HÉRAN Frédéric, 2021. « L’avenir de la mobilité en zone peu dense », in Yoann Demoli (dir.), Peut-on se passer de la voiture hors des centres urbains ? Colloque (UVSQ – Laboratoire Printemps, Guyancourt, 27 février 2020), Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, p. 67-82. Mis en ligne le 02/06/2021. DOI : https://doi.org/10.52983/DOQB6990
L’équipement automobile et les habitudes de déplacement domicile-travail dans l’espace français (hors outre-mer) selon le Recensement de la population entre 2006 et 2016
Par Jean-Paul Hubert, Benjamin Motte-Baumvol & Olivier Bonin
HUBERT Jean-Paul, MOTTE-BAUMVOL Benjamin & BONIN Olivier, 2021. « L’équipement automobile et les habitudes de déplacement domicile-travail dans l’espace français (hors outre-mer) selon le Recensement de la population entre 2006 et 2016 », in Yoann Demoli (dir.), Peut-on se passer de la voiture hors des centres urbains ? Colloque (UVSQ – Laboratoire Printemps, Guyancourt, 27 février 2020), Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, p. 37-65. Mis en ligne le 02/06/2021. DOI : https://doi.org/10.52983/VDPZ7739
FAUGIER Étienne, 2021. « Dépendance automobile ? Liberté automobile ? L’automobilisme dans le monde rural, XIXe siècle-XXIe siècle », in Yoann Demoli (dir.), Peut-on se passer de la voiture hors des centres urbains ? Colloque (UVSQ – Laboratoire Printemps, Guyancourt, 27 février 2020), Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, p. 19-35. Mis en ligne le 02/06/2021. DOI : https://doi.org/10.52983/WGLE7811
DEMOLI Yoann, 2021. « Introduction », in Yoann Demoli (dir.), Peut-on se passer de la voiture hors des centres urbains ? Colloque (UVSQ – Laboratoire Printemps, Guyancourt, 27 février 2020), Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions, p. 7-16. Mis en ligne le 02/06/2021. DOI : https://doi.org/10.52983/VQMA5478
S’inscrivant dans le cadre du projet Construire des mobilités durables, inclusives et responsables (CONDUIRE), financé par l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), les actes du colloque « Peut-on se passer de la voiture hors des centres urbains ? », soutenu par la MSH Paris-Saclay, cherchent à interroger les pratiques de déplacements des ménages en zones peu denses. Cet ouvrage a ainsi pour ambition de comprendre les ressorts de la transition vers des mobilités plus durables, au sein des espaces où l’automobile reste prégnante. Le fil rouge de l’ouvrage est le paradoxe selon lequel les solutions de substitution à la voiture sont proposées et mises en place quasi exclusivement dans les espaces denses, pourtant les moins dépendants à l’automobile. Les espaces périphériques, pour autant caractérisés par un usage intensif et croissant de la voiture, connaissent peu d’alternatives écologiques et inclusives à l’automobile. Or, le développement de la transition économique, écologique et sociale ne peut faire l’économie d’une étude approfondie des usages de la voiture dans de tels espaces. D’une part, ces espaces contribuent d’une façon importante à la pollution atmosphérique ; d’autre part, ils concentrent les populations pour lesquelles la voiture est à la fois indispensable, contraignante et coûteuse, comme le mouvement social des Gilets jaunes l’a laissé entrevoir. L’ouvrage cherche à interroger la dépendance automobile à plusieurs échelles temporelles et spatiales, tout en proposant une analyse des alternatives à la voiture au sein des zones les moins denses. Les quatre premiers chapitres proposent un panorama historique et spatial de la dépendance automobile, amenant des réflexions sur le futur de la voiture dans ces espaces. Dans un deuxième temps, l’ouvrage interroge les représentations et les usages contemporains de l’automobile hors des villes. La troisième partie s’attache enfin à évoquer les solutions alternatives à l’automobile au sein de ces espaces : tiers-lieux, covoiturages et motorisation électrique.
DEMOLI Yoann (dir.), 2021. Peut-on se passer de la voiture hors des centres urbains ? Colloque (UVSQ – Laboratoire Printemps, Guyancourt, 27 février 2020), Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions. Mis en ligne le 28/04/2021. DOI : https://doi.org/10.52983/FIKV2381
Les sciences humaines et sociales portent depuis plusieurs décennies une attention renouvelée à la prison, du fait de la place grandissante que cette institution occupe dans les discours politiques sécuritaires et dans l’économie des sociétés contemporaines. Mais cette attention s’est concentrée massivement sur le phénomène de la « sur-carcélisation » qui concerne principalement la population masculine. Cet ouvrage participe à un courant de recherche différent qui marque l’émergence et le développement de travaux sur les femmes en prison, en particulier en sociologie et en histoire, dans une perspective de genre. Il vise à faire apparaître et connaître ce que l’histoire, la criminologie et les sciences humaines ont longtemps laissé dans l’ombre au travers de processus d’invisibilisation, de marginalisation, ou encore des logiques de symétrisation et de différenciation vis-à-vis de l’incarcération des hommes. Si les figures de femmes délictueuses ou criminelles ont toujours exercé une fascination sur l’imaginaire social, la connaissance des populations de femmes incarcérées, des régimes d’incarcération institués pour les redresser et les punir, ainsi que des conditions matérielles de vie en détention n’a pas pour autant été au centre des préoccupations des chercheurs et chercheuses spécialisées. Aujourd’hui, la violence des femmes constitue un domaine de recherche en pleine expansion grâce au développement des études féministes en sociologie et en criminologie. Les six contributions réunies dans cet ouvrage donnent un aperçu de sa richesse et de son caractère heuristique. À partir de quatre thématiques distinctes sur l’incarcération des femmes, elles soulèvent de façon convergente des questions épistémologiques et méthodologiques sur le positionnement de la démarche scientifique, sur un terrain qui interpelle la fonction de la recherche productrice de connaissances dans la cité.
Sommaire :
« Introduction » par Natacha Chetcuti-Osorovitz et Patricia Paperman
CHETCUTI-OSOROVITZ Natacha & PAPERMAN Patricia (dir.), 2020. Genre et monde carcéral. Perspectives éthiques et politiques. Séminaire (ENS Paris-Saclay, du 16 octobre 2017 au 14 mai 2018), Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions. Mis en ligne le 24/11/2020. DOI : https://doi.org/10.52983/XMUP6154