Gouvernance en temps de crise

Nébuleuse conservatrice, coronavirus et élections américaines

Si Donald Trump a déclaré mercredi 1er juillet n’avoir « aucun problème » à porter un masque, ses partisans qui manifestent un peu partout aux États-Unis continuent de scander « My body my choice. #No Masks ». Ce détournement du slogan des militants pour l’avortement montre que le mouvement du Tea Party est toujours actif, tout comme ses principes conservateurs et ses critiques d’un système de santé public considéré comme « socialiste ».

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Ni retour, ni revanche : Ce que le Covid-19 nous dit de l’État

Le caractère extraordinaire – et non exceptionnel – de la crise du coronavirus n’a fait que mettre en exergue une réalité bien moins spectaculaire le reste du temps : oui, l’État est bien là ; non, il n’y a pas de « retour » de sa part en ce qu’il supposerait un recul préalable, de gré ou de force, de celui-ci ; non, il n’y a pas de « revanche », en ce que ce terme impliquerait une volonté de répondre à un mal ou à une injure qui lui aurait été causé(e).

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Brésil : « Pendant la crise sanitaire, Jair Bolsonaro poursuit sa lutte face aux contre-pouvoirs »

TRIBUNE. Outrancier, antiscientifique minimisant la pandémie, appliqué à neutraliser les oppositions, le « bolsonarisme » se rapproche des autres régimes populistes ou « illibéraux » mais conserve des spécificités, estime, dans une tribune au « Monde », la politiste Mélanie Albaret.

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L’État victime d’un virus idéologique

Face à la pandémie, l’État et ses agents se sont trouvés en première ligne pour apporter une réponse qui s’est jouée essentiellement à l’échelon national. Mais la sortie de l’état d’urgence sanitaire, qui est actuellement en discussion au Parlement, doit permettre d’interroger la place de l’État, et la forme que nous voulons lui donner. Car le « jour d’après » n’existe pas, il est toujours avalé par la sortie de crise qui voit les pouvoirs imposer des autoritarismes et rogner des acquis sociaux.

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« Pour déconfiner la France politiquement, il faut reconnaître la compétence des citoyens »

TRIBUNE. Pour « abolir la monarchie sous sa forme républicaine », le juriste Dominique Rousseau propose, dans une tribune au « Monde », de supprimer le Conseil d’Etat, de créer, à côté des deux chambres, une assemblée des citoyens dotée d’un pouvoir délibératif, d’avoir un président qui préside et un premier ministre qui gouverne.

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