À peine sortie de la crise sanitaire, la France doit faire faire face à un enchevêtrement de crises : économique, sociale, écologique et politique. Or, face à ces enjeux, la formation des cadres dirigeants des secteurs public et privé n’est plus adaptée. La crise révèle à nouveaux frais un trait aussi ancien que typique de la technocratie française : l’illusion que l’instrument ou la technologie fait la coopération. Il est donc urgent de mettre au cœur de leur formation la recherche et le raisonnement scientifique, pour mieux les préparer à la gestion de la complexité et de l’incertitude.