Séminaire « genre et monde carcéral »
Séance 3 (7 avril 2021 – 14h-18h) : L’accompagnement culturel intra-muros : source d’émancipation ou reproduction des normes de genre ?
La prochaine séance du séminaire « genre et monde carcéral », soutenu par la MSH Paris-Saclay, aura lieu le mercredi 7 avril 2020, de 14h à 18h.
Nous sommes contraintes de l’organiser entièrement à distance, compte tenu de la situation sanitaire. L’inscription préalable via le bouton ci-dessus est nécessaire, afin de préparer au mieux la séance.
Pensez à vous inscrire avant le 6 avril, 14h : merci beaucoup ! Nous vous enverrons ensuite le lien pour assister au séminaire à distance.
Résumé de la séance : Cette séance porte sur l’accompagnement culturel en prison, afin de questionner l’importation et la reproduction des normes de genre entre les murs. La projection du film « cinq femmes », en présence de la Sandrine Lanno, permettra d’apporter un regard artistique sur la façon dont les normes de genre façonnent l’expérience théâtrale et cinématographique en prison. Ensuite, l’intervention d’Audrey Chenu sera l’occasion d’aborder la place des activités culturelles en prison, à partir du récit de son expérience carcérale. Elle présentera une analyse critique de ce type d’activités, tout en démontrant l’importance que revêt l’accès à la culture en détention. Dans la continuité, l’intervention de Laélia Veron proposera, à partir de son expérience d’enseignante en prison, d’analyser la façon dont les normes de genre sont interrogées, réaffirmées et négociées dans les interactions entre enseignant.es et étudiant.es empêché.es.
Programme de cette séance :
- Sandrine Lanno, Metteuse en scène – Directrice artistique de l’Indicible Compagnie : Ça joue ! Présentation et projection du film « Cinq femmes ».
- Audrey Chenu, Slameuse, Animatrice d’ateliers d’écritures – Professeure des écoles en Seine-Saint Denis : Ne me libère pas, je m’en charge !
- Laélia Veron, Maîtresse de conférences en stylistique et langue française – Université d’Orléans : “Elle m’a dit : Faut ramasser vos couilles, M. xxx ! » Enseigner la littérature en prison d’hommes, en prison de femmes : retour sur une pratique