyens ou produits par
leur travail, soit par l’observation directe de leur délibération, de
remplir le formulaire ci-joint pour se faire connaître.
Le Comité de
gouvernance souhaite faciliter l’accès aux équipes de recherche qui
veulent faire des observations directes de la Convention citoyenne et
produire des données utiles à différentes équipes de recherches.
Une réunion d’échanges avec les chercheuses et chercheurs intéressés
est proposée
le mercredi 25 septembre de 17 à 19 heures pour leur présenter la
démarche et la méthodologie de la Convention citoyenne et entendre les
démarches et méthodologies d’observation proposées.
La date limite de participation est fixée au 23 septembre 2019, 9h.
La Revue Française de Gestion vous propose un appel à contributions sur le thème de L’industrie musicale : nouvelles directions, nouvelles interrogations.
Rédacteurs invités :
Albéric Tellier, Université de Caen Normandie, NIMEC
Depuis que l’innovation s’est imposée comme un objet de recherche en Management, les chercheurs se sont tournés vers des secteurs d’activités à fort contenu technologique, ceux où l’on dépose beaucoup de brevets, où le ratio R&D/CA peut impressionner… Mais dans d’autres domaines, a priori plus « atypiques », des organisations sont aussi confrontées à ces questions du renouvellement régulier de leurs offres : la mode, la haute cuisine, le cinéma, le jeu vidéo… Pour répondre aux défis de l’innovation intensive, les entreprises de ces secteurs ne peuvent se reposer uniquement sur des talents, des génies recrutés parfois à prix d’or. Pour maintenir le renouvellement fréquent de leurs offres, elles doivent mettre en place des dispositifs organisationnels et des modèles d’affaires adaptés. Dit autrement, si des entreprises du cinéma, de la mode ou du jeu vidéo survivent, c’est qu’elles ont réussi à trouver des réponses cohérentes à des questions qui, dans leurs domaines, se posent de manière exacerbée. C’est pourquoi l’étude de ces organisations est intéressante pour la recherche en Management. Si l’on comprend comment se développe cette capacité à innover de manière répétée, à concilier exploitation et exploration, à gérer des équipes de créatifs, il devient alors possible d’en tirer des enseignements utilisables et transférables dans d’autres contextes.
Julie Landour[1], Emmanuelle Leclerq[2], Madlyne Samak[3] et Ariel Sevilla[4]
Depuis le début des années 2000, les
recherches sur les groupes sociaux d’agriculteurs ont connu un certain
renouveau, comme en témoigne la parution de plusieurs publications
collectives. A partir d’approches variées (sociologie politique,
sociologie de l’éducation, sociologie de la famille et du genre,
sociologie économique, sociologie du travail, sociologie des migrations,
etc.), ces travaux ont actualisé les connaissances des modalités de
fonctionnement des entreprises familiales agricoles (Revue d’études en agriculture et environnement, 2008), du positionnement social des agriculteurs dans la France contemporaine (Sociétés contemporaines, 2014) et des enjeux de leur représentation professionnelle (Politix, 2013). Ils ont aussi mis au jour les transformations des modèles productifs (Terrains et Travaux, 2012), les enjeux du travail saisonnier en Europe (Études rurales, 2008), ou encore les transformations des « mondes agricoles » sous l’effet de la globalisation (Hervieu et Purseigle, 2009).
L’enjeu de ce Corpus « Travailler dans
l’agriculture » est de contribuer à ce renouveau en adoptant une
approche centrée sur le travail et l’emploi des travailleurs et
travailleuses agricoles, qu’ils soient indépendants ou salariés. Il
s’agit de proposer un état dynamique des transformations
professionnelles qui traversent ces groupes sociaux, pour rendre compte
de la manière dont elles s’intègrent aux évolutions plus larges de
l’emploi et du travail contemporains.
Trois axes de réflexion nous intéressent
plus particulièrement, ces derniers pouvant être traités indépendamment
ou de manière conjointe :
Mutations des formes d’emploi dans le secteur agricole
Trajectoires socio-professionnelles des travailleurs et travailleuses agricoles
Organisation et conditions de travail dans le secteur agricole
Dans le cadre d’un dossier de la revue L’Homme et la Société, intitulé « Petites et grandes résistances dans les domesticités », un appel à articles pluridisciplinaire est lancé pour les chercheur·e·s des sciences humaines et sociales qui souhaitent apporter leur contribution à une réflexion portant sur les façons dont les travailleuses et travailleurs domestiques résistent au travail et font valoir leurs causes et leurs droits. Il vise à varier les contextes et les échelles d’analyse pour comprendre les origines, les processus et les modalités de résistances et de mobilisations improbables de travailleurs pris dans une relation de service subalterne et asymétrique, qui réduit a priori leurs moyens de contester, aussi bien individuellement que collectivement.
Rédacteurs invités : Véronique Bessière, Université de Montpellier, IAE, MRMEric Stéphany, Université de Montpellier, IAE, MRMPeter Wirtz, Université de Lyon, iaelyon school of management, Magellan
Le financement des start-up a fortement évolué au cours de la dernière décennie pour devenir plus complexe, sous l’impulsion de nouveaux acteurs (Bellavitis et al., 2017), notamment les différentes formes de crowdfunding, de leur hétérogénéité (Drover et al., 2015), du déplacement de l’intervention de certains acteurs traditionnels vers l’amorçage (les interventions du capital risque en seed capital), du développement du co-investissement entre différents types d’acteurs. Alors que la plupart des recherches en finance entrepreneuriale se focalisaient sur un type d’acteur, un courant se dessine aujourd’hui pour intégrer différents acteurs, dans une perspective plus holistique, plus transversale, « dé-segmentée » (Cumming et Vismara, 2017). Cette perspective inclut tout particulièrement l’entrepreneur qui, en raison d’un accès plus aisé et plus diversifié au financement dès l’amorçage, peut développer une véritable stratégie de financement (Bellavitis et al., 2017), rechercher un « fit » avec l’apporteur (ou les apporteurs) de capitaux, décloisonner les types de ressources apportées et construire une véritable trajectoire de financement (Bessière, Stéphany et Wirtz, à paraître). Ces recherches mettent également l’accent sur l’hétérogénéité des entrepreneurs et des investisseurs. Ainsi, au-delà du financement, se construit une interaction plus diversifiée entre l’entrepreneur et les apporteurs de capitaux, sur un marché du seed capital aux acteurs multiples et hétérogènes. Cette interaction place au premier plan les problématiques de gouvernance (Cumming et al., 2019), dont l’objet est précisément de gouverner la conduite de l’entrepreneur en régulant les interactions avec les divers apporteurs de ressources.
Program Committee:
Bruce Belzowski, Alex Covarrubias, Géry Deffontaines, Adriana Marotti, Giuseppe Giulio Calabrese, Roberto Marx, Thomas Klier, Tommaso Pardi, Tommaso Pardi, Martin Krzywdzinski, Jorge Carrillo-Viveros, Sigfrido Ramirez, Mike Smitka